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Dernière modification par HELL (31 janvier 2011 à 13:55)
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Dernière modification par prescripteur (31 janvier 2011 à 15:13)
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Dernière modification par HELL (01 février 2011 à 17:21)
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HELL a écrit
Est-ce que la métha vous donne des effetss comme les miens??
moi perso j étais comme toi sur beaucoup beaucoup de points,certes pas avec de la métha mais plutôt du sub en IV,
je refusais les invit' continuellement
je pouvais rester 3/4 jours,seul,sans sortir,ni bouger,juste clopes/shoots/dodo/bouffes......
bref je me suis empêché de vivre(trop longtemps),
c'est tellement plus facile d'être bercé par son T.S.O,par son doux matelas...
mais après presque 8ans de shoot,cam'/sub dont 3 mois de méthadone et 1 ans de morphine(IV),
là ca fait presque 1 mois que je prends RIEN,(a part 2 valiums quand vraiment j ai envi d un fix)
petit a petit je reprends des envies :
revoir ma famille
retourner dans les musées
ressortir dans les bars
je retrouve des émotions perdus comme le rire,la joie,la motivation
c'est clair que juste au début d un sevrage t es face a toi et a ta misère,
mais si tu as la force de passer ce mauvais,très mauvais moment,tu commenceras a apercevoir(enfin),les joies et les peines(il en faut pour mieux apprécier ses joies)de la vie...
j expliquerai comment j ai procédé a mon sevrage(même si c'est très ressent,c'est une façon très très perso,mais pour l instant qui fonctionne)
j 'espère que dans mes mots HELL,tu y vois que rien n'est définitif,il y a toujours de l'espoir...........
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HELL a écrit
Bonjour a tous, Un coup de paresse, c´est la métha,une angoisse en soirée, c´est la métha,je ne m´intéresse pas assez aux autres, c´est la métha,j´ai pas envie, c´est la métha..Merci d´avance de m'avoir lu jusqu'au bout ....
Est-ce que la métha vous donne des effetss comme les miens??
Salut HELL,
Je suppose qu'on s'est tous interrogés sur cette insoluble question... Quid de la metha ou de moi-même ? Est-ce "moi et mon caractère" qui me font réagir comme ça ou cette métha ? je dors trop, c'est la metha ! J'ai une insomnie, c'est la meth ! Je grossit, c'est la metha...je maigris c'est la metha etc... Je BANDE PAS, alors c'est 300 fois le sub etc... est ce que j'aurai plus d'émotion, sensation, feeling sans la metha ?
Je me souviens très bien ce qu'on se racontait avec les potes à nos débuts dans la came: des discuss qu'on a eu 100 fois sur les étranges effets métaboliques de la came : impossible de pisser, impossible d'éjaculer, permet de faire l'amour 3 H mais hélas peu de sensas, grosse constip, pas faim, plus besoin des autres, ou scaphandre émotionnel indestructible, plus envie de sortir et autosuffisance, désintéret pour presque tout... le temps d'une nuit.
Après quand la molécule te tient, ben c'est plus le temps d'une nuit mais plutôt le temps d'une année, dont on se souvient que des crises de manque ou tentatives d'arret: le reste est flou et on a rien foutu. La on se rend compte qu'on passe à côté de la vie.
Et parfois sous sub, je me posais 50 fois la question par semaine.
Aujourdhui, je pense sincérement que les substituts jouent sur nous dans une certaine mesure, en amplifiant ou diminuant certaines choses et que ca vaut le coup de baisser doucement pour voir ces choses émerger petit à petit. Le sevrage brut est trop crado, trop inutile et trop boomerang en fait...
Forcément, en tant que tox, on a tendance à avoir des "yeux intérieurs" à scruter sans cesse nos ressentis, puisque c'est là ou agit la came, on est des experts pour se "ressentir" malheureusement, quand on se sent mal ben c'est l'enfer... on sait bien que ces produits jouent grave sur nous et notre humeur et nos ressentis. Ce qu'il faut se dire c'est que cette question n'est pas spécifique à la métha, faut bien se le dire, mais à 100% des traitements qui existent. Moi c'était comme ça avec le sub. Certains vivent la même chose avec un AD (apres 15 ans d'effexor à 225 mg/jour, t'es en droit de te demander...), d'autres avec les benzos, le lithuim, les neuros, les machins etc.. d'autres avec telle ou telle molécule.
