Dernière heure de gloire pour la codéine?

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Tatami femme
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Salut Noyer,
Sur le Wiki relatif à la Bupré il est fait mention du Tramadol, il y a très certainement un risque de syndrome de sérotoninergique, toutefois je m'y perds également, entre les agonistes, les antagonistes, les protagonistes... Inhiber, deshiniber...
Faut faire le distinguo, entre l'effet thérapeutique et récréatif (les deux effets sont abordés dans le même topo, et c'est complexe car il n'y a pas vraiment de protocole commun, car chaque individu a sa propre métabolisation.

HS
Dommage que les anciens  PA ne peuvent pas devenir addictologue via la VAE, ils auraient une clientèle assurée à vie lol

Tiens pourquoi pas, former officiellement les UD safe, RDR afin qu'ils puissent officier dans les mess hospitalières...
Bon j'ai reconsommé comme durant la Dernière des Der, vais aller me coucher et continuer à mater mon plafond, ça m'évitera d'écrire des conneries...gne
Je vais relire les témoignages et le Wiki et si je m'y retrouve, je ferai un condensé sur ce post.mur
Tatami

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Tatami femme
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Salut Nelson,
Ne reste pas comme ça, fais toi hospitaliser avec ton chat et comme il a été dit peut-être que ta voisine pourrait s'en charger si tu lui expliques.

Bref, au vu de ton état, rien ne sert d'être en colère, lâche la bride.
Tu ne peux pas te permettre d'être fâchée avec ta voisine car tu es esseulée, malade et moribonde. (cancer et autres, je n'ai plus en tête tes pathologies, mais je crois me souvenir quelles sont importantes).

Sérieusement, je ne sais pas quoi te conseiller, donc autant que je me taise.

La seule chose dont je suis quasi sûre, c'est que certaines de tes migraines sont médicamenteuses aussi si tu fais une cure "vitalitante"et détoxifiante, tes migraines disparaîtront.
Je parle en tout état de cause. L'empoisonnement de mon sang et de mon foie m'occasionnait des crises de migraines. La dernière en date a duré 3 jours à être dans le noir et à vomir dès que je buvais une gorgée d'eau.
Pour le DICODIN, oui pourquoi pas ton addicto, ton généraliste, ton oncologue, même ton dentiste peuvent t'en prescrire et tu jongles avec les ordo, ça peut être une solution...
À dire vrai moi aussi, je suis larguée...
Appelle ton Doc ou SOS Médecin parle leur de tes nouvelles douleurs et de tes angoisses.
Prend soin de toi.

Tatami

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jotoni22 homme
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Perso ça ne changera pas pour moi je soigne mes soucis de dos avec du tramadol
et de la morphine en cas de grosse douleur ou quand je suis hospitaliser et dans les deux cas
il faut une ordonnance
Le prontalgine j'ai déjà prit pour la douleur ça ma rien calmer du tous à part
finir en bade tripe à cause de la caféine qui y'a dedans du coup c'est la merde ^^
je supporte pas la caféine

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jotoni22 homme
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fume_une_joint

Dernière modification par jotoni22 (06 août 2017 à  18:14)

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Nelson homme
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Tatami a écrit

Salut Nelson,
Ne reste pas comme ça, fais toi hospitaliser avec ton chat et comme il a été dit peut-être que ta voisine pourrait s'en charger si tu lui expliques.

Bref, au vu de ton état, rien ne sert d'être en colère, lâche la bride.
Tu ne peux pas te permettre d'être fâchée avec ta voisine car tu es esseulée, malade et moribonde. (cancer et autres, je n'ai plus en tête tes pathologies, mais je crois me souvenir quelles sont importantes).

Sérieusement, je ne sais pas quoi te conseiller, donc autant que je me taise.

La seule chose dont je suis quasi sûre, c'est que certaines de tes migraines sont médicamenteuses aussi si tu fais une cure "vitalitante"et détoxifiante, tes migraines disparaîtront.
Je parle en tout état de cause. L'empoisonnement de mon sang et de mon foie m'occasionnait des crises de migraines. La dernière en date a duré 3 jours à être dans le noir et à vomir dès que je buvais une gorgée d'eau.
Pour le DICODIN, oui pourquoi pas ton addicto, ton généraliste, ton oncologue, même ton dentiste peuvent t'en prescrire et tu jongles avec les ordo, ça peut être une solution...
À dire vrai moi aussi, je suis larguée...
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je suis désolée mais je suis trop malade et je n'ai pas assez d'énergie pour répondre à ton message car il y a de quoi… Je n'ai pas la force d'être en colère ! ? ! Je m'exprime, je ne sais pas où tu as vu que j'étais en colère. Encore du jugement… Tu me parles de ma voisine avec qui je suis fâché ? Il faut bien lire les messages ou s'abstenir de répondre car l'énergie est déjà si vitale et  rare que je ne peux prendre du temps pour un débat … Je ne suis pas en colère contre ma voisine c'est elle qui me déteste parce que je nourris les pigeons… Je me sens ridicule de devoir me justifier ainsi surtout vu mon état… Bref … Je suis venu chercher de l'aide, il y a quelques jours sur ce forum, ça faisait chaud au cœur… À présent…  je me sens encore mieux dans le silence avec le ronronnement de mon chat. Puisque personne n'arrive à comprendre qu elle a des traitement matin midi et soir , Que je ne connais personne etc. je suis lasse de répéter les mêmes choses… Je suis peut-être addict à la Codo en sevrage mais mon cerveau fonctionne quand mais même je sais ce que je dis … Bref, j'en reste là, je vous souhaite tous de trouver une solution à vos problèmes et pour ceux qui ont la chance d'être sur la bonne voie courage …

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PsyAgentDouble femme
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Ok...du coup...comment peut on t'aider?

