Le coin des cinéphiles de Psychoactif

J'ouvre le bal :)

Je ne vais pas parler d'inception , le prestige , gran torino , par exemple c'est déjà  fait ailleurs.

Dernièrement j'ai vu une bonne 15 aines de film en quelques jours , dont un (notamment) qui est assez passé inaperçu et qui je trouve a le mérite d'être vu "une fois".

C'est le film "unTHINKable" (impensable) avec Samuel L Jackson (qui joue a la perfection) et Carrie-Anne Moss (NDLR : trinity dans Matrix par exemple )

La bande annonce : (désolé elle n'est pas trouvable sur youtube en Français et nous ne pouvais baliser les vidéo uniquement de youtube , dailymotion ca n'est pas mit en place)



Le Pitch :

"Une équipe antiterroriste du FBI  et un agent des opérations secrètes ont pour missions d´interroger un américain converti a l'islam qui prétend avoir implanté des bombes nucléaires dans trois villes américaines."

Le résumé est très court , mais sous ces 3 lignes se cache un film très prenant et qui pose certaine question : jusqu'ou l'homme est il prêt a aller dans la torture d'un homme pour sauver des milliers de vie.

Parmis les critiques , il y en a des bonnes et des moins bonnes.
Je pense que les personnes qui n'ont pas aimé ce film , l'ont probablement comprit de travers.
Certain pensent que le film est rempli de stéreotype du genre "islam = terroriste" , "USA = méchant" , "La torture est une bonne chose si elle permet de sauver des vie" , et j'en passe ...

Bref moi j'ai tout vu dans ce film sauf cela et je pense que les gens qui ont vu ces "clichés" n'ont pas vraiment comprit le film , il va sans dire que c'est un film comportant des scènes pouvant heurter la sensibilité. (bon c'est du cinéma hein )

La ou j'ai vraiment vu un intérêt dans ce film , et c'est justement tout l'intérêt de voir ce film , c'est durant le visionnage , tentez de vous mettre a la place des divers personnages , et de vous poser la question :
VOUS qu'est ce que vous ferriez ? A quel moment vous diriez STOP en comprenant quelle seraient les répercussions de votre décisions ?

Bien sur , chaque personne aura une pensée différente , et je pense pas que cela soit nécessaire que chacun expose ce qu'il aurai fait ou décidé de faire , ca ne ferrai qu'un débat sordide , contentons nous de parler du film

Pour en revenir au film , j'y suis entré très rapidement , et il m'a bien tenu en haleine.
Surement que certain parmi vous n'aimerons pas , moi en tout cas il m'a plu :)

Si intéressé pour le voir demande du liens par mail



PS : A noter que je trouve un GROS point négatif au film , c'est cet idée "absurde" qu'a eu le réalisateur de filmer les 3 dernières minutes comme si vous lisiez un CD rayé , tout le monde après pendant la fin (de ce que j'ai pu lire) a penser que c'était une erreur d'encodage , ou que le DVD était rayé , mais en fait non ... c'est voulu , et ca agace vraiment , bref dommage sur ce petit point.

Donc si a la fin uniquement l'image "saute" (ca fait un bon en arrière d'une demi seconde , et ca recommence etc) c'est voulu par le réalisateur , il a voulu faire un effet kaléidoscope , et l'effet n'est pas au rendez vous.
Bref dommage sur ces 3 dernières minutes , mais qui heureusement n'enlève rien a la qualité du film , enfin surtout la question de fond , que l'ont doit se poser pendant le film

Allez tiens , je vais vous présenter "mon petit chouchou" , un des films (hors film a trilogie) qui m'aura surement le plus marqué !

NATURAL BORN KILLERS (tueurs nés) De Oliver Stone



Ou comment décrire l'oeuvre cinématographique ultime a mes yeux ... Cela ne va pas être simple.

Avant de me lancer , il me parait important de préciser que "natural born killers" (tueurs nés pour les anglophobes , cela dit le titre traduit en francais dénature je pense la vision et le sens du film) a véritablement forgé une partie de ma vie , j'avais a une époque (j'était jeune a sa sortie en 1994) basculé dans le fanatisme absolue de ce film ( rassurez vous , je n'ai fait aucun rodéo carnage ^^ ) , mais j'avais le crane rasé , des lunettes rondes et des chemise déchiré en haut des épaules

Donc ma critique risque de ne pas être totalement objective , mais bon j'y reviendrai et vous expliquerai tout cela plus bas dans le post.

LE PITCH : (qui pour une fois sera un pitch "perso")

Ce film dresse le portrait critique de la société américaine et son système de média qui encense tout et n'importe quoi , ici des tueurs en séries déjantés (a noter que Mickey et Malory sont plutôt des tueurs de masse "mass murderers" , mickey se défini d'ailleurs comme tel dans le film.

La différence est qu'un tueurs de masse tue un groupe de personne en une seule fois (en quelques minutes ou quelques heures) dans la même zone géographique, alors que le tueur en série "individualise" ses meurtres et peut tuer dans des villes, des états ou des pays différents.)

Mickey (Woody harrelson) et Malory (Juliette Lewis) se rencontre par hasard , s'en suit un coup de foudre respectif , tout deux ont eu une enfance terrible (Mickey a vu son père se tirer une balle de fusil de chasse a son enfance , et Malory vivaient dans une famille ou le père la violai et battait l'ensemble de la famille).

Suite a leur rencontre , ils décident de tuer a vue , sans objectifs , juste suivre leurs instinct.

BANDE ANNONCE
(la aussi je vais pas faire comme d'habitude , cette vidéo est une sorte de cadeau , c'est la première séquence du film en version "uncut" (donc sans les scènes coupés) , cette scène montre un avant gout de l'originalité de ce que je décrirai en bas concernant la méthode des prises de rush).



LE FILM :

La plus brillante réalisation d'Oliver Stone ( "Platoon" , "wall street" , "The doors" , "JFK" , "Nixon" , "l'enfer du dimanche" , etc ) a mes yeux , le scénario a était acheté a Quentin Tarantino (en manque d'argent a l'époque) mais c'est surtout ce qu'Oliver Stone en a fait , je pense que personne pas mème tarantino n'aurai pu faire un film de cette qualité.

A la première vision du film , hormis la violence omniprésente ce qui frappe , c'est la diversitée et la manière dont le film et tourné/enregistré/masterisé.

En effet "Natural born killers" est le seul film au monde a compter autant de manière de montrer l'image et de filmer.

Tout y passe :
- 35mm,
- 16 mm,
- 8mm,
- vidéos, noir et blanc,
- couleurs,
- filtres, inserts,
- surimpressions,
- morphing,
- stop motion,
- cadrages inclinés,
- steady-cam, louma,
- ralentis, documentaires,
- dessins animés,
- real T.V,
- sitcoms,
- pub,
- extraits de films non incrusté en post prod mais bien collé au vitre de la voiture par exemple,
- etc.

