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lendorphine a écrit
Hello,
Hmm, tu penses vraiment que deux mois pourraient suffire ? Ce qui me fait flipper, c'est de rester comme ca pour encore très longtemps. J'ai lu quelques témoignages de personnes pour qui ces symptomes durent des années sans grande amélioration. Après chaque cas est unique tu me diras.
Un vrai sevrage devrait s'étaler sur combien de temps environ ? Existe t-il des protocoles ?
Dans tous les cas, je vais essayer de faire attention à moi. Merci pour ta réponse bienveillante :)
maximum 4 mois un sevrage cannabis. C'est a ce moment que tu peux refumer un bédot sans réveiller directement la dépendance. Mais le mieux c'est de continuer ses efforts, après 4 mois de lutte ce serait dommage de retenter le diable. Un bédot, une douille, quand la ganja ta pris les trippes quelques années les habitude reviennent vite. Mais au dela de 4 mois il est possible de fumer à l'occasion, pas avant.
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Dernière modification par Lecoq (10 août 2018 à 09:27)
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Pomminic a écrit
Malheureusement chaque personne aura des métabolisme différent et surtout un mental différent quand tu fumer ça cachet peu être quelque chose qui ressurgi maintenant que tu a arrêter. C'est exactement ce que je suis entrain de vivre . Je pourrais te conseiller de prendre rdv avec un centre AGORA si tu en a un dans ta région ou un centre addictologue et il pourront t'aider et savoir d'où viens ce soucis et s'il faut que tu voie un spy pour résoudre des penser que tu aurait récurrente comme les miennes qui font que j'ai l'impression de tout le temps penser cogiter me poser des question et tout et je dors très peu comme toi . A mon avis il faut que tu voie quelqu'un et que tu lâche rien et si vraiment tu consomme évite de le faire avec du tabac car rien que ça peu te crée une dépendance et te niquer la Santer . Prend soin de toi on est tous la pour s'entraider hesite pas si tu a besoin de parler ou si tu a des question .
Hello ! Je vois qu'on vit un peu le même truc. Alors je suis en région lyonnaise et il n'y a pas de centre ANGORA chez moi. Ce qui s'y rapproche le plus c'est un CSAPA. Je vais voir pour un rdv !
Pour le tabac ouais je sais que c'est pas top, il m'arrive de fumer des clopes par impulsion mais je suis loin d'être un gros fumeur, et j'ai un vapo.
Merci beaucoup pour ta bienveillance en tous cas
Massa a écrit
lendorphine a écrit
Hello,
Hmm, tu penses vraiment que deux mois pourraient suffire ? Ce qui me fait flipper, c'est de rester comme ca pour encore très longtemps. J'ai lu quelques témoignages de personnes pour qui ces symptomes durent des années sans grande amélioration. Après chaque cas est unique tu me diras.
Un vrai sevrage devrait s'étaler sur combien de temps environ ? Existe t-il des protocoles ?
Dans tous les cas, je vais essayer de faire attention à moi. Merci pour ta réponse bienveillante :)maximum 4 mois un sevrage cannabis. C'est a ce moment que tu peux refumer un bédot sans réveiller directement la dépendance. Mais le mieux c'est de continuer ses efforts, après 4 mois de lutte ce serait dommage de retenter le diable. Un bédot, une douille, quand la ganja ta pris les trippes quelques années les habitude reviennent vite. Mais au dela de 4 mois il est possible de fumer à l'occasion, pas avant.
Merci pour ton conseil. Depuis que j'ai commencé à fumer il y a presque 9 ans, je crois pas avoir arrêté de fumer pendant plus de 4 mois une seule fois dans ma vie. Tu dois avoir raison, les sales habitudes reviendraient surement vite...
Funkanoïde a écrit
Comme ta tolérance au cannabis doit être très basse maintenant, tu seras peut-être sensible aux effets relaxant du chanvre CBD. C'est bien décrit ds ce thread : https://www.psychoactif.org/forum/t3656 … .html#divx
Le CBD ca m'attire énormément, je viens de lire le thread et je savais même pas qu'on pouvait commander de grosses quantités de chanvre riche en CBD et pauvre en THC ! Il me semblait qu'on pouvait uniquement s'en procurer à l'étranger (comme en Suisse) ou bien sous forme de e-liquid (qui coute horriblement cher et pas sur que ca soit aussi efficace que la plante elle-même). Le truc, c'est que ca me fait un peu flipper l'auto-médication (car le CBD est au final une forme d'auto-médication, je vois mal un médecin recommander ca à son patient) et jusqu'ici l'auto-médication ca m'a jamais vraiment réussi (aussi bien pour les drogues que les médocs classiques).
Lecoq a écrit
Bonjour lendorphine,
Cette série de commentaires peut t'aider à comprendre le pourquoi, le comment et les solutions dans le cas où tu choisirais de prendre le taureau par les cornes.
https://www.psychoactif.org/forum/viewt … p?id=35168
https://www.psychoactif.org/forum/t3516 … .html#divx
Bien amicalement,
Merci pour ces topics. J'y ai appris pas mal de choses !
Drim a écrit
Salut, c'est que t'es passé brusquement d'un état psychique avec canna vers un état sans. Quand on commence a fumer ça marche mieux de passer d'un état sans a un état avec. Car le cannabis est tres anxiolytiques. Là le chemin inverse est plus stressant pour le cerveau.