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Tatami femme
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OK désolée Nelson. C'est vrai que je n'ai pas eu le temps de tout lire. Idem je suis épuisée.
J'ai seulement pris en compte ta douleur, tes cicatrices qui te font souffrir et comme je suis dans une situation similaire, (beaucoup de pbs de santé), je vis un peu par procuration ta souffrance, et j'avais cru comprendre que tu étais effectivement seule mais que tu n'avais qu'une seule voisine et pour ma part j.entretiens de bonnes relations avec les voisins, on de rend mutuellement service, et je trouve cela important.
Tu n'as pas à te justifier, ni à me répondre d'autant que tu es fatiguée (et c'est un faible mot). Crois-moi je n'ai pas la réputation d'être calomnieuse et d'être dans le jugement, c'est tout le contraire. Je pars du principe que personne ne sait ce qu'il se passe derrière le rideau en coulisse, ainsi je ne "préjuge" jamais.
Je tenais à te mettre en garde uniquement sur le fait que l'accumulation de toxines provoque des migraines (je pense que 15 migraines par mois c'est énorme, et insupportable donc pas toutes, mais bcp sont dues à la fatigue hépatique et à son mauvais fonctionnement), oui, oui je t'ai lue mais je ne sais pas comment te venir en aide car loin de toi. Il n'y a que les proches qui peuvent dans l'immédiat te porter secours, Nelson tu as besoin d'aide ! J'ai bien compris que tu étais en froid avec ta famille, que tes amis étaient loin et quavec ts voisine ce n'était pas la grande entente mais pour moi, elle pourrait passer au-dessus de ce désaccord qui est puéril au vu de ton état.
Il n'y a que de la bienveillance dans mes propos, je ne te juge nullement. Ni moi, ni les autres de PA mais mis à part, tenter de t'apporter du soutien via le site, te dire que tu n'es pas seule, que nous compatissons. Je me sens impuissante.
Si tu le souhaites, tu peux me contacter en MP
Habites-tu loin de la région parisienne?
Je peux éventuellement le garder et le soigner ton chat le temps que tu fasses un check-up à l'hôpital ou que sais-je ?
Que dit le véto par rapport à son espérance de vie? Il ou elle, je crois que c'est une chatte ? Elle ne souffre pas trop ?
Mon chien, comme toi et bcp, je l'aime énormément. Je le considère comme mon deuxième bébé, il a sa mutuelle toussa toussa. Et je serai désemparée si il tombait malade.
Bon courage Nelson.
Bisou
Tatami
PS : continue de nous donner de tes news.
Ne te justifie pas. Il faut que tu prennes soin de toi, rapidement Nelson, tu n'as même plus la force d'écrire. Tu redeviendras une fauvette, avec une vie de dingue:punk1:punk2 (+++++). Ce n'est pas la fin, moi-même je garde espoir alors qu'un de mes docteurs un gros naze m'a assené :  " vous allez mourir jeune" sans aucune explication ! Il a cru que j'allais m'éfondrer, je ne lui ai pas donné ce plaisir. Comme toi, il me semble que tu l'es, je suis une coriace, je ne courbe jamais l'échine...
Allez on va s'en sortir !

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PsyAgentDouble femme
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@ Nelson:

Ce qui t'arrive c'est le syndrôme du lapin sur l'autoroute. T'as mal, t'as peur, t'es seule et du coup t'es paralysée devant le camion qui te fonce dessus...

Moi même j'ai eu un poste dans ce genre là (deux champis jaunes quand même! ça reste en plus) où j'accuse la terre entièere, ou je refuse toute solution qu'on me propose où je m'enchaine moi-même à des contraintes materielles.

Je pense qu'on passe tous par cette phase ou la vie, l'univers et le reste nous empêche de bouger. Toi c'est ton chat et ta voisine, moi c'était mon fils et mon métier, Flowers c'est ses 4 enfants, etc...
On est tous sur l'autoroute à se demander par où aller pour ne pas se prendre le camion en pleine poire.

Tous ici (les nouveaux) on a reçu la même question des anciens (ceux qui traversent l'autoroute tranquilou bilou). Perso moi aussi je me suis sentie attaquée quand les gens me présentaient des solutions que je refusais. J'avais la sensation qu'on me forçait à prendre une direction que je ne voulais pas prendre.

Le truc étant qu'ils connaissent mieux l'autoroute eux, et ils savent que rester là ou reculer ça va juste nous tuer...faut avancer avec les contraintes qu'on a.

Tu parles de ton chat mais si tu as accés à un forum, tu as accés à google, tu peux démarcher des assos et OUI les assos peuvent refiler un traitement matin, midi et soir. Oui je sais t'as peur qu'il fasse une décompensation, je te comprends, mais je pense que dans l'état où tu es il va en faire une de toute façon s'il est aussi sensible que tu le ressens.
Check les assos, fais le pour ton chat!

De toute façon àun moment donné tu vas le faire, on le sait, on l'a fait nous même. Tu vas appeller SOS medecin ou voir un autre docteur ou aller à un CSAPA...d'ici là, tu panique t'as l'impression que le temps de passe pas et y a ce foutu camion qui te fonce dessus.

On est tous avec toi! On est est là! Sors de chez toi, va aux urgences, dans un samy si y en a chez toi, prend ton smartphone si t'en a un et tu verras qu'on sera là minute aprés minute...

Mais là, à travers un écran on peut pas faire grand chose à part te dire d'avancer vite pour pas te prendre le camion.
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Très beau post. thecheshirecat
 
True that ! G.Iron
 
fonce! et courage! (flowers)

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Nelson homme
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Je lis vos messages et je me demande si je me suis bien faite comprendre… Malheureusement je n'en ai plus la force…  Je lis des choses que je n'ai jamais dit, des situations que vous imaginez sans me connaître ni connaître ce que je vis tout ce que j'ai vécu…  bref… Je suis fatigué... bonne continuation à tous garder la pêche

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Elisa777 femme
Desperate Housewife
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Journal de bord d'Elisa

25e jour depuis cet arrêté ministériel qui a chamboulé ma vie.

