Salut, j'ai testé hier la
codeine pour la première fois, après avoir testé le
tramadol il y a plus d'une semaine maintenant, voire même deux. J'avais aussi pu faire l'expérience de la
Nautamine que j'avais trouvé très intéressante, et avant tout ça j'ai suivi un traitement au
xanax. Voilà un peu pour ce qui est des différents produit dont j'ai fait l'expérience.
Je précise bien avec le titre que ce trip était avec de la
Promethazine, dont la prise n'a été prévue à la
base que pour diminuer les démangeaisons importantes que j'avais, mais ses effets étaient assez importants pour que je précise qu'il s'agit non pas d'un
TR sur la
Codeine, mais bien sur l'alliance des deux produits !
Donc il était 19 h quand j'ai pris du Vagaline, pour les éventuelles nausées (ça a dû fonctionné puisque j'ai eu aucun problème de ce côté, j'ai même pu manger en fin de soirée un truc plein de fromage). 30 minutes après j'ai drop 3 cachets de
codeine dosés à 30 mg.
J'ai attendu 1h mais j'ai rien ressenti à part de grosses démangeaisons, que j'ai voulu atténuer en prenant un cachet de
Promethazine. Voyant que j'avais quelques démangeaison après 30 minutes, j'en ai pris un second. Je note aussi le sentiment d'avoir un gros poids sur le haut du corps, des maux de têtes assez légers, et l'impression d'avoir les membres très courbaturés (j'avais déjà des courbatures avant la prise mais là c'était autre chose).
Et donc 2 heures après ma première prise de
codeine j'ai décidé de
redrop 4 cachets.
Après 40 minutes cette fois ci j'ai commencé à ressentir ses effets (et plus de démangeaison ni cet espèce de poids désagréable), mes mouvements se faisaient plus lent, et le temps plus étiré. Mais j'étais assez somnolent à côté de ça. Ce qui ne m'a pas trop plu parce que ça m'empêchait de profiter vraiment et de découvrir pleinement les effets du produit. Au bout d'un moment je luttais plus pour rester éveillé qu'autre chose.
Cela dit, je pense qu'il y a plusieurs facteurs qui ont joué là dedans : Premièrement, je sortais d'une journée épuisante, et tout mon corps était en compote, avec des courbatures, etc.
Deuxièmement, je pense que les deux cachets de Prométhazine ont beaucoup participé à accroître cette somnolence. Je précise que je pense être très sensible au medoc, déjà parce que j'ai déjà testé la
Nautamine seule et j'ai pu bien ressentir son action (cela dit bien plus l'aspect délirogène que somnolent) avec seulement 2 cachets. Et aussi tout simplement parce que j'ai ressenti très clairement son apport dans mon trip, mais j'y reviendrai après.
Donc ça a un peu gâché l'expérience, et à quelques moments il s'en ait fallu peu pour que je m'endorme assis devant l'ordi. Finalement à minuit j'étais trop fatigué et ça devenait trop désagréable de me tenir éveillé, alors à minuit je suis allé dormir et j'ai dormi carrément 15 heures.
Depuis mon réveil il y a quelques petites heures (donc à 15h), je me sens lourd et fatigué, je ressens encore un peu la
codeine qui fait effet.
Pour revenir au mélange avec la
promethazine. En fait j'ai commencé à avoir des sortes d'altérations visuelles assez subtiles. Au niveau des lumières par exemple, ou autrement des sortes de motifs d'impression visuels qui apparaissaient parfois, rien de vraiment très intelligible comme une forme précise, mais plus des motifs un peu transparents et furtifs qui se superposent à ma vision. Retrospectivement je dirais que ça n'avait rien à voir avec les objets qui m'entouraient, je ne le ressentais pas du tout comme ça, mais plutôt comme quelque chose seulement lié à ma vision, un peu comme si ces motifs s'imprimaient sur ma rétine même, superposé à ce que je regardais.
Je dirais que c'est la part la moins "délirogène", mais il y avait un truc à la frontière de ces trucs visuels et d'une sorte psychose délirogène, genre voir des choses d'une manière particulières et pas forcément commune, un peu comme si ce qu'on voyait prenait un sens déformé, on positionne son esprit différemment par rapport aux choses en gros. Une chose insignifiante peut être l'objet d'une crainte, ou alors on interprète certaine choses de façon inhabituelle.
Cette chose en frontière de ces deux aspects c'était une mouche (ça me faisait penser à au film de Cronenberg je sais pas trop pourquoi) qui volait autour de la lumière au plafond. La première fois qu'elle est apparue j'ai vraiment cru que c'était une hallucination, après j'ai essayé de la retrouver mais j'avais du mal, puis elle réapparaissait volant autour de ma lumière, elle a disparu et réapparu plusieurs fois comme ça, j'avais du mal à déterminer si elle disparaissait parce que c'était une hallucination ou simplement parce qu'elle était trop furtive pour que je puisse suivre ses mouvements. Et du coup ça m'a fait me poser des questions sur si c'était réel ou pas.