Pour la bipolarité ou la schizo. T'as pas l'air de faire une phase maniaque, t'as juste besoin de dormir.
C'est clair que c'est chaud d'arrêter progressivement, ca fait depuis debut juin que j'y suis et j'ai de la marge. Comme dit massa c'est obsédant. Et je sais pas si je vais reussir mon objectif de 3 semaines sans. d'autant que pour le coup je suis bipolaire et ça declanche une phase maniaque quand j'arrête après avoir fumer quotidiennement longtemps. J'arrive a faire 4 jours sans et ensuite je vaporise 0.1g pour calmer l'état maniaque qui s'installe.
Là toi t'as besoin de dormir et le psychiatre peut t'y aider. Faut pas que t'ai peur d'un traitement et que tu te voue pas corps et âme au psy. Il t'aide mais c'est ton initiative de commencer ou d'arrêter un traitement, le psy est là pour t'aider a trouver le bon traitement et a l'arrêter ensuite. Faut que tu utilise le psy (en tout bien tout honneur hein) et que tu lui montre que t'as le contrôle.
Un traitement qui peut marcher c'est du xeroquel qui est parfois utilisé comme somnifer, mais qui est un antipsychotique et qui a des effets anxiolitique et physique proche du cannabis mais sans la défonce mentale. En tout cas moi cette molécule m'aide beaucoup et c'est elle qui va m'aider a mon objectif des trois semaines en dernier recours.
Là ou t'es rendu pour moi j'pense que le seul truc qui te manque c'est des bons dodos de 8h.
Et si tu refume reste sur du vaporisateur c'est bien moins addictif qu'avec du tabac. Et tu peux plus facilement gérer ta conso.
Fait du sport! Les endorphines et la fatigue ca aide beaucoup a dormir.
Mange bien avant de dormir, le ventre plein ca aide aussi beaucoup a faire des grosses nuits et le matin bim! Session de sport. Comme ca tu prend pas de poids.
Les psychiatre aime pas que les patient demande une molécule, donc parle pas de ce que tu veux prendre dit que t'es anxieux et que tu as du mal a dormir.
Tu t'endors tot et te reveille tôt? Ou tu narrive pas a t'endormir?
Moi je mendors tout le temps bien mais je me reveille très tôt quand je fume pu.
Cest un gros bordel mon message mais y'a ptet un ou deux trucs bon a prendre pour toi dedans.
Courage, sport et dodo!
Hello Drim,
Alors déjà je voulais te dire un grand merci pour ton message. J'ai lu tes articles concernant ta bipolarité, comment tu gères ca, les drogues, et j'ai appris un paquet de choses !
Si ca ne te dérange pas, je vais poster un GROS pavé afin de me soulager d'une part, et aussi car je pense que ca pourrait vous aider à mieux me comprendre pour m'aiguiller et surtout à ce que je me comprenne mieux-moi même.
Je suis fils unique, ma mere est une femme très sage avec un métier modeste (secrétaire) mais qui m'a toujours soutenu dans mes choix et qui me parle beaucoup de psychologie et de spiritualité. Elle n'a jamais consommé la moindre drogue, elle se contente de boire un verre de vin une fois par mois en soirée et de fumer 5-6 clopes sur la journée depuis de nombreuses années.
Mon père quant à lui, c'est tout l'opposé : il était policier et toujours dans les extremes. Un coup il était fier de moi, un coup il devenait fou et me menacait, nous nous sommes déjà battus quelques fois. J'ai jamais réussi à le cerner et ce n'est que depuis quelques années que je sais pourquoi : il a été diagnostiqué bipolaire il y a presque 12 ans. Suite à ca, il a quitté son boulot (pas fou pour le mental d'être policier et bipolaire). Il a toujours picolé et même si je l'aime, j'ai toujours eu l'impression de ne jamais le comprendre tout autant que lui ne me connait pas vraiment étant donné qu'il parle TOUJOURS de lui et ne s'intéresse pas vraiment à moi.
J'ai donc grandi dans ce contexte.
Jusqu'en 5ème, j'étais assez discret, entourré de quelques potes, assez peu de confiance en moi. A la fin du collège, j'ai commencé à être martyrisé à cause de petits soucis physiques et ca a brisé ma confiance en moi. J'ai commencé à être très très anxieux, aller en cours était pour moi une véritable torture et j'avais un comportement d'évitement pour ne pas prendre encorep plus cher par mes camarades.
Arrivé au lycée, plus trop de soucis car mes bourreaux ne m'ont pas suivi. En classe de seconde j'étais moyen, plutot bon dans les matières littéraires mais je n'ai jamais compris la logique des maths et de la physique. J'ai quand même choisi d'aller en S pour pouvoir continuer en BTS audiovisuel car j'ai découvert la musique cette même année et je suis devenu passionné. Bien sur, vu que j'étais nul en maths (et que je ne me suis jamais vraiment donné les moyens de réussir) j'ai échoué et je suis parti en STI car c'était la seconde voix pour faire ce BTS.