Je suis passée par tous les états possibles et imaginables, j'ai envisagé toutes les solutions...

L'acceptation de moi en tant que toxicomane n'a pas été un problème. Je le savais au fond de moi, ça ne m'a jamais dérangé.

Je repense à l'avant qui était le temps de l'insouciance mais une petite voix me dit qu'il est inutile de regarder en arrière.

Il faut aller de l'avant.

Je ne sais pas où je vais...

La "drogue" qui n'était qu'un détail dans ma vie est devenue une obsession, pourtant, je suis fournie, pas de manque chez moi.

J'ai renoncé rapidement au sevrage que j'avais envisagé les premiers jours, et je sais maintenant que rien ni personne ne m'y obligera.
Mais le soulagement que cette nouvelle a pu me procurer au début n'a été que de courte durée.

Parce que je me rends compte que je ne retrouverai jamais le confort de la liberté dont je jouissais encore il y a 25 jours. J'ai l'impression que c'était il y a une éternité...

Je rêve maintenant d'essayer au plus vite toutes sortes de drogues qui avant n'étaient que de vagues envies, et dont je n'ai pas la moindre idée de comment me les procurer.
Je fais des recherches là dessus. Je découvre de nouveaux mots, un nouveau monde...

Ce qui était rassurant est devenu un peu angoissant.

J'ai découvert que nous étions toute une petite communauté de l'ombre qui s'est maintenant rassemblée. Nous-nous écoutons et nous soutenons. C'est chouette.

Je comprends que le destin a mis un obstacle subitement sur notre tranquille petite route parce que, eh oui, il semblerait bien que le public des usagers dépendants à la codéine soit une population d'ordinaire calme et sans histoire.

Plus maintenant.

J'ai l'impression d'être revenue au temps du lycée ou des études, quand en quête de sensations nouvelles je testais à peu près tout ce qui me tombait sous la main.

J'ai regardé Trainspotting hier soir. C'est un de mes films cultes, j'ai dû le voir bien 25 fois. Pour la première fois hier j'ai compris ce que pouvais ressentir Renton et j'en ai eu les larmes aux yeux.

L'ennui.

Le manque d'attrait, l'absence d'attrait pour le monde réel.

"on se serait shootés à la vitamine C si ça avait été illégal".

Ma drogue était légale, elle ne l'est plus. Enfin, plus vraiment.

Alors à quoi bon finalement?

Pourquoi ne pas essayer tout le reste? C'est pareil au fond.

Ma drogue légale me permettait de m'épanouir dans ce monde sans attrait, et ça me convenait.
C'était comme un accord tacite entre le monde et moi : "tu me fournis ce que je veux sans rien dire et je serai cette honnête citoyenne que tu veux que je sois". C'était l'équilibre.

L'équilibre est rompu et il n'y a pas de retour en arrière possible.

Qu'est-ce que je vais faire ensuite?

Me sevrer, sûrement pas.

Utiliser des drogues "sous contrôle" certainement. Mais si ça ne me suffisait pas?

Ce remue-ménage a réveillé l'adolescente révoltée en moi. Je ne le souhaitais pas.

J'écris ces lignes sans but. Tout ce que je sais, c'est que ça va prendre du temps pour retrouver un nouvel équilibre.

J'ai mis mes projets entre parenthèses depuis 25 jours, j'y ai investi du temps et de l'argent, je veux les reprendre au plus vite mais est-ce que ça sera possible?

L'univers semblait me dérouler le tapis rouge, tout se goupillait à la perfection quand soudain... Bing. Touchée en plein vol.

Je pense à la première fois où la petite Pauline a avalé de la codéine comme à l'étincelle d'une réaction en chaîne qui a abouti au désarroi de milliers d'adultes comme moi.
Je visualise cette scène dans ma tête.

J'essaie de me dire que si ça n'avait pas été ça, ça aurait été autre chose. Mais ça montre à quel point le plus anodin des actes individuels peut influer sur le destin du monde.

L'univers fonctionne en miroir, j'ai appris à comprendre ce que cela signifiait. Ça signifie que chaque chose qui se produit entre en raisonnance avec l'univers tout entier, et il appartient à chacun de l'appréhender pour tracer son propre chemin en fonction de son propre ressenti. Pour cela il faut ouvrir ses sens.

J'ai appris ces choses en méditant, en étudiant, en pratiquant des exercices énergétiques... J'ai appris ces choses en prenant de la codéine parce qu'elle m'a débarrassée de ma peur de tout qui me paralysait depuis l'enfance.

Aujourd'hui pour nous, tout a changé. Je veux trouver une raison et un but à ce changement non-désiré. Mais pour l'instant je ne vois rien. Les jours se succèdent et se ressemblent, chacun étant une montagne russe émotionnelle à lui tout seul, passant de l'absence d'émotions aux larmes, en passant par le rire, la colère...

Peut être que dans 10 ans, grâce ou à cause de cet arrêté, je serais devenue une prêtresse zen en haut de l'Himalaya?

Peut-être que ça va me permette de découvrir d'autres drogues encore meilleures pour moi?

Peut-être que ça va me pousser à me mettre au sport? À arrêter de fumer, à arrêter toutes les drogues? À toutes les essayer un peu trop pour finalement mourir d'une overdose de je ne sais quoi dans un squat alors que je n'aurais plus vus mes enfants depuis des lustres?

Non, il faut que je surpasse cette négativité.
Ce changement que je n'ai pas souhaité, il faut que je le transforme en meilleur. C'est à moi de le faire.

Seulement là tout de suite... je suis perdue.

Si je ne dois pas penser au passé, j'avoue que là j'aimerais passer directement à l'étape d'après, celle où je retrouve cette sérénité...