Le seul élément de réponse que je possède est basé sur mon expérience de mes arrêts de consommation (un peu trop bref pour pouvoir en dire grand chose au long cours) mais je sens bien que quelque chose se réveille à l'issu de chaque sevrage, j'appelerai ça un dégel, en quelque sorte: On peut pas le nier, il se passe vraiment quelque chose de très bizarre et beaucoup de consommateurs en témoignent, et ce, même après X années de conso. Quelque chose de pas forcément si horrible d'ailleurs, qui est de l'ordre de plus de ressenti.
On a ici plusieurs personnes qui ont arrêté la métha, je pense a Alain ou Jo. Peut etre peuvent ils nous en dire plus sur ces feelings.
Lors de mon dernier sevrage réussi, je me suis senti vraiment heureux et meme presque bien, j'arrivais meme pas y croire que j'avais au moins réussi à vivre quelques jours sans opio et à me rétablir malgrè tout. J'ai rechuté parce que j'avais envie de ressentir de l'opio en moi, rechuter sans meme lutter, curieux de voir la grosse envie rapparaitre une fois de plus...
Ca se tente ca se tente, mais à mon avis, ca se tente encore mieux quand plus que "tenter", ça se fait naturellement. Par ex, tu te sens un peu saturé en ce moment par la metha, tu peux baisser de 2.5 mg... et de fil en aiguille, tu t'en sevres par micropallier. Parfois il suffit de faire des minipas et ca passe quand meme. C'est long mais de 20 mg, si tu enleves 1 mg par 15 jours, c'est encore mieux que la methode chinoise qui semble assez raide sur les premieres dilutions.
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Desmundo2 a écrit
On a ici plusieurs personnes qui ont arrêté la métha, je pense a Alain ou Jo. Peut etre peuvent ils nous en dire plus sur ces feelings.
Sincèrement, je pense qu'il existe autant de "feelings" qu'il existe d'usagers ou de personnes. Ca ne fera pas bien avancer la chose, j'en suis conscient. Mais que dire de plus ? Ce que moi j'ai ressenti ? Ca n'apportera rien de bien "valable" à d'autres...
Je suis néanmoins captivé par vos messages à tous : chaque phrase ou presque et je m'y retrouve, j'aurais pu les écrire à un moment ou à un autre, que ce soit Hell, le gone de Lyon (pléonasme), ou les propos de Desmundo sur certains points.
Si avec le peu d'expérience d'autres usagers que j'aie, car ce sont bien les autres qui comptent, je dirais : Bougez. Changez (de mode de vie principalement, le côté "affectif" étant bien personnel). Sortez. Voyez du monde (quitte à faire un tri provisoire non négligeable). Occupez les latences, les vides, les creux, où l'on ne fait rien. Je ne dis pas que cela vous écartera ou vous permettra de vous écarter ni d'une consommation de stup (tout le monde aura compris), ni d'un TSO ; mais au moins vous vivrez.
Qui a dit : "bref je me suis empêché de vivre (trop longtemps)" ? ; le Gone je crois... Je partage... Dans de nombreuses situations mais pas dans toutes. L'apport des opiacés peut être tel qu'il n'est pas possible de faire autrement, quelle que soit les activités satellites... Je le répète : autant d'usagers, autant de situations, autant de ressentis... Essayez de ne pas jeter la pierre aux autres, ce sera déjà un bon boulot de fait... Humble avis perso.
[je pourrais dire en (trop) long ce que j'ai ressenti ; à quoi cela servirait-il ? A rien. C'est bien ce pourquoi je me suis arrêté de témoigner personnellement, entre autre. Nous essayons tous d'aider les autres, et c'est un des objectifs de ce forum. Mais aucun d'entre-nous ne détient la "vérité", que les lectrices et lecteurs en soient bien conscients. Leur vérité leur appartient.]
N'oubliez pas non plus (et ceci ne se veut en rien un discours méprisant, de haut, "machin-bidule"), que vous ne risquez rien à un sevrage d'opiacés (dans la limite du raisonnable, c'est pas faute d'avoir les témoignages pratiques in extenso de ceux qui ont fait la chose ici). Je ne l'encourage nullement. La peur, toute légitime je comprends, complique bien souvent les choses...
