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LLoigor a écrit
Si la personne a effectivement pris son zolpi la veille et que cela fait jurisprudence.
C'est TRÈS grave !
Genre chaque personne sous benzo/neuro/tso/etc (la totale tant qu'a faire) qui aurait un accident se le ferrai reprocher au procès et cela servirai a condamné....
C'est typique du raisonnement qui refuse de discuter d'un problème réel parce que cela pourrait avoir des conséquences hypothétiques défavorables.
Si certaines personnes sous influence de ces produits pharmaceutiques sont de véritables dangers pour la vie d'autrui lorsqu'elles prennent la route, cela mérite quand même qu'on s'y attarde, qu'on en discute, en particulier des limites ou gardes-fous que l'on pourrait poser.
De mon point de vue c'est la liberté des autres à ne pas être exposés à des risques trop élevés qui devrait primer sur le droit de prendre le volant dans n'importe quelle condition d'éventuelle incapacité à conduire lorsqu'on consomme ces produits.
Mais il faudrait vraiment entrer profondément dans le sujet, pas se contenter de mesures excessives et radicales ( et en particulier dans le cas rapporté par Psychic on ne comprend pas si le Zolpidem est la cause ou non de l'accident ce qui est assez embêtant...)
Les parents du jeune Owen, qui ont constitué une association pour faire reconnaître comme délit la conduite sous l’emprise de médicaments dangereux au volant, au même titre que l’alcool et le cannabis, auraient souhaité que la prise de Zolpidem soit retenue comme circonstance aggravante par le tribunal, comme cela est le cas en Grande-Bretagne. Il n’en a rien été.
C'est le médecin et les pharmaciens qui sont accusés d'en avoir trop délivré et de pas avoir assez informé leur patiente parce qu'on sait depuis longtemps maintenant que les effets du zolpidem sont encore présent le lendemain de la prise chez certaines personnes, particulièrement les femmes : http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013 … et-perdure
Leur avocate, Me Nadine Lémeillat, a décidé d’engager une procédure au civil contre le médecin et les deux pharmaciens qui ont prescrit et délivré ces médicaments « en quantité trop importante, à l'encontre de la réglementation en vigueur ». Des sources proches de l'enquête affirment ainsi que quatre boîtes de Stilnox ont été dispensées en même temps.
« Ces professionnels de santé ne pouvaient pas ne pas savoir », affirme Me Nadine Lémeillat. Cependant, réfutant toute idée de vengeance contre le médecin et les deux pharmaciens bretons, l'avocate veut que cette procédure ait valeur d'exemple : « Mon but est de la rendre opposable auprès de l'Ordre des médecins et de l'Ordre des pharmaciens afin qu'ils prennent conscience de leur devoir d'information et d'alerte des patients. »
Mais honnêtement quand je vois l'état de certaines personnes sous prescription massive de benzo + neuro etc... j'aimerais pas être sur la même route qu'eux quand ils prennent la voiture, je pense que le problème est sous estimé.
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Cobe a écrit
Je sais pas si on a lu le même article, c'est dit clairement qu'elle ne risque rien par rapport à sa conso de zolpidem
Je ne crois pas non, elle a écopé de 6 mois de prison fermes,
pierre a écrit
C’est très dérangeant : ça veut dire qu’on ne peut plus prendre le volant si on est consommateur de zolpidem ?
Bah j'ai presque envie de te répondre par l'affirmative.
Le Zolpidem est un hypnotique, qu'on prend pour dormir donc. Tu trouves logique de prendre un somnifère puis sa voiture ? (à moins que tu parles de quelqu'un qui a un traitement régulier, et n'a pas consommé depuis la veille. Pour moi celui là a le droit de conduire: les restes dans le sang ne signifient rien)
************
Perso ça fait très longtemps que je le dis: on fait la chasse à l'alcool, au cannabis mais on a pas idée du nombre de conducteurs sous "drogues légales"...