Un sentiment d'injustice me pèse et m'empêche d'avancer aussi vite que je le voudrais :
je n'ai eu que quelques années de sérénité dans une vie d'angoisse et de douleur.
... Mais j'imagine que ça doit être déjà énorme en comparaison de personnes qui n'ont elles jamais connu le bonheur, je n'ai pas le droit de me plaindre : il y aura toujours plus heureux et plus malheureux que moi.

Au moins moi, quoi qu'il arrive je pourrai dire "j'ai connu le bonheur, c'était vraiment génial".

Mes voisins sont en train de copuler bruyamment... Je me rends compte que je n'ai plus eu de libido depuis bientôt un mois...
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Tu m'as collé les larmes aux yeux, courage ! vite l'étape d'après ! theche...cat
 
Touché. G.Iron
 
Je me retrouve tellement que j'en chiale. Sublime témoignage... PtiteHappy
 
magnifique, tellement vrai et... tellement moi aussi... (flowers)

Oh, beauty is a beguiling call to death and I'm addicted to the sweet pitch of its siren.

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Tatami femme
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Hey,
Guide_cure_detox.pdf

À tous celles et ceux qui ont consommé du Paracétamol durant de nombreuses années, ce guide peut vous aider à faire en sorte que votre foie retrouve un regain de vitalité afin qu'il soit plus performant dans la métabolisation des futurs produits que vous consommerez lors de vos sessions "extratiques"punk1 drugs rasta

Avant cette cure DETOX, le mieux serait de faire une cure VITALITÉ,  2 semaines avant car risque d'épuisement (ce n'est pas anodin car on peut contracter des infections liées à des carences immunitaires ect).
Tous les protocoles sont sur Internet. (même site). Si ce guide est hors chartre, merci aux modos de le supprimer.
Donc après 2 semaines entamer conjointement une cure de DETOX (en sus de la VITALITÉ), au bout de 4 semaines, on peut dixit le coach commencer le sevrage dégressif en suivant les conseils de Syam, Reck et tous les autres.
Les 2 cures ne devront pas dépasser 2 mois, on peut étirer sur 3 mois mais pas plus.
Je ne sais pas si ces informations vous seront utiles, quant à moi je suis convaincue. (elles ne coûtent pas grand chose en terme pécuniaire).
La cure vitalité nous permet de fabriquer - sans l'apport de produits dits toxiques tels les AD, que j'ai en horreur - de la sérotonine, dopamine. (Micro-aliments, sport, sophrologie, massage etc...).
Bref elle englobe une multitude de facettes physiologique et psychique.
Pour le coup, ça fait vraiment Doctissimo lol, mais étant donné que les sevrages même dégressifs sont loin d'être une sinécure autant mettre toutes les billes dans nos sacs. Avec ttes les cartes en main on pourrait réussir.
Avec votre aide, j'ai pris conscience d'un grand nombre de facteurs, maintenant je sais ce que je ne veux plus et ce que à quoi j'aspire en matière de conso de prod.
Prenez grand soin de vous.
Tatami
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Aaah, les MAJUSCULES façon DOCTISSIMO, on s'en LASSE pas ^^ /MT

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Tatami femme
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J'ai mis mes projets entre parenthèses depuis 25 jours, j'y ai investi du temps et de l'argent, je veux les reprendre au plus vite mais est-ce que ça sera possible?

Oui Élisa, si tu souhaites continuer avec de la Codéine, il faut que tu obtiennes par n'importe quel moyen légaux du Dicodin.
La fin justifie les moyens, et l'AMM tu t'en tapes Royal car là, il s'agit de ta santé physique et mentale, il en va du bonheur de tes amours, pouvoir conserver son taf, ses amis... C'est du sérieux là, on ne fait pas de caprice bon sang.

Il faudra que tu infléchisses  la décision thérapeutique de ton addicto, car eux c'est Bupré ou Subu. Si tu décides que ce sera Dicodin et Dafalgan Codéiné sachant que dans 6 mois ou moins ou plus tu pourras refondre ton protocole, rien n'est figé, ben ça sera ta décision, ta santé, ta responsabilité !
Et c'est faisable, qu'on ne vienne pas me dire le contraire, ça va faire 10 ans que je consomme de la codéine sous ordo a des doses létales ! (tout le monde s'en moquait et maintenant on nous ponds un arrête merdique, si j'étais encore accro à la Codéine, je n'ose même pas imaginer dans quel état général je serais Je vous admire, vous êtes courageux et je vous soutiens, comprends ! Tout le monde devrait signer la pétition, des vies sont en jeu. Pas uniquement celle du consommateur !
Toi tu es raisonnable donc le DICODIN est envisageable comme TSO.
Ne te laisse pas embobiner par le corps médical, j'insiste, c'est ta VIE qui est en jeu !

Je pense que le DICODIN + D. Codéine peut être prescrit pour 6 mois renouvelables.
Si ton addicto initie un protocole incluant le DICODIN, ton généraliste suivra.
N'oublie pas de leur faire comprendre que tu considères que ce produit, la CODÉINE donc, est ton anti-dépresseur et que pour l'heur tu es dans l'optique de le prendre à vie au vue de ton état psy et physique. (que tu as bien pesé le ratio avantages/risques, avec/sans).
Tu peux également leur indiquer que l'hyperalgie liée aux autres TSO t'empêche d'envisager une autre solution.
En somme, raconte tout et n'importe quoi, opère avec eux en les manipulant positivement.
Moi je peux pas me permettre de me mettre en chien avant de pouvoir faire une anesthésie générale, qui dit chien, dit épuisement, pbs d'immunité et avant une opération c'est pas le must... bref balance tous les arguments, même les plus farfelues !
Laisse leur te prescrire des anti-dépresseurs, anxiolitiques, ils sont obnubilés par ça, ce sont des compulsifs, et c'est malheureux à dire mais les organismes de tutelles lol te foutront la paix, si tu leur fais ce zizir.