Le film comporte bien plus de plans que dans la majeure partie des films , a titre d'exemple la version "normale" c'est vu amputer de 150 scènes par la censure (scènes présente dans certaine version bonus de DVD) , beaucoup de ces 150 scènes n'apporte rien au film et ne font parfois qu'une seconde , c'est parfois juste un plan , ou une petite scène.

Les plans/images s'enchainent comme un zapping frénétique toujours dans le sens de l'histoire , collant parfaitement avec la narration.

A noter aussi une bande son d'une qualité exceptionnelle avec des morceau de la marraine du punk "patti smith" entre autre.

la bande originale du film de part le choix des chansons , la différence de style , et leur coïncidences totale et parfaite avec les images , font que c'est une des meilleures bande originale de film , je vous recommande le CD

Mais il y a eu aussi des scènes , qui pour les fans resteront un éternel regret qu'Oliver Stone ne l'ai pas laissé dans la version "normale". (j'ai bien entendu les vidéos de ces fameuses scènes (j'ai d'ailleurs le coffret intégral chez moi) , mais je vous linkerai plus bas une des scènes inédites pour ceux qui auraient déjà  vu le film

Ils aussi important de rappeler le tonnerre médiatique que ce film avais suscité a sa sortie mais aussi des mois après quand certains faits divers (des jeunes qui avais commit des meurtres et chez qui on avais retrouvé des VHS du film ainsi que des posters) on pointé du doigt le film comme un déballage de violence et responsable de l'envie de tuer de quelques adolescent ... ben voyons ...

Autre chose sur laquelle ce film a reçu pas mal de critique négative , c'était sur le fait qu'Oliver Stone semble en accord avec la théorie selon laquelle des individus peuvent "avoir la violence dans le sang" , d'où ma remarque en début de post sur la traduction du titre , "natural" born killers , dans le sens prédateur humain comme il en existe chez les animaux , Mickey Knox en parle d'ailleurs dans le film.

Bien sur comme a son habitude Oliver Stone n'est pas tendre envers la société américaine , dans le film une fois mit en prison , un jeune réalisateur de documentaire sur les tueurs en séries réussi a obtenir une interview de Mickey knox ...

Documentaire qui est diffusé après la finale du Superbowl (Pour info au USA la finale du championnat de foot US et l'évènement médiatique le plus regardé chaque année , un peu comme si une interview d'Emile louis serai diffusé juste après la finale de la coupe du monde 98 ).

Oliver Stone montre a quel point les gens adorent ces 2 tueurs devenue aussi célèbre que n'importe quel acteur hollywoodiens grâce aux médias.

AUJOURD'HUI :

Et bien je suis toujours aussi fan de ce film , qui je pense restera a jamais gravés dans ma mémoire.
C'est un film qui malgré la centaine de visionnage que j'ai pu en faire , me fait sourire , pleurer , éructer de joie , une tempête émotionnelle qu'il m'est a chaque fois impossible de contenir.

Ce film montre également a mes yeux la plus formidable histoire d'amour portée a l'écran , notamment la scène de retrouvailles pendant l'émeute ou Mickey et Malory pensaient tout deux ne plus jamais se revoir et finir enfermé pour le reste de leur vie , chaqun séparé de leur amour , leur raison d'être.
Le destin les réunit une fois de plus , cette scène , la musique , le jeu d'acteur , a chaque visionnage je ne peu m'empêcher d'avoir la larme a l'oeil en pensant a ce qu'ils doivent ressentir a cet instant précis.



Tout comme je ne peu jamais m'empêcher de sourire jusqu'au oreilles et de pousser des petit cri de plaisir lors de certaine scène , comme la scène d'intro dans le restaurant routier ou surtout dans le drug shop quand Mickey arrose le vendeur qui viens de déclencher l'alarme , le tout retentissant sur le titre de "patti smith - rock and roll nigger"... Ça c'est Rock & roll oé :)

Cette scène précisément (que je n'ai pas trouvé en Français ni sous-titrés , mais elle vaux le coup d'oeil ^^ :



CONCLUSION :

Et bien depuis que j'aime le cinéma , j'attends qu'un film me passionne autant que "Natural born killers" mais ce film ce fait attendre , peut être tout simplement car Oliver Stone a pondu un ovni cinématographique et qu'il sera impossible de réunir autant de profondeur et d'ambiguïté dans un autre film , a la sauce Bonny & Clyde des années 90



Représenter l'ultra violence , la critique de la société de consommation américaine tout en mêlant cette fantastique histoire d'amour ne pouvais je pense que faire l'objet d'un seul et unique film.


Le petit cadeau une des scènes inédite , hélas coupé de la version originale , et qui n'a était mise que sur une version du coffret du DVD director's cut :



(Elle n'est pas en français , ni sous-titré par contre , je ne l'ai trouvé qu'en VO)

PS : J'ai souvent remarqué que ce film , ou on l'adore et on le range parmi les chef d'œuvre ou ont le déteste.
Je suis convaincu que beaucoup déteste et ont adoré , et je m'attend surement a des "ce film est un scandale , comment aimer un film prônant tant la violence blablabla"

C'est justement ce que le film démontre , a sa manière et de façon brute , que notre société et le pouvoirs des médias , a des centaines de fois rendu la violence la chose la plus attractive au monde (les images des guerres que les JT s'arrachent , les grand tueurs en série , les fait divers sordide que nous lisons tous , et j'en passe

Paul Verhoeven a toujours eu cette salle réputation a Hollywood , alors que ces films (a lui aussi) dénonce souvent les méfaits du système américain.

Il utilise souvent des faux JT et des fausses pubs qui ne sont pas anodines dans ces films.

Comme dans "Robocop" les faux JT que l'ont voit ou l'ont reconnais facilement une critique de la direction que prenais (a l'époque) les USA.
Ou bien les fausses pub , ou comme un trivial poursuit , on joue a se déclarer la guerre et c'est a celui qui le premier usera de la bombe nucléaire , comme le gosse dit :
"Le Pakistan menace mes frontières blablabla"
Et on voit une image animé d'un gros BOOM nucléaire , signifiant la fin de la partie avec la bonne famille toute contente de jouer en famille.

Y a les mêmes sortes d'image dans "Starship troopers" , faux JT d'une société qui garantit des droits civiques facilité par un engagement dans l'armée (NDLR : un peu comme les Marines qui cibles les jeunes black et mexicains pour leur proposer de s'enroller pour l'irak ou l'afganistan) , ou avec des fausses pubs montrant des soldats jouissant du dernier armement et qui offre des balles du fusils mitrailleur dernière génération a des enfants.