Que ce soit les BZD, les opiacés, etc.. beaucoup dépassent la dose prescrite à des fins de bien être (ce que je peux comprendre). Le problème c'est que ce Valium qui semble insignifiant, ou cette morphine donnée pour soulager une douleur, peuvent rapidement amener un état de somnolence, et dans tous les cas une augmentation du temps de réaction.
Moi le premier, je me dis que c'est dégueulasse quand je conduis avec mes 800 mg de Tramadol, en tout légalité...
Le moins injuste ce serait qu'il y ait des "seuils" à ne pas dépasser (comme avec l'alcool) histoire de ne pas pénaliser ceux qui prennent sérieusement leur traitement et sont aptes à conduire. Mais là, on en finirait plus...
Dernière modification par FunkyHunk (06 juillet 2018 à 02:22)
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psychic a écrit
, au même titre que l’alcool et le cannabis, auraient souhaité que la prise de Zolpidem soit retenue comme circonstance aggravante par le tribunal, comme cela est le cas en Grande-Bretagne. Il n’en a rien été. Leur avocate, Me Nadine Lémeillat, a décidé d’engager une procédure au civil contre le médecin et les deux pharmaciens
Pour l'instant aucune mise en cause puisque le tribunal a rejeté la demande de l'avocate.
Donc elle attaque au civil les professionnels de santé pour obtenir de l'argent, ça promet une belle bataille d'experts en toxicologie, mais quand on sait que la supposée empoisonneuse marie besnard avait reussi à être acquittée aux assises...
ceci dit pour rappel, sur la boite de zolpidem il est écrit :
Attention, danger: ne pas conduire
Pour la reprise de la conduite,demander l'avis d'un médecin
à mon avis , cette mention dedouane au moins le pharmacien
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pierre a écrit
ILE merci d’eviter Les jugements de valeurs « c’est typique.. » ça n’a pas ça place ici dans le débat.
Avant d'être un jugement de valeur, si ç'en est un, c'est une reconnaissance de schéma de réaction.
pierre a écrit
Ce que je ne trouve pas normal c’est que situ as pris zolpidem le soir, quand tu conduis le lendemain, tu n’est plus sous l’effet et je ne vois pas en quoi ça serait dangereux !
De même que les personnes qui sont dépendantes au benzo. Quand tu es dépendant tu n’a presque plus l’effet des benzo, et c’est plutôt de ne pas en prendre qui rend dangereux.
Donc il faudrait que la législation puisse prendre en compte cela plutôt que de tirer à vue.
Apparemment certaines personnes à certaines doses subissent encore des effets le lendemain, et c'est tout le problème.
C'est comme pour tout, la tentation est forte d'édicter des normes qui s'appliquent à tous en nivellant par le bas, sans discrimination, pour éviter toute complexité, et c'est un problème.
L'affaire des 80km/h l'illustre, mais je pourrais trouver des dizaines d'exemples et quelques contre-exemples peut-être (les règles spécifiques qui s'adressent aux jeunes conducteurs en sont-elles un exemple ou un contre-exemple?).
Maintenant, responsabiliser davantage prescripteurs, pharmaciens et surtout consommateurs pourrait être suffisant. On pourrait très bien ne pas interdire la conduite sous benzos mais la considérer comme circonstance agravante en cas d'accident s'ils ont induit un manque de vigilance du conducteur (ce serait au conducteur d'auto-évaluer sa capacité à conduire, et à décider de ne pas prendre la route si objectivement il n'est pas en état).
On pourrait mettre au point des auto-tests simples de vigilance avant de prendre le volant.
pierre a écrit
[...]
Ce que je ne trouve pas normal c’est que situ as pris zolpidem le soir, quand tu conduis le lendemain, tu n’est plus sous l’effet et je ne vois pas en quoi ça serait dangereux !
De même que les personnes qui sont dépendantes au benzo. Quand tu es dépendant tu n’a presque plus l’effet des benzo, et c’est plutôt de ne pas en prendre qui rend dangereux.