Itou, suis comme toi, ce soir suis dépitée, ras le bol de cette humeur en dents de scie, de cette fatigue, cette tension, et ce qui me fait peur c'est que avec ou sans c'est kif-kif donc ça signifie que pour moi c'est la fin des z'opis.

Essaie de te détendre et de passer une bonne soirée/nuit Élisa.
Tatami
PS : suis déphasée, Chronos s'est fait la malle, je ne pensais pas qu'il était aussi tard

Dernière modification par Tatami (07 août 2017 à  00:15)

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Merci d'éviter les majuscules, on a l'impression que tu nous engeule. Miky

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Atlante femme
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Salut à tous !

Fiouuuu, par où commencer ?
Je traine sur PA depuis quelques années, déjà, et je suis ce thread depuis le début. A l’époque, il ne faisait qu’une page et je me souviens bien que je lisais vos messages dans le bus, lors de mon baroud d’honneur de tournée des pharmacies. Au départ, j’étais partie pour faire le plein pour les vacances à l’étranger et en apprenant l’arrêté, j’ai fait le tour de la ville, en calculant à la louche combien il me faudrait de boite de Prontalgine, Codoliprane, Migralgine, Whatever Codéiné pour tenir le temps d’un sevrage dégressif. Mouarf. J’étais à 12 cachets/jour.

Puis je suis partie en vacances, donc, et j’ai continué à voir le fil s’allonger. A voir de nouveaux arrivants tous les jours, certains profils semblables au mien, d’autres pas du tout mais je crois que vous m’avez tous émue, d’une façon ou d’une autre. Je suis passée à 8 cachets/jour, pris à heure à peu près fixe. J’ai beaucoup de mal à calculer mes prises, ce qui fait que je crois que je diminue mais il est tout à fait possible que ce ne soit pas le cas …

J’ai commencé la codéine il y a 4 ans, sur les conseils d’une pharmacienne. C’était à l’époque où, débordée par mes études le jour et mon job étudiant de nuit, je collectionnais les maux de tête. Le paracétamol ou l’ibuprofène seuls ne faisaient que faire refluer la douleur à l’arrière de mon crâne. Avec la codéine, la douleur foutait le camp en 15 minutes et je pouvais continuer à bosser. Mieux, j’avais la pêche et le sourire et je débordais d’énergie. Le top.

Je me suis inquiétée, une fois, du risque de dépendance. Mon généraliste m’a répondu « Boarf, c’est vendu sans ordonnance, ça peut pas vous faire de mal. Si ça vous soulage, ne vous privez pas ! » (Je le cite, avec autant de précision que ma mémoire me le permet trois ans plus tard. Pas un mot sur la toxicité du paracétamol. Ça, je ne l’ai appris que bien plus tard, la première fois que je suis venue sur PA …)

J’ai augmenté les doses, en  2015 je prenais 2 boites/jour de Prontalgine. Un jour, je me suis retrouvée tellement constipée que j’ai dû aller aux urgences. La classe. Il m’est aussi arrivé de trouver des prétextes à la con pour me barrer de chez moi la nuit, pour aller racheter deux boites à la pharmacie de garde.

Fin 2015, je m’inscris à un concours de la fonction publique. Je décide d’arrêter de jouer avec mon foie et de rentrer un peu dans le rang, rapport que la carrière vers laquelle je tends implique que je suis « statutairement de bonne moralité ». Je vais consulter un addicto au CSAPA (ici encore, merci PA, j’ignorais que ce genre de centres existaient avant de vous lire …) .

S’en suit une semaine de sevrage sec à l’hôpital, sous Catapressan, Lopéramide et Ibuprofène. Et je confirme ce qui a été dit par beaucoup. Le sevrage physique se gère (d’autant plus, je pense, que je prenais du Catapressan). On se vide, on souffre, mais j’ai connu des grippes plus virulentes.
En revanche, le sevrage psy n’a pas attendu des mois avant de se manifester. Trois jours avant ma sortie et aidée, je pense, par le manque de sommeil, je chialais dans mon lit, j’appelais mon mec à 2h du mat’ pour le supplier de ne pas me quitter, persuadée que j’étais que je ne méritais pas qu’on m’aime. J’ai très sérieusement envisagé de sauter par la fenêtre, à l’hosto.

Puis je suis rentrée chez moi. J’aurais pu passer à la pharmacie, je ne l’ai pas fait. Je n’ai quasiment pas dormi pendant encore quinze jours, j’ai carburé au Xanax pendant un temps pour me reposer, puis je n’ai plus carburé à rien. Y a eu des hauts et des bas, mais j’ai trouvé autre chose pour me canaliser. Le sport, le boulot, la lecture. J’ai repris goût à ma vie sans codéine. C’était moins fun, mais au moins je ne claquais plus la moitié de mon salaire à la pharmacie et je n’étais plus obligée de boire deux grands verres de jus de pruneau (laxatif devant l’éternel) chaque matin, avec mes cachets.

Mai 2016, je passe mon concours. Juillet 2016, je suis reçue.

Je suis maintenant prof.

Août 2016, je découvre non sans stupeur un matin que je suis enceinte. L’après-midi, l’échographie m’annonce que c’est une fausse couche. Gros coup dans la gueule. On le voulait.

Quinze jours plus tard, mon frère meurt, jeune. D’une pathologie liée à son alcoolisme. Je suis dévastée. Je reprends de la Prontalgine, car le manque de sommeil me crée de nouveau des maux de tête, et il faut que j’assure au boulot. J’assure au boulot. Je donne tout ce que j’ai dans le boulot, d’ailleurs.  Nos projets bébé se sont envolés, je ne vois plus d’intérêt à grand-chose et mon mec ne sait pas comment me gérer. Ma mère va mal, je peux pas me permettre de craquer. Je frôle la dépression de si près que j’ai pu la sentir, et je ne parviens à éviter le gros des symptômes que grâce à la codéine. Je connais les antidépresseurs pour en avoir pris un temps, ça me rend malade, terne et désabusée. Ca me fait baver et ça me rend crétine. Hors de question que je repasse par là.