Toutes ces petites choses font que paul verhoeven a toujours eu plus de mal que les autres a se faire financer ces films , alors que ces films sont excellents.( Total recall a l'époque était le "inception" de nos jours) , ou le sulfureux "show girls".

Hélas oui depuis 2006 il n'a plus rien fait , surement lasser par les perpétuels difficultés qu'il a a subir plus que d'autres a trouver des fonds , du au fait de son regard critique sur les USA.

Allez ma prochaine présentation sera sur une trilogie adapté d'un énorme succès d'un manga , sous le scénario d'un des mangaka les plus connus au japon.
D'habitude quand un manga (les BD) ont du succès ils sont adaptés en animés (dessin animé ou film d'animation) et quand ca marche vraiment , y a des adaptation cinéma japonaise , et qui parfois attérissent a hollywood.

Pour 20th Century boys , chose rare ils l'ont adapté du manga (papier) au cinéma , donc sans passer par la phase animés (série en dessin animés).

Et bien la trilogie est vraiment sympa , je vous présenterai ca correctement avec plus de détails sur les spécificités du cinéma japonais

L'affiche :


Et chose très surprenante , ce film m'a presque "appeler" , je vous raconterai pourquoi , c'est TRES bizarre

A bientôt :)

En fait non j'ai changé d'avis pas de trilogie dont j'ai parlé précèdemment a mon prochain post.

Prochaine présentation , le must !! le truc que personne dans ce monde ne devrais avoir manqué.

Le plus grand , complexe , travaillé , la plus grande perfection scénaristique a ce jour et ca ne viens ni d'un film , ni d'un livre.

Et sincèrement je pèse mes mots , il faudra des années avant qu'un jour un scénario soit mieux ficelé.

Ce scénario c'est parfaitement comparable a une drogue , on commence , et il est très difficile de ne pas vouloir connaitre la suite :)

Je vais bien le bosser et bien le rédiger , mais croyez moi c'est du lourd , c'est peu connu , hollywood c'est jeté sur les droits très vite (ca sera probablement un navet en film mais bon).

Bref je vais potasser tout ca et si la curiosité vous fait emprunter le chemin du commencement du visionnage , nulle chance d'être déçue .... mais de forte chance d'en devenir accro :)

Demain matin promis je m'y attèle
J'imagine de toute façon que certains peut être connaissent (on dit rien si c'est le cas , un peu de suspens ^^ )

Je dirai juste qu'il s'agit d'une série animé japonaise (c'est pas du dragon ball Z hein) !

C'est une histoire qui mêle le polar (la lutte d'un tueur et du meilleur enquêteur) le plus élaboré du monde , avec des retournements de situations tout les 3 ou 4 épisodes , aussi puissante que la fin de "usual suspect" par exemple , mélangé avec des pouvoirs divins , des questions philosophique , et des règles du jeux ! oui des règles du jeux ! dont le scenario si parfait s'amuse a vous prendre a la gorge avec ces règles énoncés tôt dans la séries.

J'ai toujours réussi a deviné dans ce genre de scénario comment ca allez se finir , ou ce qui allez arriver au prochain épisodes , la j'ai eu du mal , beaucoup , beaucoup de mal a en trouver ne serais ce qu'un tiers :)

En tout honnêteté j'ai souvent fait découvrir cette séries a des amis , qui détestaient tous (garçon comme fille) les animés japonais pour diverses raisons.
Sur la 15aines , la moitié on comme moi la première fois enchainer les épisodes de 25min les un derrières les autres , pendant 2 a 3 jours.

D'autres plus modérés ont mit une semaine (faute d'emploi du temps).

Bon y a 37 épisodes de 22min (moins les générique et les récapitulatifs , y a 18min en fait) , soit 11 heures totale. , la première fois je l'ai vu du matin au soir , sans manger ni bouger

J'ai parlé de la série a une connaissance de 48ans qui haïssais ce qu'il appelais les "dessin animé de gamin" japonais , je lui ai donné les liens pour les télécharger ou les voir en streaming , et bien il a fait comme moi , et a louper le boulot et c'est fait faire un arrêt maladie rien que pour continuer a regarder jusqu'au bout ^^ (je jubilai ... une vrai drogue oui ...)

Et regarder un animé japonais les débectaient tous (c'était un peu un pari pour moi , de leur montrer que le génie scénaristique se trouve partout , et que les mangas ne sont pas tous pour les adolescents) , et la en l'occurrence c'est une femme qui a écrit l'histoire :)

Cette série a bien sur fait un carton planétaire absolue (Hollywood a mit plus de 8ans avant d'acheter les droits de dragon ball , les droits de cette série sont déjà  acheté par hollywood qui si il ne se plante pas pourraient nous faire un film qui mettraient tout le monde d'accord.

Et je le redit je ne connais aucun film ni livre dont le scénario m'aie laissé autant sur le cul (et pourtant des films j'en ai vu une quantité astronomique surtout que dans ce genre la , je les chasse et les meilleurs je les ai vu.) , mais aucun n'arrive a la cheville de cette série.

Bien sur vu que je suis un passionné du japon et non pas un "simplet" otaku francais (les jeunes de 15ans qui pour eux japon=manga) , je m'intérresse a l'histoire du manga , aux art martiaux japonais , a la langue , a leur cinéma , leur sabres , leurs monuments , leurs écrivains , leurs villes , leurs coutumes , leurs religions , bref tout du japon !

J'ai passé des milliers d'heures de ma vie a regarder les dernières séries de jap"anim.

Donc on pourra penser que je ne serai pas optimiste , mais promis demain je me lève tot (comme souvent) et je travaille une superbe présentation de cette œuvre , et vous  mettrai au défis de visionner les 2 ou 3 premiers épisodes (25min l'un) et de voir si vous ne devenez pas accro , je suis curieux ...

Je n'ai encore jamais échoué , et je l'ai présentai a toute les tranches d'ages , jamais eu de "oé bof j'accroche pas , je trouve ca naze"

Je la revisionne d'ailleurs pour la 15eme fois , et bien que je soit mort de fatigue et mal assis , j'ai encore envie de voir des épisodes

A demain :)

Bon allez je me lance :)
Par contre le post risque d'être long , car je me dois de présenter tout cela un peu mieux vu que ce n'est pas un film.

Comme je le disais , passionné par le japon depuis longtemps , j'ai bien entendu visionné la majeure partie des meilleurs animé.
Déjà  première différence , un manga est un manga , soit une bande dessiné imprimé sur du papier de qualité moyenne au japon.

Les histoires ne paraissent pas comme des livres , en fait le japonais achète sur place ses manga dans des magasines hebdomadaires de « pré-publication ».
Le magasines contient plusieurs « fragment » d'une histoire que toute les tranches d'ages japonaises attendent la semaine suivante pour connaître la suite. (toutes les tranches d'ages sont ciblés).