C'est durant mes deux années de STI que j'ai commencé à fumer du shit grace (à cause ?) de mon voisin d'internat. Pendant ces deux années, je fumais sur ses joints 2 à 3 fois par semaine et les changements ont commencé à s'opérer. Déjà, j'avais beaucoup plus confiance en moi, au niveau des cours j'étais premier et j'ai commencé à me passionner pour les sciences alors qu'en S ca ne m'intéressait pas du tout.
Suite à ca, je suis parti en prépa et j'ai laissé tomber la musique pour mon avenir pro (mais j'ai continué à en écouter toujours autant) et là j'ai laché la prépa au bout d'une semaine car le niveau était tel que je me suis démotivé dès le jour de la rentrée. Je faisais des cauchemards où je voyais des équations, des profs qui me martyrisaient, bref l'enfer.
Je suis donc parti en BTS industriel et j'ai retrouvé le même rythme qu'en STI, c'est à dire que j'étais le premier de ma classe, je continuais à m'intéresser aux sciences et surtout je fumais beaucoup moins. C'est à dire une ou deux fois par mois quand mes potes avaient de la beuh. J'ai l'impression que j'avais atteint un équilibre parfait et je me sentais plein de confiance, bref la vie me souriait.
Je n'ai pas abandonné l'idée de faire des études en science et j'ai tenté une école d'ingénieur en alternance. Là, j'étais organisé comme jamais je ne l'ai été, j'ai pu me trouver une école (avec un appart), un contrat d'ingénieur en apprentissage dans une autre ville (avec un deuxieme appart payé par l'entreprise et en coloc avec le mec qui m'avait fait commencer la fume en STI).
Premier mois de cours : je me suis retrouvé anxieux h24 comme à l'époque de la prépa, je ne dormais plus, j'étais anxieux et j'ai hésité à tout abandonner comme je sais si bien le faire. Mais après le premier mois d'école, j'ai commencé mon premier mois d'apprentissage et là ce fut la renaissance : le job était cool et bien moins théorique que ce qu'on nous apprend en école, j'étais avec mon pote et tout les soirs on se fumait 2-3 joints après le taf, on s'amusait bien. Quand je suis retourné en école, j'étais changé. Bien que toujours anxieux, j'ai compris qu'il fallait que je me prenne pas autant la tête concernant les cours, et j'ai pu terminer mon année en m'en sortant plus que bien. J'avais trouvé une sorte de stratagème pour me protéger de mon anxiété, ca consistait à fumer régulièrement et surtout à TOUT anticiper, c'est à dire boucler mes dossiers dès le début pas me laisser déborder au dernier moment, remplir la paperasse administrative dès que j'en recevais pour m'en débarasser, emmagasiner le maximum de choses pour éviter les pénuries par la suite (acheter ma nourriture en avance pour ne pas me retrouver en galère, mettre de l'argent de côté pour ne pas connaitre la misère, voyager régulièrement avec mes potes pour me détendre...).
Durant la deuxième année, j'ai commencé à me lasser des cours, tout était plus dur, je redevenais anxieux et un peu dépité et j'ai commencé à fumer tous les jours pour retrouver le sommeil.
J'ai terminé mon année tant bien que mal avec des rattrapages, mais j'étais heureux et soulagé d'avoir passé la deuxième année.
Un pote m'a proposé de prendre des champis pour la première fois avant que je parte en stage à l'étranger. Au début j'ai dis non car je voulais me contenter du canna et de l'alcool, mais après avoir fait de loooongues recherches ca m'a rassuré et j'ai sauté le pas. Le trip s'est très bien passé, puis je suis parti en stage.
Là, pas trouvé de weed pendant 3 mois mais je me suis dis que tant pis, je ferai sans. Donc les premieres semaines se sont bien passées, jusqu'au jour où je me suis bousillé les oreilles à un festival de musique où j'avais oublié mes bouchons d'oreille. Ca a été l'élément déclancheur d'une anxiété que je n'avais jamais connu avant, c'est à dire que je ne dormais presque plus, j'étais tout le temps alerte, j'ai commencé à psychosomatiser, étant de tension permanent, fasciculations dans tout le corps. Je suis devenu hypocondriaque, j'étais persuadé d'avoir d'abord développé une sclérose en plaque (ce qui n'est pas vrai car ca fait déjà 3 ans et ca n'a jamais évolué, puis je suis allé voir deux neurologues qui m'ont rassuré et m'ont même fait faire une IRM), puis maladie de lyme (j'en étais également persuadé car en plus je me suis fait piquer par une tique durant mon stage à l'étranger dans un pays comme considéré à risque pour cette maladie) mais au final j'ai fait tous les tests et je sais que c'est pas ca.
Je suis rentré en France changé, j'ai fumé comme un porc depuis, je n'allais presque plus en cours, j'ai enchainé les soucis de santé (qui au final étaient surement psychosomatiques, c'est à dire déclenchement du colon irritable que j'ai toujours, des tensions dans la machoire pendant un an et qui sont partis sans raison) mais j'ai pu valider mon année et terminer mes 6 mois d'apprentissage.
Là, j'ai découvert Tinder. Jusqu'ici j'étais puceau (car j'ai toujours eu une mauvaise estime de moi et je n'ai jamais cherché à draguer) et j'ai pu avoir des rapports avec une quinzaine de filles différentes. je cherchais à tout prix à plaire, je m'en ventais, j'allais les voir défoncé et je copulais pendant des heures puis les lendemain je retournais au taf épuisé. C'était presque compulsif, et surtout ce n'était pas une chose bonne pour moi car j'ai jamais été patient avec les filles, j'étais needy, alors que les filles sur Tinder elles sont pas là pour du sérieux.
