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Dernière heure de gloire pour la codéine?

anonyme95: je suis contente pour toi que tu ais rdv bientôt! tiens nous au courant ^^

courage

Caïn a écrit

Elisa pour la caféine, tu as le Guronsan (mais attention ça speede) qui est bien chargé. Et évidemment toutes les boissons dites "énergisantes" type Red Bull. Je crois me souvenir qu'un seul verre de Red Bull contient autant de caféine que 6 expressos, donc faut faire gaffe aussi. Le coca "normal" contient presque autant de caféine que le café. Finalement ton thé bien fort est sans doute la meilleure solution.

Merci :)

Hier j'ai tourné avec deux gélules de guarana et une tasse de thé.

Ce matin, après la première gélule de guarana j'étais encore mal mais après la deuxième beaucoup mieux. Je vais me refaire une tasse de thé dans l'après-midi ça devrait suffire.

En tout cas maintenant j'arrive mieux à distinguer le manque de caféine et le manque de codéine. Et je me réveille le matin très en manque de caféine, j'y suis beaucoup plus accro que je ne le pensais !

Je vais peut-être tenter de prendre mes deux gélules de guarana en même temps demain matin pour émerger plus vite.

Caïn a écrit

tâtonner pour trouver son dosage, sinon idéal du moins satisfaisant, est classique. C'est la même pour le sub où tu te retrouves coincé avec des 0,4 très mal sécables quand tu veux affiner. Mais bon. Je crois que c'est déjà une chance d'avoir eu le dicodin en tso. La plupart du temps, c'est subu et point barre.

Oui j'en ai conscience. J'ai hâte de faire le debrief avec mon addicto jeudi pour voir si il est vraiment ok pour qu'on continue au dicodin.
C'est étonnant parce que quand j'ai pris l'initiative de parler du subutex il a écarquillé les yeux et m'a dit qu'il ne trouvait vraiment pas ça judicieux dans mon cas. Je ne m'attendais pas du tout à entendre ça de la part d'un addicto.

Je pensais que les addictos étaient toujours focalisés sur une visée de sevrage et de substitution classique. Apparemment non... Il m'a proposé le sevrage mais n'a pas insisté quand j'ai répondu "peut-être plus tard...".

Cela dit je me méfie un peu : au bout d'un certain temps il risque de revenir à la charge et me faire comprendre que les renouvellements ça va bien un temps mais qu'au bout d'un moment il va falloir sérieusement envisager le sevrage si je veux continuer le suivi.

À moins que dans sa tête à lui mes dosages sont tellement légers qu'il ne voit pas trop l'intérêt de m'embêter davantage ?

C'est possible ça ? Est-ce qu'un usage détourné (dans mon cas pour traiter des symptômes qui se traitent habituellement avec des benzo) peut être toléré/cautionné dans la mesure où il ne dépasse pas l'AMM ??

Ou alors il se dit peut-être qu'il peut assurer ma consommation dans la mesure où je consulte le psychologue du csapa en parallèle et que de là il espère passer à un sevrage le jour où le psy lui dira "c'est bon, elle est prête à commencer un sevrage"

Après tout si je peux vraiment réussir à être heureuse sans rien pourquoi pas.

Il est pas très bavard ce toubib c'est pas évident de savoir ce qu'il a vraiment derrière la tête.

Caïn a écrit

Je crois que c'est le doc d'Elysa qui disait que l'addiction à la codé était la plus difficile à traiter. J'ai du mal à le croire kanmêm. Mais peut-être que ça pourrait s'expliquer par le fait que la codé, avant cet arrêté de merde, était disponible quasiment à chaque coin de rue

Il a dit que c'était une des plus difficiles oui.

Peut être qu'il ne faut pas se fier en terme de puissance du produit, même de la même famille.

Par exemple je sais que l'addiction au tramadol est encore plus vicieuse que celle de la codéine. Idem l'addiction aux benzo est terrible aussi. Et pourtant c'est beaucoup plus facile de se faire prescrire du tramadol ou des benzo que de la codéine.


Sinon, à propos du fait de ne pas se sentir défoncé sous benzo, je peux ajouter mon témoignage.

