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J’ai été très traumatisée par cela.
Aujourd’hui c’est une obsession, j’en pleure toute la journée, je n’ai plus d’intérêt pour les choses, je ne pense qu’à ça h24.
T'es angoissée quand tu penses aux médecins qui n'ont pas su déceler le fait que tu étais dans un rude sevrage ? C'est plutôt bizarre. Réjouis-toi plutôt d'être tombé sur un toubib qui a su déceler cela, et t'apporter une aide salutaire.
Je pense sérieusement que je tombe en dépression à cause de cela je ressent un vide en moi et une profonde tristesse malheureusement j’ai du mal à en parler à un médecin car j’ai peur qu’il ne me prescrive plus.
Alors n'hésite pas à en parler avec un psychologue, et pourquoi pas un psychiatre à côté, deux personnes qui devraient t'aider à tirer certaines choses au clair. T'as pas un CMP pas loin de chez toi ? Au moins les consultations sont gratuites.
Le retour des symptômes c’est une tolérance ou c’est moi même qui me le crée par une peur panique de la souffrance et de la dépression ?
T'as l'air de te créer pas mal d'angoisses ces derniers jours (cf ta crainte de l'internement de force), non justifiées à mon sens.
Mais c'est une situation qu'il m'arrive de vivre aussi. Quand je suis angoissé, je pense directement au fait que j'ai besoin de consulter, besoin de médocs, besoin d'un soutien médico-psychologique ; du coup je finis par noircir le tableau de ma personne, me disant "t'as un problème mon pauvre Noyer, infoutu de vivre heureusement, obligé de recourir aux médecins, aux anxios etc etc"...
Je me demande si tu vis pas un peu la même chose, tes pensées semblent beaucoup tournées vers toi-même, tu sembles chercher l'info qui va te faire peur, à t'appliquer des situations (comme l'internement) qui ne te concernent pas.
Tu sembles beaucoup te remettre en question, concentrer ton regard sur ton "moi droguée" - sur ce qui ne va pas en gros - et les implications même lointaines que ça suppose. Je sais que c'est facile à dire mais faut réussir à porter ta vision sur autre chose. Je sais pas, pratique un hobby, fais un peu de sport, fais l'effort de ne plus penser à ces choses-là.
Après, sur le plan purement psychiatrique, t'es peut-être en train de faire une dépression, causée en partie par ce que j'énonce ci-dessus. Auquel cas le mieux est peut-être de consulter un médecin ou un psychiatre pour voir quelles peuvent être les solutions à apporter.
Bon courage
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AlienMaster a écrit
Laisse toi du temps un sevrage brutale c'est perturbant pour l'organisme, j'ai donner sur de multiples substances (prescrite) donne toi du temps et trouve un moyen de relâcher la pression (contact avec la nature, activités sociales, artistiques, méditation, exercice de respiration).
Effet boomerang
l'angoisse ne se soigne pas avec des médicaments, le médicaments si il n'est pas lié à une thérapie ne sert à rien.
Il faut une prise en charge globale, par exemple les grandes villes me stress si j'habite paris je peux prendre tout un tas de substance pour "altérer l'esprit" mais d'un point de vue personnel c'est juste un confort qui devrait permettre d'aller au delà de l'angoisse donc quitter paris et m'installer ailleurs.
Salut et merci,
Oui en effet c’est perturbant pour l’organisme j’ai d’ailleurs eu beaucoup de symptômes à cause de ça, et aussi psychologiquement car vraiment naïve sur ces produits je m’attendais pas à ça on me l’a donné en tant que « décontractant léger » Mais oui je pense qu’il me faudra pas mal de temps pour m’en remettre je suis très choquée de la situation.
Moi c’est l’état de mon mari qui me préoccupe depuis 2015 avant je n’avais jamais rien pris même si j’ai toujours eu des soucis, mais depuis 2015 avec les responsabilités d’une maison ect et tout ce qui nous est arrivé j’ai pas dû supporté.
Merci à toi bonne journée
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Le corps en réclame plus mais niveau effets sur l’anxiété ou si on a atteint une tolérance je te dis comme ça à 1 cp est ce que la tolérance entraine un syndrome de sevrage si on augmente pas ?
Non, le fait de ne pas augmenter n'entraîne pas de syndrome de sevrage ; tu perds juste le bénéfice du produit.
Par exemple si t'es à 1/2 lexomil pour te poser, et que tu dois quelques mois après prendre 1cp entier pour le même effet, c'est à cause de la tolérance. Si tu restes à 1/2 cp, tu ne seras pas posée comme tu l'étais quelques mois auparavant.