J'ai ensuite fait un burn-out car je n'arrivais plus à me concentrer sur mon taf et j'ai pris deux semaines de repos chez ma mere tout en arrêtant de fumer pendant un mois. J'ai eu l'impression de renaitre car je retrouvais mes facultés mentales, mon intéret pour la vie, mes passions, et j'ai vu un psy pendant un mois.
Il m'a dit que j'avais une personnalité maniaque car je suis du genre à ne jamais vraiment être focus sur quelque chose à 100%, j'avais l'impression de pouvoir gérer plein de trucs en même temps, je parle super vite et encore, j'ai l'impression que la vitesse de ma pensée dépasse ma vitesse d'élocution, l'impression de connaitre tout le monde, d'être super empathique, un petit air arroguant comme pour faire croire que je maitrise tellement un sujet que je peux en jouer. De là, je me suis dis que peut-être j'étais bipolaire (mon père l'étant, ca augmente les probabilités) mais j'ai laissé tombé l'affaire car j'allais mieux. J'ai ensuite repris le cannabis de facon quotidienne car j'étais confiant et je me suis dis que ca pouvait pas me faire de mal.
J'ai donc fini mon apprentissage, obtenu mon diplome d'ingé et je me suis senti soulagé, 2 ans de chomage pour faire ce que je voulais. J'ai donc visité plein de musées, cinéma, vu mes potes, j'ai commencé la muscu à fond (j'ai drastiquement changé mon mode d'alimentation du jour au lendemain et je me suis mis à fond dans le sport) et j'ai donc arrêté de fumer pendant un mois. Je me sentais encore plus fort, plus confiant, apte à gérer encore plus de choses en parallèle, prêt à revoir des filles pour profiter de mes performances physiques acquises en muscu.
J'ai repris des champis 3-4 fois après avoir fait pousser quelques growkits avec un pote, et ca s'est toujours pas trop mal passé même si à chaque fois je me posais quand même pas mal de questions.
Tout ca s'est passé l'année dernière.
Ensuite, j'ai senti que je commencais à perdre pied, j'ai doucement stoppé la muscu suite à une blessure, j'ai quitté ma copine avec qui je sortais depuis quelques mois pour me renfermer TOTALEMENT chez moi et j'ai commencé à avoir des phases un peu gloques où j'étais orienté à fond sur les délires de deepweb, de piratage, j'ai fait pousser de la weed chez moi pour ne plus payer, j'ai commencé à vendre des champis à des potes puis devant une boite non pas par necessité (car j'ai de l'argent de côté + chomage qui tombait chaque mois) mais plus pour explorer ce côté sombre en moi que j'ai toujours eu depuis un petit moment. J'ai même monté un projet d'ouvrir un shop sur le deep pour vendre des champis afin d'avoir encore plus d'argent une fois un job retrouvé. A cette époque, je foutais plus rien de ma vie, je restais sur mon PC à explorer le deepweb, fumer des joints, boire du whisky et ne pratiquement plus me nourrir (je mangeais pratiquement que des flocons d'avoine + lait).
Je refusais d'affronter la réalité, en plus mon proprio m'avait laissé un délai de 3 mois pour quitter mon appart qu'il vendait mais je ne voulais pas partir et je ne cherchais pas d'appart. Heureusement, mon meilleur pote m'a proposé de crécher chez lui de janvier à février 2018 et ca m'a boosté, donc j'ai déménagé chez lui. Mais là bas je faisais rien, je faisais que de fumer et jouer à la Switch, une grosse loque.
En février, j'ai finalement trouvé une coloc avec un autre pote (j'y suis toujours) et j'ai continué à fumer pas mal, avec des périodes où je ralentis, puis je reprendre, des pauses sur la fume en semaine, puis reprise excessive, et ainsi de suite... Jusqu'à cet arrêt du cannabis qui est le sujet principal de mon topic.
Ca fait quelques années que je me reconnais pas, un coup je trouve une nouvelle passion et j'investis de la thune dedans avant de me démotiver et de tout lacher. Par exemple, je me suis dis que je voulais un aquarium et j'ai créé un aquarium magnifique, mais un de mes deux poissons est mort et maintenant laisse l'aquarium un peu à l'abandon. Idem avec le sport, un coup je suis à fond dedans, j'investis dans un abonnement à la salle, du matériel pour m'entrainer chez moi, puis dès que ca va un peu mal dans ma vie j'arrête et je me morfonds dans la fume.
J'ai l'impression de ne pas me connaitre, que plus j'avance dans la vie, moins je sais qui je suis. Un coup je suis au fond du gouffre pendant plusieurs semaines, un coup je déborde d'une énergie qui semble venue de nul part. Dès que je vois une fille, j'en tombe instantanément amoureux (sans même tenter quelque chose), puis la fois d'après je lache l'affaire.
