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- bighorsse
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L'Académie de médecine se dit opposée à la création de salles d'injection pour toxicomanes
http://www.ladepeche.fr/article/2011/01 … manes.html
L'Académie de médecine se dit opposée à la création de salles d'injection pour toxicomanes RelaxNewsL'Académie nationale de médecine a affirmé, mardi 11 janvier, son opposition au projet de création de salles d'injection destinées aux toxicomanes. Selon l'institution française, la création de ce type de salles pourrait remettre en cause "l'image répulsive" des drogues aux yeux des particuliers. Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Santé, avait émis, en juillet dernier, une recommandation favorable à l'ouverture expérimentale de "centres de consommation supervisés" dans le but de réduire les risques sanitaires liés à l'usage de drogue.
L'Académie de médecine précise également qu'il est impossible de demander à des professionnels de santé de "superviser" ou de réaliser des "intoxications médicalement assistées", arguant que les drogues dites "de rue" se caractérisent parfois par des "mélanges de toxicité potentiellement mortels".
"Les moyens matériels inévitablement importants que mobiliserait cette initiative seraient bien mieux utilisés pour renforcer les actions de prévention et d'aide au sevrage. On dispose, en effet, de médicaments de substitution et de centres spécialisés dont l'usage doit s'inscrire dans un schéma thérapeutique d'administration dégressive visant à une meilleure adaptation sociale et, à terme, à l'abstinence", conclut l'Académie.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/01 … manes.html
L'Académie de médecine se dit opposée à la création de salles d'injection pour toxicomanes RelaxNewsL'Académie nationale de médecine a affirmé, mardi 11 janvier, son opposition au projet de création de salles d'injection destinées aux toxicomanes. Selon l'institution française, la création de ce type de salles pourrait remettre en cause "l'image répulsive" des drogues aux yeux des particuliers. Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Santé, avait émis, en juillet dernier, une recommandation favorable à l'ouverture expérimentale de "centres de consommation supervisés" dans le but de réduire les risques sanitaires liés à l'usage de drogue.
L'Académie de médecine précise également qu'il est impossible de demander à des professionnels de santé de "superviser" ou de réaliser des "intoxications médicalement assistées", arguant que les drogues dites "de rue" se caractérisent parfois par des "mélanges de toxicité potentiellement mortels".
"Les moyens matériels inévitablement importants que mobiliserait cette initiative seraient bien mieux utilisés pour renforcer les actions de prévention et d'aide au sevrage. On dispose, en effet, de médicaments de substitution et de centres spécialisés dont l'usage doit s'inscrire dans un schéma thérapeutique d'administration dégressive visant à une meilleure adaptation sociale et, à terme, à l'abstinence", conclut l'Académie.
Dernière modification par bighorsse (13 janvier 2011 à 00:52)
l angoisse est le vertige de la liberté
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- filousky
- Modérateur
- Inscrit le 14 Dec 2008
- 12273 messages
Les académiciens, en dehors de leur sénilité, n'ont pas pris la peine de lire la littérature scientifique qui concerne les traitements de substitution à la methadone !
Cela leur aurait évité de sortir autant de bêtises accumulées dans le dernier paragraphe, mettant l'abstinence sur un pied-d'estale que seule une approche uniquement morale peut construire. Le pragmatisme est nécessaire à l'interprétation des résultats obtenus depuis la mise en place des TSO (soit une quarantaine d'années depuis les premiers programes aux USA).
Et dans les déclarations de cette académie, le pragmatisme, je peux le chercher longtemps !!!!
Cela leur aurait évité de sortir autant de bêtises accumulées dans le dernier paragraphe, mettant l'abstinence sur un pied-d'estale que seule une approche uniquement morale peut construire. Le pragmatisme est nécessaire à l'interprétation des résultats obtenus depuis la mise en place des TSO (soit une quarantaine d'années depuis les premiers programes aux USA).
Et dans les déclarations de cette académie, le pragmatisme, je peux le chercher longtemps !!!!
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- Mad Professor
- Tableau B
- Inscrit le 19 Apr 2010
- 832 messages
L'abstinence... encore et toujours... au XIXe siècle, la masturbation, aujourd'hui "la drogue".
N'importe quoi, Messieurs les gâteux de l'Académie de Médeconnerie. Retournez votre instinct grégaire sur d'autres victimes que les consommateurs de produits...
(Sinon on écrit: piédestal, filou
N'importe quoi, Messieurs les gâteux de l'Académie de Médeconnerie. Retournez votre instinct grégaire sur d'autres victimes que les consommateurs de produits...
(Sinon on écrit: piédestal, filou
La marge, c'est ce qui tient la page (Jean-Luc Godard)
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- mikykeupon
- Modérateur à la retraite
- Inscrit le 10 Mar 2009
- 9631 messages
"Salles de shoot": l'Académie de médecine "se couvre de ridicule"
L'asociation de lutte contre le sida Act-Up Paris a estimé jeudi que l'Académie de médecine "se couvre de ridicule" en s'opposant au principe des "salles d'injection pour toxicomanes".
Mercredi, l'Académie a estimé qu'on ne pouvait demander à des médecins de superviser ce qu'elle appelle des "intoxications médicalement assistées" et que la mise à disposition de salles d'injection "aurait pour effet de sortir, de facto, les drogues les plus détériorantes du statut illicite où elles sont actuellement".
Cet avis "témoigne d'une ignorance crasse des phénomènes d'addiction en général et des salles de consommation en particulier, et d'un refus de travailler avec le minimum d'honnêteté intellectuelle", estime Act-up Paris dans un communiqué.
L'association souligne qu'"aucun professionnel de santé, médecin ou autre, n'est autorisé à injecter des drogues, ni à aider à injecter des drogues, dans aucune salle de consommation au monde". "C'est une question de responsabilité légale, mais aussi de responsabilisation de l'usager", souligne-t-elle.
Elle s'étonne encore que l'avis de l'Académie ne s'appuie sur "aucune étude scientifique", citant seulement la recommandation de l'OICS, l'organisme international de contrôle des stupéfiants. "Depuis quand des médecins fondent-ils leur avis sur ce que dit une structure policière ?", note Act-Up.
L'association regrette aussi que pour les académiciens l'utilité des salles d'injection se résume à "réduire l'incidence des abcès, la transmission de virus (hépatites, VIH) ainsi que les overdoses parmi les toxicomanes", alors qu'un des premiers intérêts de ces salles, dit-elle citant l'Inserm, est "la création d'un lien avec un public très précarisé, exclu du système de soin".
Source : http://www.romandie.com/infos/news2/110 … x66a62.asp
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