Peu à peu, j’augmente les doses, évidemment. Je sais que mon foie dérouille, je sais comment ça peut finir. En 2015, par une sorte de miracle, mes analyses étaient excellentes. Pas sûr que ça soit toujours le cas.

Avril 2017, mon chat se tue en tombant du 5ème étage, sous mes yeux. Il agonise sur le trottoir, dans mes bras. Si j’avais accusé les chocs jusque là, cette fois-ci c’en est trop. C’est paradoxalement un deuil qui, socialement, n’en est pas un, qui met le feu aux poudres et catalyse les autres. En mai, je suis à 25 cachets/jour et je m’en bats les reins.

J’ai levé le pied fin juin. J’ai repris le contrôle de ma consommation qui, à défaut d’être récréative, n’est en tous cas plus (autant) morbide. Je suis revenue à 12 cachets/jours, pris deux par deux, ou par trois. Je commence à diminuer sérieusement, mais j’envisage les vacances avec des sueurs froides. On part le 15, je fais le plein à partir du 11. Le 12, j’ai un stock de 30 boites, qu’il faut planquer pour que mon mec ne les trouve pas, et ça tient de la place … Le 13, j’apprends l’arrêté et je fais du stock puissance mille. Je suis partie en vacances avec 53 boites de paractémol codéiné, toutes marques confondues. Un truc hallucinant. Le pire, c’est que les pharmaciennes qui me voyaient plusieurs fois par semaine m’ont toutes, ou presque, dit :
« Vous savez, ça passe sur ordonnance demain … Faites des réserves, vous allez être embêtée si vous devez aller voir le médecin à chaque fois que vous avez mal à la tête ! »
« Ah oui, en effet, c’est ennuyeux ça… Ca vous ennuie de me mettre quatre boites au lieu de deux ? ».

J’ai eu de la chance, jamais un pharmacien ne m’a regardée de haut.

31 juillet, je vous lis avec assiduité. Je me suis insurgée devant mon mec à propos de cet arrêté criminel, et il m’a répondu, avec candeur : « Heureusement, t’es plus concernée. » Si tu savais …

Le lendemain, soupçonnant un truc pas net, je fais un test de grossesse.

Je suis enceinte.

On est le 6 août, je suis paumée. Déjà parce que je suis terrorisée à l’idée de le perdre à nouveau, mais aussi parce que j’ai peur de provoquer le drame …
J’avais l’intention de continuer à diminuer les doses, mais je sais aussi que ce n’est pas bon pour le bébé. Autant à cause du produit (paracétamol comme codéine) qu’à cause du stress que ça va engendrer.

Mon mec n’a aucune idée de ce qu’il se passe. Personne autour de moi, d’ailleurs.

Donc, demain, entre les rendez-vous médecin et prise de sang, je vais caler un coup de fil à l’addictologue qui m’a suivie la première fois.

Je m’étais habituée à l’idée d’être une toxico undercover. Ça me dérangeait pas. Si je ne criais pas mon addiction sur tous les toits, je l’assumais totalement vis-à-vis de moi-même. C’était ma béquille, elle me réussissait bien. Parfois je pouvais m’en passer et j’arrivais à remarcher sans. Parfois, après des accidents de la vie, elle me faisait vraiment besoin.

En revanche, le fait d’être enceinte et sous codéine… Ou  même enceinte et sous TSO, je le vis beaucoup moins bien. Probablement parce que ça impliquerait un autre être humain potentiel qui n’a rien demandé et dont j’aurais la responsabilité. Si toutefois cette grossesse évolue.

Bref, je fais pas la maline …

Mes propos sont décousus et j’ai du mal à m’exprimer correctement ce soir, je suis désolée …

Merci à ceux qui m’auront lue :)

Dernière modification par Atlante (07 août 2017 à  00:59)


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PsyAgentDouble femme
Agent sous couverture
Inscrit le 21 Jul 2017
473 messages
Quand mon gynéco a découvert que j'étais enceinte (il me croyait pas ce con!) Il m'a dit de ne surtout pas faire de sevrage brutal que ça provoquerait un avortement spontané! On m'a fait stopper la codéine en un mois... ça reste short mais j'étaix enceinte de quasi 6 mois.

Donc n'arrête rien brutalement steuplait

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Tatami femme
Psycho junior
Inscrit le 09 Jul 2017
266 messages
Bonsoir Altante,

Tout d'abord félicitations.

Effectivement le sevrage sec serait la pire des choses.

Il y a un forum dédié aux femmes sur PA, je pense que c'est Shaolin qui en est l'animatrice. Ce forum est une source d'informations salvatrices. N'hésites surtout pas à poster, ce sont des pro, elles/ils connaissent le sujet à la perfection.
Moi n'y connaissant pas grand chose, je souhaite simplement te souhaiter la bienvenue et courage, tu y arriveras.
Tatami

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Atlante femme
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Inscrit le 13 Jul 2017
14 messages
Je n'en ai pas l'intention. Je me doute bien que ce serait sans doute pire que tout...

Quand je vois à quel point le sevrage avait été éprouvant, Je n'ai aucun doute concernant le fait que ça puisse provoquer un avortement spontané. hmm

En fait, je compte vraiment sur l'addicto pour me renseigner et me guider.

Je ne fais pas confiance à mon généraliste, en la matière, et ma gyneco est en vacances jusqu'à la fin du mois. Et quand bien même, j'appréhende un peu sa réaction quand je vais lui en parler.

On verra bien ...

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Gentle Iron
Maison Sucrée Maison
Inscrit le 18 Jul 2017
345 messages
Bonsoir,

Alors J+25 (merci d'avoir tenu le décompte):

Ça va ni vraiment bien ni vraiment mal.

