Très intéressant, merci.
Je suis quand même dubitative sur la possibilité de classer ainsi les
AD car si certains peuvent s'avérer globalement très inefficaces voire néfastes, pour d'autres, c'est quand même ultra variable d'une personne à l'autre. Il suffit de lire les messages sur ce forum pour constater cette variabilité.
Je vois que l'auteur met en avant justement les limites de l'étude mais elle reste intéressante.
J'aimerai bien qu'un jour une analyse du même type soit fait sur le trouble anxieux car j'ai l'impression que les
AD fonctionnent de façon différente sur le cerveau d'un anxieux par rapport à celui d'un dépressif.
C'est une sorte de tout ou rien, c'est le bon, l'anxiété régresse à un stade proche du néant, c'est pas le bon, il ne fait rien de rien. Pour moi, la venlafaxyne sur mon TAG ça a été un choc puisque l'anxiété a régressé à une vitesse folle et à 150mg je suis d'une zénitude totale, un truc que j'avais jamais connu dans ma vie.
Ca me travaille beaucoup cette efficacité, je trouve ça presque suspect. Normal, la machine à anxiété c'est moi et ma personnalité reste la même. Par contre, quand la boite à angoisse s'ouvre, ça ne fait plus mal et avec une bonne TCC on peut se dire, oh la cocotte où vas tu, tu es encore en train d'envisager des hypothèses loufoques de trucs qui pourraient arriver dans un futur plus ou moins proche et plus tu moulines du cerveau et moins tes hypothèses sont rationnelles.
C'est un truc fascinant à observer sur soi même quand on prend conscience du mécanisme mais ça je n'aurai jamais pu le faire sans l'antidépresseur.
Bon, en tout cas merci pour cet article très intéressant.