Est-ce que le Zoloft est adapté dans mon cas?

Bonjour,

Je vais vous expliquez brièvement ce qui m'arrive (j'espère pas trop en demander, désolé si c'est le cas >< je supprimerai le message asap)

Alors voila, j'ai toujours été une personne ... comment dire ...... "pas super happy d'être sur terre" mais j'ai longtemps mis ça sur le faite que j'estimais ne pas être né à la bonne époque (bien que très consciente des inconvénients des autres époques, parce que je m'intéresse beaucoup à l'Histoire) mais ça allait quand même plus ou moins, il y a eu des périodes plus difficiles que d'autre, mais ça allait. Je souriais tout le temps avant, quoiqu'il se passe, parce que je n'aime pas parler de moi, de mes problèmes, j'estime qu'ils ne sont pas assez important pour ennuyer les gens avec ça.

Bref, cette année fût l'une des pires de ma vie (sachant que j'ai vécu dans la rue à un moment, c'était horrible, mais ... pas comparable à cette année) j'ai toujours su que j'étais une personne très faible, et je n'aime pas (déjà je n'aime pas parler de moi >< y'a trop de "je" dans mon poste ><) demander de l'aide, parce qu'encore une fois, certaines personnes ont plus besoin d'aide. Tout ça tourne autour d'une estime de soit en dessous de zéro.
Quoiqu'il en soit, après cette année, où tout s'est passé incroyablement vite. L'annonce d'un cancer de mon père en Octobre, une rupture avec mon ex en Novembre, qui a brisé tous les efforts personnels que j'avais pu accomplir, donc j'étais très contente de m'en débarrasser (même si cet abruti m'a rendu la vie encore plus difficile en refusant de quitter l'appartement après la rupture, et ce pendant 4 mois.. atroce!) puis, la santé de mon père s'est dégradé, et puis il nous a quitté il y a deux mois (demain ça fera deux mois) j'ai passé les 5 derniers jours de sa vie à son chevet, la pire expérience de ma vie de le voir s'éteindre comme ça ...
Bon je rentre un peu trop dans les détails, vraiment désolé. Mais c'est réellement pour poser le "décor" l'été dernier, j'ai commencé à me sentir plus mal que d'habitude, emotionnellement parlant. J'en ai parlé à mon médecin, et selon elle je faisais un début de dépression, elle m'a conseillé de consulter un psychiatre. J'étais pas du tout partante (j'ai une licence en psychologie, et donc je savais plus ou moins à quoi m'attendre) mais comme je suis insomniaque depuis bientôt dix ans, et que mon médecin a préféré m'envoyer chez un psychiatre pour qu'il me les préscrivent lui dorénavant, je me suis dit que ça en vaudrait quand même la peine.
Mais la encore, je n'étais pas décidé (c'était en juin dernier) puis, mon état s'est dégradé, encore et encore .. mais comme je suis loin d'être en accord avec moi-même, je n'ai pas jugé utile de me faire soigner. Et puis quand mon père est parti.... ça n'a fait qu'amplifier les choses comme vous vous en doutez. J'ai commencé à avoir des réactions totalement disproportionné. J'ai pensé que c'était à mettre sur le compte du deuil.. mais j'ai bien vu qu'il y avait des comportements complètement indépendants à cet évènement.
J'ai donc fini par céder, j'ai vu un psychiatre, la séance a duré environ une demi heure, c'était quasiment un monologue, et comme c'est une chose avec laquelle je ne suis pas en accord, je me suis sentie ENCORE plus mal! Il m'a dit 5 ou 6 phrases à tout casser, et encore c'était des phrases toutes faites! "Quel bon vent vous amène?" -.- il est sérieux? "BON vent"? euh je sais pas je passais dans le coin alors je me disais que ça pourrait être sympa de venir vous faire coucou ... pff quel abruti! J'ai aussi eu le droit à "les gens c'est un peu tout le monde et personne" ... BREEEEEF je lui parlais de choses vraiment personnelles, intimes et très difficile à dire pour moi, et c'est tout ce que j'ai eu .. avec à la fin "on va arrêter la" .. okay ... bon bref un psy quoi ...
J'ai toujours su que c'était difficile de trouver un bon psychiatre, mais quand même .. le lendemain j'ai décidé d'en chercher un autre, mais la plupart ne sont pas dispo avant 4 mois en moyenne .... je me demande bien ou et si je serai encore la dans 4 mois ..  et là "bingo" j'en trouve un dispo dans LA DEMI HEURE qui suivait .. donc j'y suis allé ... consultation de 10 minutes tout compris, alors vous imaginez bien qu'en un si petit laps de temps, c'est quasiment impossible de faire un diagnostique sérieux, et donc encore moins une préscription, et bien si ... Xanax & Zoloft.

Je connais le Xanax, j'en prends depuis le décès de mon père, mais j'étais censé en prendre pendant un mois. Il a insisté pour que je le continue. Et là il y a ce Zoloft, que je ne connais pas. Il m'a sans doute prise pour une idiote parce qu'il m'a affirmé qu'il n'y avait AUCUNE accoutumance ... no comment! Il veut que je prenne ça pendant 6 mois.. honnêtement je doute qu'après 10 minutes avec un inconnu, j'ai envie de prendre un AD pendant les 6 mois à venir...

Bien sur je ne demande pas aux gens de me répondre en se substituant à un docteur, mais simplement de faire une comparaison personnelle et me dire si vous pensez que c'est adapté à ce que je vis.

Depuis quelque temps, j'écris un livre, c'est un essai philosophique, et j'ai peur que si je venais à prendre ce médicament, je ne serai plus capable d'écrire. Je suis hanté par certaines pensées qu'il y a dans ce fichu cerveau qui est le mien, mais d'un autre côté c'est ce qui m'aide à avancer dans cet ouvrage qui me tient très à coeur.

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