Même actuellement, je suis vraiment mal suite à l'arret du canna mais certains jours je me réveille avec une pêche d'enfer (c'est le cas depuis hier soir et en ce moment même), tout en sachant que peut-être demain je serai de nouveau au fond du gouffre. Je n'ai jamais était doué pour prendre des décisions, pesant sans cesse le pour et le contre, et là c'est encore pire qu'avant. Quand tout va bien, je suis prêt à accepter un job d'ingénieur à l'autre bout de la France, le lendemain je me dis que ce n'est qu'une illusion et que le job d'ingénieur n'est pas fait pour moi, que la seule solution est de me mettre au RSA et de retourner chez ma mère pour qu'elle s'occupe de moi, de me laisser porter par la vie.
Rajoutez à ca le cannabis, les épreuves de la vie, mes sautes d'humeur, mon mode de pensée totalement compulsif (je n'arrive jamais à tenir un projet sur la longueur, je suis désorganisé dans ma facon de faire les choses, dès qu'une idée apparait je fonce dessus l'accomplir c'est à dire que je peux commencer à me doucher, aller faire ma vaisselle, puis retourner me laver les dents, puis aller écouter une musique à laquelle je pense, puis aller m'habiller)... ca fait beaucoup trop à gérer et j'ai l'impression de ne jamais avoir été aussi perdu.
Le nouveau psychologue que j'ai vu m'a dit au bout d'une séance que peut-être je n'étais pas bipolaire mais plutot TDAH. Au début j'y ai cru, mais ma tante psychothérapeute me dit que ce n'est surement pas ca. Du coup ben j'alterne les moments où je vais bien, puis au moindre doute ou coup de fatigue je retourne compulsivement sur internet me renseigner sur la schizophrénie, la bipolarité, la depression, le TDAH... et étant donné que je ne suis ni psychologue ni psychiatre, je me perds et j'ai l'impression de coller à tous les symptomes, ce qui me fait replonger tantot dans une profonde mélancolie, tantot une paranoia, tantot une humeur depressive.
Ce qui me fout encore plus les boules, c'est que ces maladies là sont très longues à diagnostiquer et je ne supporte PAS le doute et l'incertitude sous tous ses aspects.
Voilà, désolé pour ce pavé des enfers mais il fallait que ca sorte :'(
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Drim a écrit
Et ben dis donc! C'est clair et bien posé.
Ben comme ça la de suite, ce qui me viens c'est juste une peur de s'engager dans la vie. Ce qui est bien c'est que t'as le diplôme. T'es pas obligé de choisir entre un gros job d'ingénieur avec plein de responsabilités et le rsa avec ta môman qui s'occupe de toi. C'est hard comme choix. Il reste tout le gris entre les deux. T'as un bon diplôme qui va te laisser une bonne marge d'évolution, mais tu peux commencer tranquil par un job plus soft pour te mettre le pied à l'étrier, après c'est a ton employeir et a toi de voir pour l'évolution. J'suis aussi un gros angoissé de la vie et j'ai commencé dev' dans ma boite et aujourd'hui je suis le chef du service. C'est venu tranquil sans pression et c'est très bien. S'ils m'avaient embauché direct chef de sercice je sais pas si jaurais géré aussi bien la pression tout ça.
Y'a un myth qui veux que si t'as un diplôme d'ingénieur et que tu commence pas a bosser a 35k€ brut avec masses responsabilités t'as raté tes études. Mais apprendre un taf ça a rien a voir avec prouver que t'as les capacités pour. Et un ingé qui gère la fougère sur un gros poste a responsabilités sur sa première embauche c'est pas forcement courant voir ça existe pas.
Les meufs... j'crois que suis toujours pas réparé de ma dernière relation d'il y a un an...
Maintenant soit je fait flipper les meufs et si elle flippe pas, là, c'est elle qui me fait flipper.
Une relation ou on est sincère et entier sans prise de tête s'il vous plais. Avec ce qu'il faut de baise, de délire et de complicité. Le tout saupoudré de stabilité, de détachement et d'indépendance. Et ce sera sans le côté fusionnel. Merci!
Ça c'est bien un truc qui m'angoisse les nanas, et les rares fois ou j'ai laissé entrer une meuf dans ma vie ça a toujours fini en drame sentimental... mais j'sais que c'est en grande partie ma faute...
Pour la connaissance de soit on se decouvre dans ce qu'on accomplit, donc vas y lance toi!
Faut que tu développe ta confiance en toi parce que dans ton texte j'ai l'impression que c'est elle qui te fait le plus galérer. Et t'inquiète l'hypocondrie c'est courant c'est juste que t'as envie et besoin de prendre soin de toi.
Ça c'est une partie de toi que tu devrais vite comprendre et avec laquelle tu devrais communiquer plus pour la rassurer.
Mais t'es pas en sucre non plus. Par contre c'est handicapant les réactions psychosomatiques faudrais que tu dise niqu' a cette angoisse, la mort viendra bien assez tôt pour qu'à ton age tu t'en occupe pas et qu'elle te bloque pas maintenant. Sans rester 1ans avec une sinusite et finir anosmique hein. Toujours faire ce qu'il faut mais pas trop s'écouter non plus et savoir se faire violence. Je dis ça parce que la peur d'être malade m'a pas mal bloqué dans plein de trucs. Bizarrement ca me bloquait quand je voulais faire du sport ou bien manger mais pas quand il sagissait de me détruire.
C'est comme la peur de mal faire alors on préfère rien faire...
