Vendredi 12 Octobre 2018 :Ps:Il s'agit de ma premiere intervention sur ce forum,jespere que je ne m'y prendrais pas avec trop de maladresse,j'ai vraiment besoin d'exterioriser cette experience,et merci à ceux qui iront jusqu'au bout.
Sujet : Homme
Taille : 1m83
Poids : 85 Kilos
Age : 20 Ans
Avant la Prise :J’avais commandé en Ligne un Gramme de
Salvia x10 : un ami Psychonaute expérimenté (une trentaine d’années) m’avait parlé de la
Salvia, et considérait que j’étais prêt pour l’essayer (moi et mes amis avons tous la vingtaine)
Etant un adepte de techno hardcore, je suis vite rentré dans le monde de la drogue :
Speed,
Coke,
Ecstasy,
MDMA,
Kétamine,
LSD,
DOC,
Mescaline,
Psilocybes etc.
Je connaissais, et je considérais que je pouvais contrôler ma défonce tranquillement, sachant que je disposais d’une très forte préférence envers les
Psychotropes (notamment le
LSD, alors que ma plus grande crainte est paradoxalement de perdre ma conscience et mon intelligence) ce qui motivé mon ami à s’organiser.
J’ai passé un mois à me renseigner, douter, recaler, hésiter et à lire divers
trip report sur cette plante aussi fascinante qu’effrayante.
Mais ce soir-là je m’étais décidé.
Vers 23H nous nous Rendons chez JL, qui serait le gardien de trois débutants, et le seul à ne pas toucher à la Sauge divinatoire.
On commence à s’installer, je sors le
bang qu’il commence à remplir : pas de grilles
Il faut le temps d’en installer une, période durant laquelle je regarde le keps et ou l’herbe (qui me rappelle étrangement de l’ortie séchée) m’a l’air bien inoffensive.
Finalement autre problème : Briquet tempête vide, pas de gaz à disposition
On a du se débrouiller avec la technique du briquet fournissant le gaz et le deuxième l’étincelle, autant dire que le voyage était préparé.
J’étais très anxieux, mais aussi très curieux : Le stress montait tout doucement et j’avais de la peine à me motiver.
S se roule un pet, pour s’occuper, tandis que G m’explique comment garder la fumée jusqu’à ne plus avoir de souffle, JL pose le
bang sur la table, et le sort son chien débile pour ne pas nous déranger.
Me voilà seul sur le canapé en cuir noir, mes amis me laissant la place et préparant leurs chaises, en rond, je me crois au centre d’un amphithéâtre avant même le début du trip.
Finalement j’hésite, je souffle, je me demande si je ne ferais pas mieux d’arrêter ces conneries :
JL me met une dose qu’il considère faible (environ 0, 20, avec une marge d’erreur de la pesette non négligeable de 0,05)
Il me regarde, tenant son chalumeau de fortune : « Prêt ? »
« Prêt »
Je ne l’étais pas.
Je tire, toute la
douille finit consumée, je la conserve au maximum une vingtaine de secondes je me sentais juste en train d’étouffer
Puis la fumée se recrache, et le voyage commence
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Le Trip :
A peine la fumée recrachée que je commence à paniquer : ma tête tourne, mon corps se tord, j’ai l’impression d’être un corps caoutchouteux qui se distord dans une forme de tourbillon mais ou ma tête resterait la seule partie droite (à la Pennywise)
Je pensais contrôler la défonce, mais je ne suis même pas encore parti que je me sens impuissant : aujourd’hui je subis la drogue, je ne la maitriserai pas
« Oh non c’est horrible, c’est horrible aidez-moi, je veux sortir de ça, je ne veux pas ça. »
Finalement je vois le
bang, je prends conscience qu’on n’avait pas de briquets tempêtes
Quelle horreur, une tragédie: on avait pas le bon matériel, l’effet ne sera pas le bon, j’ai forcement fait une erreur, ça va mal se passer.
Je me leve commence à marcher, les murs autour de moi disparaissent, j’ai l’impression de voir le monde en deux dimension, une simple image fixe immobile tandis que je me déplace vers elle.
Mes jambes tremblent, j’ai peur, je commence à oublier ou je suis
Je sais qu’il me faut un briquet tempête mais je suis incapable de savoir pourquoi, mais une terreur infinie me prends, c’est capital pour ma survie sinon je ne reviendrais pas.