Globalement ce truc-la donne une idée de l'atmosphère un peu psychotique qui me gagnait, j'avais des appréhensions sur certaines choses imprécises qui pouvaient arriver. Souvent lié à ce que je savais ou avait lu de la
Promethazine et son action hallucinogène un peu glauque, ce qui fait que je craignais un peu d'avoir des hallucinations inquiétantes, ou d'autres trucs comme ça. Je sais plus pour quelle(s) raison(s) exactement mais au bout d'un moment j'avais besoin d'allumer la lumière de ma chambre parce que jusque là j'étais resté dans l'obscurité, la lumière était restée éteinte depuis l'après-midi et à ce moment la nuit était tombée (je m'en rends compte que maintenant d'ailleurs, mais du coup ça s'est passé avant le fameux truc de la mouche) parce que je craignais de ce qui pouvait se passer si j'étais dans l'obscurité (j'avais des trucs désagréables, que je saurais pas énumérer parce que je m'en souviens plus avec clarté, mais c'était pas des choses vraiment précises comme des apparitions bien clair, juste des tournures de mon esprit ou des altérations de ma vision).
Minuit et je me sens trop fatigué pour rester éveillé. Malgré mes appréhensions (j'avais peur de faire un mauvais cauchemar, de voir un mauvais truc dans le noir, ou autre) je suis aller dormir.
Et voilà.
Maintenant, tout ça me fait me poser beaucoup de question sur la
Codeine. Sur la somnolence principalement. Le fait d'en avoir pris dans un certain état de fatigue a l'air d'avoir gâché le truc, et en même temps je me dis que la
Promethazine aussi, sauf que ces deux produits sont souvent mélangé, et je pense pas avoir lu ou entendu quelque chose de rapporté sur la somnolence énorme que ça pouvait entraîné. Ou du moins pas à ce point là.
Je dois dire aussi que l'apport de la
Promethazine en dehors de la somnolence reste très intéressante, même si à mon sens ça reste trop peu coloré, peut être trop âpre à mon goût. Mais la psychose que ça peut entraîné est pas sans intérêt, peut être à envisager dans des cas particuliers. Je pense qu'il vaut mieux que j'opte pour la
Nautamine si je veux coupler les effets
opiacés de la
codeine et les effets délirogène. Puisque la
Nautamine semble moins brute.
Cela dit il me semble qu'il est peu recommandé d'allier la
Codeine à la
Promethazine, et ça semble pareil pour la
Nautamine. Mais dans ce cas là quelle est la raison ? Risque de dépression respiratoire ? C'est vraiment si risqué si on prend juste deux cachets ? Les gens ont tendance à prendre une bonne dizaine de cachets de
Promethazine pour la
lean (d'ailleurs je me demande combien il y en a dans les sirops codeinés ricains), et j'ai pas l'impression que l'action de la
Promethazine est particulièrement important dans leur trip.
En tout cas si je veux retenter il me faut au minimum un
antihistaminique parce que les démangeaisons induites sont vraiment trop fortes, à très grosse dose de
Codeine j'imagine qu'il y a facilement moyen de mourir de ces démangeaisons, plus que de n'importe quoi d'autre. En tout cas c'était ce que je me disais, parce que vu comment à 90 mg c'était difficile à supporter, j'ose pas imaginer sans
antihistaminique avec le double, voire le triple.
L'idéal ça serait d'avoir un trip sans nausées (ce qui semble réglé par le Vagaline), sans démangeaisons (à voir un
antihistaminique sans risque), et surtout où la somnolence est réduite le plus possible !
Pour les deux premiers ça va, mais la somnolence, est ce qu'il y a des disposition particulières pour empêcher qu'elle prennent le pas sur le trip ? Je parle pas de les supprimer, mais au moins les réduire à un seuil supportable (donc ne pas être à deux doigt de s'endormir sur place). Et ce sans avoir à réduire les doses de
Codeine. Puisque finalement même si la fatigue était forte, les effets
opiacés eux n'étaient pas si importants que ça.
Bref voilà ! En espérant que certains puissent m'aider à trouver les bons moyens pour assurer une bonne prise.
Edit : j'aurais aussi voulu savoir si il y a un risque d'augmenter la tolérance à la
Codeine si on a pris (ou prend) du
Tramadol.
Dernière modification par AutoArtifice (07 juillet 2018 à 19:09)