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Les scientifiques qui explorent le cerveau pour trouver des réponses à certains troubles du sommeil ont peut-être cherché au mauvais endroit : car le muscle et non le cerveau pourrait détenir la clé du traitement de certains troubles du sommeil, avance cette équipe de l’UT Southwestern Medical Center qui montre qu'une protéine dans le muscle peut réduire les effets de la perte de sommeil. Chez la souris. Des travaux présentés dans la revue eLife qui sous réserve de confirmation chez l’Homme, remettent en question l’idée générale selon laquelle le cerveau contrôle les caractéristiques du sommeil.
La protéine en question, c’est BMAL1 et les souris à niveaux plus élevés de cette protéine dans leurs muscles récupèrent plus rapidement des effets de la privation de sommeil. L'élimination de BMAL1 du muscle en revanche, réduit leur capacité de récupération. Avec ces nouvelles données, le muscle devient donc une cible complémentaire du cerveau pour lutter contre les troubles du sommeil comme la somnolence excessive. Enfin, c’est une perspective de nouveaux traitements pour les personnes qui travaillent par quart ou de nuit.
Une protéine d'horloge biologique dans le muscle : la recherche démontre comment une protéine d'horloge circadienne dans le muscle – BMAL1 – régule la durée et la qualité de sommeil. L’équipe montre ainsi chez la souris privée de sommeil que si la présence ou l'absence de certaines protéines dans le cerveau a finalement peu d'effet sur la récupération du sommeil, des niveaux plus élevés de BMAL1 dans leurs muscles permettent en revanche une récupération plus rapide. A l’inverse, lorsque les scientifiques suppriment BMAL1 du muscle, le sommeil est totalement perturbé, le besoin de sommeil est accru et la capacité de récupération réduite.
Que se passe-t-il ? Certaines protéines présentes dans les muscles signalent au cerveau un besoin ou une suffisance de sommeil.
Si des voies biologiques similaires étaient confirmées chez les humains, elles constitueraient des cibles prometteuses de traitement des troubles du sommeil.
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Source : santé log
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Science/Homme: Selon une étude clinique, le THC est efficace dans le traitement de l’apnée du SOMMEIL
Lors d’une étude conduite à l’Université d’Illinois, à Chicago, le THC s’est trouvé être efficace dans la réduction des symptômes chez les patients atteints d’apnée obstructive du SOMMEIL. Sur 73 patients atteints d’apnée du SOMMEIL modéré ou sévère, 25 ont reçu un placebo, 21 ont reçu 2.5mg de THC/jour et 27 ont reçu 10mg de THC 1 heure avant d’aller se coucher pendant 6 semaines.
Les patients ayant reçu 10mg/jour de THC sont ceux qui ont exprimé la meilleure satisfaction de manière globale avec le traitement. En comparaison avec le placebo, le THC a réduit de façon doses-dépendantes l’index de l’apnée de 10.7 et 12.9 par heure aux doses de 2.5 et 10mg, respectivement.
Aussi, le THC à raison de 10mg/jour a réduit le niveau de somnolence de 3.8 points contre une réduction de 2.3 points chez le groupe placebo. Les auteurs ont conclu que “ces observations soutiennent le potentiel thérapeutique chez le patient atteint d’apnée obstructive du SOMMEIL”.
Carley DW, Prasad B, Reid KJ, Malkani R, Attarian H, Abbott SM, Vern B, Xie H, Yuan C, Zee P. Pharmacotherapy of Apnea by Cannabimimetic Enhancement, the PACE Clinical Trial: Effects of Dronabinol in Obstructive Sleep Apnea. Sleep. 7 Nov 2017. [in press]
Attention même si chaque étude est à relativiser ( en effet, on peut se demander si le groupe conso quotidien de cannabis ne porte pas des troubles psy ayant conduit à une conso quotidienne ce qui représente un biais.)
Science/Homme: Un meilleur SOMMEIL pour ceux qui ne consomment pas de cannabis quotidiennement
La qualité du SOMMEIL et la consommation de cannabis de 98 sujets (dont 53 femmes) dont l'âge moyen était de 22.3 ans, ont été comparées. Parmi eux, on trouvait des consommateurs occasionnels (n=29), des consommateurs quotidiens (n=49) et des non-consommateurs (n=20). Les scores d'insomnie moyens étaient les plus élevés parmi les consommateurs quotidiens (7.0) comparés aux scores des consommateurs occasionnels (4.9) et desles consommateurs quotidiens (5.0). Un mauvais SOMMEIL a été remarqué pour 10.3% des consommateurs occasionnels, 38.8% des consommateurs quotidiens, et 20.0% des non-consommateurs.
University of Michigan Addiction Research Center, Ann Arbor, USA.
Conroy DA, et al. J Addict Dis. 2016;35(2):135-43.
Dernière modification par Mister No (04 décembre 2017 à 15:16)
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Dernière modification par ElSabio (04 décembre 2017 à 17:18)
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