A ce moment, je marchais dans le couloir (s’en m’en rendre compte) et JL m’attrape pour éviter que je rentre dans le mur : A ce moment, énorme Bad
Je vois JL dans le couloir, je me contente de le contourner pour passer derrière lui…Ou se situe un autre JL
Puis après avoir poussé ce clone, je prends conscience d’une infinité de Clones, des Milliards de JL Une infinité qui s’étendent comme une mer infinie : de maniéré Kaléidoscopique
J’entends juste une phrase : « Et gros, ça va ? »
Cette phrase est répété avec une légère latence par l’armée de tous les JL et le léger décalage provoque un canon qui après quelques milliers de JL se transforme en un bourdonnement assourdissant.
(visuellement,ca ressemblait au bug windows quand la souris s'étale partout sur l'ecran: c'était de la même maniere que s'étalait partout autour de moi JL,S et G.
A ce moment là je vois JL qui me tend la main:je passe derriere lui,j'ai l'impression de chuter en permanence tout en marchant de maniere stable,et une fois sa main prise je me retrouve exactement au même endroit que là ou j'ai pris sa main,et JL me retend sa main: Je revis le même moment en boucle,comme un CD bloqué: J'attrape sa main,il me tire pour me redresser: une fois redressé je lui reprends la main,il me retire:Et je sais qu'à chaque fois c'est un autre JL et j'en ai assez de ce cauchemar je me debats j'en ai asez:je vis au moins cent fois d'affilés cette action identique: l'impression d'être coincé à tout jamais dans ce monde qui "LAG"
Comme si j'étais piégé dans un instant du temps,condamné à repeter pour l'eternité cette meme action de chute et d'attrapage de main par JL,jusqu'à ma disparition,ou à tout jamais.
A ce moment je pensais être à la fois dans le canapé et en même temps ici, l’impression de se situer en deux endroits différents au même instants
Je me retourne, et là je perds complètement pieds avec la réalité : derrière moi, je ne vois plus le couloir menant au salon Mais juste des murs en longueurs, comme deux miroirs opposés ou s’étendent des S et des G à l’infini, je suis entre trois couloirs composés de ces individus qui m’observent d’un regard moqueur et malveillant, j’ai l’impression d’une présence malveillante qui me veut du mal, je ne suis pas le bienvenu dans ce monde.
Passant à côté de JL je marche, dans un mode composés uniquement des membres de mes amis : Les murs, le plafond et le sol était composés de bras, de jambes et de têtes : le sol me paraissait instable et moelleux : il se trouve que je me déplaçais sur les visages souriants de JL qui me regardait de manière Sardonique, fier de m’avoir emmené dans son piège, comme si il voulait s’emparer de mon âme : Et je m’étais jeté dans le piège.
Je regarde le sol, seul des bras et des jambes se réunissant pour former divers symboles oniriques m’apparaissent : Je sens une présence, comme si le sol était conscient : je comprends, c’est le juge de mon esprit, et j’ai échoué : je ne suis pas apte à découvrir ce monde, je ne suis pas le bienvenu ici, je dois partir :
Derrière moi, seul détail me rattachant à la réalité : un cale porte, et pour une raison inconnue, je sais, je sens des milliers d’yeux qui m’observent, en attendant de voir mon action : à l’inverse du Juge du Sol, ces êtres invisibles ne sont qu’observateurs de mes mouvements : et ils savent tout comme moi qu’une fois passé ce cale porte, je disparaitrais dans un autre monde, celui qui m’est interdit : et je ne reviendrais pas.
Je devais fuir je me déplace et me sens compressé et écrasé comme dans une machinerie complexe, de nombreux roulements contracte mon corps qui se fait friable, je me sens enserrer de milliers de GL partout, finalement je ressens le besoin de m’allonger sur cette marée humaine onirique qui m’apparaissait depuis quelques secondes dans une teinte bleutée.
Finalement, je m’allonge, et là je me téléporte instantanément. Une coupure, d’un coup, plus calme et apaisé:
Je suis au fond de mon lit,sous de belles couvertures bleues,une petite lampe eclaire ma chambre:Mon papa vient comme tous les soirs me souhaiter bonne nuit, c'est normal,je n'ai que trois ans,je dois me coucher tôt.