Il y a bien entendu le plus le « Shonen manga »  c'est grosso modo un manga dessiné pour les petits-ado-jeunes adultes-(et parfois plus) , par exemple il y a le succès mondial « Naruto » ou notre ancien « dragon ball » , mais on pourrait en citer beaucoup , la plupart qui arrivent en France sont des « shonen » c'est le plus gros marché.

Ensuite il y a les « seinen » manga , ca s'adresse a un public de jeune adulte jusqu'à  30ans environ.

Les « Mecha » , des histoires a base de robot géant (goldorak fut le premier)

Y a bien entendu le « hentaï » destiné aux adultes , vu que c'est pornographique.

Le « Ecchi » la c'est particuliers , un « ecchi » peut être une histoire reprenant tout d'un « shonen » mais dont les filles de l'histoire apparaitraient souvent en petit culotte , il y a un qui me viens en tête , un « shonen » un peu « ecchi » nommé « Tenjo Tenge » qui bénéficie d'une bonne réputation et d'un bon scénario (assez violent aussi).

Ca c'est pour ce qu'on appelle des mangas , il faut savoir que comme tout le monde sais le manga a une grosse importance au japon , nous en Europe on a trouvé les récits des hommes vivants y a plusieurs siècles sur des vieux manuscrit ou peint sur des mur.

Au japon (et dans d'autres pays d'asie) il y a déjà  des siècles que l'ont représenté l'histoire par des images découpé a la manière d'une bande dessiné.
Le nom manga est apparu dans les année 1700 et veux dire « dessin non abouti » (bien qu'aujourd'hui ils sont plus que fignolais).

Bon je pourrait continuer des heures ,  mais c'est pas le sujet , juste pour dire qu'au Japon les mangas et ce qui en découle (les animés , les goodies (produit dérivés) , le cosplay (se déguiser a manière de son héroine ou héros préférés , etc) c'est quelques chose de très encré dans leurs cultures.
Beaucoup de jeunes voudraient devenir « mangaka » (dessinateur de manga) , mais vous l'avez deviné il faut un talent énorme , et être un bourreau de travail (les quelques dessinateur de BD qui ont travaillé au japon ont tous était scotché de voir a quel ritme il faut sortir les dessins et comment ils sont rigoureux dessus. (travail , rigueur , des mots typiquement japonais).

Quand un manga (donc papier) marche bien , son histoire connue d'être publié dans les hebdomadaires (si un viens a ne pas pas plaire , au japon on ne s'embarrasse pas , les mangaka n'ont pas de contrat a l'année (sauf ceux qui se sont fait un nom) et donc si la suite d'une histoire n'est pas attendu par le public d'une semaine a l'autre , le manga est remplacé par un autre.

Mais quand un arrive a sortir du lot , bien souvent celui ci finit en animé.
Personnellement je ne suis pas un grand fan de manga , en France ils sont distribué comme des livres et non pas imprimé sur un hebdomadaire en papier de mauvaise qualité a un prix dérisoire , du coup acheter des mangas en France c'est assez cher.

Moi j'adore les animés , car étant fan de la langue , et de sa sonorité par exemple , regarder un bon animé me caresse les oreilles (je les regardent tous en Version originale sous titré français , car les doublages français pour les versions françaises sont souvent ridicules).

Du coup (moins maintenant) j'ai vu plusieurs dizaines de séries , sachant que certaines série comportent 200 épisodes de 25min , ca fait pas mal de téléchargement.

Téléchargement ? Oui en fait pour découvrir un animé il y a un france ce qu'on appelle des teams de « fan-sub » , en gros ce sont des gens qui récupèrent des enregistrements des épisodes qui passent sur les chaines de télé japonaises , et les traduisent.
Certaine teams (toute font cela en tant qu'amateur , uniquement pour les fans) ont un traducteur japonais>Francais , d'autres non et donc attendent que l'épisode soit « fan-subé » par une autre team américaine et ont un traducteur Anglais>Francais.

Le « Fan-sub » plait a certain mangaka qui voit leur oeuvre avoir du succès hors du japon , et ca plait moins a d'autres.
Mais les épisodes étant enregistré depuis une diffusion télé , il y a un flou juridique et jamais au monde une team de « fan-sub » n'a eu de problème.

En revanche ces teams ont une éthique (car la si elle la respecteraient pourrait avoir des problèmes) , une fois que la série animé est commercialisé en DVD en france , elle supprime de leur site tout les liens des épisodes.

Voilà  un peu comment ca se passe en généralisant au maximum.

Maintenant il y a des séries qui vont cartonner déjà  très vite au japon , puis dans le monde.
Ont pense bien sur a Goldorak , l'univers Dragon ball (et ses 500 et quelques épisodes).

Et plus d'actualité les 2 futurs remplacent de dragon ball (dans le sens ou ils ont chez les ado du monde entier un succès hors normes , dépassant celui de dragon ball.
Natuto
Bleach
Mais bon d'autres sont aussi connu du genre : Death note , néo génésis evangélion , one piece , saint seya (chevalier du zodiaque) , hokuto no ken (ken le survivant) , gundam wing , kenshin , GTO , samourai shamploo , tenjo tenge , school rumble , Full metal alchemist , Albator , vision d'escaflowne , berzerk , nana , hellsing , samouraï 7 , Lain , Ghost in the shell , Akira , cowboy bebop , Noir , Code Geass , lucky star , azumanga daio , full metal panic , fuli culi , etc etc.

Bon je vais pas tous les citer non plus.

Ensuite quand pour certaines de ces manga qui sont devenu des animés le succès est encore grandissant , arrivent les films d'animation projeté en salle (bien qu'au japon il n'y a bizarrement que peu de salle de cinéma , ce n'est pas "leur trucs").

Bien entendu le premier grand succès fut : AKIRA (que bientot les frère hugues vont adapter pour hollywood)
Puis GHOST IN THE SHELL , etc etc ..

Et parfois les japonais vont jusqu'a faire un film avec de vrai acteur ,  bon autant être honnête moi j'aime bien , mais comme je le disais a part une poignée de bon acteur et vu que le cinéma comme nous nous le voyons n'est pas très encré dans le quotidien des japonais.

Les films pêchent souvent par un jeu d'acteur un peu bidon , en fait les acteur "surjouent" trop.

La raison est qu'au japon , quand le français regarde le soir sur TF1 un film , le japonais lui regarde des "drama".
Ce sont des genres de "soap" ou "sitcom-film", ou justement les acteurs doivent sur-jouer.

