Début d'addiction après des mois de refus des médecins de réduire les risques

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AngDaem non binaire
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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J'ai été hospitalisé.e et eu du valium environ 5 mois (selon mes sources, c'est déjà trop long).
L'arrêt était vers mai juin mais j'ai continué d'en avoir en "si besoin" (donc toujours une boîte sur mes ordonnances).
Depuis l'arrêt j'ai de insomnies ultra sévères (je dormais très bien avant l'hospit).
La réponse des médecins à mes insomnies ? "Prends du valium"
Sauf que les doses normales ne me font littéralement aucun effet, il faut grand minimum doubler la grosse dose pour avoir le plus petit effet.
J'ai un minimum de notion d'addiction et accoutumance (et je lis les notices de médicaments), alors pendant ce mois j'ai fait de moi-même des efforts pour ne pas en prendre sauf en cas de crise d'angoisse spécialement importante, ou exceptionnellement quand je voulais, juste, dormir. Les effort viennent uniquement de mois, la psy s'en fout.
N'en pouvant plus d'elle j'en ai vu une autre, malgré mes explications à peu près exhaustives elle m'a dit de prendre du valium pour dormir (5mg, genre, sérieux, autant prendre rien c'est exactement pareil), que je devais pas l'économiser, de prendre encore du valium quand je suis anxieuxe.
Je crois que ça m'a fait craquer, puis des fois je veux dormir alors je me dis mieux vaut trop que pas assez. Mais ces derniers jours j'ai pris 50mg, et puis le lendemain d'un coup je me sens tellement vide alors je recommence, ça fait plusieurs jours que je prends environ cette quantité tous les jours. Je me sens moins mal et je dors, bizarrement mais je dors, je déréalise mais ça je le fais déjà naturellement et puis c'est pas si mal.
Mais bientôt j'en aurai plus (j'ai plus d'ordonnances), j'ai peur de la réaction de mon corps mais surtout de la mienne, j'ai l'habitude de me sentir aussi mal mais c'est pas pour autant que je veux recommencer surtout si c'est amplifié par le sevrage.

Never forget it's a sin to kill a mockinbird. Mon pronom est ael, accordez-moi à l'inclusif.

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prescripteur homme
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champi vert84champijaune0cxhampi rouge0
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Surtout ne pas arrêter brutalement (par exemple par manque d'ordonnance), risque de convulsions notamment. Donc urgence si besoin.
Je pense qu''un addictologue (CSAPA par exemple) sera plus sensible au problème d'addiction. Il faut absolument stabiliser avant de baisser. Mais prends ton temps.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Recklinghausen homme
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champi vert1champijaune0cxhampi rouge0
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Salut,

Le Valium est une benzodiazépine ayant une très longue demie-vie !!!

Il n'est pas à utiliser pour le " au cas où ", comme peut l'être par exemple d'autres molécules comme l'Alprazolam par exemple, qui aura une demie-vie beaucoups moins importantes.

Lorsque tu prends un comprimé de Valium, il faut au minimum 2 semaines pour l'éliminer.

Donc ce que tu penses faire bien, en limitant les prises, accentue le déséquilibre dont souffre ton organisme pour le moment.

D'où le " conseil " des diffèrents professionnels de santé que tu as consultée, de reprendre le traitement médical comme il te l'est prescrit et avec une benzodiazépine à demie-vie longue, comme le Valium.

Certains médicaments entraînent une addiction, soit par la molécule en elle-même, soit parce que l'état de santé de l'usager est étroitement lié à la consommation de cette molécule.

À mon sens, le principal est de vivre le quotidien du mieux possible.

Dans tes mots, je ressens la peur lorsqu'il est question de devenir dépendante d'un médicament, alors que les toubibs et toi constatent qu'il est bénéfique.
Penses-tu que c'est cette peur qui t'empêche de suivre les recommandations des diffèrents toubibs rencontrés ?

Prends soin de toi,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Nico0 homme
Psycho junior
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 23 Nov 2018
240 messages
Salut !

Prescripteur, à vrai dire je suis inquiet car j’ai l’impression qu’il y a un gros problème national avec les benzos quand même.

Je suis inscrit récemment sur PA et je m’apercois qu’il y a beaucoup de personne en détresse ( moi compris ) avec les anxiolytiques, d’ailleurs je suis étonné du nombre de vue sur les posts relatifs au sevrage benzos.

Je sais que ce n’est pas le but de PA qui est basée sur la RDR depuis sa création mais au fils des années, beaucoup de personnes sollicitent PA sur le sujet. ( rançons de la gloire ? )

Chose inquiétante en parallèle, c’est que nombreux cherche des solutions via leurs médecins / psy etccc mais forcé de constater que pour beaucoup, les gens se heurtent à un mur de déni, d’ignorance ?