Là sans bédo t'as juste l'angoisse de pas reussir qui te bloque, dis lui fuck, trouve un taff qui te semble gérable, et la confiance viendra avec l'accomplissement. Et p'tet qu'au bout de trois mois de taff tu sentira que tu veux plus. Ou pas. Et là tu commencera a te connaitre a ce niveau.
Moi j'vais changer mon pseudo pour l'anandamide ^^.
Courage lendo' t'es super bien dans la vie si t'y pense 5mn :-)
Hello Drim ! (enfin plutot anandamide haha)
Tout d'abord, désolé pour la réponse tardive. J'ai lu ton message vendredi et je l'ai trouvé très touchant, super réconfortant et je t'en remercie ! Je n'ai juste pas pu y répondre directement car ce weekend j'étais chez des amis et je n'avais que mon smartphone (pas pratique pour écrire un pavé haha).
Bref, déjà pour répondre à ta question de l'autre jour, mon sommeil est actuellement très variable. En fait, je me suis rendu compte que si je me mets en place une petite routine (qui consiste à regarder un truc à la TV avec mon coloc, puis me préparer une infusion, prendre une douche fraiche et lire un livre), je m'endors sans trop ruminer et relativement rapidement ! Par contre, 3h après je me réveille systématiquement et à ce moment là je pète les plombs car déjà j'essaye de faire des exercices de respiration/relaxation, j'essaye de me lever pour lire un peu, prendre un peu l'air, etc... et IMPOSSIBLE de me rendormir. Du coup, je vais chercher des réponses sur internet et à chaque fois je me retrouve à tomber sur des messages/docs toutes plus flippantes et/ou différentes les unes des autres et je reste en état de panique pendant de longues heures, à ruminer dès que je ferme les yeux, me dire que je vais finir en HP, je rage car je voudrais une solution immédiate et je me fige de peur.
Quand j'essaye d'aller me coucher de facon "brutale", c'est à dire sans cette petite routine ou bien directement après une soirée alcoolisée (comme c'était le cas ce weekend), je ne dors pratiquement pas. D'ailleurs, suite à la soirée de ce weekend qui m'a niqué ma nuit (j'ai bu 7-8 verres + fumé une clope et ma vapoteuse, no canna), je n'ai pas dormi de la nuit et j'ai donc passé 40h sans dormir bordel !!
En un mois, les seules fois où j'ai pu faire des nuits satisfaisantes (c'est à dire 6-7h de sommeil), c'était en gobbant du Seresta 1h avant le couché. Ca a dû m'arriver 2-3 fois seulement depuis un mois. Hier par exemple je suis rentré de chez mon pote (d'ailleurs je suis étonné car j'étais plutot en forme après 40h sans dormir, à n'avoir pratiquement rien mangé à part une crepe au sarrasin, quelques chips, du sucré) et je me suis fait cette petite routine + gobbé 7.5mg de Seresta et j'ai plutot bien dormi (00h30-7h). Bon, je me suis réveillé totalement dans le paté pendant qlq heures, mais c'était probablement à cause du Seresta.
Alors pour répondre à ton super message, c'est clair que déjà j'ai énormément peur de m'engager dans la vie pour quoi que ce soit. Ca me terrorise, même si on a en longuement parlé avec ma tante psy et ma mère, ca m'a un peu rassuré sur le coup mais au final ca me fait encore plus flipper car je sais que je suis le seul qui trouvera la réponse, je ne peux plus et ne dois plus me laisser porter par la vie.
Je comprends totalement ce que tu me dis concernant ta situation de dev passé chef de service, ca me parle pas mal ! Au final, j'ai identifié le fait qu'il me faut un métier sans trop de stress et de responsabilités (pour le moment), mais même un job d'ingénieur qui fait du 8h-19h chez une boite de Presta style Alten/Assystem ca me terrorise car au final ca reste un métier d'ingénieur avec ses responsabilités et sa dose de stress, de concurrence, et un manque de sens.
Pour les filles c'est marrant car ce que tu décris c'est à peu près ce que je recherche haha. Sauf que le côté fusionnel m'intéresse car je suis du genre vraiment needy, j'ai toujours peur que les personnes que j'aime (amis, famille) me rejettent. En gros j'ai une peur du rejet encrée en moi et ca je pense que ca vient surement de mon passé de victime à l'école + mon père bipolaire qui un coup m'adore, un coup me fait croire l'inverse.
Comme tu le dis si bien, c'est en tentant des trucs que l'on s'accomplit et que l'on prend confiance en soit. Mais j'ai cette angoisse profonde qui surgit à chaque fois que j'entreprends de nouvelles choses. Jusqu'ici j'avais pu la refouler en consommant du cannabis, ca m'a quand même permi d'aller loin dans la vie et de tenter (et réussir !) des choses : quelques voyages à l'étranger, obtention de mon diplome d'ingénieur, réussir à jongler parfaitement entre mes études et mon apprentissage dans deux villes séparées, à gérer les taches du quotidien... Et je me dis que maintenant que j'ai arrêté le cannabis, c'est SEUL que je devrais affronter tout cela, ca me terrorise. Donc oui, c'est clairement un problème de confiance en soi, et le fait que de 17 ans à 26 j'ai mis ma vie entre parenthèse en fumant du cannabis et maintenant que je ne fume plus, je me retrouve avec les angoisses et les doutes du gamin que j'étais à 17 ans et que je vais devoir réapprendre à vivre différemment, et surtout que je ne dois plus m'attendre à fonctionner de la même manière que quand je fumais du cannabis.
