Salut kmyio,
En août dernier, je suis retombé dans la c alors que j'avais arrêté depuis plus d'un an et je suis forcé d'admettre que j'en ai pris jusqu'en mai.
Ce que je veux dire c'est que la
coke m'accroche énorment niveau psychologique et sans vraiment sans rendre compte. Je me disais : "c'est bon, j'arrête la semaine prochaine" et au final pendant 9 mois, j en prends une à 2 fois par semaine avec les conséquences que je connais trop bien:
descentes difficiles, insomnies, augmentation de ma conso d'
alcool, désintérêt pour mon travail, désintérêt pour la famille, mes amis.
Et le pire la dedans, c est qu'une fois la
descente passée, au bout de 3 jours, mon cerveau avait oublié les difficultés de la
descente et j'en reprenais et je retapais et j'en ai pris pour 9 mois presque sans m'en rendre compte.
Parmi les actions que j'ai mis en œuvre:
- le fait d'aller en parler au
CSAPA m'a permis de reconnaître mon addiction, et en quelque sorte de m'en libérer
- comme à dit reck, j ai effacé tous les numéros de dealos de mon tel
- quand, j ai recroisé mon dealos dans la rue en rentrant chez moi, j ai craqué mais je lui ai dit que j allais faire une grande pause.
- j ai jamais été attiré par les médocs, donc à mon arrêt, j ai continué à gérer les heures pas faciles avec de la bière principalement. J ai aussi des réserves d'herbe mais j'évite car j'en ai fumé beaucoup pendant longtemps et ça m'attire plus trop.
C est pas tous les jours faciles, mais j'ai rien repris depuis 1 semaine et j'en ressens déjà les bénéfices. J'y pense beaucoup moins et j'ai compris en ce qui me concerne que prendre de la c signifie boire en quantité et fumer des gros
joints purs.
Donc je ne vois plus trop l'intérêt d'en prendre. En ce moment, j'ai soif, je bois. C est comme ça que je gère mon arrêt. Quelques bières sans me mettre trop la pression. J'évite les
alcools forts c est tout.
Mais ça m'empêche pas de sortir dehors, de faire ce que j'ai à faire.
Ça m'handicape beaucoup moins que de taper car quand je tapais, la journée etait foutue : j'avais même parfois peur de sortir de chez moi. D'ailleurs chez moi, j'avais peur des bruits des voisins (parano) et à la fin je restais prostré chez moi. C était même un calvaire d'aller chez l'épicier chercher mes 16...
Je te souhaite d y arriver.
Bon courage