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Dernière modification par Gentle Iron (17 août 2017 à 14:21)
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Dernière modification par Terson (17 août 2017 à 14:23)
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prescripteur a écrit
On peut toutefois imaginer qu'on mette au point un examen qui montre de façon non équivoque "un déficit endorphinique central", avec si possible un chiffre (pourcentage par exemple, comme "pouvoir endorphinique" égal à 40%). Dans ce cas, la codéine (ou un autre opiacé ou opioide) deviendrait un traitement "physique" tout à fait officiel de cette affection.
Je suis convaincue que cette affection existe réellement, qu'elle peut être provoquée à la fois par des causes internes (génétique) et externes (traumatisme psychologique) voire les deux...
À vrai dire je croyais qu'un tel examen devait déjà exister... Est-ce possible, techniquement, de mesurer la sécrétion naturelle d'endorphines d'un individu ?
Si oui n'y a-t-il jamais eu d'étude visant à dégager une norme ou en tout cas une moyenne ?
Pour expliquer mon addiction à la codéine à certaines personnes de mon entourage j'ai souvent argumenté ainsi : "je crois que j'ai un déficit dans ma sécrétion d'endorphines. Ce qui explique le trouble anxieux et les trois dépressions. La codéine, je l'envisage comme le coup de pouce d'endorphines végétales qui me permettent d'être comme toi au quotidien."
Et à aucun moment je n'ai pensé me mentir à moi-même en affirmant ça. Me "donner une excuse" pour me droguer. Ma découverte de la codéine s'est déroulée de telle manière qu'elle est arrivée dans ma vie comme une réponse à mes prières depuis l'adolescence, je voulais juste me sentir normale.
Et c'est le cas, je n'avais jamais été heureuse avant de consommer de la codéine tous les jours.
Je vais essayer de trouver des réponses ou des études sur le sujet maintenant que je vois que cette idée de déficit naturel d'endorphines n'a pas effleuré que mon esprit malade :)
Mille merci Prescripteur pour ce message qui me met un peu les larmes aux yeux : je ne suis pas folle !!
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Terson a écrit
J'ai toujours pensé que le Dicodin monté en 2 h , apparemment c'est moins long, c'est intéressant pour moi car je ne l'ai jamais pris en L.P (besoin de ce foutu rush...).
Bon courage.
Merci :)
Rien de scientifique, mais je plussoie tes 2h. C'est aussi le temps qu'il a mis pour se déployer complètement dans mon cas.
Comment fais-tu pour te procurer du pas LP ? Tu l'achètes à l'étranger ?
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Comment fais-tu pour te procurer du pas LP ? Tu l'achètes à l'étranger ?
Non il suffit d'écraser les comprimés pour en faire de la poudre et ensuite je l'avale dans un verre d'eau. Cela dit si le L.P te convient il n'y a aucunes raisons de chercher a l'enlever.
Dernière modification par Terson (17 août 2017 à 14:43)
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Gentle Iron a écrit
Pour la caféine j'y avais pensé.
Des cachets de caféine peuvent éventuellement faire l'affaire, au moins le temps de la transition prontalgine/dicodin et en plus tu ingères un truc qui te fait un effet, ça peut être un bon moyen de tromper le cerveau.
Ou carrément te créer un nouveau rituel en préparant, par exemple, une boisson au macha, que tu prends sans certaines conditions (musique que t'aime bien, biscuit que t'aime bien etc...) histoire de satisfaire ton circuit de la récompense par un nouveau truc réconfortant.
Demain matin tu ne devrais pas te réveiller en manque avec une prise à 23h30, c'est l'avantage du LP !
Merci Gentle Iron, c'est une très bonne idée!!
Tu prends quel substitut actuellement toi?
Bises
Elisa
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Terson a écrit
il suffit d'écraser les comprimés pour en faire de la poudre et ensuite je l'avale dans un verre d'eau. Cela dit si le L.P te convient il n'y a aucunes raisons de chercher a l'enlever.
Merci pour l'info, mais du coup tu n'es plus couvert pour 12h dans ce cas je suppose ?
Tu es à quel dosage?
PS : désolée de vous bombarder de question les amis, j'ai retrouvé le moral un petit peu et faut croire que naturel "avide de tout savoir" (la réponse est 42 oui j'sais ) a un peu envie de rattraper le mois de déprime qu'on vient de se farcir tous ensemble
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thecheshirecat a écrit
Dis moi Elisa777, tu l'as peut être mentionné mais je ne retrouve pas le post ...
