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Dernière modification par prescripteur (01 décembre 2018 à 10:54)
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prescripteur a écrit
Si tu crois qu'il existe la "pilule miracle" pour sortir de ton état, tu risque d'attendre longtemps, donc cherche là plutot dans tes re'lations avec les soignants.
Et dis toi bien que, même si tu souhaites que les soignants aient une attitude différente, tu n'as pas de pouvoir sur eux mais le seul pouvoir réel que tu aies c'est sur toi.
Amicalement
C'est exactement ça!
Et comme le dit aussi prescripteur, si tu as des symptômes de dépression, c'est pas une benzo, quelle qu'elle soit qui va t'aider à aller mieux...
Au sujet des benzos, tu poses aussi la question de l'angoisse, mais c'est là aussi un effet bien connu et la limite des benzos : Au bout d'un moment, elles ne sont plus efficaces contre l'anxiété et peuvent même avoir un effet rebond et contraire en dédoublant les angoisses qui t'ont fait les prendre au début...
Les benzos n'ont jamais été un traitement efficace et définitif contre l'angoisse (ce que trop de patients imaginent encore), elles peuvent être une béquille pour certains, le temps d'entamer une vraie thérapie avec un psy et peut être, aussi, de modifier sa vie
Amicalement
Dernière modification par Mascarpone (01 décembre 2018 à 11:32)
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Dernière modification par Cusco (01 décembre 2018 à 11:10)
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Nico0 a écrit
Alors pas de compagnon de galère dans les benzos.
Nico0 a écrit
Ouf une réponse !
Nico0 a écrit
Sérieux y’a personne qui a connu la galère des benzos ?
Ce ton que tu utilises sur ce thread est légèrement "victime ignorante", tes autres posts sur les autres threads traitant du sujet benzodiazépines étant plutôt de bons conseils donnés. Tu dis être "dans le mal" depuis un an avec trois fois 4 mg par jour. Ton dosage n'est pas énorme et c'est d'autant plus difficile d'arrêter que l'anxiété généralisée est toujours présente. C'est un non-sens lié à l'application stricto sensu d'une méthode de sevrage sans prendre en compte l'intérêt et/ou la finalité du dit sevrage.
Les amis ont bien marqué le point antidépresseur qui manque cruellement, à priori, sur ton cas. L'expérience que je vis est que quand je diminue mon antidépresseur, l'anxiété remonte vite et ma consommation de valium aussi. Dont acte !
Mon expérience avec les benzodiazépines. Il y a trente ans, j'ai vécu un sevrage sec de 300 mg de tranxène/jour (depuis 2 bonnes années, prescrit par un psy). J'en ai chié pendant 2 ans.
Se passent plus de dix ans sans besoin de psychotropes. Et puis, tracas de la vie, je reprends A.D (Zoloft) et benzodiazépines sous la forme de xanax, pris pendant 5 ans au même dosage. Au bout de 5 ans, j'ai switché sur le Valium pour commencer une diminution du dosage et ça a bien marché jusqu'à un plancher au delà duquel je ne suis pas bien.
Aujourd'hui, je consomme entre 3 et 6 mg de Valium par jour en une fois le soir avant le coucher (générique à 2 mg), ayant appliqué la méthode que tu prônes sur les autres threads.
À côté je prends du Zoloft 50 mg (antidépresseur) le matin et 100 mg de méthadone/jour, le tout accompagné de cannabis (thérapeutique dans mon cas) qui m'a permis cette diminution drastique des benzodiazépines (j'étais à 20 mg de Valium il y a quelques années).
Fil
Dernière modification par filousky (01 décembre 2018 à 11:28)
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Dernière modification par prescripteur (01 décembre 2018 à 19:43)
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Le danger avec la psychiatrie c’est qu’elle est à mon sens empirique
Oui c'est clair. C'est pourquoi il est difficile de prévoir l'effet des médicaments, notamment des AD. Les tricycliques peuvent etre une solution mais il est donc difficile de dire à l'avance s'ils seront meilleurs.
Je pense que, sur l'anxiété, des pratiques comme la méditation peuvent etre assez efficaces.
Amicalement
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prescripteur a écrit
Je pense que, sur l'anxiété, des pratiques comme la méditation peuvent etre assez efficaces.