Comme tu le dis, la peur d'être malade empeche d'avancer au boulot ou dans le sport par exemple, mais ne nous empeche pas de nous niquer la santé avec des drogues (et encore, même quand je consommais j'étais quand même trèèès orienté RdR, c'est à dire que j'ai commencé à fumer avec un vapo, à mettre des filtres pour mes joints, à essayer de faire quelques pauses forcées quand j'en étais encore capable... mais les effets sur le psyché eux ils s'en foutent que tu utilises un filtre ou un vapo).
Fort heureusement, je n'ai pas eu le moindre soucis d'un point de vue pulmonaire ou santé physique dans ma conso de drogues (c'est déjà ca !).
Comme tu le dis, je suis super bien dans ma vie d'un point de vue objectif : j'ai le diplome, quelques milliers d'euros de côté qui me permettront de ne pas finir à la rue ou de continuer à prendre encore un peu plus de temps de repos tant que ca n'ira pas mieux.
Mais déjà j'ai eu une sorte de "révélation" la derniere fois que j'ai pris des champis il y a un an, en gros je me suis demandé qui j'étais et quel était mon but, et depuis vu que je n'ai jamais retravaillé la question car j'ai fumé non-stop, tout ressurgit à l'arrêt du cannabis. Je me dis même qu'au final le job d'ingé n'est pas fait pour moi. Ok c'est plutot bien payé, mais à quoi bon si c'est pour faire du 8h-19h tous les jours, pour bosser dans une ambiance compétitive, dans un domaine qui ne m'intéresse pas vraiment (les sciences je trouve ca cool mais c'est pas une vraie passion au final, sinon même quand tout allait mal j'aurais continué à me renseigner sur le sujet) ? Le truc c'est que j'ai ce diplome et je me dis "autant trouver un job dans le domaine maintenant que t'as le diplome", je n'ai clairement pas la motivation et la force de reprendre des études ou de changer radicalement de voix. Même s'il y a certains domaines qui me correspondraient probablement plus qu'ingénieur (par exemple, j'adore les animaux mais un stage de 3eme en véto m'avait dégouté haha), je me dis que je vais devoir repartir de 0 et vu que mon psyché se rapproche à ce qu'il connait déjà (c'est à dire l'ingénierie), j'ai cette phobie de tenter autre chose.
Après, pour en revenir un peu à mes symptomes, il y a beaucoup de choses qui me font peur. Ces pensées compulsives par exemple, je ne PEUX PAS m'arrêter de penser dès que je ferme les yeux (c'est pour ca que j'ai perdu le sommeil), ma personnalité maniaque, le fait qu'après 40h sans sommeil j'allais mal hier matin, puis en rentrant chez moi j'ai senti une forme d'énergie et de motivation qui fait que je n'étais presque plus fatigué et qu'il fallait que je fasse la vaisselle, que je sorte les poubelles, que je range mes affaires de mon sac du weekend alors que tout mec censé se serait jeté sur son lit pour dormir.
Cette sensation de manie je la connais, quand je fumais du cannabis, des fois j'étais amorphe et je glandais, mais d'autres fois sans raison j'avais une énergie débordante, l'impression de pouvoir gérer plein de choses, d'être beaucoup plus éclairé que mes amis sur presque tous les sujets (alors que ce n'est pas le cas). Ca me fait énormément penser à la bipolarité et ca putain, ca me TERRORISE.
Donc hier matin quand je n'arrivais pas à dormir, je me suis de nouveau retrouvé sur internet en moins de deux heures je me suis "autodiagnostiqué" (lol) bipolaire, schizo, angoisse généralisée, PAWS (alors que certains symptomes avaient commencé avant même que je n'arrête de fumer), insomniaque sur à peu près toutes les phases de sommeil, et j'en oublie certainement.
Demain je vais voir mon psy et lui parler de tout ca. Le 21 aout comme je le disais j'ai rdv avec un psychiatre. J'ai à la fois terriblement hate car je me dis que c'est un spécialiste de la santé mentale, qu'il me comprendra (ou pas car c'est pas en une séance qu'il me cernera), mais j'ai également peur qu'il me prescrire n'importe quel somnifère, n'importe quel AD et que j'en devienne dépendant alors que si ca se trouve mon problème se réglera uniquement par de la psychothérapie ! Ma tante me dit d'ailleurs que si je vais le voir et que je lui parle de mon père bipolaire, de ces sensations d'alternance entre manie et down, ces crises d'angoisse, cette insomnie... ben lui il me diagnostiquera ce que je veux entendre et les médocs qui vont avec.