Mis à part avec le lexomil où je sentais clairement que ça m'avait envoyé sur saturne (mais sans me sentir "défoncée" pour autant, pas comme avec d'autres drogues... c'est assez difficile à décrire), j'ai eu énormément de trous de mémoire et fait des choses qui ne me ressemblaient pas du tout sous xanax.

Je lis beaucoup de témoignages relatant des problèmes de trous de mémoire et de dépersonnalisation sous benzo.
Et pourtant je ne me suis jamais sentie défoncée par le xanax. Pas une seule fois.
Plus zen, plus détendue oui. Mais pour moi j'étais lucide à 100%. Ce n'est qu'une fois que je l'ai arrêté complètement que je me suis rendue compte qu'il ne me restait que des bribes de souvenirs, que je j'étais ni nette ni lucide et que je n'étais plus vraiment moi.

Ma belle-mère a arrêté le lexomil il y a six mois après deux ans (comme moi avec le xanax) et elle m'a appelé pour me dire "ça y est, je te comprends enfin. Je ne te croyais pas quand tu me disais que c'était le xanax qui t'avait fait faire n'importe quoi. Mais là je reprends mes esprits et je me rends compte que c'était pas moi, pendant tout le temps où je prenais du lexomil c'était une autre qui parlait et bougeait à ma place"

Avec la codéine au moins je suis sûre que c'est bien moi. En tout cas je m'aime mieux avec que sans. Comme je disais plus haut : sous codéine je suis juste moi en mieux.

Eliza bonjour . Je ne suis pas d'accord pour le tramadol car par mon toubib j'ai de la codeine en veux tu en voilà comme je veux mais le tradamol elle ne veut pas ... Je trouve ça complètement con car j'en suis à facile 20 codo de 500/30 par jours (filtrés ) alors que j'ai essayé le tradamol et qu'il ne me suffit que de 2 par jours pour ne plus subir ses douleurs atroces qu' est l'arthose ! J'ai rdv le 25 chez mon rhumato et j'espère que lui m'en prescrira car je veux vraiment arrêter le codo ..

Merci Elisa

Mascarpone a écrit

Les spécialités à base de buprénorphine font également partie de la liste des médicaments concernés par l’arrêté du 1er avril 2008 pour lesquels l’inscription du nom du pharmacien sur les ordonnances est obligatoire ...

bonjour,
l'inscription du nom du pharmacien pour  la buprénorphine n'est obligatoire que pour un dosage supérieur à 2mg par jour
de plus , cette inscription n'est obligatoire que pour obtenir un remboursement sécu , donc quelqu'un qui ne peut se rendre à sa pharmacie habituelle peut très bien se faire délivrer son médicament ailleurs , sans pouvoir se faire rembourser

Salut à tous , de retour du csapa , vu le docteur addictologue cette fois à qui je dis que je suis descendu à 275 mg par jour de codéine et la c' est reparti avec du klipal 600 . 1 matin 1 midi 1 soir pendant 1 semaine puis 1 matin 1 soir pendant 1 semaine et ensuite juste 1 le soir puis arret complet . En plus xanax 0,25 1 matin midi et soir . C' est quoi ce bordel à vouloir aller à toute vitesse . J' ai dit que j' étais pas pressé mais elle m' a dit vous êtes dépendant il faut vite arrêter ca .  Je verrais un infirmier une fois par semaine pour le suivi . Je n' irai même pas . Cet infirmier m' a fait poiroter 45 minutes juste pour me donner une heure de rdv la semaine prochaine alors qu' il n' y avait personne . Il a l' air totalement à l' ouest en plus .

thecheshirecat: tu connais pas mal de produits ^^ comment fait tu pour te faire prescrire tout ceux la? tu as un suivi spécial? cela fait longtemps que tu as "trouvé ta formule"?