Le contact de la main de mon papa qui me couche est rassurante: cependant je suis un peu triste
J'aimais bien le personnage d'Asvos:mon ami imaginaire était trés bien construit,j'adorais me voir affronter des aventures avec lui,mais bon,c'etait juste un personnage imaginaire.Je suis triste quand même un petit peu,je m'étais habitué à m'imaginer à sa place,je commencais même à avoir l'impression d'être vraiment Asvos,haha c'est ridicule!Il est temps d'oublier Raf qui n'existe pas et de continuer ma vie d'enfant de trois Ans,demain c'est dimanche,j'irais surement au parc avec Papa.
Le visage de mon pere m'apparait souriant,et sympathique:chaleureux
Mais j'ai l'impression que c'est pas moi qui le connait,mais Raf,mais c'est stupide,une invention de mon esprit ne peut pas réellement reflechir sur mon papa:Bref je penserai à ca plus tard: je met ma tête sous la couverture bleu et eteins la lampe.
(Ps:Je me suis rappelé cette partie derangeante du Trip que suite à une grosse perche introspective au
LSD le lendemain,j'ecrirais probablement quelques trips report de mes precedents voyage sous
LSD car ils ont considerablement modifiés l'interpretation de la
Salvia et eux même ont ete alteres par la
Salvia,et il se trouve que le visage de mon "Papa" était celui de JL,que j'avais completement oublié:je voyais juste mon Papa qui venait me rassurer et m'embrasser avant de me coucher,et tout cela de maniere trés nette,les textures me paraissaient reellement être comme dans le monde réel)
Soudain je reprends ma forme de jeune homme,je reprends conscience de mon identité et me retrouve teleporté dans un nouveau paysage.
Une étendue énorme, des centaines de kilomètres d’une pleines bleutées traversées de ligne blanches, me rappelant le fond d’écran d’un Ancien Windows bien connu.
Puis je regarde le ciel, il m’apparait tout blanc, mais avec du volume, comme un plafond de papier chiffonné, ou une couverture de cuire toute blanche
Mais c’est stupide, le ciel ne peut pas être de papier ou de cuir
Soudain contemplant la mer solide mais moelleuse bleue et le ciel, je prends conscience qu’il y a ici une infinité de soleils : des milliers de soleils en forme d’ampoule qui m’éclaire d’une chaleur chaude, et pour le moment apaisante.
Puis je vois au loin une montagne, je me léve et me rends compte de mon immensité : J’attrape une de ces montagnes molles et la modelé, la caresse, tel un géant : Je suis devenu une entité cyclopéenne capable de modeler la matière à sa guise
Je transforme le paysage, ajoutant des touches de couleurs rouges à la violette
Puis une de ces boules de matières noires que je comptais ajouter pour améliorer encore la beauté du lieu me parait plus lourde : je la caresse et vois un corps étranger noir, ainsi qu’un petit crochet argenté.
Je tire le crochet argenté, puis comprends que je tiens dans la main : Un ceintre.
Je regarde la chambre et le paysage commence à s’évanouir : le tout reste incompréhensible mais en même temps très familier, je ne réussis pas à faire le lien entre mon souvenir et ce que je vois.
Puis d’un coup le déclic : Alors que je ne vois plus personne je demande à haute voix, prenant conscience de ce que je suis en train de vivre :
« Je suis dans la chambre de JL ? »
J’entends juste derrière moi « Ouais mec, mais tu fais quoi avec mes T shirt ? »
Je comprends alors que la plaine bleu et ces lignes blanches ne sont que les décors d’un drap, que le plafond et son ampoule blanche se sont multipliées et que toute la matière que je pensais modeler n’étaient en réalité que des vêtements. Je me sens stupide et en même train très heureux : je comprends que je suis sous
Salvia et que mon esprit vrille : je commence à hurler
« J’ai Compris, c’est génial PUTAIN HAHAHA »
« Mais compris quoi ? »
Je n’entends plus rien, je me déplace en sautant à pied
joints, je saute sur place en rigolant, je suis heureux, je suis enfin sorti de ce monde. Mes amis ont de nouveaux disparus mais ils réapparaitront probablement plus tard je saute dans ce qui me semble être un univers plat : Je reconnais le salon de JL mais tout me semble sans dimension : je suis le seul corps composé de matière dans un espace en deux dimensions, un corps étranger : je continue de sauter, complétement hilare. Soudain une grosse fatigue me prends, je m’assois sur le canapé, et je sens une texture étrange : Je suis recouvert d’une légère masse blanche :la caressant et cachant mon visage en dessous, je suis perplexe : la sensation est douce, mais c’est impossible, je n’ai qu’une peau, je n’ai pas enfiler de deuxième peau : je suis incapable de distinguer mon T shirt de ma Peau : Soudain je vois un tatouage sur mon corps :dans des teintes bleutés d’inspiration camo : Je regarde G qui entre temps est apparu sur une chaise en face de moi, perdu dans mes pensées je suis incapable de dire autre chose que : « Bleu…Mais Je….Bleu je…Mais Gros…C’est bleu… »
« Bah oui mec c’est ton T Shirt, le logo est bleu. »
Il ne comprend décidément pas, le bleu ce n’est pas une simple couleur, c’est une forme de porte, un des codes de l’ouverture vers une dimension interdite, je ne fais plus qu’un avec ce t shirt, je suis un peu le t shirt et il est moi, la tâche bleu me semble être devenu une partie inhérente et capitale de ma spiritualité.
