1 2
Dernière modification par Latortue (16 juin 2017 à 11:06)
Hors ligne
J'ai essayé de résister à ne pas en prendre mais je n'y arrive pas
C'est la définition même de la dépendance
J'ai besoin de savoir si à de si petites doses le corps peut être accroché ou non
Le corps probablement pas encore mais la tête oui !!
Je ne le dis pas pour te décourager mais pour que, voyant la situation comme elle est, tu puisses mieux réagir, par exemple consulter ton médecin traitant et/ou un CSAPA. Je pense que tu as besoin d'aide et si possible la moins "médicamenteuse" possible. Il existe bien des approches non médicamenteuses qui pourront te faire du bien = psychothérapie de soutien, sophrologie etc..
Amicalement
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Syam a écrit
La Tortue, voyant à quelle vitesse tu t'es accrochée à cette molécule, il faut que tu saches que tu fais partie des personnes extrêmement vulnérables aux opiacés. L'approche proposée par ton suivi est bonne : diminuer les doses et attention de ne pas compenser en augmentant la fréquence.
Maintenant une personne qui accroche si vite que toi, je dirais qu'elle doit ensuite se tenir loin des opiacés. Si tu dérapes ça peut être très mal. si tu en venais à une consommation quotidienne, il est probable que tu serais incapable de ne pas augmenter les doses rapidement.
Evidemment je n'ai pas les moyens de lire l'avenir, je ne peux que me baser sur les connaissances statistiques qu'on a du phénomène. Mais à ta place je prendrais ce risque très au sérieux.
Merci pour la mise en garde. J'ai été longtemps accro à la codéine sans le savoir et suite à une maladie douloureuse chronique j'ai augmenté les doses puis encore et encore... j'ai été consulté un centre d'addicto on m'a remplacé la codéine par une petite dose de morphine pour supporter les douleurs. Puis les douleurs ont passé et j'ai stoppé la morphine. Mais suite au cancer de mon fils j'ai eu un stock à la maison de morphine et doxy. Je n'ai pas résisté. J'accroche effectivement très vite à ces molécules car elles me procurent un intense bien être. Ça me change des journées que je passe dans la douleur morale d'avoir perdu un enfant.
Mais il faut il faut que je stoppe. Je le dis mais je ne le fais pas. J'ai trop peur.
Ma mère me filait très souvent du phenergan quand j'étais petite le soir, car je tous sais beaucoup et pour me faire dormir aussi. Ceci explique peut être aussi le fait que j'ai vite accroché. ..
Dernière modification par Latortue (30 juin 2017 à 17:09)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Recklinghausen a écrit
Peut-être qu'il serait bon de ramener les restes d'oxycodone à la pharmacie pour ne plus être tentée de consommer à nouveau ?
Reck.
Spoiler
Pour le reste, je plussoie mes petits camarades, prends soin de toi dans ces moments difficiles et n'hésites pas à te faire aider par des pros si tu ne t'en sors pas seule....
Dernière modification par Mascarpone (09 juillet 2017 à 11:21)
Hors ligne
Syam a écrit
Elle parle juste je pense du week end mais en semaine elle a du consommer pour affronter les journées. Enfin je l'ai compris comme des "pauses" le week end.
Non non je ne consomme pas du tout en semaine . Juste un comprimé le week end pour arriver à suivre les sorties ou recevoir des amis ... ou bien le samedi ou mon mari travaille pour faire passe ma douleur morale qui me bouffe ...
Hors ligne
Hors ligne
Syam a écrit
Ah d'accord alors c'est assez normal de ne pas avoir plus de problèmes que ça pour arrêter.
Pour moi une consommation du week-end stable d'un palier 3 indique qu'on n'est pas si durement accroché que ça, mais effectivement c'est pas une raison pour tenter le diable en continuant.
Du coup Dimanche tu as pu t'en passer ou tu as finalement consommé?
Du coup dimanche dernier j'ai pu m'en passer. Et aujourd'hui samedi je n'ai pas l'envie ou le besoin d'en prendre. J'espère que ça va tenir toute la journée !
Hors ligne
Hors ligne
Latortue a écrit
Je prends une à deux fois par semaine un oxy lp 15mg. Ça me fait un bien fou et me premet de faire face aux difficultés de la vie. Je souhaiterait arrêter mais je n'y arrive pas. Il me reste quelques boîtes après le cancer Simulation de rachat de crédit de mon fils (qui en est decede) et le quotidien est parfois tellement difficile que j'ai besoin de cette pose. J'ai essayé de résister à ne pas en prendre mais je n'y arrive pas. Et moi qui ai toujours été dépendante de quelque chose j'ai peur de ce que je pourrais faire après.
J'ai besoin de savoir si à de si petites doses le corps peut être accroché ou non.... merci de votre aide
Je précise que je suis sous traitement médical tercian 200 et seresta 150
Oui, c'est ça être accro
Hors ligne
Latortue a écrit
Syam a écrit
Ah d'accord alors c'est assez normal de ne pas avoir plus de problèmes que ça pour arrêter.
Pour moi une consommation du week-end stable d'un palier 3 indique qu'on n'est pas si durement accroché que ça, mais effectivement c'est pas une raison pour tenter le diable en continuant.
Du coup Dimanche tu as pu t'en passer ou tu as finalement consommé?Du coup dimanche dernier j'ai pu m'en passer. Et aujourd'hui samedi je n'ai pas l'envie ou le besoin d'en prendre. J'espère que ça va tenir toute la journée !
Bon hier j'ai craqué j'ai pris de l'oramorph, 10 gouttes ça m'a filé mal au crâne et pas apporté d'aide particulière. Je pense que la morphine n'est plus pour moi en tout cas pour un usage qui fait planer. L'oxy est bien plus efficace pour ça ...
Aujourd'hui je ne vais rien prendre.
Merci à vous pour votre soutien qui m'est précieux !
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
6 | ||
[ Forum ] Addiction - Accro à l'oxynorm oro, besoin de votre aide
|
13 | |
[ Forum ] Addiction - Devenu accro a l'oxycontin super vite
|
2 |