Du coup de bon acteurs pour se faire connaitre passent par ces "drama" et une fois au cinéma , arrivent difficilement a gommer ces traits , et puis le public japonais aime quand on "surjoue" donc c'est pas simple.

Il y a bien entendu d'excellent film et acteurs japonais , battle royale (le premier) par exemple est un bon film et l'acteur Takeshi Kitano un super acteur qui a fait de bon film a réussi a s'exporter.

En réalisateur il y a Takashi Miike qui a fait de super film (certains sont "strange" quand même mais c'est dans son style , perso j'adore).

Et puis en bout de ligne , il y a Hollywood qui rachète les droits d'adaptation , mais qui la plupart du temps fait un film pourri.
L'exemple le plus concret est dragon ball , Hollywood avais les droits depuis des années , et l'an dernier je croit on sorti un film , un navet , un plantage monumental.

La série dont je vais parler , elle par contre Hollywood n'a pas mit des années pour acheter les droits , et si il le sorte en "série" car il y a eu 2 film japonais mais ca c'est avéré trop court pour raconter l'histoire qui rentre dans 11 heures d'animé.

Bref si Hollywood trouve la bonne personne pour adapter et que cette personne travaille avec le scénariste original japonais , on aura peut être droit a la meilleure série télé du monde.

Ou alors il faudrait faire une grosse trilogie comme le seigneur des anneaux , 3 films de quasi 3h chaque (peu probable).

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Bon allez le cadre est posé , place a la présentation :)

Cette série dont j'affirme qu'elle possède le meilleur scénario au monde s'intitule :
Death note !



Death note a était créé par le Tsugumi ÅŒba (c'est un pseudonyme , le grand public japonais ne connais pas son visage , c'est apparemment un pseudo et au dernières nouvelles une femme (très rare pour un "mangaka") et le dessinateur Takeshi Obata.

Comme pour les autres mangas il a était publié par le "Weekly Shōnen Jump" , le succès a était immédiat , on ne parlais plus que de ca , dans les lycées , les entreprises , en familles etc.

Le manga devant ce succès immédiat a était transposé en animé , ou comme souvent quand on a vu que le succès "manga papier" a était énorme , les studio mettent de gros moyens pour produire une animé avec un graphisme somptueux , Death note est très très beau visuellement , il n'a pas qu'un scénario hors pair.

Death note a connu aussi des adaptations cinématographique (avec des acteurs donc) , mais bon c'est clairement quelque chose qui a plut au japon , moins en dehors hormis pour les fans.

HISTOIRE :

Light Yagami  (Raito Yagami en VO) est un lycéen surdoué qui juge le monde actuel criminel et corrompu. Sa vie change du tout au tout le jour où il ramasse par hasard un mystérieux cahier  intitulé « Death Note ».
Le mode d´emploi inclus dans le cahier indique que « la personne dont le nom est inscrit dans ce carnet meurt ». D´abord sceptique, Light teste le carnet et découvre que son pouvoir est bien réel. Il rencontre l´ancien propriétaire du Death Note, un dieu de la mort nommé Ryuk. Celui-ci déclare avoir volontairement laissé tomber son carnet dans le but de se divertir.

Light décide d´utiliser le Death Note pour exterminer les criminels, dans le but d´éradiquer le Mal et de bâtir un monde parfait dont il sera le dieu.
Il apprend peu à  peu à  se servir des pouvoirs du cahier. L´utilisateur peut seulement tuer une personne dont il connaît le visage, en y inscrivant son nom. Il peut également en préciser la cause ainsi que les circonstances détaillées, la cause par défaut étant la crise cardiaque.

Les nombreuses morts inexpliquées de criminels à  travers le monde attirent l´attention d´Interpol et du mystérieux L, un détective  capable de résoudre n´importe quelle énigme, mais dont personne ne connaît ni le visage ni le nom. L décide d´enquêter pour capturer le tueur en série, surnommé par le grand public « Kira » (キラ, « Kira »? dérivé de la prononciation japonaise de « killer »).

Entre Light et L, tous deux persuadés d´agir pour la justice, s´engage un combat acharné pour découvrir en premier l´identité de l´autre.

Voila en gros , une base assez simple et commune au premier abord entre une personne (très intelligente) qui trouve un moyen de tuer les gens avec un procédé "magique" , qui va être poursuivit par un détective (très intelligent) , un combat acharné et machiavélique entre 2 personnages charismatique , le tout régit par justement ce cahier , la "death note" qui comprend , et c'est la que le scénario arrivent a nous surprendre constamment des règles précisent.

LES REGLES :



# *La personne dont le nom est écrit dans ce cahier meurt.

# *Il faut avoir en tête le visage de la personne dont on écrit le nom sinon cela ne fonctionne pas. Par conséquence, on ne peut obtenir un même résultat sur les personnes de même nom et prénom en une seule fois.

# *A la suite du nom, si l'on écrit si l'on écrit la cause de la mort dans un délai de 40 secondes du monde des humains, cela se réalise.

# *Si l'on écrit pas la cause, la mort est systématiquement due à  un arrêt cardiaque.

# *Si on écrit la cause de la mort, on obtient alors un délai supplémentaire de 6 minutes 40 pour décrire précisément le déroulement de la mort.

# *Dès lors que le Death Note tombe dans le monde des humains, il lui appartient.

# *Celui qui s'en saisit deviens alors capable de voir et d'entendre le dieu de la Mort qui en est l'ancien propriétaire.

# *Celui qui fait usage de ce cahier ne va ni en enfer ni au paradis.

# *Si l'on écrit l'heure de la mort dans les 40 secondes qui suivent le moment où l'on écrit "crise cardiaque" comme cause de mort, on peut fixer l'heure de la mort, même pour une crise cardiaque.

# *La personne qui touche le death Note deviens alors capable d'entendre et de voir l'ancien propriétaire du cahier qu'est le dieu de la Mort, même si elle n'en est pas elle même le nouveau propriétaire.

# *Le possesseur du Death Note garde à  ses cotés, jusqu'à  sa mort, l'ancien propriétaire, un dieu de la Mort, aussi longtemps qu'il détient le Death Note.

# *En général, le dieu de la Mort apparait devant le nouveau possesseur du Death Note dans les 39 jours qui suivent le premier jour d'utilisation.

# *Un dieu de la mort, propriétaire d'origine, en général ne fait rien qui puisse aider à  faire mourir avec le Death Note.

# *Un Dieu de la Mort n'a aucune obligation d'expliquer complétement l'utilisation du cahier ou les règles à  l'humain qui en a pris possession.

# *Les condition de la mort décrites dans le Death Note ne peuvent se réaliser que si elles sont physiquement possible et/ou si elles apparaissent réalisable normalement par un humain.

# *Les conditions possible de la mort ne sont pas connues du Dieu de la mort. Il est donc nécessaire de chercher et de trouver par soi-même.