Tes deux cachets de dicodin, ils te servent à substituer quelle dose de codéine ? C'est bien du 60mg L.P. on est d'accord ?
Ce serait assez intéressant d'avoir des retours réguliers sur ton ressenti avec ce TSO un peu exotique
Coucou!
Je prenais 6 comprimés de prontalgine/jour soit 120mg de codéine.
Oui, c'est bien du Dicodin 60mg LP donc le dosage est identique :)
A +3h après mon cachet je dirais que l'effet "planant" est similaire mais je peux maintenant affirmer : la chaleur opiacée est plus puissante avec le dicodin. En fait je crève de chaud là. Et j'ai davantage de démangeaisons qu'avec la codéine mais rien d'insupportable.
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Dernière modification par Terson (17 août 2017 à 14:58)
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Je vais essayer de trouver des réponses ou des études sur le sujet maintenant que je vois que cette idée de déficit naturel d'endorphines n'a pas effleuré que mon esprit malade
C'est en fait très compliqué et ça ne peut pas se résumer en un chiffre unique. Si tu lis l'anglais voir
nihms-422084.pdf
12-8-1033.pdf
La deuxième référence met en évidence (chez la souris) un rôle favorable de petites doses de codeine en association avec un IRS pur (inhibiteur de la recapture de la serotonine, prozac ou citalopram) mais pas avec des AD inhibiteurs de la recapture de la serotonine ET de la dopamine ou de la noradrenaline. Donc complexe.......
Amicalement
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Elisa777 a écrit
[...]
Je n'ai pas, pour le moment, de substitution, j'ai obtenu un répis d'un mois et demi, 1/3 prontalgine 2/3 dafalgan codéinés parce-que je partais en vacances.
Je prends rendez vous quand je rentre, la semaine prochaine dans un csapa.
Le truc c'est la codeine c'est déjà un peu mon substitut. Mais le traitement au Dicodin m'intéresse beaucoup, le subutex ayant à l'époque fonctionné dans ce qui me paraissait une urgence (à juste titre d'ailleurs, c'était nécessaire) c'est à dire me sortir du milieu. Mais je n'étais pas bien avec le traitement, j'étais juste pas mal. J'ai précipité l'arrêt. J'suis restée clean pendant un an (ou un an et demi j'sais plus trop) mais avec des nuits très courtes et ce fichu sjsr qui était pire que tout. Et j'ai eu une année où j'ai beaucoup compensé par les jeux vidéo et j'ai beaucoup déprimée.
La codéine, sans être la panacée, m'a permis de rallonger mon temps de sommeil de soulager le sjsr et de stabiliser la dépression. Je pense aussi qu'à long terme, ça m'a évité l'alcoolisme.
Pour information, les 20mg de codeine contenu dans la prontalgine correspond à 15mg de codéine base (et les 30mg du dafalgan codéiné à 22,5mg) c'est pour ça que je parle de codeine base.
C'est utile à savoir pour la conversion.
Donc 6 prontalgines = 90 mg de codé base et 8 = 120 mg.
Ça me fait plaisir de te savoir prolixe et de bonne humeur, après ces semaines d'ascenseur émotionnel ^^
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Peut-être pas immédiatement, mais si tu opère une baisse progressive (et lente de préférence) du suboxone afin de baisser ton seuil de tolérance, il te sera peut-être possible, à terme, de switcher sur le Dicodin avec lequel tu seras peut-être plus à l'aise et ainsi garder un dosage thérapeutique à terme (avec parfois des extras plus facile à gérer).
Cela dit, si tu es à l'aise avec la buprénorphine, y a pas de raison, c'est juste au cas où.
Aujourd'hui ma dose de confort c'est 100mg de codéine base, je tapait 2g de rabla tous les trois jours (en sniffe à la fin, avec les prises régulières de crack mes poumons ne supportaient plus le dragon, en fait ils ne supportaient plus le crack non plus mais bon... Et je ne voulais pas m'habituer à l'iv, à l'époque le rdr c'était pas trop ça et les abcès de certains potes me refroidissaient.)
Voilà pour la petite histoire.
Edit: petite histoire pour te dire qu'une baisse de tolérance peut te faire renter dans les clous d'une amm à terme (j'suis claire ou pas ?)
Dernière modification par Gentle Iron (17 août 2017 à 17:15)
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Elisa777 a écrit
Ça tu vois ça m'étonnerait beaucoup. Si une telle chose arrivait, c'est le médecin qui aurait à répondre, pas le pharmacien !
Qu'un médicament vendu sans ordonnance soit à l'origine d'un drame, forcément l'opinion publique va jeter la pierre sur les pharmaciens.
