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Dernière modification par cependant (10 juin 2018 à 20:26)
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cependant a écrit
Salut,
merci à vous pour vos réponses...
@ILE peut-être la question n'est pas bien posée, je ne sais pas, mais il me semble de comprendre que tu fais la différence entre personnes addictes (avec une facilité accrue à « tomber dedans ») et personnes non-addictes (qui n'auront jamais de problèmes vis-à-vis des dépendances) : c'est ça ? parce moi je ne suis pas trop d'accord, je crois ça dépend fortement de la période qu'on traverse, des conditions extérieures et intérieures, des produits et plein d'autres choses...
Sinon ça sous-entendrait que, vu que je n'ai pas spécialement de problèmes avec l'alcool et le tabac et ça fait dix ans que je touche aux opiacés, je peux y aller tranquille parce que je n'ai pas une personnalité addicte ? Je ne crois pas...d'autant plus qu'avec le cannabis j'ai eu une bonne relation de dépendance (bien que raisonnable) et qu'avec la bouffe je me sens grave accro (dans le sens de manger « pour la sensation » et ne pas arriver forcement à m'arrêter quand je le décide).
C'est vrai que c'est plus facile de ne pas toucher aux produits plutôt que d'essayer et de se contenir...mais je ne regrette pas :)
Même si par exemple j'évite les benzo en récréatif exactement pour ça...
En simple, je pense qu'on peut avoir une prédisposition à devenir addict à une substance, et qu'une fois qu'on l'est devenu on peut confirmer son caractère addict par rapport à la substance en question, mais que c'est certainement sous-tendu par une prédisposition plus large à l'addiction en général, du moins on peut être tenté de le supposer, de se penser plus vulnérable et de s'en méfier.
Donc effectivement, "addict" je l'entends plutôt a posteriori, une fois que c'est confirmé par les faits, mais ça laisse penser qu'une personne qu'on peut qualifier ainsi a plus de chances qu'une non-addicte de développer une addiction à une autre substance.
Par non-addicte, j'entends quelqu'un qui aura testé pas mal de trucs sans jamais développer la moindre addiction. Je connais des tonnes de gens comme cela.
Cela ne remet pas en cause le fait qu'on peut réagir de façon très variée à différents produits - mais pour le confirmer il faut tester et prendre ce que je perçois comme un risque accru si l'on est déjà accroché à un produit -, pas plus que cela ne remet en cause le rôle que peuvent jouer les circonstances : évènements de vie, état de santé physique, état de santé psychique, âge ou autre.
Maintenant tu te positionnes du côté non-addict tout en reconnaissant 2 ou 3 addictions présentes ou passées, donc là j'aurais plus de mal à te répondre...
cependant a écrit
J'espère que t'as trouvé ton équilibre avec tes (non ?) consos (je n'ai pas bien compris si t'as arrêté de boire/fumer ?) et que tu profite bien
Oui c'est lamentable, je crois que j'ai bien merdé avec la concordance des temps. A la fin il faut remplacer présent du subjonctif par imparfait : "bien que mes consos fussent abusives".
En clair, l'alcool c'est fini mais le tabac est toujours présent.
Lamentable, c'est juste la concordance des temps ?
Parce que sinon je ne vois pas qu'est-ce qu'il y a de lamentable , même dans une conso abusive (à part le fait qu'on peut la vivre mal et ça peut nous faire du mal, mais c'est pas pour ça qu'il faut se culpabiliser en plus !).
Arrêter l'alcool dans un pays comme la France où c'est un délire ultra-sociable, ce n'est pas rien ! Ce n'est pas lamentable du tout...
Anonyme1756 a écrit
Maintenant tu te positionnes du côté non-addict tout en reconnaissant 2 ou 3 addictions présentes ou passées, donc là j'aurais plus de mal à te répondre...
Non, je ne met pas du côté non-addict parce que clairement là j'ai une bonne dépendance psy !
Au contraire, je rebondissait sur la dichotomie tranchée entre addict/non-addict en disant que ce n'était pas parce que avec certains produit je ne développait pas d'addiction flagrante (et ça m'est quand même arrivé à certains moments de ma vie, d'avoir des conso abusives même en alcool/tabac que j'ai apporté comme exemples), que j'étais exempte d'addiction en général !
Parce que trop de potes, justement accros physiquement et sous TSO, n'arrivent pas à concevoir qu'une dépendance psychologique puisse me poser problème, pour eux je ne suis tout simplement pas accro (je ne dis pas combien ça me donne envie de me défoncer leur discussions, à en avoir les mains moites et la tremblote !).
Sinon, je n'aurais pas posée la question :)
Anonyme1756 a écrit
Par non-addicte, j'entends quelqu'un qui aura testé pas mal de trucs sans jamais développer la moindre addiction. Je connais des tonnes de gens comme cela.
Oui, j'en connais aussi, mais qui, finalement, tout simplement ne consomment pas...Et, logiquement, si on ne consomme pas, c'est plus facile de ne pas tomber addict...
Il me semble que ce n'est pas une prédisposition, mais une concomitance de causes.
Par exemple, pour moi, sur dix ans de conso d'opi, je peux dire que les premiers 4 étaient vraiment en non-addict, mais dans les faits j'avais une consommation hyper rare (comme je n'y pensais pas), voire nulle.
Puis, après avoir trouvé les doses qui me convenait et sans m'être fait des parano pour une fois, j'en ai eu à disposition et j'en ai consommé pendant trois semaines tranquille, dans un cadre idyllique, avec des potes. J'ai découvert des sensations qui me sont restée imprimées...
J'ai été trop bien et depuis mon cerveau ne veut pas deschotcher, puis j'ai commencé à ne pas aller bien, à avoir des bonnes crises d'angoisses, à être angoissée en permanence et là, les opis c'était presque du thérapeutique.
Avec tout ce que j'ai essayé d'autre C, MD, Ké, LSD, champi...sauf speed et cannabis) je n'en ai jamais eu beaucoup sous la main (et j'ai cherché à ne pas en avoir trop sous la main) donc le problème de l'addiction ne se pose pas dans les mêmes termes. Mon cerveau n'a pas fait le lien, vu que ça reste une conso vraiment occasionnelle (et où je trouve que les effets négatifs dépassent les positifs).
Pour l'alcool, le speed et le cannabis (et le poppers), ce n'est pas la même, mais bon, je ne vais pas m'étaler.
Bon voilà, mais peut-être t'as raison, des fois c'est utile de mettre des mots sur les choses...!
Avouer une faiblesse c'est peut-être un point de départ pour reconnaître et résoudre un problème...
Dernière modification par cependant (11 juin 2018 à 12:56)
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