Donc il faudrait que la législation puisse prendre en compte cela plutôt que de tirer à vue.
Bah c'est le même problème que pour le cannabis quoi... ça fait des années que je m'insurge contre ça: Tu fumes un joint, contrôle 2 jours après: t'es gaulé.
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FunkyHunk a écrit
Cobe a écrit
Je sais pas si on a lu le même article, c'est dit clairement qu'elle ne risque rien par rapport à sa conso de zolpidem
Je ne crois pas non, elle a écopé de 6 mois de prison fermes,
Pour avoir tué un enfant oui, la prise de zolpidem n'est pas rentré en compte comme c'est marqué dans la partie que j'ai cité.
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Populations à risque :
- Chez le sujet âgé, une diminution de la clairance hépatique est observée. La concentration au pic est augmentée d'environ 50 % sans qu'il y ait d'allongement significatif de la demi-vie (3 heures en moyenne). Le volume de distribution diminue à 0,34 ± 0,05 l/kg.
- Chez les insuffisants rénaux, dialysés ou non, on observe une diminution modérée de la clairance. Les autres paramètres cinétiques ne sont pas modifiés. Le zolpidem n'est pas dialysable.
- Chez les insuffisants hépatiques, la biodisponibilité du zolpidem est augmentée. Sa clairance est sensiblement réduite et la demi-vie d'élimination est allongée (environ 10 heures).
PS: merci Cobe pour la rectification effectivement j'avais mal lu l'article en question.
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Ca fait 15 ans que je prend mes 2 zolpi au couché et si j'ai choisi le zolpi pour mes problèmes c'est en partie pour sa duré extrêmement courte (aucune chance d'être dans le gaz le matin ou encore sous effet).
L'étude suivante montre qu'il n'y a pas que les insuffisants hépatiques qui ont un risque élevé. 15% des femmes et 3% des hommes ont des taux sanguins problématiques 8 heures après une prise de 10 mg.
De ce fait la dose recommandée chez la femme est de 5 mg.
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMp1307972
Perso je me répète mais si un jour on se ferai allumer en condamnation a cause d'une prise de zolpidem la veille au coucher (demi vie moyenne de 2.4 heures).
Justement ce que je défends c'est que condamner pour une prise d'un médicament donné la veille ou à un autre moment est abusif, parce que les réactions des usagers sont variables. Idem pour la condamnation pour urines positives au cannabis ou, comme le souligne Pierre, pour prise chronique de BZD, quand la personne est tout à fait "habituée".
Il faut, pour moi, pouvoir et devoir prouver que la personne n'est pas vraiment en état de conduire comme il le faudrait, car c'est le vrai enjeu de la sécurité. Et, bien sûr, savoir mettre en garde avant tout accident en prenant en compte la variabilité des réponses individuelles. Condamner est toujours le signe qu'un malheur est arrivé, alors que le but raisonnable devrait surtout être d'informer les usagers pour qu'ils ne se mettent pas en danger et ne mettent pas en danger la vie des autres, par méconnaissance des effets des médicaments.
Amicalement
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prescripteur a écrit
Justement ce que je défends c'est que condamner pour une prise d'un médicament donné la veille ou à un autre moment est abusif, parce que les réactions des usagers sont variables. Idem pour la condamnation pour urines positives au cannabis ou, comme le souligne Pierre, pour prise chronique de BZD, quand la personne est tout à fait "habituée".
Il faut, pour moi, pouvoir et devoir prouver que la personne n'est pas vraiment en état de conduire comme il le faudrait, car c'est le vrai enjeu de la sécurité. Et, bien sûr, savoir mettre en garde avant tout accident en prenant en compte la variabilité des réponses individuelles.
On est parfaitement d'accord
Je voulait juste poster en réponse à certains commentaires un peu trop sec a mon goût.
(Ayant passé la nuit a gémir a cause d'une intoxication alimentaire ou début de gastrite j'ai surement encore du mal a développer mes pensées)
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