82e REPI au Centre Wallonie-Bruxelle
mercredi 15 décembre 19h-22h
46 rue Quincampoix - Paris 4ème
M° Châtelet, Les Halles ou Rambuteau
Entrée libre
Depuis la nuit des temps, le
cannabis est utilisé pour apaiser ou soigner les malades. Cette pratique a été oubliée et le
cannabis est devenu une drogue dont seuls les effets
psychotropes ont été retenus. Aujourd´hui, la communauté scientifique revient sur cet oubli et le
cannabis est à nouveau inscrit dans la pharmacopée, en tout cas dans certains pays.
Alors même que le
cannabis peut avoir des effets extrêmement positifs sur les personnes vivant avec le VIH, la France accuse un retard dans ce domaine.
Pourtant le
cannabis peut être utilisé pour calmer les neuropathies, redonner de l´appétit, retrouver le sommeil, se relaxer... Il peut être utilisé en complément des thérapeutiques usuelles pour ces symptômes ou les remplacer. Le
cannabis est bien plus qu´une drogue illégale, c´est aussi un médicament.
L´objectif de cette RéPI* est de faire un bilan des connaissances des effets du
cannabis chez les personnes vivant avec le VIH. Cette rencontre permettra de présenter les démarches existantes pour accéder au Marinol, seul médicament contenant du
THC en France, les risques légaux pour les consommateurs/trices de
cannabis naturel et les possibles alternatives. Cette Répi sera aussi l´occasion d´apprendre toutes les méthodes de consommation du
cannabis naturel afin d´en diminuer les risques sanitaires.
Les invitéEs :
Bertrand Lebeau et Fabienne Lopez
Coordination pour l'Etude du
Cannabis Thérapeutique
Anne Pelet, médecin, Unité des dépendances du CHU de Genève
Chef de clinique à l´Hôpital Universitaire de Genève, Unité des dépendances
Pour tout renseignement : traitements@actupparis.org / 01 49 29 44 82
Les comptes-rendus des RéPIs sont disponibles au format PDF sur :
www.actupparis.org/rubrique53.html* Act Up-Paris organise depuis treize ans des Réunions Publiques d'Information médicale à destination des malades. Ces RéPIs ont pour l'objet de mettre en contact malades, chercheurSEs et clinicienNEs afin d'assurer un véritable partage des connaissances sur le VIH.