# *On peut écrire les causes de la mort ou les circonstances en premier, et écrire le nom par la suite, sur la première ligne, le processus fonctionne quand même. Dans ce cas-là , on dispose d'un délai de 19 jours, en temps humain, pour écrire le nom.

# *Si une personne autre que le possesseur du Death Note, écrit le nom d'une personne sur le cahier et qu'il connait son visage. Il se produit la même chose que lorsque le possesseur le fait lui-même.

# *Le Death Note n'a pas d'effet sur les êtres de moins de 780 jours.

# *Si l'on se trompe 4 fois ou plus en écrivant le nom d'une victime, le Death Note deviens inefficace sur cette personne.

# *Le suicide est une cause valide de mort. Fondamentalement, c'est une éventualité envisagé par tous les humains et, de ce fait, cela n'entre pas dans les "actes impensables".

# *Même après avoir écrit le nom, l'heure et les circonstances de la mort, il est possible de les modifier autant de fois qu'on le souhaite pendant 6min 40 . Bien entendu pour que les changement soient possible, il ne faut pas que la personne soit déjà  morte.

# *Lorsque l'on veut faire une correction pendant les 6min 40 il faut d'abord barrer de deux traits les mots à  corriger.

# *Comme vous l'avez vu ci-dessus, il est possible de modifier l'heure et les conditions de la morts, mais une fois que le nom est écrit dans le Death Note, la personne ne peut plus échapper à  la mort.

# *Si l'on perd ou si l'on se fait voler le Death Note, il faut le retrouver dans les 490 jours suivants sous peine de perdre le droit de propriété.

# *Si celui qui a accepté l'échange d'oeil perd le droit de propriété du Death Note, en même temps que sa mémoire s'efface, il perd la faculté de l'oeil . Cependant la moitié de la vie qu'il a payée ne lui est pas rendue.

# *Le propriétaire du Death Note peut le prêter à  quelqu'un d'autre. Il est également possible de le sous-louer.

# *Celui qui a emprunter le death note n'est pas suivie par le dieu de la mort. Ce-dernier reste avec le propriétaire. De plus, l'emprunteur ne peut pas faire l'échange de l'oeil avec le dieu de la mort.

# *Si le propriétaire du Death Note meurt alors qu'il a prêté ce-dernier, le droit de propriété revient à  celui à  qui le death Note a été prêté.

# *Si le Death Note est volé et si son propriétaire se fait tuer par le voleur, le droit de propriété est automatiquement transféré au voleur.

# *Si un nom est écrit dans deux Death Note ou plus avec une différence de moins de 0.06 secondes, on considère que c'est simultané, et la personne dont le nom a été écrit ne meurt pas .

On imagine très vite , les centaines de possibilités que le scénariste va nous faire découvrir pour que le possesseur de la death note déjoue la police mondiale et le génie "L" contre lui.

Chaque petit détail de ces règles a son importance

Mais il y a tant d'autres choses que les règles qui feront du scénario un petit bijou de précision et des centaines de choses difficilement prévisible.

Ce scénariste , je me demande encore comment on peu arriver a trouver 11heures de récit si PARFAIT , sans la moindre incohérence , bref vous verraient.

SUJET RÉCURENT ET PHILOSOPHIQUE :

Bien évidemment , la peine de mort.
Le détenteur de la Death a comme ambition au départ de vider le monde de tout les criminels , il veux donc se mettre en juge divin , et créer un monde sans crime (ca partais d'une bonne intention).

Mais me débat est vite soulevé , faut il donc laisser "kira" (nom que l'ont attribue au personnage quand il "juge" les criminels) faire , une partie de la population sera de son avis.
La police et bien d'autre bien évidemment non , "kira" reste un criminel et tout sera mit en oeuvre pour l'arrêter.

Et donc "kira" mettra tout en oeuvre pour "juger" ceux qui tenteront de s'opposer a lui , criminels ou non.

Autre sujet : le bien et le mal , Light yagami/kira pense faire le bien en tuant les criminels , et dès les premiers épisodes se voit déjà  comme le dieu de son futur monde.

Le sens de la vie , le personne de Light bien que surdoué a l'école est mal dans sa peau , il se cherche , pour lui tout est toujours trop simple , et avec l'obtention de ce cahier , il trouve un sens a sa vie.



CONCLUSION :

Comme je le disais sur mon post d'avant , ce scénario même si vous n'avez jamais trop aimé les animés , vaux vraiment le détour !
Au états unis c'est hollywood et son cinéma qui nous fait découvrir des scénaristes prodigieux , au Japon ces scénaristes de génie se trouvent dans les manga.

Du coup il serait dommage de se priver d'une histoire qui vous tiendra en haleine et pourrai vous obséder entre un épisode a un autre , par le simple fait que cela soit un "dessin animé".

Sans parler du fait que cet histoire montre un défi psychologique hors normes que se livrent 2 personnages , et l'intensité du défi je ne l'ai ressenti a ce point dans aucun film , c'est meilleur que "De niro et al pacino au café dans "Heat".

Car comme dans "heat" le criminel et l'enquêteur se rencontrent , et les voix off des pensées des protagonistes ajouté a ce qu'il se disent en vrai , font grimper la tension très vite

Car la qualité graphique est impressionnante et parfois certains plan se rapproche d'une photographie.
De plus ayant vu les films , une histoire comme celle ci et très difficile a transposer avec des acteurs. (c'est pourquoi j'ai peur qu'Hollywood ne sache pas exploiter ce qui pourrait être facilement la série de cinéma la plus marquante au monde).

Après certain , par exemples dans les personnes a qui j'en ai parlé et qui ont tous accroché , certain me disais qu'il n'aimaient pas les animés japonais car il sont sous-titrés.
Un bon cinéphile doit quand même apprécier de voir l'oeuvre en VO sous-titrés , et puis le japonais est une langue si belle a entendre

Comme je vous l'ai dit , j'ai dit a plusieurs connaissances "vas y regarde , tu verra ca va te plaire" et beaucoup était ultra anti jap'animé.

Et pourtant tous quasiment ont adoré , bien sur certain n'ont pas voulu faire l'effort de "rentrer" dans un dessin animé qui plus est sous-titrés et se sont trop focalisé la dessus , du coup ont laché.

Mais c'était 5% :)

Toutefois la série n'est pas sans coté moins bon , vous le verrai si vous allez tenter le pas (j'espère pour vous , vous louperiez quelque chose) , sur les 27 épisodes , il y a en fait 2 partie a cette partie.

La première partie (environ la moitié des 27 épisodes) et bien largement supérieure a la 2eme , et puis sur la fin ca reprend tout sa qualités.
Bon ceci dit , a la première visionnage , on trouve les 27 épisodes géniaux et la série aussi , c'est plus tard en analysant qu'on en viens a cette conclusion (en tout cas moi).