Mais si c'est un médicament sous ordonnance, c'est le prescripteur qui est le responsable, c'est lui le plus "gradé" dans le circuit.
Là tu exagères franchement.
J'aimerais bien voir un médecin se défendre d'une surdose prescrite à un patient en se déchargeant sur le pharmacien "C'est LUI le coupable monsieur le juge, il avait qu'à pas suivre les conneries que j'avais écrites sur mon ordonnance ! C'est le méchant pharmacien qui a mal fait son travail"...
Tu exagères un peu. Si le médecin prescrit un médicament dans une certaine quantité, en son âme et conscience et en connaissance des risques encourus et du fait qu'il pourrait être amené à s'en justifier, le pharmacien s'il s'interpose le fait forcément pour un motif moral.
Donc je continue à penser qu'une bonne partie des "objections médicales" de la part de pharmaciens sont en réalité morales. Cachées sous un motif médical.
Et bien Elisa, tu te trompes très lourdement sur ce coup là, mais je ne t'en veux pas : beaucoup de personnes ignorent les véritables responsabilités de chaque professionnel, tu n'es pas la seule. Parfois même les médecins eux-mêmes ignorent les responsabilités du pharmacien, donc on ne peut pas reprocher à un patient de les ignorer aussi. Je vais essayer de synthétiser pour que ce soit plus clair du coup.
Il n'y a pas de "plus haut" gradé entre médecin et pharmacien : juste 2 professionnels de santé, titulaires d'un doctorat, et experts dans leur domaine de compétence respectif (le diagnostic pour le médecin, le médicament pour le pharmacien).
A l'hôpital, la grille de salaire des médecins et des pharmaciens est la même. Tu te doutes que les pharmaciens ne peuvent pas réclamer une rémunération équivalente aux médecins, sans avoir de responsabilités équivalentes, ce ne serait pas possible.
La loi est très claire : elle dit que le pharmacien doit refuser de délivrer tout traitement qu'il estime inadapté sur le plan médical.
La justice et ses magistrats confirment cette loi en condamnant systématiquement les pharmaciens en cas d'accident médicamenteux causé par une prescription non-recommandée.
Donc quand tu dis que ça t'étonnerait beaucoup que le pharmacien soit inquiété en cas d'accident médicamenteux du à un haut dosage prescrit par un médecin, bah tu te trompes : c'est le cas régulièrement, et toutes les décisions judiciaires le montrent. Il n'y a même pas dé débat possible sur ça, car c'est un fait indiscutable.
Quand tu dis que tu aimerais bien voir un médecin se décharger sur un pharmacien en cas de surdosage prescrit, bah ton voeu est exaucé, je te le sers sur un plateau :
http://sosconso.blog.lemonde.fr/2017/04 … harmacien/
"Surdosage : le médecin se défausse sur le pharmacien
Frédérique R. (médecin) ne conteste pas sa responsabilité, mais elle demande que la pharmacie B. soit condamnée à la garantir à hauteur de 60 % des condamnations prononcée à son encontre, « compte tenu de la réitération de la faute commise » : elle reproche à la pharmacienne de n’avoir pas identifié l’erreur de prescription à deux reprises, à l’occasion de la délivrance du médicament, et de son renouvellement."
Tu vois Elisa, c'est surréaliste non ? Ce que tu croyais être de la science-fiction (un médecin qui se défausse sur le pharmacien en cas de procès) c'est en fait la routine en cas de procès pour accident médicamenteux. Il ne faut pas être bisounours, quand la machine judiciaire est lancée, chacun essaye de se défausser un maximum sur les autres. Il est évident que le pharmacien ayant la meilleure formation médicale sur les médicaments, et ayant le devoir de refuser toute prescription inadaptée, il sera la cible idéale de l'avocat du médecin qui va essayer de se défausser un maximum sur lui.
Pour les 6 Stilnox par jour (au lieu de 1 maximum dans les recommandations), en cas d'accident, d'après les jugements similaires que l'on peut trouver sur internet, le pharmacien peut au mieux espérer ne prendre que 50% de la responsabilité (le médecin prenant les 50% restants). Mais la plupart du temps, c'est 70% pour le pharmacien (et 30% pour le médecin).
Pour terminer, je vais citer une phrase d'un grand avocat parisien, Jean Vilanova, professeur de droit à l’université de Lille :
« Au moindre doute, mieux vaut pour le pharmacien de téléphoner au prescripteur puis, au besoin, refuser de délivrer le ou les médicaments. Mieux vaut se fâcher avec un médecin qu’avec un magistrat ».
