[ Effets secondaires ]

Les pièges de la mdma

Hello,

Sujet qui a mainte fois été abordé, cependant difficile d'avoir des études scientifiques en nombre suffisant afin d"avoir une synthèse à peu prés stable.

Je résume à nouveau ma conso :

1.81
76 kg
plutôt sportif, bonne alimentation
RDR pas respectée : sur 10 mois environ tous les 15 jours avec quand même 3 mois (mars, juin, Aout) d'arrêt. Entre 150mg à 500 mg selon les prises.

Là ou les premières prises de mdma (ou exctasy) seront affriolantes avec la libération en masse de sérotonine dans cette grande masse gélatineuse de votre cerveau, ceci vous fera découvrir une joie qu'aucun arc en ciel ne sera colorer à sa juste mesure.

Sauf quelques cas malheureux, on en ressort pas trop amoché à condition de ne pas aussi abuser d'une polytoxicomanies (alcool, weed, etc et etc) qui sanctionnera.

Il reste l’étonnant second ou troisième jours où vous pourrez chialer devant maya l'abeille ou en pensant à la souffrance der telle ou telle chose.

C'est ce qui viendra ensuite qui doit être bu et compris comme une mis en garde préventive.

La grand voyage sera moindre aux prochaines prises, il sera cependant toujours attractif, soit une joie plus limitée mais présente, un état de bonheur et de félicité (malgré la descente bien brutale ou légère relatif à chaque personne) qui suffiront à négliger la fameuse RDR. Et que dit cette RDR de papa moralisateur que peu respecte ?

Ne dépasse pas 1.5mg de ton poids, pour simplifier reste entre 80mg à 120 max et observe les six semaines, voire plus entre chaque prise. Avouez que c'est stricte... attendre six semaines.

Et 100 mg ? c'est tout ?

Alors ?

Il suffit de lire nombre de post ici pour voir s'apercevoir que la RDR est bien loin quand une personne pousse à une fréquence tous les 15 jours ou toutes les semaines ou tous les 3 jours... puis finalement ça marche quand même un peu. Quand ça ne marche plus, t'es au bord du gouffre, le tien.

Votre corps subit et s'adapte, résiste, crée des accoutumances protectrices . Les artifices comme le sport, l'alimentation, les compléments alimentaires viendront consolider cette résistance.  Même les descentes deviennent moins désatreuses paradoxalement.

La RDR, c'est pour les autres, plus fragiles que moi forcément.

On peut sans hésiter dire que la mdma va sanctionner notre manque de rigueur et notre insouciance, un jour ou l'autre. Et quand elle frappe, c'est assez imprévisible, inquiétant, généralement la question qui se pose sera : vais-je rester dans cette état toute ma vie ? Car des effets sur le long terme peinent à disparaître.

Fatigue plus ou moins chronique
morale vacillant
effets étranges que l'on peut nommer de "cotonneux", déprimes légères persistantes
Gestion des émotions inconfortables
Effets sur les yeux par exemple désagréables
Le corps semble épuisé
Mise en relief de problèmes pré-exixtant à la prise de mdma : vous êtes plus vulnérables, donc ils sont plus visibles.

Je ne crois pas que l'on reste bloqué vers quoique ce soit mais il y a bien un avant MDMA et un après MDMA. Pour ma propre experience, je n'ai pas eu un "après coke", un après weed, alcool, keta, Lsd, 3-MMX etc...

Le meilleur conseil que l'on puisse donner avec ce produit sera de se faire plaisir avec la première découverte et ensuite de l'oublier au plus vite et de ne considérer pour les prochaines prises la mdma que comme un petit bonbon joyeux. De ne pas redroper pour pousser plus loin. A éviter.

1/ Découverte du produit et claque de la première voire la seconde fois
2/ Ce dire que cette première (ou seconde) fois est consommée - vous avez manger votre pain blanc -  et limiter les suivante à une seule prise qui sera certes bien moins extraordinaire, juste comme un petit effet agréable, mêlant une empathie, une euphorie délicate et limitée à cela : encore une fois ne pas redroper.

C'est frustrant quand on aime quelque chose que de se dire qu'on ne peut pas pousser plus loin.

Au final cela nécessite une rigueur un peu incompatible avec l'idée que l'on pourrait se fairet des drogues parfois soit : s'offrir en dépit du bon sens une bonne défonce et pousser jusqu'au point limite. Sauf que le point limite de la mdma est peut perceptible, peu visible, peu sensitif. Il est technique.

Elle est top toxique pour ce type d’expérience. De plus ces effets néfastes et encore incompris sur la complexité du fonctionnement de la sérotonine doivent être regarder avec respect, ruiner son équilibre émotionnel, c'est l'horreur.

N'oubliez pas que les AD peuvent vous aider dans des douleurs psychiques. La mdma vient quand même saccager l'équilibre des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine.

Ce qui revient souvent dans la bouche de ceux qui en ont abusé sera que leur après vie-mdma est un complexe de regrets, la mdma est montrée du doigt, sans cesse, elle ne vous lâche plus et n'importe quel symptôme bizarre, inquiétant, incompris sur votre psychisme trouvera un désir d'explication par la prise immodérée de cette substance.

Le conseil sur lequel j'insisterai plus sera désormais ; contente-toi de prendre (après six semaines d'arrêt) un 80mg/100mg et TANT PIS si l'effet est léger ou faible. C'est comme-ça. Il n'aura jamais d'autres FLASH ou de surbonheur typée mdma. Jamais.

N'entre surtout pas dans la logique du : je prends 80mg; puis je redrop pour pousser un peu plus, puis je pousse un peu plus.

Dernière modification par Zarathoustra (24 décembre 2018 à  11:46)