Bon par contre pas de bande annonce , n'étant pas un film , il y a bien les bandes annonces des films mais c'est clairement pas a regarder en premier.

Cela dit si ca vous interresse , ne serais ce que les 2 ou 3 premiers épisodes , envoyé moi un message privé.

Cela dit , ca se trouve facilement "en streaming" sur le net , mais bon la qualité sera altéré et il faut une bonne bande passante , du coup envoyé un simple mail et je serai ravi de vous faire découvrir ce bijou

PS : j'ai oublié aussi d'en parler , mais en regardant cette série , ca amène a se poser la question :
"que ferrait on en possession d'un tel objet ?" (si cela existerai)

Mine de rien , ca parait anodin mais en réfléchissant bien , on se bien se creuser les méninges.

- Tuer les gens mauvais ? Si oui comment se protéger et ne pas se faire griller quand la police du monde entier sera a nos trousses.
- Le bruler ? et se dire qu'on laisse la passer l'occasion de peut être rendre le monde meilleur.
- Le confier a quelqu'un de sur ? mais qui ?

etc :)

Je suis pas trop manga d'habitude, mais Death Note, j'ai adoré.
Je vous le conseille, même si vous n'êtes pas fan de dessins animés japonais.

salut
maté "BERLIN CALLING "
Réalisé par Hannes Stöhr
Avec Paul Kalkbrenner, Rita Lengyel, Corinna Harfouch

“Berlin Calling” s´est l´histoire d´un dj berlinois qui vit en errant de clubs en clubs, de platines en platines, et qui se voit dépassé par cette ivresse nocturne débordante d´excés (drogues, filles, alcools ) : un sujet un peut bateau, je vous l´accorde. A l´exception prés que l´acteur qui joue le rôle du fameux dj n´est autre que Paul Kalkbrenner, le fameux dj-producteur, qui à  peu de choses prés joue son propre rôle; chose amusante Paul Karlkbrenner devait initialement s´occuper juste de la bande originale de ce film, mais après quelques discussions avec le réalisateur, Hannes Störh, son sens artistique ainsi que ce hasard de rôle de composition l´ont poussé devant la caméra.

En outre, la musique est juste époustouflante; très techno minimale ( berlin oblige ), et elle colle parfaitement à  l´ambiance du film qui se veut riche en travelling lent sur la capitale allemande et très soigné sur la lumière.

c de la balle ce film

perso suis  fan  de mangas et  de fantesy;
j adore je remercie donc  les auteurs,realisateurs and co

Death Note existe en bande déssiné ou en épisode déssin animé.

Perso je ne peux que proposer les liens de la série (par mail) pour ceux qui ne connaissent pas ce chef d'oeuvre

the drummer un super film ....

salut
serie qui dechire
"TRUE BLOOD"

Tout d'abord l'histoire: adapté d'une série de livre à  succés (Southern Vampir), True Blood révèle dans son pitch un potentiel incroyable. Des chercheurs japonais ayant mis au point un substitut synthétique au sang humain pour nourrir les vampires, ceux-ci peuvent désormais vivre au grand jour (facon de parler, puisqu'au sens propre il se ferait plutôt carboniser) parmi les humains. Sookie Stackhouse, incarnée par Anna Paquin la Malicia de la trilogie X-Men, est une jeune serveuse dotée d'un don pour lire dans les pensées des gens, d'où un caractère timide et troublée, naïf mais solide. Elle tombera amoureuse d'un vampire, Bill, seul être plus ou moins vivant dont elle ne peut lire l'esprit.

Du côté des personnage, on évoquera son frère Jason, bogoss écervelé qui multiplie les conquêtes d'un soir, Tara, la meilleure amie de Sookie, asociale, colérique et s'occupant d'une mère alcoolique, la Grand-Mère Stackhouse, vieille femme entièrement dévouée à  ses petits enfants et très ouverte d'esprit en ce qui concerne les vampires, mais aussi Sam Merlotte, le propriétaire du bat dans lequel travaille Sookie, et enfin LaFayette, colosse afro-américain homosexuel qui n'hésite pas à  se prostituer en échange d'un peu de "V", a.k.a "le sang pur" des vampires. Ce succède derrière ces figure prédominanteq une ribambelle de personnages secondaires, atypiques ou stéréotypés selon les individus, qui donnent du poids et de la consistance à  l'ambiance générale de la série.

Toute cette petite communauté vit dans le village de Bon Temps, en Louisiane profonde, de manière paisible jusqu'à  ce qu'une série de meurtres sauvages fasse voler en éclat la tranquillité du bourg et entraînent Sookie et Bill vers une aventure sanglante...

L'histoire à  donc un potentiel certain puisque la série se démarque largement de ces précédentes consoeurs en axant non pas le thème principal sur la lutte du bien contre le mal comme le faisait en son temps, et avec brio, Buffy et son groupe de chasseur de vampires, mais sur l'intégration, l'acceptation et donc le racisme et l'homophobie. A ce niveau, les thème traités résonnent donc d'une actualité très lourde et le show trouve ne serait-ce que par cela sa véritable légitimité.

Pourtant, la série pêche de par son originalité et sa situation particulière. En choisissant de faire dérouler l'action de sa série en Lousiane, Alan Ball a pris le parti pris de dessiner à  l'écran un monde où l'intelligence est une denrée rare et où les prejugés sont tenaces, ce qui sert bien évidemment son propos. Pourtant, cela demande un effort au spectateur pour s'identifier aux personnages dépeints à  l'écran, car pour les accepter en tant que tel, il faut admettre qu'on est en Louisiane, et que dans cet état les mentalités evoluent lentement, que les gens n'y ont pas inventé ni la poudre ni l'eau chaude, et que non, si Sookie s'habille comme une pouffe, c'est juste parce qu'il fait très chaud. 