J'espère d'après avoir lu ce message, tu comprendras que le médecin big boss qui prend toutes les responsabilités, c'est de la science-fiction dans les séries TV américaine à la Docteur House. La réalité c'est que le pharmacien engage sa responsabilité personnelle sur chaque délivrance, que ce soit sur ordonnance ou non.
Est-ce que c'est plus clair pour toi maintenant du coup ?
Dernière modification par franck.pharma (17 août 2017 à 17:33)
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(...)toutes les décisions judiciaires le montrent. Il n'y a même pas dé débat possible sur ça, car c'est un fait indiscutable.(...)
Quand tu dis que tu aimerais bien voir un médecin se décharger sur un pharmacien en cas de surdosage prescrit, bah ton voeu est exaucé, je te le sers sur un plateau :
http://sosconso.blog.lemonde.fr/2017/04 … harmacien/
Désolé mais ça n'est pas - tout à fait - le cas ici. Visiblement les juges du fond reprochent à la pharmacie de n'avoir contacté le médecin à l'origine de la prescription, c'est ce qui caractérise la faute ici, ils ne se sont pas renseigné après avoir vu que le dosage était trop élevé.
En gros les juges reprochent réellement un manque de contrôle de la part de la pharmacie, si celle-ci avait simplement refusé la délivrance sans contacter le médecin(faute aussi), pour qu'un préjudice intervienne par la suite, elle aurait probablement condamné la pharmacie (seule) de la même façon (les juges semblent baser toutes leurs décisions sur l'avis de l'expert homologué, dans le cas d'une addiction ce sera un addictologue par exemple).
Condamnation in sodium en raison d'une faute des deux : médecin pour surdosage (sur le fondement de l'arrêt Mercier : cad : au regard des données scientifiques concernant le cas particulier du patient) / pharmacien pour défaut de contrôle (qui a délivré le médicament 2 fois sans contrôle malgré un surdosage apparent).
Dernière modification par Sevragemaso (17 août 2017 à 18:30)
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Sevragemaso a écrit
(...)toutes les décisions judiciaires le montrent. Il n'y a même pas dé débat possible sur ça, car c'est un fait indiscutable.(...)
Quand tu dis que tu aimerais bien voir un médecin se décharger sur un pharmacien en cas de surdosage prescrit, bah ton voeu est exaucé, je te le sers sur un plateau :
http://sosconso.blog.lemonde.fr/2017/04 … harmacien/Désolé mais ça n'est pas - tout à fait - le cas ici. Visiblement les juges du fond reprochent à la pharmacie de n'avoir contacté le médecin à l'origine de la prescription, c'est ce qui caractérise la faute ici, ils ne se sont pas renseigné après avoir vu que le dosage était trop élevé.
En gros les juges reprochent réellement un manque de contrôle de la part de la pharmacie, si celle-ci avait simplement refusé la délivrance sans contacter le médecin(faute aussi), pour qu'un préjudice intervienne par la suite, elle aurait probablement condamné la pharmacie (seule) de la même façon (les juges semblent baser toutes leurs décisions sur l'avis de l'expert homologué, dans le cas d'une addiction ce sera un addictologue par exemple).
Condamnation in sodium en raison d'une faute des deux : médecin pour surdosage (sur le fondement de l'arrêt Mercier : cad : au regard des données scientifiques concernant le cas particulier du patient) / pharmacien pour défaut de contrôle (qui a délivré le médicament 2 fois sans contrôle malgré un surdosage apparent).
Dans cette situation ici présente, il est effectivement reproché avant tout au pharmacien de ne pas avoir contacté le médecin prescripteur, car effectivement c'est de toute façon toujours la première chose à faire. Mais même si le pharmacien prend bien la peine de contacter le médecin prescripteur, et que le prescripteur confirme sa prescription, cela n'exonère pas le pharmacien de sa responsabilité.
Je remets une autre décision de justice :
http://www.responsablesante.com/article … 85143.html
"Le Conseil d’État s’est prononcé sur la mise en œuvre de ces dispositions (11 mai 2007, n° 289518). Dans cette affaire, une officine pharmaceutique avait délivré de grosses quantités d’antibiotiques sur la base de prescriptions qui ne correspondaient à aucun schéma thérapeutique éprouvé ni conforme aux données de la science. Ces nombreuses prescriptions exposaient les patients concernés à des risques (antibiorésistance, effets indésirables). Le juge a considéré que la délivrance de ces produits présentait un caractère fautif, même si le pharmacien avait pris la précaution de contacter au préalable le médecin prescripteur. La faute qui lui est alors reprochée est d’avoir accordé une trop grande confiance à l’auteur des prescriptions litigieuses qui s’était borné à confirmer de manière générale et impersonnelle le bien-fondé de ses prescriptions.
