Ma fille ne va pas bien parce qu'elle a rencontré un mauvais garçon de la place de Saint-Naz. Non seulement il s'est installé chez elle, s'est comporté en mari jaloux, l'a fatiguée avec des horaires de n'importe quoi; mais il lui a aussi vendu de l'
héroïne.
6 mois durant, avant qu'elle ne m'appelle à l'aide.
Il faut savoir qu'elle m'a demandé de l'aider à sortir de là , expressément.
On était pas équipée, et au bout d'un moment c'était tellement dur, qu'on a appelé SOS médecin, on était Lundi 1er mai. Il lui a été proposé un
sevrage à l'hôpital. Mais elle a été envoyé aux urgences. Moi j'avais pas d'essence.
Quand je l'ai récupérée, mardi 2, elle n'avait même pas une carafe d'eau dans sa pièce blanche mortelle, sans tel, en manque...
On m'a dit qu'elle n'était pas coopérante, qu'elle avait refusé l'hospitalisation.
Elle m'a raconté : près des heurts d'attente, on lui a amené une addictologue, mais sans rien pour soulager en attendant. Elle a réussi à m'appeler 2 fois, et chaque fois j'ai rappelé l'hôpital pour qu'il la soulage.
Quand j'y suis arrivé, mardi matin, elle dormait suite au 2ème coup de fil.
J'ai attendu les addictologues qui m'ont écoutées un bon quart d'heure. Comme j'avais signalé que j'avais pris un rdv pour que la miss soit suivie par le pôle jeunes addicts d'oppélia, le 9 mai, ils s'étaient permis dejoindre la rose des vents; et avait réussi à lui trouver un rdv pour dans 2 jours. Puis m'ont dit qu'on allait la réveiller, et qu'on pourrait partir.
J'ai demandé à avoir l'ordonnance, et faire les papiers avant, je sais combien les réveils sont difficiles. "A mais y'en a pas. Elle sort comme ça". Elle est juste à la pointe des douleurs du manque d'
héroïne, 48h. J'ai dit ben non, vous lui avez donné quoi pour qu'elle dorme là ? L'addictologue me répond : "Du
valium, du
tercian et d'autres choses". Ben donnez-moi une ordonnance. J'ai bien attendu 1h avant que l'addict vienne la réveiller. Elle m'a empêché de rentrer, mais 30 secondes plus tard j'ouvrais la porte pour rassurer mon enfant de ma présence. Je l'ai entendu répondre ensuite que c'était bien à sa demande qu'elle était là . On a bien attendu 1h encore, et l'addict m'a fait promettre que c'était moi qui gérait les médocs, que c'était jusqu'au rdv. Je ne me souviens pas que cela ai été fait devant la miss.
Elle est allé courrir chercher une dose dès qu'elle a pu. A l'hôpital il lui ont dit que l'
héroïne qu'elle prenait était coupée au
Subutex. Ce qui créé une sensation de manque constant.
Le 4, à la rose des vents, elle a vu 10min un docteur et 2 infirmiers, qui lui ont fait pisser dans un pot, et lui ont fait une ordonnance de 30mg de
méthadone, et lui ont dit decontinuer l'ordonnance de l'hôpital, sans même l'avoir vu, sans même savoir à quelles doses, ni pourquoi elle avait été donné et comment.
Elle me dit ne pas vouloir prendre la métha. Finalement quand le manque commence à faire trop mal, en pleine nuit, je lui dit d'essayer, qu'elle choisira après.
Le lendemain elle est retourné chercher sa dose de metha, c'est un vendredi, on lui a donné pour tout le week-end, 35mg par 24h.
Depuis je suis avec un zombi, que les docteurs, sans aucun réel suivi, cachetonnent à la
methadone, au
valium et au
tercian. Si j'avais laissé faire, elle serait encore, après 20 jours sous 35mg de métha, 75mg de
tercian et 30mg de
valium. Elle dormait 20h sur 24, faisait des apnées, et ne bougeait pas d'un poil dans son sommeil. Elle avait tellement mal partout quand elle se réveillait. J'ai appelé SOS médecin, qui m'a répondu qu'il ne pouvait rien faire parce que c'était à la rose des vents de le faire. en fait il n'avait pas pu les joindre un samedi.