Bah c'est la débrouille.

zolpidem : nomadisme médical, pour autre addiction (c'est d'ailleurs pour ça que je ne pars pas de ce pas sur la même piste pour la codé, ça serait trop galère de multiplier le nombre de medecins et pharmas à voir par 3 ou 4 vu ma dose)
morphine et havlane: dépanne ponctuelle de "proches"
kratom : internet
buprénorphine : TSO initié après l'arrêté, prescription normale du coup, qui me suffit

Je me démerde pour trouver les prods, mais on peut pas toujours jouer dans les règles ... Je préfererais que tout soit prescrit à volonté  et à la régulière mais bon, c'est comme ça ^^ (vous me rajouterez bien 50gr de kratom, doc' ?  et 3 gr de morphine ? Je reviens la semaine prochaine évidemment ! )

Pour les benzos, j'en ai abusé par le passé et j'en ai trop chié pour arrêter, je m'en méfie comme de la peste (j'ai la plaquette d'havlane depuis 2 ans, pas trop touché jusqu'au manque). Je l'ai toujours sur moi en "au cas où".
pareil, la morphine je l'ai sans la prendre depuis , ouhla ... 3 ans ? C'était ma solution de dépanne en cas de manque de codo, j'ai grillé mon joker du coup. (elle était périmée, haha, mais j'ai pas fait la fine bouche !)

Dernière modification par thecheshirecat (21 août 2017 à  18:21)

Bonjour à tous ! Une petite question peut-être stupide .....
Comme je l'ai did je ressens rien avec le klipal alors que j'étais bien avec mes 3 prontalgines.... est - ce que le fait d'enlever l'enrobage orange y ferait quelque chose ?

prescripteur a écrit

Bonjour,

l'inscription du nom du pharmacien pour  la buprénorphine n'est obligatoire que pour un dosage supérieur à 2mg par jour

C'est 0,2 mg par prise !!!!

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTe … 0018598614

Il est vrai que pour un arrete du 1er avril, il est permis de plaisanter

Amicalement

je me suis perdu la virgule

Gentle Iron a écrit

Bonjour virtual,

T'es sur que c'est un csapa et pas un centre orienté réhab catholique ?

J'suis sur le cul.

Ca me soule , c' est un csapa rattaché à un hopital public . Pourquoi du paracétamol encore avec le klipal alors que plein de médocs sont de la pure codéine et pourkoi des benzo sans déconner . J' ai tellement souffert pour arriver à ce dosage de 275 mg et voila qu' il faut ressouffrir à nouveau pour passer a 150 mg d' un coup puis 100 puis 50 puis rien tout sa en 3 semaines . Je vais chercher un autre doc en espérant tomber sur une personne un jour juste humaine et compétente .

Dernière modification par Virtual38 (21 août 2017 à  20:27)

Quelqu'un peut-il m'expliquer la différence entre de la codéine et Du dicodin? Que veut dire un TSO et qu'est-ce que c'est? En quoi cela consiste? Quels sont les effets? J'entends dire que le dicodin est un TSO… Et son contraire…. À longueur de journée…Alors? Vu que je suis addict au dicodin, sans même savoir ce que c'est, faisant entièrement confiance aux fameuses blouses blanches pour soigner diverses douleurs très intense.  Dois Je continuer mes renouvellement chez mon généraliste dans ce cas? Où est l'intérêt d'aller voir un addicto au CSAPA ? Sachant que la codéine est ma molécule et que j'en ai besoin pour mes douleurs. Je ne vois pas ma vie sans codéine, dans la douleur, il n'en est pas question. je ne peux d'ailleurs me le permettre. Je ne veux pas de sevrage, je n'en suis d'ailleurs pas psycologiquement prête. J'en ai rien à faire de cette arrêté, je ne suis pas Pauline. Chaque personne a son histoire. Chaque personne est différente. Je viens juste une dernière fois sur ce site en formulant des questions claires dont j'attends les réponses. Merci pour vos réponses par avance. Sinon.. bon courage à tous. Chacun fait ses propres choix.

@Nelson pour tes autres questions :

Que veut dire un TSO et qu'est-ce que c'est? En quoi cela consiste? Quels sont les effets?

Le TSO signifie Traitement de Substitution Opiacé (ou traitement de substitution aux opiacés) c'est un médicament qui a pour but d'éviter au patient de ressentir le manque. Il en existe trois le subutex (buprénorphine), le suboxone (buprénorphine + naloxone,  le naloxone est une molécule visant à décourager les tentatives de détournement du tso car elle empêche l'opioide d'agir si sniffée ou injectée alors qu'elle est inactive en sublingual) et enfin la méthadone. Cette dernière étant utilisée, d'après ce que j'ai compris, essentiellement pour la substitution de certains cas d'héroïnomanes chez qui la buprénorphine a échoué.

