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- mafalda73
- Nouveau membre
- Inscrit le 30 Oct 2010
- 2 messages
Bonjour,
Il y a presque 3 ans, après un sevrage de méthadone, je suis allée à un festival, et j'ai fait une O.D. C'est très flou dans mon souvenir mais ce que je sais c'est qu'apparemment, après le shoot d'hero( et oui, elle était bonne!!) j'ai fait une O.D. On a essayé de me ré-animer, apparemment, j'avais arrêté de respirer et le gars qui s'occupait de moi n'entendait plus mon cœur battre. Quelqu'un aurait dit : "laisse tomber c'est fini". Le gars n'a pas lâcher l'affaire et à fini par me refaire prendre conscience. Je me suis réveillée aux urgences, en réanimation. Le matin, voyant les flics arriver à l'hosto, j'ai flippé et je suis partie.
Depuis, je me sens vraiment fatiguée, j'ai plus la pêche. J'aimerai savoir quelles sont les conséquences exactes sur le corps de cet arrêt respiratoire et apparemment cardiaque. Est ce qu'il y a des examens spéciaux à faire pour voir les dégâts, des traitements, ou quelque chose pour que mon corps aille mieux? J'ai 37 ans et toujours la patate dans la tête mais le corps suit plus........Merci
Il y a presque 3 ans, après un sevrage de méthadone, je suis allée à un festival, et j'ai fait une O.D. C'est très flou dans mon souvenir mais ce que je sais c'est qu'apparemment, après le shoot d'hero( et oui, elle était bonne!!) j'ai fait une O.D. On a essayé de me ré-animer, apparemment, j'avais arrêté de respirer et le gars qui s'occupait de moi n'entendait plus mon cœur battre. Quelqu'un aurait dit : "laisse tomber c'est fini". Le gars n'a pas lâcher l'affaire et à fini par me refaire prendre conscience. Je me suis réveillée aux urgences, en réanimation. Le matin, voyant les flics arriver à l'hosto, j'ai flippé et je suis partie.
Depuis, je me sens vraiment fatiguée, j'ai plus la pêche. J'aimerai savoir quelles sont les conséquences exactes sur le corps de cet arrêt respiratoire et apparemment cardiaque. Est ce qu'il y a des examens spéciaux à faire pour voir les dégâts, des traitements, ou quelque chose pour que mon corps aille mieux? J'ai 37 ans et toujours la patate dans la tête mais le corps suit plus........Merci
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- Las Vegas PaRano
- PsychoHead
- Inscrit le 19 Sep 2010
- 1147 messages
Salut Malfada73,
Bienvenue sur le forum.
Et bien en ce qui me concerne je ne peux pas te répondre car j'en ai aucune idée.
Je pense qu'il doit y avoir un impact sur le système cérébral et cardiaque mais j'en sais pas plus.
De toute façon il faut que tu aille faire un petit "cheak-up".
Genre une prises de sang compléte, un ECG (Electro Cardio Gramme)...
Le mieux c'est encore d'aller voir ton médecin traitant en lui expliquant que tu as fait une OD il y a quelques années (enfin, tout lui dire quoi) et il te préscrira les examens nécéssaires.
Ca ne coûte que de ton temps et ca le vaut bien!
A très bientôt.
Prends soin de toi.
Amicalement.
Bienvenue sur le forum.
Et bien en ce qui me concerne je ne peux pas te répondre car j'en ai aucune idée.
Je pense qu'il doit y avoir un impact sur le système cérébral et cardiaque mais j'en sais pas plus.
De toute façon il faut que tu aille faire un petit "cheak-up".
Genre une prises de sang compléte, un ECG (Electro Cardio Gramme)...
Le mieux c'est encore d'aller voir ton médecin traitant en lui expliquant que tu as fait une OD il y a quelques années (enfin, tout lui dire quoi) et il te préscrira les examens nécéssaires.
Ca ne coûte que de ton temps et ca le vaut bien!
A très bientôt.
Prends soin de toi.
Amicalement.
Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur, et rien d'autres...
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- prescripteur
- Modérateur
- Inscrit le 22 Feb 2008
- 12147 messages
En effet il est difficile de repondre "en general". Il faut donc faire un examen medical, d'abord par l'interrogatoire et l'examen physique puis en demandant les examens utiles (qui ne peuvent pas etre definis a priori). De toutes façons on voit qu'il y a au moins une sequelle psychologique puisque tu t'inquietes, te poses des questions etc... Donc cela aussi est à prendre en compte, peut etre à traiter pr quelques seances de psychotherapie de soutien.
Amicalement
Amicalement
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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- prescripteur
- Modérateur
- Inscrit le 22 Feb 2008
- 12147 messages
A Clodb168
J'ai bien parlé de psychotherapie de soutien, qui est en general plus pragmatique et "de bon sens" que la psychanalyse.
Sur la psychanalyse je partage largement tes propos. Ce n'est pas pour autant qu'il faut jeter toutes les formes de psychotherapie.
Je connais des psychologues qui ont une gamme d'interventions, la plupart du temps soft et de bon sens, qui aident veritablement les personnes sans chercher à faire revivre le traumatisme de la premiere dent.
Je pense même qu'en général il y a trop de connaissances sur des sujets qui ne nous concernent pas vraiment et pas assez sur les bonnes methodes de relation avec les autres, ce qu'on appelle les habiletés sociales.