Attention peut-être de ne pas multiplier ces opportunités à l'infini ; trop nombreux sont les usagers ayant du vivre ça à répétition, selon certaines formes d'obligations, selon diverses circonstances, qui sont désormais confrontés (si je puis dire) à un maintien à vie (ce qui n'a rien de néfaste en quoi que ce soit). Je serai peut-être un candidat à la chose, nul ne sait. Donc ne jetez pas la pierre...
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Dernière modification par HELL (03 février 2011 à 14:22)
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HELL a écrit
le vrai fou-rire qui vient des tripes,.C´est comme si la valeur des plaisirs que j´ai connu avec la came me faisait paraitre tout le reste terne, que je n´y avais pas accès.Blasée de mon quotidien trop quotidien.[/small]
salut HELL,comme souvent ca à été dis ici,certes les opiacés arrivent a nous mettre un voile sur nos problèmes,mais tu connais le double effet KISS cool?
ok,bien,nos soucis sont voilés,voir subtilement masqués par les drogues,
mais justement le double effet,c'est qu il modifie également nos petits moments de plaisir(se poser,même seul,boire un café a une terrasse,se balader en campagne,regarder un truc con a la téloch,se faire un petit plaisir coquin perso,etc...)
je me suis aperçu,même complètement étonné il y a 3/4 jours a rire,a rire d un truc con a la télé,
ca faisait des mois/années que j avais perdu ce principe totalement naturel de créer ma propre dopamine.
il te faut un objectif,ou des objectifs,(c'est ce que j 'essaye de faire en ce moment)
SE PRENDRE EN MAIN!!!!!
j ai des problèmes psycko(rendez vous chez le psy)
je suis célibataire(il faut que je bouge dans des lieux susceptible de faire des connaissances)
je suis en sevrage(j'évite de regarder Christiane F,panique a needle parc,etc..)
j évite d'écouter de la zic qui me donne envi de me jeter par la fenetre(léonard cohen,portishead)
bref il faut éviter de trop penser au négatif,
et plutôt t imaginer (sevrer ou pas,c'est pas l importance),dans 1,2 voir 3 mois quand tu iras mieux mentalement,
et bien t'imaginer te balader avec ton futur chéri,
imagines toi HELL,
comme tu seras heureuse si tu te décides de te prendre en main
petit a petit oui avec un travail sur toi même,tu vas retrouver le sourire pour commencer,
puis le rire
puis vu que tu seras souriante,un bo mec viendra te séduire,
et cette putain de période de merde te fera apprécier 100000 fois plus tes futures moments de bonheur,c'est certain...
désolé pour les nombreuses phautes d'orthographe
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PAI a écrit
En tout cas sujet qui ne laisse pas indifférent et qui me permet de lire de bonnes interventions.
Merci a vous.
Yep... Dans quelques minutes, je serais en réunion. Ta clairvoyance Pai, ces interventions restent ancrées. Je n'en userai pas, ce n'est pas l'objet mais elles sont, on ne peut plus présentes à mon esprit. Merci à vous, pour vos témoignages et votre sensibilité qui rêflètent chacune et chacun d'entre nous. Ces posts valent bien plus qu'il n'y parait peut-être ; je pars confiant. Merci
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Dernière modification par HELL (07 février 2011 à 16:45)
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Alain Will a écrit
C'était pas prévu pour les aguerris ; nul importance. Le jour où l'on me dira "tu ne sais pas ou plus faire, je pâtirai, et c'est bien peu de choses depuis si peu de temps ; j'ai toujours essayé de faire au mieux en m'oubliant mais en pesant à vous tous !?Aucun regret, d'autres seront bien plus à la minable hauteur de mes (je déteste plus mien de rien Die avec. Ma promue sensibilité!, ouh !w?w!w?one peut plus être légitime ....sordide oblige. Quoique queue...
T'as l'air bien crevé en effet mon Alain ^^' J'ai beau lire et relire ce passage, à chaque fois mon cerveau fait !tilt
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Dernière modification par HELL (20 février 2011 à 10:58)
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