Depuis lundi j'ai remonté ma dose de codéine base à 75mg (initialement dans une moyenne de ?100mg puis pendant 2 semaines à 45mg). Ce choix de restriction drastique était volontaire, la situation venait à changer, je devais faire le point et c'était un bon moyen pour moi. J'ai pris le craving dans la tête pire que les symptômes physiques (limités par une prise de codeine, certes réduite de moitié mais régulière). Je voulais être sûre.

Depuis le craving c'est fortement calmé et je n'ai d'ailleurs pas bu une goutte d'alcool depuis le début de la semaine. Je dors plus(se) mais toujours pas assez. Les nuits de 6h00 sont des records de durée mais je pars en vacances demain, je devrais mieux dormir, bercée par la mer. L'anorexie (je précise qu'il ne s'agit pas d'anorexie mentale, je ne souffre pas de troubles alimentaires) n'est pas encore résolue mais je vais récupérer un rythme plus régulier et manger à nouveau normalement, j'ai un peu perdu la sensation de faim mais je compte bien la retrouver en vacances.
Edit: Et je souffre toujours des jambes mais moins. Mais c'est pas uniquement lié au sevrage, c'est pour ça.
Ça fait beaucoup de "mais", je sais.

Quelque chose à changer, quelque chose de très important.
Avant je voyais mon passé comme appartenant à une autre vie. Quelque chose que je devais avoir dépassé. Et même si je n'ai jamais nourri de regrets et peu de remords vis à vis de mon passé, ma dépendance à la codeine sonnait comme un échec comme une mascarade, moi portant le masque de la repentie.
Je ne suis plus d'accord avec ça.
J'ai le droit d'avoir quelques remords pour des raisons que je ne développerais pas ici mais je n'ai pas à prétendre que je ne suis plus du tout la même personne. J'ai changé, bien évidemment, ma perception de la réalité est différente mais elle est construite sur les cendres de la perception qui l'avait précédée. Comme un sédiment.

Edit: Et ça c'est en grande partie grâce à PA. So thx !
C'est sans doute pour ça que je vais ni bien ni mal.

Je, Gentle Iron, Usagère de Drogue, refuse de porter encore le masque de la repentie.

Et comme le disait un fameux philosophe précoce :

« Je vous emmerde et je rentre à ma maison ! »

Dernière modification par Gentle Iron (07 août 2017 à  01:31)


«À mesure que l'on monte en haut de la société, il s'y trouve autant de boue qu'il y en a par le bas ; seulement elle s'y durcit et se dore.» Honoré de Balzac (1834)

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Arseniik homme
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Inscrit le 19 Jul 2017
38 messages

PsyAgentDouble a écrit

bravo Bariolo!!! Tu es là!!!!!!!bravo

Aux autres:  je crois qu'on est tous passé par là...
phase 1: Au secour je suis en sevrage!!!!!!! Oui mais c'est bien, cet arrété est une bonne chose!
.

J'me suis dis la même chose, quand j'avais encore de la codeine, que c'était l'occasion d'arrêter car je devais le faire mais ne me lançais jamais ( et je pense que je ne l'aurais jamais fais sans cet arrêté ou alors dans longtemps )

Je supprime le reste du commentaire je le réecrirais plus tard en "mieux" et plus condensé je pense.

Dernière modification par Arseniik (07 août 2017 à  03:39)

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
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4222 messages

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
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thecheshirecat homme
Psycho sénior
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839 messages
Je vais être absent du forum quelques jours, ne vous inquiétez pas pour moi :)
Je souhaite bon courage à tout le monde, je pense très fort à vous.

Foutu citron.

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Gentle Iron
Maison Sucrée Maison
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345 messages

thecheshirecat a écrit

Je vais être absent du forum quelques jours, ne vous inquiétez pas pour moi :)
Je souhaite bon courage à tout le monde, je pense très fort à vous.

À bientôt Thecheshirecat !

Prends bien soin de toi, profite du goût citron que t'apporte la vie, c'est un peu dégueu mais c'est comme pour le reste , on s'y habitue à la fin.

Je t'embrasse bien amicalement.

A bientôt.


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Tatami femme
Psycho junior
Inscrit le 09 Jul 2017
266 messages
Réponse à la sinistre Folcoche
Gogo.pdf

Bonjour PsyA's UD,
Bien dormi ?
Ça serait sympa de faire l'état des lieux de
notre état général.
Moi un léger mieux moralement, toujours agoraphobe, moi la "graine des rues", c'est antinomique drogue-peace

Appétit/sommeil retrouvé plus-un

Toujours aussi tendue. Le caractère du sevrage qui perdure au bout de 3 semaines en chien. Le plus pénible.
Quid de votre tension artérielle / nerveuse ?C'est ce facteur qui me fait craindre la rechute.

Sociabilité : tjs ourse mal léchée. J'hiberne. Absentéisme mi-juillet et début août en congé mais obligation d'annuler mon départ pour cause de sevrage.

Et vous, quel est votre état G ?

Bye
Tatami

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Byebyecodé femme
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Inscrit le 16 Jul 2017
18 messages
Bonjour à vs tous , j'avais écrit un petit message au début de se long topic .
Je suis désormais à 4 prontalgine par jour , mais le matin je prend 1 tramadol avec 1 prontalgine .
Et bizarrement ça me fait tenir jusque la fin d'après-midi ou je gobe mes 3 prontalgines .
Je voulais demander aux habitués  si ma façon de faire n'est pas dangereuse ( mélange tramadol/prontalgine ) .
Je vous remercie et bonne journée à vous tous .

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Tatami femme
Psycho junior
Inscrit le 09 Jul 2017
266 messages
@ Thecheshirecat,

Si tu pars, passe de bonnes vacances, tu l'as grandement mérité.  Ça devrait aller avec le Subu et le Kratom.
J'attendais ton TR je ne l'ai pas trouvé. Vais le chercher et le lire.