Par ailleurs, les intrigues secondaires sont multiples et on se prend au fil des épisodes à  découvrir de nouveaux personnages et à  assister à  la création d'une tapisserie mythologique vampirique riche et intéressante, mais la réalisation vient sans cesse bousculer le téléspectateur en le confrontant tantôt à  des scènes d'une réussite époustouflante, puis, l'instant d'après, à  des séquences dont la niaiserie pourrait vous flanquer une nausée pour trois jours (les scène de "trip" entre Jason et aAmy sous l'effet du "V", sang de vampire utilisé par les humains comme une drogue).

en general j aime pas les truc de vampir , loup garou , mort vivant , ect... mais la c vraiment original

bientot je preparerai une liste de serie qui dechire
a mes yeux une serie et beaucoup plus puiszsant qu un film aujourd hui !!!

alors pour toi clodb 168 c est de Kenneth Bi
Réalisateur, Scénariste chinois sauf erreur

The Drummer

aka Zhan Gu | Hong Kong | 2007 | Un film de Kenneth Bi | Avec Jaycee Chan, Tony Leung Ka-Fai, Angelica Lee Sum-Kit (Li Sin-jie), Roy Cheung Yiu-Yeung, Josie Ho Chiu-Yi, Kenneth Tsang Kong, Yumiko Cheng Hei-Yi, Liu Ruo-Yu, Huang Chih-Chun, Eugenia Yuan Lai-Kei

« A cet instant, j´étais le fils de mon père. J´étais cet instant. Cet instant, c´est moi. »

Sid est le fils de Kwan, gangster au mauvais tempérament. Il faut dire aussi que le gosse sait y faire pour le mettre en colère ; c´est lors d´un concert où il officie en tant que batteur, qu´il jette son dévolu sur Carmen. S´il choisit la jeune femme, ce n´est pas simplement parce qu´elle est jolie, mais aussi parce qu´il s´agit de la compagne de Stephen Ma, lui aussi gangster - mais en costume. Bien entendu, le parrain découvre leur relation, et demande à  Kwan de lui offrir les mains de son rejeton en guise d´excuse. Plutôt que de s´exécuter, Kwan bannit son fils à  Taïwan sous la surveillance de Chiu, son bras droit. Sur place, Sid tente d´abord de s´enfuir pour rejoindre sa bien aimée illégitime, avant de se résoudre à  ne rien faire de constructif en attendant d´être autorisé à  rentrer à  Hong Kong. Son manque d´ambition change brutalement le jour où il découvre que des batteurs zen s´entraînent dans le calme des montagnes. Lorsqu´il leur demande de l´accueillir, son choix est motivé aussi bien par un réel désir d´apprendre leur art, que par l´intérêt qu´il porte à  la belle et revêche Hong Dou...

Troisième film de Kenneth Bi après A Small Miracle et Rice Rhapsody, The Drummer est un conte initiatique zen, ambitieux à  bien des niveaux. Narratif tout d´abord, puisque le récit s´articule autour de deux mouvements opposés, l´avènement zen de Sid et la chute criminelle de son père. Visuel ensuite, puisque la production est irréprochable, la photo comme le son très travaillés. Au niveau du casting enfin, puisque le rôle principal est confié à  Jaycee Chan, nul autre que le fils de Jackie, qui a marqué les mémoires en tant qu´endive de luxe dans Twins Effect 2 avant d´être promu acteur devant les caméras de Benny Chan (Invisible Target) et de Jiang Wen (The Sun Also Rises).

Si la narration de The Drummer peut paraître étrangement proportionnée – le prologue à  Hong Kong, aboutissant au départ forcé de Sid pour Taïwan dure tout de même une vingtaine de minutes ; le pivot du film intervient tardivement ; l´apprentissage réel du tambour est laissé de côté – il apparaît en cours de route qu´elle reflète l´une des bases de l´enseignement du tambour zen : avant de redescendre, le bâton doit d´abord monter. Et il n´est pas nécessaire d´expliciter l´instant qui sépare les deux - pourtant lieu de la véritable maîtrise de l´art - puisque qu´il résonnera une fois le coup porté.

L´ascension, lieu d´enseignement inspiré, est constitué par la longue exposition du film, qui prend le temps de décrire les enjeux humains aussi bien dans l´action que dans l´observation. Ainsi par exemple, Kenneth Bi prend-il le temps de filmer l´expression, silencieuse et corporelle, de la nervosité de Kwan, terrain narratif plus riche que ses dialogues. L´apex elliptique (au cours duquel Sid devient un maître zen) est atteint tardivement, une fois le contexte pleinement exposé – celui de Sid et Kwan donc, mais aussi celui Hong Dou et même, plus discrètement, celui de Chiu, qui profite implicitement de ces vacances forcés tel un parent proche des exilés mis en scène par Kitano. C´est lorsque le mouvement descendant est amorcé – au moment, approprié, de la chute de Kwan à  Hong Kong - que The Drummer exprime ses principales qualités cinématographiques. Le dialogue improbable qui réunit autant qu´il oppose Sid et son père, est un terrain imaginaire, véritable lieu de Cinéma rendu possible par la pertinence du montage. La mise en scène de Kenneth Bi, maitrisée mais sans éclat lors de l´ascension, ne faiblira plus jusqu´aux dernières images du film, culminant dans un spectacle de tambour qui fait éclater l´affirmation d´un Sid devenu Tao.

Cette affirmation est double, puisqu´il s´agit autant de celle du personnage que de celle de son interprète. Manquant cruellement de charisme au cours de la première moitié du film, Jaycee Chan se révèle étonnant dans sa seconde partie. Comme pour mieux souligner sa progression, le reste du cast à  été choisi pour lui laisser le devant de la scène : dans la peau de Kwan, Tony Leung ressemble à  s´y méprendre à  la parodie de lui-même, et Angelica Lee - magnifique comme il se doit - pâtit d´un personnage de jeune femme agressive peu développé. En tant que bras droit mesuré enfin, Roy Cheung est exceptionnel, marchant sur les traces d´un Anthony Wong en s´affirmant capable d´une telle restreinte tranquille. On se souvient en le regardant, de la délicatesse de sieur Ebola aux côtés de la même Angelica Lee, en tant que prof de danse dans Princess-D...

Au final, The Drummer s´affirme comme un film passionnant, se basant sur une structure classique du film HK, sur des rôles redondants et autres parti-pris, pour mieux faire ressortir la singularité de sa démarche et ses nombreuses qualités. Sans être un chef-d´œuvre, cette troisième réalisation de Kenneth Bi possède suffisamment d´intensité et d´intelligence, pour redonner foi dans le cinéma contemporain non musclé de l´ex-colonie.

c est une histoire très sympathique que j ai bien aimé que je te laisse découvrir

http://www.dvdfly.be/movie_detail.asp?M … Kenneth+Bi

Dernière modification par reskaper (20 août 2010 à  20:11)

Voici un film que j'ai regardé hier, et que j'ai adoré.

Voici un rapide synopsis : En 1954, les U.S. Marshals Teddy Daniels et Chuck Aule débarquent pour enquêter sur la disparition d'une patiente d'un hôpital psychiatrique « haute sécurité », sur Shutter Island, une île au large de Boston. A leur arrivée, le docteur Cawley leur explique que cette patiente, Rachel Solando, a tué ses trois enfants en les noyant.

J'aurai envie de plus en parler, mais je prefere vous laisser le découvrir, car l'intrigue est bonne.

J'ai aussi bien aimé Shutter Island , du bon Scorcese