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sources a écrit
Davies, J., & Read, J. (2018). A systematic review into the incidence, severity, and duration of antidepressant withdrawal effects: Are guidelines evidence-based?. Addictive Behaviors.
Original Source
Written by: Zenobia Morrill, Monday at 6:00 PM, Systematic Review Finds Antidepressant Withdrawal Common and Potentially Long-lasting, Mad In America
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The review includes 17 studies. The research drew from different study methodologies to examine AD withdrawal incidence, severity, and duration.
Davies and Read found that more than half (56%) of AD users experienced withdrawal effects. The majority of these experiences were reported as moderate or severe, with nearly half (46%) described as severe. Additionally, 40% of individuals who experienced withdrawal had effects lasting at least six weeks, and 25% had effects lasting 12 weeks or more. Davies and Read comment on these results:
“These findings differ significantly from those implied in both the U.K. (NICE, 2009) and U.S. guidelines (APA, 2010) on AD withdrawal. Furthermore, these findings are not alone in contradicting current guidelines.”
La revue a porté sur 17 études cliniques. La recherche a porté sur des méthodologies différentes (dans ces études) pour examiner l'incidence, la sévérité et la durée des sevrages.
Davies et Read ont trouvé que la moitié (56%) des usagers d'AD ayant arreté ont ressenti des syndromes de sevrage. La majorité ont été décrits comme modérés à sévères , avec près de la moitié (46%) décrits comme sévères. De plus pour 40% de ceux qui ont eu un syndrome de sevrage les effets ont duré plus de 6 semaines et pour 25% plus de douze semaines.
Davies et Read ont commenté
Ces constatations diffèrent de celles qui sont décrites dans les guidelines NICE (UK 2009) et US (APA 2010) sur le sevrage des AD. De plus nos résultats ne sont pas les seuls à mettre en doute la pertinence de ces guidelines.
Their results contradict existing clinical guidelines, which regularly claim that antidepressant withdrawal is typically mild and short-lived.
L'importance de changer les guidelines est que certaines personnes en syndrome de sevrage ont absolument besoin d'un traitement et que les medecins généralistes ne sont pas motivés pour le prescrire par ces guidelines erronés. Les guidelines NICE vont prendre en compte ces nouveaux résultats selon Read.
Amicalement
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- Increased anxiety Augmentation de l'anxiété
- Flu-like symptoms Syndrome grippal
- Insomnia Insomnie
- Nausea, dizziness, and imbalance Nausée, vertiges, troubles de l'équilibre
- Sensory disturbances Troubles sensoriels
- Hyperarousal Hypervigilance
- Electric shock-like sensations sensations de choc éléctrique
- “Brain zaps” Brain zaps
- Diarrhea Diarhhée
- Headaches Maux de tête
- Muscle spasms and tremors spasmes muscilaires et trémulations
- Agitation and irritability Agitation et irritabilité
- Hallucinations Hallucinations
- Confusion Confusion
- Malaise Malaises
- Sweating Sueurs
- Mania and hypomania Manie et hypomanie
- Emotional blunting and inability to cry Diminution des émotions et impossibilité de pleurer
- Long-term or even permanent sexual dysfunction Dysfonction sexuelle prolongée voire permanente
Amicalement
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La revue a porté sur 17 études cliniques. La recherche a porté sur des méthodologies différentes (dans ces études) pour examiner l'incidence, la sévérité et la durée des sevrages.
Davies et Read ont trouvé que la moitié (56%) des usagers d'AD ayant arreté ont ressenti des syndromes de sevrage. La majorité ont été décrits comme modérés à sévères , avec près de la moitié (46%) décrits comme sévères. De plus pour 40% de ceux qui ont eu un syndrome de sevrage les effets ont duré plus de 6 semaines et pour 25% plus de douze semaines.
Davies et Read ont commenté
Ces constatations diffèrent de celles qui sont décrites dans les guidelines NICE (UK 2009) et US (APA 2010) sur le sevrage des AD. De plus nos résultats ne sont pas les seuls à mettre en doute la pertinence de ces guidelines.
Par exemple pour les BZD j'ai l'impression que le milieu médical dit "oui c'est addictif" , comme le tabac, comme l'alcool, comme la morphine ou la codéine mais la difficulté du sevrage+mois suivants le sevrage c'est pas très clair.
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C'est mainstream??
Je dirais que non. Les personnes répondent différemment à des événements semblables, donc il y a manifestement une "fragilité". Et il a été montré qu'elle est liée notamment à des variantes génétiques des récepteurs à la serotonine.
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_08 … m_dep.html
plus scientifique mais en anglais
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3638388/
Mais là où Read est plus crédible c'est quand il met en doute l'efficacité des AD sur ces "paramètres" de fonctionnement cérébral qui sont quand même très complexes. Du moins chez certaines personnes. Ce qui serait donc intéressant c'est de pouvoir prédire l'efficacité des AD chez une personne donnée.
Amicalement
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prescripteur a écrit
C'est mainstream??
Je dirais que non. Les personnes répondent différemment à des événements semblables, donc il y a manifestement une "fragilité". Et il a été montré qu'elle est liée notamment à des variantes génétiques des récepteurs à la serotonine.
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_08 … m_dep.html
plus scientifique mais en anglais
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3638388/
Mais là où Read est plus crédible c'est quand il met en doute l'efficacité des AD sur ces "paramètres" de fonctionnement cérébral qui sont quand même très complexes. Du moins chez certaines personnes. Ce qui serait donc intéressant c'est de pouvoir prédire l'efficacité des AD chez une personne donnée.
Amicalement
Prescripteur, merci de ces précisions et des liens - l'article scientifique est une très bonne synthèse.
Je me posais la question essentiellement en raison du risque que ces propos - à la limite du négationnisme - décrédibilisent en partie leur auteur alors que la méta-analyse est très intéressante.
Si le UK montre la voie, les choses peuvent changer ailleurs : on n'a plus de déficit mais on a encore besoin de faire des économies.
A l'époque du Big Data et vu la quantité de personnes sous AD, il serait techniquement simple de faire remonter les effets du traitement et du sevrage et de compiler une grosse quantité de données pour y voir plus clair... parce que leur étude met aussi en exergue les conflits d'intérêt qui freinent la production d'études indépendantes portant sur les usages en conditions réelles...
Cela reviendrait à divulguer une grave escroquerie.
Des procès énormes aux states sont aussi en mesure de faire évoluer l'utilisation des AD.
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Mister No a écrit
Des procès énormes aux states sont aussi en mesure de faire évoluer l'utilisation des AD.
S'il y a de l'argent à faire les spécialistes des class-actions n'hésiteront pas, et l'on verra fleurir les publicités à la TV, comme cela a été le cas avec l'amiante...
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