Tu vas nous manquer, tes conseils sont toujours avisés,  réconfortants, psychologue et svt drôle. (je me suis même dit que tu étais peut-être psy également).
Donc un grand merci Thecheshirecat.

Pour le goût infect, tôt ou tard tu vas faire un rejet, essaie de mettre une goutte d'huile essentielle. La menthe poivrée et terrible et donne bonne haleine. (Une à deux gouttes pas plus, car ça déchire !).

Je pense que ton addicto te passera au Subutex car quand tu nous as dit que tu étais sous Suboxone j'ai pas trop compris l'intérêt de te prescrire du nalaxone, des cochonneries, excipients en sus !?

Ton addicto tu le revois quand, à la rentrée ?

À bientôt
Tatami

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Tatami femme
Psycho junior
Inscrit le 09 Jul 2017
266 messages
Salut ByeByeCodé,
Ton comprimé de TRAMADOL c'est un 100mg en LP ?
Sincèrement je ne vois pas la dangerosité, pour moi c'est Safe.
La prontalgine contient cbien de Paracétamol ?
Quelle était ta conso initiale ?
Pas de quoi se prendre la tête d'autant que tu te sens bien jusqu'à dans lAM.
As-tu du stock ? A terme tu vx te sevrer ou continuer avec cette posologie ??

En tout k, bon courage à toi ByeBye.
Tatami

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Exa homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 13 Jul 2017
174 messages
@psyagentdouble @noyer: pour l'alcool, oui, j'en en bois en ce moment mais c'est quand on rencontre du monde, je ne me fais pas une bouteille seulement un verre ou deux de vin et à l'apero.
Quelque part, quand je bois seulement un ou deux verre ça me suffit. Au début, je ressens l'effet de la codo qui dur 5min ensuite, je me dis j'aurai beau picoler çà me fera rien. Donc un petit verre c'est bien...
Après, je vois mon stock s'épuiser et je commence à être pas bien. Et je ne sais pas comment va se passer mon rdv mardi. Il me reste plus de codo, enfin deux pour ce soir au lieu de 4. Et il me reste la prontalgine. Mais c'est pour les matins...

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
Inscrit le 19 Sep 2015
4222 messages
Ouh là! Ca va pas moi ce matin! lol J'avais lu "tramadol" au lieu de "paracétamol"...Va te recoucher Mas! T'as pas pris tes gouttes ce matin lol

Sinon, le fait de prendre du tramadol en plus de ta prontalgine, à mon avis, ça ne fait que repousser le problème et retarder ta diminution...Bien sûr que tu "tiens" jusqu'au soir...Le tramadol est un opioïde et il est tout aussi addictif que la codéine...

Dernière modification par Mascarpone (07 août 2017 à  09:50)


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
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Gentle Iron
Maison Sucrée Maison
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345 messages

Mascarpone a écrit

Tatami a écrit

La prontalgine contient cbien de Paracétamol ?

La prontalgine ne contient PAS de paracétamol...

Salut  Mas,

Désolée de devoir te contredire... [EDIT] Ah bah t'avais pas besoin de moi en fait [EDIT] mais la prontalgine contient 400mg de paracetamol.

http://sante.lefigaro.fr/medicaments/36 … ine-cpr-18

Edit: j'suis un peu trop réveillée et je réagis au quart de tour! Je laisse comme ça, ça répond à la question initiale !

Dernière modification par Gentle Iron (07 août 2017 à  10:09)


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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
Inscrit le 19 Sep 2015
4222 messages
J'ai corrigé mon post lol relis le! T'as réagis trop vite wink

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
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MIAOU44 femme
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 14 Nov 2016
601 messages
Bonjour

Je voulais faire un peu le point après 11 semaines de sevrage de codeine.

Pour rappel j'ai diminué progressivement ma consommation pour finalement passer de 2 comprimé de paderyl à zéro. Arrêt rapide lié au fait que mon corps souffrait du sevrage sur la durée.

Je suis passée par le stade euphorique. Puis par un retour de profonde dépression. Puis par un craving intense qui m'a fait craqué 2 fois.

La semaine dernière j'ai "avoué " ma consommation à mon mari.

Sur le coup je me suis dit que ça ne servait à rien. On n'a pas reparlé de tout ça.

Mais depuis il s'attache à faire des activités avec moi. À bricoler,jardiner... pour la rentrée on s'est inscrit dans une association caritative ensemble.
Même notre libido a retrouvé une seconde jeunesse wink

Et ça change TOUT. je ne pense plus à la codeine. Je ne passe quasiment plus de temps sur PA. La télé reste éteinte. À part got même les séries ne sont plus regardées on retrouvele plaisir d'être ensemble.

Je n'ai plus d'angoisses pour mon nouveau job. Je PROFITE au jour le jour, chose qui ne m'était pas arrivée depuis longtemps.

Je sais que cette phase n'est peut-être que transitoire. Mais j'ai vraiment l'impression d'avancer. Que ça va mieux de jour en jour.

Tout ça pour vous dire que le sevrage prends du temps. Que le PAWS n'est pas forcément quelque chose qui va vous arriver mais que s'imaginer que ça va aller dès que le sevrage physique est fini est utopique.

Mais on s'en sort !!!

J'espère que ça donnera un peu d'espoir à ceux dans la phase de grosse dépression.

Faites vous aider. Moi je vous la psy du csapa une fois par semaine. Et ça fonctionne! Mais encore une fois ce n'est pas miraculeux. Il faut prendre son temps.

Le temps sera aussi bien votre ennemi que votre allié. Et tout ne sera pas linéaire.

Bon courage à vous, la lumière est toujours au bout du tunnel. Simplement il est parfois plus long qu'on ne le voudrait.

Bises Mia
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Merci pour ce témoignage qui nous donne de l'espoir - Elisa

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