[ Interaction & Mélange ]

interactions buprénorphine - compléments pour le sommeil ?

Bonjour


Merci pour votre réponse.

Si on parcourt les thèses disponibles à la lecture en ligne, on y lit qu'il vaut mieux éviter le pavot de Californie quand on est sous subutex effectivement.
Ce n'est pas l'avis de mon pharmacien qui m'a vendu du millepertuis, de la valériane, et donc là du pavot de Californie en m'affirmant qu'aucun ne présentait d'interaction.
Ca fait 75 euros balancés par les fenêtres.

Quand je prends l'un d'eux, je me réveille quelques heures après en ayant froid ou froid et chaud et impossible de me rendormir.
Du coup, pour l'endormissement, j'ai du zolpidem au cas où, si besoin.
C'est dommage car avant d'être sous subutex, je prenais ces plantes, et je n'étais donc pas obligée de prendre du zolpidem.
Parce que bah les plantes efficaces sont celles qui présentent une interaction.
La mélisse, la passiflore tout ça ça ne fait rien.
Par contre le pavot de Californie, la valériane ce sont des bons produits, juste pas quand on est tombé dans le sub là c'est terminé c'est plus possible d'en prendre.

Franchement le subutex on me l'a vendu comme un produit génial, alors que je n'avais pas une grosse dépendance aux opiacés, juste un petit peu chaud 2-3 jours, et encore c'était peut-être essentiellement psychologique.
Résultat maintenant je suis accro au subutex et je vois pas comment remplacer le zolpidem.
Bref c'est n'importe quoi d'insister pour mettre en place un tso alors que la personne n'est pas dans des problemes de dependance insurmontables, ça pose plus de problemes que ça n'en résout.
On me l'a proposé pour le cannabis aussi.
Bah je fume toujours de l'herbe quand je suis stressée, ça ne change rien, juste j'ai 3 addictions au lieu d'une.
Car même si vous n'étiez pas dépendant aux opiacés, si vous prenez du sub tous les jours vous devenez dépendant au sub contrairement à ce qui est inscrit sur la notice (soi-disant il n'y a un risque de dépendance que chez les personnes dépendantes aux opiacés).

Bref beaucoup de médecins prescrivent ça parce qu'ils croient en leur solution, parce qu'ils ne croient pas qu'un dépendant peut vivre clean.
Moi j'ai été completement clean 6 ans, je prenais juste de la valériane certains soirs.
Je suis pas la seule dépendante à avoir été clean. C'est condamner la personne à des années de galères sans précédents et de dépendance à la médecine de la mettre sous subutex alors qu'elle pouvait se passer d'héroïne.
Or on n'informe pas du tout sur les risques du subutex lors de la 1ere prescription, le medecin ne m'avait parlé que d'avantages.

Alors que j'en avais juste pour 2-3 jours avec un léger mal-être, j'ai signé pour des mois de réelle souffrance pour arrêter cette merde. Juste je m'en suis pas aperçu à temps, j'étais persuadée, après avoir lu la notice, qu'il n'y avait pas de risques de dépendance dans mon cas.
J'espere juste que le manque sera limité de ce fait tout de même, ...

Et bonjour le vide juridique en matière de droits des malades.

Et je passe sur les jugements et les suspicions de la part de beaucoup de préparateurs en pharmacie, médecins, pharmaciens.


Bref, bannissons le préjugé selon lequel un dépendant ne peut pas guérir sans substitution, le préjugé selon lequel il y aurait des personnes qui ont "besoin d'un quelque chose toute leur vie".

Bonsoir prescripteur, et bonsoir à tous.

Une pharmacienne m'a confirmé ce qui est dit dans l'article sur doctissimo dont vous avez donné le lien ci-dessus.
S'il y a interaction entre le pavot de Californie et les opiacés ou les benzodiazépines, le risque se situe sur le possible effet sédatif.
A priori ça ne diminuerait par contre pas l'action ou l'assimilation de la buprénorphine.
Ni ne l'augmenterait d'ailleurs.
Et pas d'autres problèmes sauf pour les personnes allergiques aux pavots, mais ce n'est plus un problème d'interactions.
Donc c'est au cas par cas.

Concernant le sevrage rapide:
C'est ce que j'ai demandé spontanément quand je me suis présentée en addictologie: passer à un substitut juste pour pouvoir gérer le dosage mais j'aurais souhaité entamer immédiatement un sevrage dégressif rapide.
15 jours me semble parfait oui.
Et si l'on pouvait gérer les quantités d'héroïne oui sevrage dégressif d'héroïne oui encore mieux.
Je pense que dans mon cas ça aurait été tout à fait indiqué car je n'avais que 3 semaines de consommation d'héroïne derrière moi, donc vraiment une petite dépendance, une petite tolérance, ça aurait été presque une formalité, en ambulatoire.
Maintenant que j'ai pris plusieurs mois de la buprénorphine, je suis devenue réellement dépendante physiquement.
C'est plus la même histoire pour arrêter.

Bref merci pour vos initiatives, et de contribuer à une information correcte, je ne tenterai pas le sevrage brusque en revanche.