C'est pour ça que la tolérance est en lien étroit avec l'addiction : l'usager trouve rapidement nécessaire d'augmenter 1/ le dosage 2/ la fréquence de consommation du produit afin d'en retirer les effets attendus.
On m’a parlé de l’emdr qui a l’air intéressant.
Ouais paraît que c'est super efficace, n'hésite pas à en parler sur le forum si tu te décides à consulter, ça peut être intéressant !
C’est là que ça coince vraiment j’ai des passions oui, des projets et je suis quelqu’un habituellement très active mais en ce moment je n’y arrive plus ni à me concentrer, ni à apprécier quoi que ce soit, même mon mari qui essaie de me sortir la tête de l’eau tant bien que mal organise des choses pour me changer les idées mais ça reviens toujours la nuit et après ça me poursuit en journée.
Je compatis, c'est compliqué à gérer. Moi-même j'ai été focalisé sur les drogues pendant quelques années, je me rends compte que j'ai mis beaucoup de choses essentielles de côté et qu'il me reste encore du boulot pour arrêter de voir ma vie au prisme des drogues, des sevrages, et du mal-être qui me ronge.
J'avoie ne pas avoir de solution pour ça, d'autant plus que tu sembles être en période de crise, où tu ne peux pas prendre de distance par rapport à ça. C'est bien que ton homme te soutienne, n'hésite pas à lui dire de continuer à t'aider de cette manière, bien que pour l'instant ça ne porte pas ses fruits.
J’ose pas en parler aux généralistes car en fait ce que j’aimerais leur dire c’est que clairement : J’ai fais un syndrome de sevrage, j’ai été très traumatisée, je ne veux plus revivre cela, et que revivre ça me détruirait.
Mais si je leur dis ça est j’ai peur de l’effet contraire.
T'as pas un médecin traitant en qui tu as confiance ?
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l'angoisse ne se soigne pas avec des médicaments, le médicaments si il n'est pas lié à une thérapie ne sert à rien.
Les BZD sont des cautères sur jambe de bois SI tu ne fais rien à côté pour te soigner.
Et, pire même, car il arrivera un jour (semble t-il déjà là pour toi, vu ce que tu nous racontes ) où le cachet que tu prends ne seras plus qu'une addiction en sus de ton problème d'angoisses, qui risque même d'empirer ton état par effet rebond, le jour où tu n'auras pas ton traitement ou le jour où les BZD ne feront plus aucun effet (de par la tolérance, justement).
Il faut impérativement que tu entreprennes une VRAIE thérapie si tu veux, un jour, être débarrassée de ces angoisses qui te pourrissent la vie. Ton lexomil, c'est comme si tu mettais un masque sur ton visage couvert d'acné, en laissant empirer tes boutons purulents en dessous...
Et cesses de faire un blocage sur les psychiatres Ca n'est pas parce qu'eux ont le droit de prescrire des médicaments, que ce sont TOUS des maniaques du stylo!
Et aussi, une aide précieuse contre les angoisses : IL FAUT AGIR
Je veux dire par là, FAIRE des choses. Ne serait ce que passer un coup de fil qu'on remet depuis des lustres, faire chaque jour même de toutes petites choses, mais qui permettent de se dire qu'on ne reste pas inerte et inutile. Tu verras, ça aide beaucoup mine de rien
Il y a de trés bons psychiatres et de trés mauvais psychologues (et vice et versa).
C'est bien un psychiatre qui m'a sorti de 6 mois d'attaques de panique quotidiennes (sans mettre un pied dehors) et ce, sans AUCUNE pilule! Tout simplement parce que je lui ai dit dès la 1ere sceance que je n'accepterai aucun traitement chimique.
Pour trouver un psy qui TE convienne, il faut chercher et souvent en voir plusieurs avant de tomber sur le bon (moi, j'en ai vu une dizaine , c'est pour te dire )
Amicalement
Dernière modification par Mascarpone (11 septembre 2018 à 09:39)
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Dernière modification par Lea2108 (12 septembre 2018 à 07:08)
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Merci pour vos réponses je viens de les voir.
Hier désespérée et au bout du rouleau complètement j’ai téléphoné à mon médecin de confiance comme me l’a rappeler Noyer.
Bravo !!!! Amicalement
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Je suis assez d'accord avec ça...Penses y
Amicalement
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Lea2108 a écrit
Avant ce sevrage j’allais très bien.
Au niveau du symptôme.
Cela fait combien de temps? Depuis début juin cela fait 3 mois et demi.
Trois mois et demi de stress intense, d'altération de l'hygiène de vie, c'est suffisant pour perturber le fonctionnement du corps, l'épuiser, et derrière déclencher une nouvelle cascade de symptômes, indépendamment d'un quelconque sevrage.
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