Mais j'ai la chance d'être quand même pas trop con et de savoir faire des recherches sur internet, et j'ai l'impression que tout me ramène à la bipolarité : mon humeur et mon énergie qui varie énormément entre chaque jour/heure avec ou sans forcément d'élément déclencheur, mon age (j'ai 26 ans et selon internet c'est dans ces alentours que les maladies mentales se déclenchent), je lis aussi qu'on a 15 à 50% (ca dépend des sites) d'être atteint de bipolarité ou d'un autre trouble en cas de parent direct touché (mon père donc), syndrome du colon irritable que j'ai depuis tout petit et qui semble commun chez les personnes bipolaires, très faible résistance au stress, mon mode de pensée qui je le sais est totalement différent de la norme, le fait qu'un psy m'ait dit que j'étais maniaque après seulement 5 séances et mon nouveau psy qui me propose de passer un test pour le TDAH (trouble du déficit de l'attention, apparemment il y a de fortes concomitances avec la bipolarité) et bien évidemment mes conso de champis, canna sur le long terme, alcool et nicotine qui n'est pas censé arranger la chose. Tu m'étonnes qu'en posant tout cela sur le papier j'ai quelques inquiétudes ^^'
Je suis tellement perdu putain, entre la peur de m'affronter moi-même, le besoin constant d'être rassuré par les autres, ma dépendance affective, la peur de sequelles irreversibles à cause de ma conso de canna et champis, la possibilité de me faire prescrire des médocs non adaptés (et d'en souffrir par la suite) et surtout le fait qu'il faille de nombreuses années avant d'avoir un diagnostic (aaaah, cette foutue peur de l'incertitude et de l'impatience...). Je ne sais pas vraiment par où attaquer le problème.
Là je vais me forcer à faire une séance de muscu histoire de me vider la tête et de me fatiguer, puis je retournerai lire les livres de bien-être et bouddhisme que m'a filé ma tante histoire d'y apprendre quelques lecons de vie. Mais je sais qu'à n'importe quel moment toutes angoisses ressortiront et que je serai à nouveau à leur merci, malgré tout le réconfort que l'on m'a apporté, toutes les discussions et pistes d'amélioration que j'ai pu avoir depuis mon arrêt du cannabis
Encore merci pour ton aide, ton réconfort, et merci également aux autres psychos. Vous n'imaginez pas à quel point ca me fait du bien de vider mon sac ici :')
Dernière modification par lendorphine (12 août 2018 à 17:20)
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Drim a écrit
Et ben tu vois 15 bornes 1200m de dénivelé positif, la reine endorphine me fait le plus grand bien. Jrepond vite fai.
Moi tout ce que tu raconte ça me parait pas deconnant, tu as la chance d'être suivit, ainsi les psy et autres peuveut déjà déceler si tu tire vers une manie.
Foutu problème de sommeil. C'est que tu sais que t'as tellement à faire et que t'es impatient et a la fois anxieux a mooort.
Carpe diem? T'as l'air de te projeter de ouf, tout prevoir, tout anticiper, vivre dans le futur. C'est angoissant le futur, surtout quand il est rempli de l'univers des possible. Avec la pression de pas foirer ça vie. Ramène un peu ton energie sur le moment présent?
Hello !
Je suis pas sur d'avoir compris l'histoire du dévenilé haha.
Pour l'instant c'est pas vraiment un suivi, premiere visite chez le psychiatre le 21 donc (et je verrai s'il m'inspire suffisamment confiance pour que je le garde, dans le doute j'ai réussi à fixer un rdv chez un autre psychiatre le 27 aout lol).
Ca me parait pas déconnant comme tu dis, et limite là maintenant tout de suite j'ai l'impression de ne pas flipper contrairement à ce matin. Ma séance de muscu qui m'a anesthésié les pensées peut-être ? x)
Comme tu le dis, foutu sommeil...
En effet, il faut que je me ramène à l'instant présent, c'est ce que ma famille me dit sans-cesse. On m'a d'ailleurs filé le livre "Le pouvoir du moment présent" d'Eckhart Tolle, il parait que c'est une référence en la matière, pour l'instant je n'ai lu que quelques pages haha mais ca me parle.
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Pomminic a écrit
On ne pourra pas te donner une marque plutôt qu'une autre car ça serait faire de la pub mais c'est clairement vrai que certaine marque de cbd et même certaine marque de eliquide ai cbd son de bien meilleur qualité que d'autre. C'est après a toi de voir en essayant goûtant en demandant à ton shop aussi car eux pourront te répondre . Regarde bien les méthode d'extraction et la pureté ainsi que la contenance en terpenes des distillat que tu trouve . Fait bien attention il y a même des marque pas assez contrôler qui pourrons te rendre positif au test salivaire . Je connaisser un shop qui a arrêter un eliquide au cbd à cause de ça . Renseigne toi un max sur la marque avant de passer commande . Et hesite pas si tu veut plus d'info je pourrais peu être t'aider ça fait un moment que je consomme du cbd sous divers forme et j'en fait même des eliquide .
Hello,
Merci pour ton retour ! Le CBD liquide c'est si bien que ca ? J'ai lu pas mal de fois que le top c'était plutot de consommer directement des weeds à haut CBD/bas THC plutot que du CBD liquide, apparemment car le CBD seul n'est pas aussi "efficace" que celui extrait directement en fumant/vapotant une plante (probablement à cause des interactions avec les terpènes et autre cannabinoides ?).
Moi ce qui m'intéresse surtout, c'est d'essayer de vaporiser du chanvre riche en CBD comme on peut en trouver sur certains sites, tu sais les infusions avec 5% de CBD et 0.2% de THC
Car le CBD liquide c'est vraiment très cher je trouve :'(
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Dernière modification par Pomminic (17 août 2018 à 18:47)
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