Le pharmacien qui considère qu’une prescription hors AMM est contraire à l’intérêt du patient doit donc contacter le médecin prescripteur. La décision de ne pas délivrer l’ordonnance doit être prise en toute indépendance, conformément à l’obligation prévue à l’article R. 4235-3 CSP."
PS : l'ordre des pharmacien a envoyé une lettre à tous les pharmaciens il y a 2 ans pour leur rappeler que la décision de délivrance devait se prendre en toute indépendance du médecin (pas de lien de subordination) et que le pharmacien peut être condamné pour excès de confiance envers le prescripteur.
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associations atypiques d'antibiotiques pendant des durées prolongées, des médicaments contre indiqués, des traitements pendant des durées excessives et/ou avec des posologies anormalement élevées ou hors indications thérapeutiques retenues par les autorisations de mise sur le marché desdites spécialités ;
puis au second :
prescriptions ne correspondaient à aucun schéma thérapeutique dûment éprouvé et conforme aux données actuelles de la science et qu'elles exposaient les patients concernés à un risque majoré d'antibiorésistance et d'effets indésirables et présentaient un caractère dangereux et que le caractère fautif de telles délivrances n'était pas effacé par la circonstance que les pharmaciens aient au préalable contacté le médecin prescripteur
Ils font une enquête plutôt poussée visiblement, il semble que dans ce cas de figure, c'était vraiment foufou dans tous les sens.
Visiblement c'est à ça qu'il faut faire le plus attention (ce que j'ai surligné), c'est le principe de l'arrêt Mercier, en effet, ça demande des connaissances très élevées pour les pharmaciens !
compte tenu du nombre de délivrances en cause, du caractère anormal et répétitif des prescriptions émanant toutes du même médecin, du nombre des patients concernés, des quantités de médicaments en cause, des dangers auxquels leur délivrance exposait les patients, et du fait que le médecin prescripteur, contacté, s'était borné à confirmer de manière générale et impersonnelle le bien-fondé de ses prescriptions, les dispositions de l'article
Et donc la décision qui relève que c'était bagdad chez le médecin, que ces justifications étaient visiblement bof bof et que du coup, les pharmaciens ne pouvaient se réfugier derrière le fait d'avoir obtenu une explication du médecin traitant (qui n'a pas convaincu les conseillers + experts).
(histoire d'éviter de faire un gros HS, je te laisse un MP, je suis vraiment curieux des difficultés pratiques face aux textes/décisions si ça te gêne pas)
Dernière modification par Sevragemaso (17 août 2017 à 19:22)
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Sevragemaso a écrit
puis au second :
prescriptions ne correspondaient à aucun schéma thérapeutique dûment éprouvé et conforme aux données actuelles de la science et qu'elles exposaient les patients concernés à un risque majoré d'antibiorésistance et d'effets indésirables et présentaient un caractère dangereux et que le caractère fautif de telles délivrances n'était pas effacé par la circonstance que les pharmaciens aient au préalable contacté le médecin prescripteur
Ils font une enquête plutôt poussée visiblement, il semble que dans ce cas de figure, c'était vraiment foufou dans tous les sens.
Visiblement c'est à ça qu'il faut faire le plus attention (ce que j'ai surligné), c'est le principe de l'arrêt Mercier, en effet, ça demande des connaissances très élevées pour les pharmaciens !
Oui Sevragemaso, le pharmacien doit veiller à ce qu'un traitement qu'il délivre respecte les "données acquises de la science".
Or 6 Stilnox par jour ne respecte pas les données actuelles de la science, qui recommandent 1 Stilnox maximum. Donc le pharmacien pourra être inquiété de la même manière que dans ce jugement de 2007.
Elisa777 a écrit
@Franck
Ok je veux bien te croire mais en cas de désaccord entre le médecin et le pharmacien, comment on fait ?
Changer de médecin et/ou changer de pharmacien... Sinon la situation reste bloquée.
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Elisa777 a écrit
Ok merci beaucoup !
Je ne peux qu'imaginer je ne l'ai jamais vécu (je touche du bois).
Courage à toi <3
Ce qui est pour beaucoup ici un symptôme du manque est pour moi une condition permanente (accentuée x10 en cas de manque.)
Mais ça va, il y a pire dans la vie et du coup j'ai des jambes et des avant bras hyper musclés ^^
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