[ Addiction ]

Codéine : 212e pétition sans dormir

Les pharmaciens font leur travail depuis toujours, ils conseillent, orientent et bien sûr sont libres de refuser de vendre une spécialité à qui ils le désirent. Ils ont d'ailleurs, très certainement, toujours refusé de vendre des médicaments potentiellement dangereux pour des patients qui leur demandaient. On sait que la codéine est déconseillée avant 16 ans, il serait étonnant qu'elle ait été vendue massivement à des adolescents ou pré-adolescents. On observe d'ailleurs que dans les cas dramatiques qui ont été médiatisés, la majorité des spécialités incriminées ne sont disponible que sur ordonnance.

Extrait de la pétition.


Ce qui est embêtant c'est qu'il faut laisser son nom et son prénom...
Autant j'aurais trouvé cette pétition sur face de book ou ailleurs, ça m'aurait presque pas dérangé, autant là, ça me dérange un peu....

Je ne sais pas qui tu est coddeine! Tu vois, je me méfie de tout...

Dans tous les cas, il faut la faire circuler sur les réseaux sociaux cette pétition.
Puis il faudrait aussi l'aide des pharmaciens, mettre une pétition aussi dans leurs officines, ainsi chaque client mécontent signerait la pétition, ensemble, tous les pharmaciens afin de regrouper un maximum de monde...

Je doute quand même que ça marche, mais si tout le monde s'y met, peut-être qu'il y aurait moyen de trouver un accord... si ce sont juste les consommateurs, qu'ils soient dépendants ou pas, ça risque de ne pas marcher, mais si les consommateurs ou pas, plus les pharmaciens, alors peut-être que ....

En tout cas, bien écrit la pétition, tu m'as convaincue.

Dernière modification par Anonyme9404 (03 août 2017 à  17:13)

coddeine a écrit

[...] D'autant plus que contester cette arrêté par le seul biais des usageRs (on n'est pas encore bons à jeter, non mais !) détournants (il est chelou, ce mot) que nous sommes ne sera sans doute pas le plus productif, ni le plus universel...

Bien entendu, cette pauvre maman et sa souffrance ont été utilisées (et ça c'est crade) dans le cadre d'une politique qui traine depuis toujours mais : puisque c'est l'argumentaire retenu par le Ministère, ce sera donc le contre argumentaire par lequel attaquer une décision de toutes manières discutable.

Je dirais les mésusagers (ouais j'avoue c'est un peu chiant à prononcer).

Sinon, je te rejoins, inutile, je pense, de jeter l'opprobre sur une mère en deuil, les structures ne sont jamais motivées par un unique individu mais un contexte favorable.

L'état gère les lois. C'est à lui qu'incombe la responsabilité de maintenir une politique prohibitiniste, punitive et inefficace, du moins c'est ce j'en pense.
Si l'état se sert des faits divers pour assurer sa communication et rassurer l'honnête citoyen dans ses stéréotypes, il n'est pas dupe et ce n'est pas en larmoyant devant sa porte qu'on fera changer les structures. J'ai l'impression que l'histoire nous apprend que pour faire vaciller les structures et finalement faire évoluer les stéréotypes, il faut se faire entendre, et ne jamais se satisfaire des os qu'on nous donnerait à grailler.

Évidemment, difficile de faire son comming out UD, tant le sujet est tabou et paré d'illégalité, la discrétion et l'anonymat étant les premières règles que j'ai appris en tant qu'UD.


À mon avis, l'état doit se prononcer défitivement en faveur d'une bienveillance à l'egard des UD, en renforçant la prévention, en dépenalisant à défaut de légaliser... Et en premier lieu en dédramatisant afin de sortir le débat de l'enfer de la polémique.

Bon je crois que je viens de pousser un coup de gueule...

Bonne soirée les psychoactifs et les psychoactives.