Sommes nous en droit de penser que malheureusement la majorité des médecins ne maîtrisent pas ce sujet alors qu’ils n’ont aucun problème pour les prescrire ?

Du coup, des forums « d’entraident » se forment et les usagers qui souhaitent sortir de ces médicaments ( car inconvénients supérieurs au bénéfices de l’effet, augmentation des doses obligatoires pour ne pas souffrir, car on parle vraiment de souffrance ), sollicite d’autres usages pour obtenir des solutions, de la réassurance, de la motivation, en gros des solutions.

Une aparté, un dimanche sur terre.

Bonne journée

Quand Dieu créa le monde, il devait fumer une clope.

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prescripteur homme
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champi vert84champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 22 Feb 2008
12204 messages
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Sommes nous en droit de penser que malheureusement la majorité des médecins ne maîtrisent pas ce sujet alors qu’ils n’ont aucun problème pour les prescrire ?

Oui mais ce n'est pas tant les médecins que l'information à laquelle ils ont accès.
Les effets "paradoxaux", par exemple,  des BZD sont peu étudiés et peu connus.

Mais, surtout, ce que je reproche souvent à la Sécu c'est qu'elle communique en négatif = "Il ne faut pas donner d'antibiotiques aux enfant(s enrhumés", "il ne faut pas donner des BZD plus de 2 mois" etc..
Mais on ne dit pas aux médecins ce qu'ils doivent faire à la place.
Certaines mères savent que quand leur enfant est enrhumé il attrape une otite ou une bronchite dans la foulée. Comment prévenir ? Ce n'est pas forcément les antibiotiques, je suis d'accord, mais dire qu'il ne faut pas en prescrire n'aide pas le médecin. Qui n'a pas vraiment d'information sur ce sujet.

Idem pour les BZD. Ne pas en prescrire d'accord mais que faut il faire face aux nombreuses angoisses des personnes qui consultent. Doit on comprendre qu'après 2 mois la Sécu conseille d'arreter les BZD et de traiter le patient de malade imaginaire ?
Rappelons que la psychothérapie n'est pas remboursée et est d'accès assez difficile pour beaucoup de patients.
Rappelons aussi que de nombreux témoignages montrent que certains patients utilisaient la codéine avec une bonne efficacité (attention je pense que la codéine ne convient pas à tout le monde mais que certains y trouvaient un bénéfice). Mais tout ceci a été rayé d'un coup de plume. Et les malades douloureux renvoyés vers le paracetamol et les anti inflammatoires, avec leurs complications bien connues. Là encore "pas de codéine" mais alors que faire ? Pas de réponse crédible.

Donc ce que j'attends pour les médecins c'est qu'on leur dise ce qu'il faut faire avant de leur dire ce qu'il ne faut pas faire.

Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Nico0 homme
Psycho junior
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 23 Nov 2018
240 messages
Merci pour ta réponse extrêmement nuancé, en effet je comprends mieux malheureusement la position du médecin qui finalement se trouve démuni devant un patient en souffrance et qui cherche une solution dans la journée car sa situation est devenu invivable.

Finalement le médecin est pris entre deux à savoir la sécu et le patient.

Là où le système est mal fait, c’est que des méthodes alternatives ayant eu des résultats probants ne soit pas remboursés et qu’elle pourrait éviter une médication en première intention ou du moins en parallèle.

Par contre là où je suis un peu écœuré c’est lorsqu’un patient contacte un spécialiste ( psychiatre ) et que celui ci médicalise au premier rendez vous, sans questionnaire précis et ne propose pas une TCC qui s’avère aussi efficace qu’un AD sur le long terme sans les effets secondaires que l’on connaît et surtout avec un risque de rechute important.

Certes, il y a des exceptions mais nier que la grande majorité fonctionne comme cela est pour moi « grave » car il y a des véritables victimes de ce système.

Je m’excuse Angdaem d’avoir intégré ton post, comme le dit prescripteur il ne faut que tu stoppes ta médication d’un coup, cela peut être extrêmement dangereux, ne peux tu pas te rapprocher d’un addictologue ou bien te déplacer chez ton médecin ou psy et dernier recours urgences de ta ville.

A priori tu n’avais jamais eu d’insomnies avant ton arrêt donc il se peut que ce soit en effet dû à lui ( l’arrêt du médicament), en tous cas je t’invite à ne pas t’auto médicalisée car cela peut aggraver la situation.

Quand Dieu créa le monde, il devait fumer une clope.

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