L'apprentissage de ces habiletés sociales, notamment par des jeux de rôle (donc pas seulement un apprentissage theorique) a montré son efficacité dans tous les domaines psychosociaux (alcoolisme, toxicomanie, violence, depression etc..) et je trouve bien malheureux que cet apprentissage ne soit pas beaucoup plus pratiqué. Je dirais à vue de nez qu'un lyceen moyenau niveau du Bac a dans toute sa vie scolaire moins de 10% de chances de beneficier de 2 heures ou plus de ce genre de formation. Quand on sait que l'apprentissage des habiletés sociales diminuent de 30% au moins les suicides, les violences scolaires et les conduites addictives........
Amicalement
J'ai bien parlé de psychotherapie de soutien, qui est en general plus pragmatique et "de bon sens" que la psychanalyse.
Sur la psychanalyse je partage largement tes propos. Ce n'est pas pour autant qu'il faut jeter toutes les formes de psychotherapie.
Je connais des psychologues qui ont une gamme d'interventions, la plupart du temps soft et de bon sens, qui aident veritablement les personnes sans chercher à faire revivre le traumatisme de la premiere dent.
Je pense même qu'en général il y a trop de connaissances sur des sujets qui ne nous concernent pas vraiment et pas assez sur les bonnes methodes de relation avec les autres, ce qu'on appelle les habiletés sociales.
L'apprentissage de ces habiletés sociales, notamment par des jeux de rôle (donc pas seulement un apprentissage theorique) a montré son efficacité dans tous les domaines psychosociaux (alcoolisme, toxicomanie, violence, depression etc..) et je trouve bien malheureux que cet apprentissage ne soit pas beaucoup plus pratiqué. Je dirais à vue de nez qu'un lyceen moyenau niveau du Bac a dans toute sa vie scolaire moins de 10% de chances de beneficier de 2 heures ou plus de ce genre de formation. Quand on sait que l'apprentissage des habiletés sociales diminuent de 30% au moins les suicides, les violences scolaires et les conduites addictives........
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (03 novembre 2010 à 13:43)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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- bighorsse
- Banni
- Inscrit le 19 Mar 2007
- 8506 messages
clodb
il est très difficile de "voir venir" un suicide!!! et puis même! imagines: on vient te consulter on te dis "j'ai envie de mourir pour x raisons" tu vas bien sur faire ce que tu peux pour diminuer l'angoisse de ton patient, mais si tu le laisses partir c'est que tu accordes à ton patient le droit de décider de sa vie....bien sur un psychiatre peut faire interner qqun qui menace de se suicider...mais a t il raison??? y a t il des mesures "préventives" face à ce type de démarche??? et puis bien souvent les gens qui passent à l'acte ne l'annoncent pas ; ceux là en réchappent rarement ..sauf à être tox et vouloir mourir avec des cachetons, comme je l'ai déjà fait x fois sans succès....je n'ai jamais reproché à mon psy de ne pas avoir "agi"!!!! au moins il me reconnaissait libre et disposant de mes choix!!
prescripteur
les habilités sociales : je relie cela aux phobies sociales , aux malaises sociaux de pas mal de jeunes qui se jettent dans les bras de la came comme un bébé dans ceux de sa mère....les problèmes affectifs sont réels et graves mais restent "cachés" et "travaillent en silence à dé construire la personnalité" ce n'est pas un hasard si la toxicomanie surgit à l'adolescence
le problème n'est pas de nier le fond profondément dépressif de la majorité des jeunes pris dans les drogues mais bien d'adapter les techniques psy à leur besoin, leur façon d'être...
la psychanalyse n'est pas à jeter aux orties comme aimerait le voir faire ceux qui ont intérêt à ce que les âmes continuent de souffrir....elle est une voie d'accès à des connaissances précieuses...donc "dangereuses" à dire....d'où la tendance à vouloir l'étouffer....
notre monde n'évolue pas vers la pensée, le savoir et la culture partagée par le plus grand nombre; au contraire on nous balise un chemin de dépendances voulues (tv, style de vie, modes etc....)
il est très difficile de "voir venir" un suicide!!! et puis même! imagines: on vient te consulter on te dis "j'ai envie de mourir pour x raisons" tu vas bien sur faire ce que tu peux pour diminuer l'angoisse de ton patient, mais si tu le laisses partir c'est que tu accordes à ton patient le droit de décider de sa vie....bien sur un psychiatre peut faire interner qqun qui menace de se suicider...mais a t il raison??? y a t il des mesures "préventives" face à ce type de démarche??? et puis bien souvent les gens qui passent à l'acte ne l'annoncent pas ; ceux là en réchappent rarement ..sauf à être tox et vouloir mourir avec des cachetons, comme je l'ai déjà fait x fois sans succès....je n'ai jamais reproché à mon psy de ne pas avoir "agi"!!!! au moins il me reconnaissait libre et disposant de mes choix!!
prescripteur
les habilités sociales : je relie cela aux phobies sociales , aux malaises sociaux de pas mal de jeunes qui se jettent dans les bras de la came comme un bébé dans ceux de sa mère....les problèmes affectifs sont réels et graves mais restent "cachés" et "travaillent en silence à dé construire la personnalité" ce n'est pas un hasard si la toxicomanie surgit à l'adolescence
le problème n'est pas de nier le fond profondément dépressif de la majorité des jeunes pris dans les drogues mais bien d'adapter les techniques psy à leur besoin, leur façon d'être...
la psychanalyse n'est pas à jeter aux orties comme aimerait le voir faire ceux qui ont intérêt à ce que les âmes continuent de souffrir....elle est une voie d'accès à des connaissances précieuses...donc "dangereuses" à dire....d'où la tendance à vouloir l'étouffer....
notre monde n'évolue pas vers la pensée, le savoir et la culture partagée par le plus grand nombre; au contraire on nous balise un chemin de dépendances voulues (tv, style de vie, modes etc....)
Dernière modification par bighorsse (03 novembre 2010 à 16:53)
l angoisse est le vertige de la liberté
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