Le lundi matin elle n'était pas en état de se rendre avant midi au collectif de la rose, collectif d'addicts dépendants. J'ai télephonné et demandé à parlé à l'éducatrice qui me suit depuis que je sais que la miss est sous
héroïne. J'explique dans qu'elle état elle est, dit que je suis inquiète, et obtiens pour elle un rdv l'apès midi, à 16h. On est le 9, j'avais un mois plutôt obtenu un rdv, à 14h, à l'autre pôle d'addictologie, Oppélia, qui ont un service jeune addicts; avec un psy, ce qui devait lui ouvrir les séances de sophro et auto-hypnose gratuites. J'ai moi même commencé depuis 1 mois. Je dit que 2 rdv seront bien trop nombreux dans la journée. Qu'il serait plus judicieux qu'elle voit le psy, et qu'on lui donne sa
méthadone rue gambetta. Ce n'était pas possible. J'ai donc appelé Oppélia à 14h, demandant à parler au psy. On n'a jamais voulu me le passer, sous pretexte qu'elle est majeure. Il avait été décidé dans le service que je ne parlerais qu'à l'éducatrice. J'ai menacé de porter plainte pour non-assistance à personne en danger.
Je l'ai accompagné tous les jours à la rose, incapable de trouver son chemin, je l'ai même vu s'endormir à mon bras, en marchant. Et chaque fois elle ne voyait qu'un infirmier, et recevait 35mg de métha. Un jour on sortant, on est allé manger au Jack's express, parce que depuis elle mange comme 4. Elle a pris sa métha sur place, et au retour à fait comme un malaise, on a eu beaucoup demal à rentrer, elle s'est endormie en arrivant.
J'ai rappelé SOS médecin, et me suis fait engueler par le
doc que nous avions vu, me disant que c'était à moi de me soigner parce que je stressait ma fille. Elle ne va plus au toilettes depuis, elle est sur-dosée, j'en suis sûre.
Du coup, j'ai pris la décision de baisser moi-même. Lui disant que si ça n'allait pas, elle pourra rallonger. Elle ne l'a jamais fait. Elle a fini par le dire à la rose qu'elle avait baissé, du coup ils ne lui donne plus que 25mg.
Bien sûr, pour le
valium et le
tercian on arrivait au bout de l'ordonnace de l'hôital. Je lui ai donc dit d'en demander une autre à la rose. On n'arrête pas ce genre de traitement d'un coup, surtout pas par manque. On lui a répondu qu'ils ne pouvaient pas. Son prochain Rdv avec le docteur Ramond de la rose n'était que pour le 16.
Le lendemain elle avait une douleur au pied qui m'a fait pensé à une crise de goutte. Comme on lui avait dit de prendre rdv avec un médecin, on est allé voir la seule qui la prendrait en urgence avant un week-end, celle que je voyais parce face au stress je n'allais pas bien, bronchites sur bronchites, ménaupause, et peur. Le
doc m'avais prescrit du
Xanax, que je n'ai pas pris. J'ai fait de la sophro à la place. On a attendu 1h, la miss s'est endormie, à chaque sonneries elle se relevait en sursaut. Elle a eu beaucoup de mal à se lever.
J'ai expliqué la situation au
doc, elle m'a dit vous venez donc pour le
valium. J'ai dit pas que, elle ne va plus au toilettes, et y'a comme eu une crise de goutte, elle souffre des dents... Elle l'a osculté 2 min. A fait une ordonnance, en précisant que ce n'était que jusqu'à son rdv avec le
doc de la rose.
Au moins les laxatifs l'ont soulagés. J'avais tellement peur qu'on se retrouve aux urgences le week-end.
Le 16 nous sommes donc allées au rdv médecin avec la rose. Mr le
doc était fatigué, et avait hate de partir en vacances, lui a t'on dit quand en sortant elle a réalisé qu'il avait oublié de mettre sur l'ordonnance des antalgiques, et oublié de lui remettre son traitement de
méthadone. En passant devant la pharmacie, elle m'apprends qu'elle lui a fait augmenté les doses de
valium, doublées même puisque ça passait de 3x5mg à 3x10mg. Je ne me suis pas fâchée en criant, je crois bien qu'elle a vu les larmes qui me venaient.
Elle est maintenant à 20mg de metha, 25mg de
tercian et il y a 6 jours qu'elle a arreté le
valium d'elle même. Si les médecins disent le contraire de moi, quel adulte écouter ? Surtout si ado, on est en colère, le plus souvent avec qui on passe le plus de temps, non ?
Hier, elle a préféré allez voir la naturopathe, sachant qu'après elle ne serait plus en état d'aller jusque la rose des vents. Le
sevrage est rapidement mené, le manque d'opiacée fatigue énormément. En faisant des paliers, c'est moins violent. On a ce qu'il faut pour le week-end. C'est de cette tranquilité dont elle a besoin.
Il nous faudrait aussi un bon vrai médecin.
Maintenant j'aimerai que l'on trouve une solution rapide pour que ma fille ai son traitement à domicile. Une infirmière qui passe à la maison.
Elle a besoin de tranquilité, ce qui n'existe pas à la rose des vents.
pouve-vous m'aider, me conseiller, me soutenir ?
Cordialement.
Gaelle