Soudain je sens un corps s’approcher de ma jambe.
Je vois juste une boule sombre s’étirer comme de la pâte à modeler autour de mes jambes, puis apparait sur cette boule une bouche, des yeux idiots, un petit museau humide, une oreille…
Je le regarde en comprenant : « Ha nan putain JL ton débile de chien est sorti de ta chambre. »
Soudain, retour à la réalité :
« Chien…JL…S et G ?...Salon, canapé….Bang…Salvia ? »
Instantanément je vois autour du chien les trois silhouettes de mes amis qui se solidifient :
S est en train de me filmer rigole toujours en se demandant pourquoi je suis fasciné par la tâche décorative bleue de mon T shirt, JL a l’air satisfait de ce que j’ai vécu.
Je me lève, complétement Groggy, je tremble de partout en réclamant une clope : Je parle, mais aucun son ne sort, je me sens au-delà de mon corps : comme si mon âme c’était juste posé sur un automate de matière que je me contentais de contrôler par l’esprit, sans rien ressentir au niveau corporel.
La réaction de mes amis me fait comprendre que je parle quand même, mais j’ai l’impression de perdre mes mots, de juste souffler de l’air, mes pensées se perdent avec mes paroles.
J’ai de nouveau très peur et je tremble : peur de rester comme ça à vie, je décide de sortir m’assoir dans le jardin : j’en ai assez d’être ailleurs.
Allant dehors je reconnais tout ce que je vois : le jardin, mes amis, le chien, mais une impression étrange m’étreint :
Tout ce que je vois est un double très fidèle et très proche de la réalité, mais ça ne peut pas être la réalité, ce sont des doubles réalistes de mes amis, et de mon monde, mais pas celui dans lequel j’évolue naturellement, on m’a arraché à mon monde.
Je demande régulièrement à mes amis si je suis dans le jardin ou encore arraché sur le canapé : je me demande même si je me suis levé à un moment de ce canapé : ils me répètent que je suis bien dehors et que je reprendrai complétement conscience de la réalité d’ici quelques dizaines de minutes.
De toute façon je n’ai pas le choix
Je reste dehors fumer deux clopes en une vingtaine de minutes, accompagnés de mes amis : le voyage était éprouvante met ma tête entre mes cuisses et essaye de retenir tout ce que j’ai vu, mais une bonne partie de ces souvenirs disparaissent, comme si ils n’étaient pas fait pour demeurer sur ce plan d’existence, je la sens couler de mon âme comme le sable d’un sablier,
Puis je rentre, JL prépare une nouvelle dose pour mon Ami.
Je reprends mes esprits et reflechit, posé : je fais un lien entre ce trip et un trip précèdent au
LSD (ou le ciel était relié de manière très coherente, toutes les Etoiles relies par des filaments très complexe style toile d’araignée) et ou aucun corps n’était fixe : toute la matière se tordait, se modifier, les visages étaient d’abord impossible à reconnaitre puis finalement complétement gommés
Ce détail sera intéressant pour les diverses interprétations introspectives qui en suivront ;
D’après JL j’ai atteint le stade 3 : Tapis Volant
S atteindra un stade 4, et G un simple stade 2
JL refusera la dose que je lui offre, car cette plante l’effraie depuis un
Bad trip l’ayant emmené jusqu’au stade Amnésique. (Et le déclenchement de son Kundalini)
Déroutant de voir ensuite sur une vidéo (mon trip ayant été entièrement filmé de l’extérieur) que mon voyage qui m’a semblé duré un bon quart d’heure, voir vingt minutes, n’a en réalité duré dans le monde réel que trois petites minutes.
