Drogue, dis leur. (Nils Tavernier)

Une journée dans la vie de huit personnes, dans sept villes, dans sept pays différents du monde, du matin jusqu’au soir. Ils ont toutes et tous quelque chose en commun - toutes et tous consomment des drogues. Mais ces personnes ne sont pas définies par leur consommation de drogue. Toutes ont leur personnalité, leurs histoires et leurs ressources uniques...

Filmé par des usager-es et des militant-es de la campagne Video for Drug Policy Reform Network aux quatre coins du monde !

En tout cas, la diabolisation de la came comme ennemi n. 1 dans le monde alors qu'à mon avis le problème c'est bien cette société de merde avec les rapports de dominations pourris, ça me révolte toujours...!

Dernière modification par cependant (22 août 2018 à  01:59)

Psilosophia a écrit

Je vois pas vraiment le rapport entre ce que tu dis et la vidéo. L'affirmation te semble péremptoire, mais c'est le ressenti d'une personne et tenter vainement de prouver l'inverse à coup de "Moi je connais des alcooliques gnagna et des drogués à la came gnagnagna qui sont plutôt..." ne mènera certainement pas à grand chose.
Des contre-exemples, nous en avons tous à la pelle autour de nous, mais ils sont très loins d'être porteurs de vérité dans la majorité des cas.

Justement, ce qu'on reproche à ce genre de film, c'est que c'est toujours la même rengaine, la même vision de la drogue et de l'héroine en particulier : Le diable, l'enfer absolu et bla bla bla...
Et, non, ce mec ne parle même pas en JE, il fait une généralité de son cas personnel, et, ça arrange parfaitement les bidons du réalisateur et de ce qu'il cherche à démontrer au "braves gens" et "à la jeunesse en péril" absolument comme d'hab!

Par contre, les "contre exemples" comme tu dis, ceux là, on ne les voit jamais et surtout on n'en parle pas. Parce que montrer que des gens peuvent vivre bien et se fondre incognito dans la population lambda tout en s'adonnant et même en se shootant à l'héroïne, ça risquerait de foutre en l'air toute leur politique merdique et surtout totalement contre productive de prohibition et de prévention partiale, incomplète et à côté de la plaque! Car, déjà, il est impossible de parler sérieusement et honnêtement de drogues en occultant le plaisir et en prétendant justifier que l'alcool est beaucoup beaucoup moins délétère et dangereux que les drogues illicites, alors qu'il l'est au minimum, tout autant...


Je comparerais avec l'eternel discours qu'on nous sert sur les jeunes des cités, qui sont tous des racailles qui squattent sous les porches, si possibles pas trés catholiques ni trés blancs en oubliant tous ceux qui font des études, s'en sortent avec un bon boulot et sont d'origine bretonne "pure souche" cul blanc certifié conforme   (ceux là, on les oublie même (et surtout)dans la catégorie racaille )

Bref, c'est ça qui devient profondément soulant à la longue...Moi, des potes à moi, nous sommes toujours restés honnêtes et respectueux de nous mêmes et des autres avec ou sans drogues et quand je regarde la majorité des gens dans les rues de certaines villes,dans la campagne, à la montagne ou sur les plages, je me dis qu'il n'est nul besoin de drogues ou d'alcool pour être vil, lâche, violent, faux cul ou irrespectueux! C'est juste la nature humaine qui en majorité n'est pas trés reluisante...

Et, encore une fois, j'enfoncerai le clou en rabâchant que , d'une part, c'est toujours l'abus qui mène au pire et que SURTOUT, c'est le statut d'une drogue (légale ou illégale) et le statut social du consommateur (riche ou sdf sans famille) qui y est pour beaucoup dans le comportement de la majorité des usagers addicts. Rares sont les alcooliques qui vont braquer un bar ou assommer une vieille pour 10 balles, bien plus rares en tout cas que les héroinomanes (surtout avant les tso) et ça n'est sûrement pas parce que le manque d'alcool est plus "maitrisable" que le manque d'héroine ou que l'un est plus diabolique que l'autre. Ca n'est pas non plus parce que les alcooliques sont plus "présentables" que les héroinomanes ou vice versa C'est juste qu'il est beaucoup plus facile, même pour un sdf sans le sou de trouver de quoi se soulager que pour un héroinomane dans le même cas...Vive la prohibition! La drogue c'est mal!

Dernière modification par Mascarpone (22 août 2018 à  12:08)

Psilosophia a écrit

Je réagirait pas aux deux posts ci dessus, il y a vraiment trop a faire et à dire; je prendrai encore moins 1h18 de mon temps pour écouter un "conférencier" qui détient LA réalité comme il y en a tant qui gangrènent les États Unis. En tout cas je me satisfais bien comme il faut de voir les réactions suscitées par l'apport d'une vision opposée (qui n'est certainement pas la mienne, au cas où on ne l'aurait pas compris) à celle de Psychoactif.

c'est un peu un non sens, tout ça. Il n'y a pas une vision uniforme de ces sujets sur psychoactif ! Ne serait ce que certains débats avec funkyhunk (rien de personnel funky, t'es juste le premier exemple qui m'est venu l'esprit) ou les débats interminables sur le thème 'parler de sa consommation avec son entourage' , ça se fait juste en bonne intelligence et dans le respect. Ces sujets démontrent bien que pour la pensée unique on peut repasser.

Après, il y a des avis largement partagés , mais peut être est ce pour une bonne raison personnellement je ne me reconnais pas non plus dans ce doc.