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Dernière modification par ricomel (28 septembre 2018 à 04:06)
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Dernière modification par ricomel (28 septembre 2018 à 04:29)
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ricomel a écrit
A individualiser pour chacun
Yep j'avais capté ^^ D'où ma curiosité.
J'ai rien contre Closer, je connais même pas, mais j'imagine que c'est juste un culte de l'individualité et/ou de l'individualisme parmi tant d'autres.
Dernière modification par Bad As Karma (28 septembre 2018 à 04:35)
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Bad As Karma a écrit
Quel individu ? Prod ok mais dose, ROA, fréquence ? Un contexte dans tous ses détails c'est possible, relatif ?
ricomel a écrit
A individualiser pour chacun
Yep j'avais capté ^^ D'où ma curiosité.
J'ai rien contre Closer, je connais même pas, mais j'imagine que c'est juste un culte de l'individualité et/ou de l'individualisme parmi tant d'autres.
Selon moi l'essentiel c'est les conséquences au final. Non?
"Ce qui fait le poison, c'est la dose"
Closer je connais pas non plus, juste vu dans salles d'attente. Ca m'est arrivé d'ouvrir...j'ai refermé direct!
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Bad As Karma a écrit
tout ça peut en faire un poison ou un outil, bien que ces deux notions ne soient pas forcément en opposition.
Tout à fait. Simplement l'outil ne doit pas devenir le poison...la frontière peut vite s'amincir et devenir plus en plus floue.
Voire ça peut (vite) partir en couille
ROA? Flemme chercher définition désolé
Dernière modification par ricomel (28 septembre 2018 à 05:06)
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Je ne dirais pas que l'alcool est, en soi, une drogue pire que les autres. Mais dans notre société... ben pas loin.
Parce que c'est une drogue socialement acceptée.
Ce n'est pas parce que l'alcool est une drogue acceptée par la société que ça la rend pire que les autres. Au contraire, la prohibition fait pire.
C'est très complexe, c'est pas l'interdit ou la légalité qui sur certains points va modifier les propriétés biochimiques d'une drogue ou le comportement :
Science/Homme: Il a été établi un lien l entre VIOLENCE domestique et l’alcool, mais pas avec le cannabis
Une étude réalisée à l'université du Tennessee à Knoxville, Etats-Unis, indique que la consommation d’alcool, et non celle de cannabis, augmente le risque de VIOLENCE domestique. Les deux études réalisées avec des étudiants ont montré que les hommes (n=67) sous l’influence de l’alcool sont plus enclins à perpétrer des agressions physiques, psychologiques ou sexuelles contre leurs compagnes. Cela ne se produit pas sous l’influence du cannabis. Les femmes (n=173) sont physiquement et psychologiquement plus agressives sous l’influence de l’alcool, mais à l’inverse des hommes, elles sont enclines à être psychologiquement plus agressives sous l’influence du cannabis.
Ces études sont les premières à s’intéresser à la fréquence de la consommation d’alcool et du cannabis et des relations violentes entre étudiants. Les deux études incluaient des étudiants des deux sexes de plus de dix-huit ans, entretenant une relation d’au moins un mois avec un minimum de deux rencontres par semaine. Ces étudiants devaient aussi avoir consommé de l’alcool au cours du mois précédant. Les sujets devaient remplir un questionnaire quotidien d’une ligne, pendant 90 jours.
Research finds link between alcohol use, not pot, and domestic VIOLENCE
Shorey RC, Stuart GL, Moore TM, McNulty JK. The Temporal Relationship Between Alcohol, Marijuana, Angry Affect, and Dating VIOLENCE Perpetration: A Daily Diary Study With Female College Students. Psychol Addict Behav. 2013 Nov 25. [in press]
Shorey RC, Stuart GL, McNulty JK, Moore TM. Acute alcohol use temporally increases the odds of male perpetrated dating VIOLENCE: a 90-day diary analysis. Addict Behav 2014;39(1):365-8.
Dernière modification par Mister No (28 septembre 2018 à 12:18)
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Dernière modification par Bad As Karma (28 septembre 2018 à 14:32)
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Dernière modification par TêtardVicieux (28 septembre 2018 à 15:39)
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Il y a une acceptation sociale de l'alcool certes, mais pas tant que ça de l'alcoolisme, faut pas tout mélanger.
Comme le tabagisme, l'alcoolisme n'est pas "bien vu". Mais pour moi, le fait qu'on vende l'alcool à n'importe qui et que la consommation d'alcool sur la voie publique soit tolérée représentent au moins un peu une forme d'acceptation de pratiques qui engendrent l'alcoolisme.
Ce n'est pas parce que l'alcool est une drogue acceptée par la société que ça la rend pire que les autres. Au contraire, la prohibition fait pire.
Tout n'est pas tout noir ou tout blanc. Entre l'acceptation de toutes sortes de pratiques et la prohibition y a toutes une gamme de nuances.
Par exemple, le tabac. Y a énormément de boulots où la pause clope est bien tolérée, du coup pas mal de personnes tournent entre 10 et 20 cigarettes par jour, alors que beaucoup de fumeurs pourraient ne fumer que 2 ou 3 clopes sur leur journée de taf sans ressentir un gros manque de nicotine. Pour moi, cette tolérance des employeurs tend plutôt à tirer la consommation de cigarettes à la hausse.
C'est très complexe, c'est pas l'interdit ou la légalité qui sur certains points va modifier les propriétés biochimiques d'une drogue ou le comportement :
Ah là on est d'accords, c'est effectivement complexe et les propriétés biochimiques d'une drogue ne sont pas dictées par l'acceptation sociale de telle ou telle drogue. Mais il n'empêche que pas mal de comportements de consommation restent influencés par ce que la société tolère ou pas, et les usages qui en découlent.
J'ai pas mal de potes de fac qui à force de faire soirées sur soirées ont fini par boire un peu, puis beaucoup en-dehors de ce cadre. Alors certes les soirées ne sont pas directement coupables d'un tel comportement, mais si l'alcool avait été un peu plus difficile à se procurer, s'il avait été interdit de trop consommer sur la voie publique et si la délivrance au bar avait été un peu plus encadrée, nul doute que ces potes n'auraient pas autant pris l'habitude de se noyer aussi régulièrement dans l'alcool, et peut-être d'en faire par la suite un dérivatif de leur mal-être quand ça n'allait pas.
Bref, je suis pas en train de dire que l'alcool c'est le mal absolu, qu'il y a trop de tolérance à son égard... Juste que le caractère problématique d'une drogue en société n'est pas uniquement fonction des changements biochimiques qu'elle opère dans le cerveau de l'usager, ou de sa toxicité en soi. Y a des paramètres extérieurs qui rentrent en compte (tolérance ou pas des pouvoirs publics, facilité ou pas à en faire la promotion, disponibilité...). Et concernant l'alcool, y a peut-être 1 ou 2 usagers problématiques pour 10 consommateurs, mais vu comment l'usage - quel qu'il soit - est globalement bien toléré, ben j'ai vraiment de la peine pour ce ou ces usagers problématiques. Arrêter/baisser l'alcool quand tu en trouves à tous les coins de rue, quand il est difficile d'aller chez les gens sans qu'ils t'en proposent un verre, c'est juste super compliqué.
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Dernière modification par Zarathoustra (04 novembre 2018 à 20:41)
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