Bonjour à tous, cela fais maintenant plus de 8 mois que je vous lis ^^ Je me décide enfin à créer un compte et faire un premier post. Je ne sais pas si la catégorie choisie est la plus adéquate, mais elle me semblait être la plus pertinente vis à vis de mes questions/de mon expérience.
J'ai 19ans et j'ai aujourd'hui une vie à peu près "normale", je suis en 2 eme année de prépa. J'ai eu un parcours assez accidenté malgré le fait que je n'ai jamais décroché en cours/eu de très gros problèmes.
Ma question est donc la suivante : on a des classements/nomenclatures sur plus ou moins tous les aspects des produits
psychotropes connus. Mais aucun classement/nomenclature detaillant la neurotoxicite précise. Il y a des qualificatifs de faible, moyenne, forte. Mais aucun détails de comment sont réalisés les estimations. J'aimerai bien savoir si la neurotoxicite est évaluée en fonction
-de la quantité de neurones detruits ?
-du temps que les neurones concernés mettent à retrouver un fonctionnement normal ?
-du caractère irrémédiable/temporelle des degats neuronaux ?
-du complexe touché (dopa, seroto, monoamine etx..)
Si je vous pose toutes ces questions c'est parce que je me suis sortit il ya un peu plus de 2 ans d'une dépendance à la codo. Pour résumer:
15ans: Première fois que je testais un
psychotrope (hors
morphine usage médical) en
festival de techno, un pote m'avais proposé une petite trace de K. C'était fascinant, cette sensation d'être sur un petit nuage avec quelques semblants d'hallucinations, sans être plus bas que terre(comme ca peut être le cas avec du
DXM) m'avais beaucoup plus. De ce que je me souvienne la
descente avait pas été trop dure pour une première fois, je l'avais un peu appréhendé mais c'est passé sans trop de soucis. Je n'y ai jamais retouché parce que hors
festivals ça ne s'y prête pas vraiment.
16ans: Premiers trips à la
Lean c'était en 2015 (l'époque du sans ordonnance ^^) Au début je le faisais avec des potes en soirée avec ce bon vieux sirop (~1 fois toutes les 3 semaines), puis c'est vite devenu toutes les 2 semaines avec des
CWE (je le faisais avec des codoliprane je dosais pour ~200mg le trip). En 4mois je suis arrivé à un point où j'ai compris que j'avais une dépendance parce que je me buvais ma bottle de ~250mg 1 à 2 fois par semaine et surtout tout seul. Pendant 4mois j'ai passé de sales moments, dépression, envie de me foutre en l'air etc..
J'ai eu 17 ans:
Par consequent pendant cette période quand je sortais il m'est arrivé occasionnellement de prendre des benzos avec des copains en soirée, c'était pas mal dans la mesure ou je ne melangeais jamais avec la codo (3 jours d'intervalle mini) et j'avais moins envie de codo après. Je me rapelle on avait trouvé des boites de
tetrazepam (on étaient tout mou avec 2 cachetons), du
zolpidem,
alprazolam... Je checkais à chaque fois les prescriptions en fonctions de la posologie pour ne pas prendre trop de risques (j'ai toujours été quelqu'un de très rigoureux pour ça), et comme ce n'est pas moi qui avait les boites je n'ai jamais eu aucune addiction aux benzos (heureusement).
Pendant ce même temps j'ai testé 6 fois la C, enfin 6, plutôt 5 parce que une fois j'ai pris ca sur le tas, c'est une pote qui m'a proposé une trace mais je crois que c'était des cath parce que j'avais pas cette effet ultraboost et impression d'omniscience de la cock et on lui avait réfile ca comme une cock "spéciale". Je prenais ça pck ça me permettait de passer les moments de ras à terre sans
codeine. J'ai eu tellement peur, je pense honnêtement que la blanche est la plus grosse des merdes que j'ai testé, j'étais ultra euphorique, impression de comprendre tout et tout le monde, le temps d'un instant, parce que sa
descente de merde, et le nez brûlé c'est pas terrible. Le pire c'est que j'ai l'impression que c'est de l'euphorie pure et donc que depuis que j'ai essayé, même bientôt 3ans plus tard je ne serai plus jamais heureux comme je l'ai été à ce moment là. Mais j'ai eu vite tres peur de la C parce que je l'utilisait comme substitut à la codo et je devais m'obliger à foutre le pochon chez quelqu'un pour pas retaper instant, ça bouffait mes économies, et ça m'angoissait sur ma capacité à pouvoir être heureux, sans, dans le futur.
Je vérifiais toujours avec un test les produits avec lesquels c'était recoupé ainsi que la pureté, je suis très parano pour ça.
-J'ai arrêté progressivement la
codéine pendant les grandes vacances de cette année la. Grâce à ma petite copine de l'époque, j'ai remplacé la
codéine par... l'
alcool, (copine qui accesoirement prenait des
tazs quand on allait en boîte.) J'ai essayé les
tazs 3-4 fois mais ca ne m'a jamais convaincu, et surtout j'étais peu rassuré par la qualité des
tazs on sait jamais trop à quoi c'est coupé même si les connaisseurs disent que les bons sentent le pastaga.
-Malgres tout ça j'ai réussi à ne pas décrocher, durant mon année de terminale s, j'étais premier de ma classe en maths et 5-1eme de pc, j'ai réussi à avoir un bon dossier. Cependant j'ai beaucoup bu pendant les 6 premiers mois de cette année (+ ou - 5 shooters d'
alcool fort + une pinte de bierre chaque jour). Et je n'étais pas vraiment heureux dans ma vie en général, (je vis seul depuis mes 16ans).
J'ai consulté un
doc (auquel je n'avais pas parlé de tout ça) qui ma fait essayé le
prozac, que je n'ai pas du tout digéré, que j'ai arrêté instant, ça ne collait pas à mon mode de vie.
J'ai alors passé des test et depuis je suis suivi par un neurologue qui me prescrit 54mg de
Concerta quotidiennement.
18ans: Comme je me préparais à rentrer en internat je me suis complètement sevré de l'
alcool, changé mes fréquentations, et mon mode de vie en général. Je suis toujours au
Concerta à 54mg/j.
19ans: Je pense avoir pris un peu de recul au milieu de mes études.
C'est pourquoi je souhaiterait connaître les dommages neurologiques potentiels, car physiquement j'ai toujours été un garçon qui se porte bien, pas de gros soucis de santé etc... Mais je suis extrêmement curieux (et un peu angoissé de ce qu'il y a à l'intérieur de ma tête) d'où ma question. J'ai essayé pas mal de choses différentes et je pense que des expériences et des nouvelles sensations j'en ai eu assez. Je n'exclue pas le fait de peut être un jour reprendre un
taz ou un verre de
lean si l'occasion se présente (et en fonction de la neurotoxicite) mais plus jamais de C/Cath etc. De plus quelle est la neurotoxicite du
methylphenidate ? À quoi s'applique t-elle? Bon voilà beaucoup de questions qui j'espere suciteront l'attention de certains d'entre vous qui pourront m'eclairer, merci beaucoup. Ca en choquera peut être certains mais je n'ai jamais touché à un pet de ma vie/THC en général car j'ai toujours eu beaucoup trop peur que ca se mêle dans mon quotidien et que ça me bousille ma concentration.
De ce que j'ai déjà pu recherché j'ai vu que la majorité des prod que j'ai test concernent la dopa/seroto et monoamine pour les benzos. Mais aussi que la neurotoxicte des benzos avait été pendant longtemps sous estimé.
Encore merci à ceux qui prendront le temps de me lire.
Have a good day, life is shorter enough ^^