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Après le Trip :S a vécu un stade que je me permets de ne pas decrire, mais j’espère qu’un jour il publiera son trip, car aucun
trip report de
Salvia n’a jamais donné le résultat qu’il a atteint (JL, pourtant psycho naute aguerri n’aura jamais vu de tel cas, il est fasciné, j’avoue être déçu de ne pas avoir atteint un stade aussi lointain, mais reste satisfait de mon voyage : je n’étais pas prêt pour aller plus loin
G s’est limité au stade hilarant, et à l’incomprehension, hallucination très peu présente le concernant.
Je décide de me refaire une
douille, dosé à 0,15 environ
Mais le briquet est en difficulté, à peine la fumée inhalée que je suis pris d’un énorme fou rire : J’ai l’impression que des orties ou des ronces traverses mes bras, ma nuque et mon visage (mais curieusement ça « pique » de manière agréable= puis je me sens entrainé par un tapis roulant invisible obligeant mes membres à tourner dans certaines directions, mon visage se tourne dans tous les sens : Je décide de lutter contre la machine , je repars dans le couloir que je vois le carrelage légèrement trembler puis je me regarde devant le miroir et
Plus rien, vision normal, plus d’impression particuliere, plus d’envie de rire : Juste un petit peu groggy comme après un gros
Joint.
Nous finissons la soirée (chacun des consommateurs ayant pris ses deux doses)
J’en conserve une, si jamais l’expérience me retente, bien que psychiquement je ne me sente pas apte actuellement.
Je suis vraiment reconnaissant envers JL qui m’a fait découvrir une substance qui m’a emmené « 100 fois plus loin qu’avec ma plus grosse perche au
LSD »
Finalement on part sur un bail très introspectif ou les discussions tournent autour du sens de la vie, de notre avenir, de l’immaterialisme, la spiritualité, la vie après la mort ou l’essence de Dieu.
Et par un procédé et des réflexions (amenant un témoignage de NDE d’un de mes amis ou ma fascination pour le Platon ainsi que ma volonté de relire le Phédon) nous tombons d’accord sur la certitude de l’existence d’une conscience collective d’une réalité (ou entité, monde etc.) au-dessus de la compréhension humaine et du domaine du sensible (personnellement, le monde des idées de Platon me parait crédible)
Ainsi que d’une vie après la mort.
Moi qui est toujours été quelqu’un de
très terre à terre, à cracher sur le metaphysique, cette expérience m’aura rendu plus ouverte après coups à ces diverses hypotheses, et je me vois moins méprisant envers mes compagnons suivant des conseils de Chamans ou les Chakras : bien que non convaincu de leurs existences, je ne suis pas non plus convaincu de leurs inexistence : je me permets de laisser le doute planer.
L'existence d'une conscience collective de l'humanité,d'un monde ou s'enfuit les âmes:le fait que Dieu ne se trouve pas dans l'infiniment grand mais dans l'infiniment petit ou simplement le fait que Dieu ne soit que l'ensemble des vies humaines: un être qui vit sa vie normalement,finit par mourir,sa vie passé rejoignant un "au delà" et sa conscience decidant de rentrer dans un autre individu:Dieu ne serait il pas le conscience collective de l'au delà une fois toutes les vies humaines du passé,present et futur vécue?
Sacré Perche Haha.
Dans la soirée, un ami en boite drogué
sous carton et P m’a appelé, on n’était pas sur la même longueur d’onde : je parlais de comprendre l’esprit de dieu, et de l’essence de nos Monades (soit nos âmes uniques et indivisibles) et lui me parlait de BOOM, DANSE et AMUSEMENT
J’ai pris conscience que je ne pouvais pas garder mon style de vie dépravé me déchirer la gueule tous les week end sous
taz,
LSD et autre
Psylocibes,
Amphetamines etc.
