Merci pour toutes ces réponses constructives ; je sais bien que le plus simple serait d'envisager une pause (en diminuant les doses, je risque de mourir si j'arrête brutalement !), mais le quotidien fait que c'est absolument impossible. De plus, je suis en
sevrage dégressif de
CC et le
craving va redevenir monstrueux si je baisse les doses. Je me retrouve un peu coincé, pour le coup !
Mon insomnie et mes angoisses m'handicapent déjà assez comme ça avec mon traitement, alors si je diminue... Il faut quand même que je sois capable d'assurer une journée de travail ! J'ai un rythme de vie réglé comme une horloge, et j'ai déjà essayé toutes les thérapies alternatives (hypnose,
méditation, sophrologie etc) quasiment sans succès (mis à part le yoga, mais je n'ai quasiment plus le temps de pratiquer).
Quant au sport, j'aimerais vraiment pouvoir en pratiquer un régulièrement, malheureusement j'ai d'autres problèmes de santé qui m'en empêchent (séquelles d'une double fracture ouverte tibia-péroné).
Mes insomnies n'ont aucune cause identifiable, ça fait 15 ans que je cherche, sans trouver de réponses, j'ai même consulté un neurologue et passé plusieurs électroencéphalogrammes, tous normaux. Il m'arrive d'être déprimé et énervé et de dormir sans problèmes, comme il m'arrive d'être super bien et de pas fermer l'oeil de la nuit.
Je connais à peu près tous les "trucs" (le bain chaud 2h avant d'aller au lit, arrêter tous les écrans TV et ordi le soir, ne pas rester au lit si le sommeil ne vient pas en une demie heure, etc etc... J'ai même de l'huile essentielle de lavande que je mets sur mes oreillers, c'est sensé aider), mais rien ne marche.
J'ai essayé la
substitution, soit par un
antihistaminique comme l'atarax ou le théralène, soit avec un
neuroleptique (tercian et sulpiride surtout). Avec l'atarax et le théralène j'ai strictement aucun effet, et j'ai eu des effets secondaires désastreux avec les
neuroleptiques, une akathisie énorme notamment. Le tout pour quasiment aucun effet bénéfique.
Le
loxapac et le risperdal, que j'ai essayés une fois chacun, me mettent dans un état de mal-être absolu qui dure plusieurs jours ; j'ai déjà perdu un emploi à cause d'un demi risperdal, le lendemain de la prise j'étais encore tellement mal que tout le monde a cru que j'étais sous autre chose de moins légal.
J'aimerais juste savoir s'il existe une benzo qui provoque moins d'accoutumance que les autres, ou si il existe un moyen de potentialiser les effets sans augmenter les doses... Je vous écris ce soir après deux petites lignes de
speed, un
lexomil, un
xanax, et là j'ai pris deux
mogadon dont j'attends les effets avant d'aller me coucher. Croisons les doigts, que ça marche et que j'pionce ! Je suis désespéré, j'ai même tenté de faire reconnaître mon insomnie comme un handicap, sans succès.
@Polo187 : Ca fait environ 8 ans que je consomme des benzos quotidiennement, toujours à doses élevées, même si j'ai changé très souvent de molécule. Ce traitement là en particulier, ça fait 6 mois que je le prends et pour l'instant, même si c'est pas le pérou, c'est quand même le plus efficace. Avant ça j'ai eu du vératran à 60mg par jour, du
valium 10mg, du
seresta 50, et au niveau des hypnotiques j'ai vraiment tout essayé :
zopiclone,
stilnox, nuctalon,
noctamide,
mogadon,
havlane,
rohypnol noctran et halcion à l'époque où ils étaient autorisés, atarax, théralène...
Actuellement, je prends quotidiennement 2,5mg de
xanax, 30mg de
lexomil, 4mg de
noctamide, deux
havlane, 200mg de sulpiride et 80mg de
baclofène. Et je me les procure légalement les médocs, ça m'est tout prescrit par mon
CSAPA ! Je suis suivi depuis une douzaine d'années par divers addictologues, ils connaissent bien mon cas, du coup ils rechignent pas à me prescrire des doses de rhinocéros ^^
@Mauddamier : Tout le problème est là, mes insomnies ne sont pas la conséquence d'une autre pathologie, mais bien la cause de quasiment tous les autres problèmes ! Je sais que les médicaments sont là pour aider sur le moment mais pas pour servir de béquille sur le long terme, mais honnêtement je me vois mal faire sans. Le seul truc qui me "cassait" suffisamment pour dormir, c'était les sports de glisse, le skate notamment, et le snow l'hiver. Malheureusement avec une vis intouchable dans la cheville (cassée pendant une opération, et l'os a calcifié par dessus) et les douleurs associées, c'est plus possible.
Dernière modification par OrgaWZ (06 octobre 2018 à 02:11)