Le TSO peut être réduit par sevrage dégressif ou conservé à vie selon les cas.

Les effets, je n'en ai jamais pris, mais ils ont pour but d'éviter le manque en fournissant au corps "sa dose". Certains leurs trouvent un effet antalgique, d'autre un effet anxiolytique. D'autres trouvent que ça comble le manque sans rien faire d'autre. D'autres trouvent que ça peut faire planer de temps en temps mais globalement le but de ce médoc est de combler le manque sans que l'utilisateur ressente de "plaisir opiacé" à la consommation. 






Dois Je continuer mes renouvellement chez mon généraliste dans ce cas? Où est l'intérêt d'aller voir un addicto au CSAPA ?

Tu souffres de douleurs chroniques donc il n'y a pas de raison que tu passes sous TSO.

Et ton généraliste a normalement le devoir de te fournir un anti-douleur adapté à ton cas.

Un addicto en csapa c'est si tu veux obtenir un TSO. Ou arrêter de fumer ou que sais-je, bref, si tu souffres d'une addiction. Si tu prends des anti-douleurs alors que tu n'as pas de douleurs par exemple. Ce n'est pas ton cas.

Sache aussi que ton généraliste peut, si tu le décidais, te prescrire un TSO (sauf méthadone)

Dernière modification par Elisa777 (21 août 2017 à  21:30)

thecheshirecat a écrit

Elisa a la grande gentilesse de nous faire un retour régulier sur son ressenti.

Oui d'ailleurs j'ai oublié de vous faire un retour aujourd'hui

Donc aujourd'hui j'ai essayé 1,5 dicodin réparti sur trois prises.

Tout s'est bien passé, j'ai même fait une énorme sieste cet après-midi

Pas de crise d'angoisse mais je ne crie pas victoire cette fois !

Pas trop de coup de chaud.

Il me manquerait un petit rush quand même même diffus comme les deux premiers jours (quand j'étais clairement surdosée) mais sinon, pas de manque.

Demain je vais rester sur ce même dosage et je verrai bien. Je vous dirai. Mais aujourd'hui, rien à signaler (j'ai dormi 4h cet après quand même donc la journée est passée très vite).

Ah si, quelque chose a changé : pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai réussi à me lever avant 10h sans problème.

Je crois que je commence à avoir bien rattrapé tout mon sommeil en retard.

Le guarana me comble bien pour remplacer la caféine de la prontalgine.

Globalement, bonne journée. À voir demain etc :)

Bonne soirée à tout le monde

Bises

Dernière modification par Elisa777 (21 août 2017 à  23:24)

(Re)coucou flowers,

oh si, j'ai toujours la peur d'être à court, bien sûr. Mais avec l'habitude, tu gardes la tête froide en faisant le nécessaire, et tu ne te formalises pas d'un refus / rejet côté corps médical. Ca demande un peu de logistique, quoi.
La codé et le stilnox (zolpidem) sont les seuls nécessaires auxquels je suis vraiment accro, les autres sont des compagnons très occasionnels, mais qui me sauvent la mise en cas de soucis avec l'un des deux premiers Au passage, je vis très bien avec ces molécules, j'en suis content globalement.

Au passage, le stilnox a été d'une aide assez considérable pour gérer le manque d'opiacés, je ne sais pas si quelqu'un a déjà été soulagé avec ça pour ce problème en particulier ?

Je réponds à ton MP plus tard dans la soirée ou demain si trop crevé ^^' je travaille pour préparer mon taf' de demain en parallèle, j'suis KO

thecheshirecat bonjour
Je suis une addict de zolpidem alias zopiclone alias stilnox ...et je peux te répondre que autant je pourrai me passer de la codo quitte à avoir mal mais je ne pourrai pas me passer de mes somnifères ni de mes anxios  (lorazepam) ça fait plus de 20 ans que j'en prend car je ne fixe pas le magnésium provoquant des crises de spasmophilies. . Du coup celui la est a vie pour moi ! Avec l arthrose qui me tombe dessus je prie pour que le rhumato me passe au tramadol car j'en ai marre de filtrer les codo et marre tout court de cette molécule mais pour les douleurs je n'ai rien d'autre pour le moment. .

Dernière modification par ninou10 (22 août 2017 à  06:07)