Voilà, c'est un peu ce que je voulais faire passer et il existe aussi tout un tas de techniques non médicamenteuses qui ont une éfficacité certaine...Simplement, c'est plus long et il te faut trouver celle(s) qui te convient le mieux. Mais je peux t'assurer, si je prend rien que mon cas personnel, que ça fini par marcher (et je suis quand même passé par des périodes, jusqu'à 6 mois d'affilés, sans pouvoir sortir de chez moi seul tant je faisais des attaques de panique, à la fin, j'arrivais même à en faire chez moi...) et comme je l'ai toujours refusé, je n'ai JAMAIS, pris une seule benzo pour essayer de me sortir de ces angoisses: les seuls "médocs" que j'acceptais c'était la phytothérapie et l'homéopathie (autant dire, vu mon état, du placébo )
Moi, c'est un psy qui m'a aidé et une grosse prise de conscience sur ma vie de l'époque...Je pense que l'angoisse et les attaques de panique étaient provoquées par mon cerveau par l'intermédiaire de mon corps pour me dire:" Eh coco! ça fait des années que tu te voiles la face pour ne pas agir et réagir contre des tas de trucs qui ne vont pas dans ta vie! cesses de faire le mort et...Bouge! " et, le pire, c'est que c'était vrai! Je m'obligeais à supporter des trucs totalement contraires à mes idéaux, tout ça par peur de l'inconnu et manque de confiance en moi.
Dès que j'ai commencé à me mettre des coups de pied au derche et à agir (même si au début les actions étaient aussi insignifiantes qu'un coup de fil à la cpam, par exemple), ça a commencé à aller mieux. Toujours encouragé par ce psy, au moindre progrès et à la plus petite action.
Et, je connais au moins 3 personnes, dont une trés proche, qui elles, ont opté pour les benzos et juste ça depuis près de 25 ans , ben, elles en sont, au mieux, toujours au même point et au pire, encore plus angoissées et phobiques, et avec l'addiction aux benzos en prime...Quand moi, je vais de mieux en mieux...Déjà, je suis bien moins angoissé qu'avant et surtout, quand je sens venir la crise (rarement aujourdhui), j'arrive de mieux en mieux à la gérer voire à la circonscrire dans l'oeuf...
La méditation, l'acupuncture, l'hypnose, l'EMDR, la tcc avec un psy qui te convient (j'en ai testé une bonne dizaine avant de trouver le mien) , etc etc tout ça ce sont des pistes sérieuses pour te soigner.
Et si je peux ajouter, pour moi, la chose qui a été la plus importante et a vraiment créé LE déclic vers la guérison c'est : AGIR! Ne surtout pas rester dans la rumination et l'anticipation. Agir, même si au début, il ne s'agit que de toutes petites choses qui peuvent paraitre insignifiantes à la majorité. Perso, j'étais trop dans le "réfléchir" et pas assez dans le "faire". Quitte à se planter, comme on dit, il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne font jamais de conneries.
Amicalement
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Et si je peux ajouter, pour moi, la chose qui a été la plus importante et a vraiment créé LE déclic vers la guérison c'est : AGIR! Ne surtout pas rester dans la rumination et l'anticipation. Agir, même si au début, il ne s'agit que de toutes petites choses qui peuvent paraitre insignifiantes à la majorité. Perso, j'étais trop dans le "réfléchir" et pas assez dans le "faire". Quitte à se planter, comme on dit, il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne font jamais de conneries.
Et, comme dit Lao Tseu "Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas.”
http://surlechemindesoi.blogspot.com/20 … e-par.html
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (02 décembre 2018 à 11:55)
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Nico0 a écrit
l’acuponture Et une TCC brève n’ayant pas donné de bon résultat.
Suivant l'acupuncteur et le psy, par expérience , les résultats peuvent aller de nuls à tops...Le plus difficile, c'est de trouver le BON thérapeute je crois que c'est plus important encore que la technique en elle même...
Bon courage!
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Nico0 a écrit
Ne faut il pas être stable psychologique pour entamer une bonne thérapie ?
Il ne s'agit pas d'une psychanalyse, mais d'une thérapie cognitive et comportementale, et le but, justement, contrairement à une psychanalyse, c'est d'obtenir des résultats rapidement sans aller forcément au fond et aux racines du mal...
Mais là, je parle d'anxiété, pas de dépression ni de TON cas particulier qui, vu où tu en es, passera forcément plus ou moins rapidement par un sevrage de benzo...
Toujours est-il que la prise d'une benzo sur une longue période et sans traitement de fond réel de ta pathologie ne pourra que te mener dans le mur un jour ou l'autre sans aucun bénéfice sur ta santé et ton équilibre.
La 1ere chose, comme déjà dit plus haut, c'est de te trouver un thérapeute qui TE convienne et qui t'aide à mener à bien ce sevrage avec le moins de désagréments possibles et en ne mettant pas bêtement de côté, les raisons qui t'ont amené à bouffer des benzos sans essayer de les soigner correctement (rappel: les benzos ne guérissent rien du tout), de plus, il faudrait aussi déterminer si tes symptômes dépressifs sont induits uniquement par le sevrage ou si tu as réellement un début de dépression (et, auquel cas, y remédier aussi).
Bref, ya du boulot et en premier lieu, il te faut faire la chasse à TON bon thérapeute (voire, pourquoi pas, TES thérapeutes, car rien n'empêche de faire de la méditation, de l'acupuncture une tcc et une emdr à la fois...)qui pourra t'aider et collaborer avec toi à ta propre guérison.