J’étais avant un passionné de philosophies et de litteratures, des centaines de livres dans ma bibliothèque et plusieurs concours littéraires derrière moi : Cela faisait 4 mois que je n’avais pas écrite je me limitais à quelques pages par jour pour me maintenir « en forme »
C’est une erreur, j’ai trouvé une manière bien plus intelligente d’employer la drogue : non pas dans un simple but festif mais pour une fouille de l’inconscient et un véritable soin de blessures camouflées (tel que mon Scepticisme absolu envers l’immatériel)
«Un poison dans les mains d'un sage est un médicament, mais un médicament dans les mains d'un fou est un poison »
Je pense qu’il est temps de quitter la Folie : Essayons de devenir Sage.
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Réflexion du Lendemain, Sobre, Calme et diverses Notes :Ce trip a été d’une importance capitale, bien entendu, la barrière de l’écriture m’empêche d’exprimer clairement ce que je ressens, mais je pense avoir fait mon maximum en ce sens.
Désole pour la longueur du texte, ou les passages inutiles, mais j’avais vraiment besoin d’extérioriser tout ce chaos ordonnée qui emplissait mon esprit.
Le
Salvia est une plante deroutante, aucun doute là-dessus. Je ne sais pas si j’en reprendrai un jour, mais elle m’a offerte une vision fabuleuse sur le monde.
Le
LSD m’avait permis de découvrir la beauté dans le monde sensible, la
Salvia aura réussi l’exploit de me faire voir la beauté dans les idées, l’esprit et le spirituel.
Je réessayerai peut-être, mais je ne sais pas quand.
Par contre, je me sens désormais prêt pour une faible dose de
DMT (peut être encore un excès de ma part ?)
Aprés coup cette plante me semble presque magique: J'avais oublie la partie du trip ou je me voyais enfant (et perdais ma personnalité) Deux choses perturbantes sont liés à cet evenement:
Premierement,il s'agit à la fois d'une hallucination mais aussi d'un souvenir de ma petite enfance: J'avais Trois ou Quatres ans (peut être un peu plus mais je n'allais pas à l'école je m'en rappelle) et je m'etais imaginé une vie avec un personnage,et de la même maniere j'ai eu l'impression d'abandonner un personnage,comme si mon existence etait un mensonge avant d'accepter d'être Asvos. Et ce trip m'a redonné cette impression,comme si mes existences etaient fractale: Une fausse,qui finit par se devoiler dans l'esprit d'un enfant,qui grandit et qui finit lui même par comprendre que c'est un mensonge ect
Si il n'avait ete question que du trip,je ne serais pas trop chamboulé,mais il est reellement eprouvant aujourd'hui de me dire que j'ai deja plus ou moins vecu ce que le trip m'a juste fait "revivre"
Le second point etonnant et que S,lors de sa seconde perche Stade 4 s'est vu bordé un enfant,dans un lit bleu,une petite lampe ect: Et sa description était exactement la même que j'ai eu: Un cadre de trip partagé a t-il deja ete recensé? Ca me laisse une impression d'etrangeté trés presente.
(PS:Je tiens à preciser que de nombreux souvenirs ne me sont venues qu'apres,via
LSD ou par
Flashback ou simplement en discutant avec mes amis et en essayant de resuivre le fil de pensées,raisons pour laquelle je corrige regulierement ce texte: Un jour je vous ferai quelquies trips report sous
LSD,notamment celui de lendemain de ma prise de
Salvia qui m'a egalement perturbe mais en même temps permis de revivre en partie mon trip et de trouver de nouvelles interpretations.)
En attendant je me souviendrais de ce jour comme d’une des journées charnières de mon existence.
J’ai trouvé une image qui semble se rapprocher énormément de l’hallucination que j’ai eue.
Et mon Psychonaute JL m’a pris en photo lorsque je ne faisais qu’un avec mes vêtements et que l’environnement me paraissait étrange : Apparemment il a capté ici l’essence même de l’incompréhension que provoque la
Salvia, je tiens à partager ce moment avec vous.
En vous remerciant pour vos conseils, vos topiques très riches et la préparation que vous m’avez offerte (indirectement)
Ce forum m’avait mis en garde contre l’arrogance, j’aurais effectivement du, mais il demeure qu’actuellement je respecte énormément cette plante qui aura réussi à me coucher, moi qui pensait soulever des montagnes.
Belle leçon d’humilité.
Dernière modification par pierre (30 mai 2019 à 16:45)