Amicalement
Dernière modification par Mascarpone (03 décembre 2018 à 11:33)
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Car ma Psychoterapeute m’a clairement dit qu’il est difficile d’avoir des résultats positifs en étant dans le mal car pas assez lucide, pas de recul, pas de positivisme.
Je pense en effet qu'elle est plus dans une démarche d'inspiration psychanalytique.
La méditation, par exemple, ne revendique pas une action thérapeutique directe mais "simplement" une autre façon d'être soi, qui a souvent au surplus des effets thérapeutiques.
https://www.relaxationdynamique.fr/medi … technique/
La pratique de la méditation de pleine conscience ne se limite pas au temps des séances, elle passe également par un mode de vie basé sur des attitudes. Des façons d’être qu’il nous faut apprendre à cultiver, chacun à sa façon, pour atteindre le véritable objectif de cette démarche… qui n’a rien à voir avec le fait de vous abonner à tel site ou utiliser telle application.
Les attitudes de la pleine conscience
La méditation de pleine conscience met en avant 12 attitudes qu’il nous faut apprendre à cultiver, à développer en parallèle des aspects purement techniques de la méditation
méditation - attitudes
le non jugement
la gaieté
l’acceptation
l’ouverture
l’esprit du débutant
la curiosité
la patience
la gratitude
la confiance
le pardon
le non-effort
En nous penchant sur ces attitudes, ce qu’elles représentent pour nous, la façon dont nous souhaitons les développer, la valeur que nous leur donnons, nous créons les conditions propices et nourrissons nos méditations.
Sans cette approche réflexive, qui fait appel à la connaissance, à l’acceptation de soi, mais aussi au projet de construction de soi, les meilleures séances de méditations guidées ne sont que des outils vides de sens.
Accepter d’inclure consciemment ces attitudes dans son mode de vie, c’est donner de la profondeur et de la permanence à cette démarche. C’est passer d’un cycle d’expériences courtes et répétitives, à un cycle continu de construction de soi, dans la durée.
De même, en adoptant cette approche, la méditation – ou toute autre technique – cesse de devenir une fin en soi pour reprendre sa place d’outil. Elle cesse d’être un but en soi pour redevenir un moyen, parmi d’autres, d’atteindre votre objectif : vous construire, autour de vos valeurs.
C’est aussi la fin des sempiternelles questions de savoir « comment » procéder, si le geste est bon, si l’on est bien assis, si la posture est bonne, si l’on respire correctement… toutes ces interrogations perdent leur sens, car en définitive : seul l’objectif compte !
Vous êtes la seule personne à savoir si vous avez atteint ou pas cet objectif et, le cas échéant, ce qu’il faut encore travailler pour y arriver, à votre rythme. Vous avez reconquis votre autonomie de pensée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9di … sant%C3%A9
http://apprendre-a-mediter.com/
Comme je te l'ai dit plus haut un voyage de mille lieues commence par un premier pas.
Ce premier pas apparait souvent dérisoire mais il est essentiel.
Par contre je ne suis pas d'accord avec Mas, mais c'est peut etre que je l'ai mal compris.
La 1ere chose, comme déjà dit plus haut, c'est de te trouver un thérapeute qui TE convienne et qui t'aide à mener à bien ce sevrage avec le moins de désagréments possibles et en ne mettant pas bêtement de côté, les raisons qui t'ont amené à bouffer des benzos sans essayer de les soigner correctement (rappel: les benzos ne guérissent rien du tout), de plus, il faudrait aussi déterminer si tes symptômes dépressifs sont induits uniquement par le sevrage ou si tu as réellement un début de dépression (et, auquel cas, y remédier aussi).
Je crois que la priorité est de corriger d'abord les causes de ton recours aux BZD et ensuite en effet de te sevrer.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (03 décembre 2018 à 11:53)
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prescripteur a écrit
Je crois que la priorité est de corriger d'abord les causes de ton recours aux BZD et ensuite en effet de te sevrer.
C'est évident je me suis sans doute mal exprimé Mais c'est pour ça aussi que j'ai mis en aparté son cas personnel:
Je voulais dire :
1ére chose à faire pour lui, trouver SON bon thérapeute (ou SES) qu'il soit psy, acupuncteur, hypnothérapeute, expert en emdr ou, que sais je encore! (à lui de tenter et de trouver)
Et avec son (leur) aide, trouver le chemin de la guérison et, forcément, un jour ou l'autre (une fois guéri, bien sûr) entamer le sevrage dans les conditions optimum...
Dans MON cas, évidemment, vu que j'avais refusé catégoriquement toute aide chimique, le cheminement n'était pas tout à fait le même (je n'avais pas la problématique d'un quelconque sevrage à envisager un jour), mais bien sûr, s'il ne va toujours pas bien (voire même plus mal) c'est vraiment pas la priorité que de s'engager dans un sevrage (une modification du traitement, par contre serait peut être à envisager, mais ça, c'est à voir avec un BON thérapeute.
Amicalement
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