Salut Iridium
je me retrouve à peu près dans ton message, j'ai eu les même réflexions il y a un petit mois, lorsque je me suis rendu au
csapa pour la première fois pour un accrochage au
tramadol, mais bref.
Le
doc m'a proposé direct
buprénorphine ou
méthadone (au choix) ou alors hospitalisation pour
sevrage brutal.
J'étais allé à ce RV avec l'intention de passer à la
bupré, mais il est vrai que lorsque tu te retrouves devant le fait accompli et que tu es prêt à signer pour du long terme (en général) avec un
TSO, tu remets ton addiction en question, tu as besoin d'y voir plus clair, de savoir où tu en es réellement. Car comme toi, je ne prends pas non plus des doses de cheval et "seulement" depuis 4 ans.
Mais tout de même addict.
Au final, j'ai flippé de m'accrocher d'avantage au sub qu'au
tramadol et je me suis rendu compte que je ne suis pas tout à fait prêt à tenter un
sevrage. Le
TSO reste tout de même dans un coin de ma tête, car c'est une solution qui fonctionne. Voilà
mon expérience, je prends mon temps.
Il faut être prêt à dire
au revoir à l'opi auquel tu es accroché, le fait d'être vraiment prêt au moins dans l'intention, qu'elle soit sincère, aide beaucoup et éclaire ton chemin.
Dans le cas où tu opterais pour un
TSO, y'a-t-il dans ton mode de vie, des "contre-indications" qui rendraient le suivi du traitement compliqué ? (voyages par exemple, ce fut mon cas et ça a pesé lourd dans mon choix, le tout étant de peser les avantages / inconvénients à tous points de vue)
...et comme le dis neo, tu veux quoi toi ?
Je sais et on le sait tous que ce genre de réflexions n'est pas de tout repos et que ce sont des décisions importantes, prends le temps de poser les choses, de te poser toi. Peut-être devrais-tu par exemple mettre sur papier un planning avec diminution progressive des doses (si ce n'est déjà fait), et vraiment, si au bout de quelques essais, cela est vain, tu peux te reposer les questions d'une
substitution par exemple... tout en ayant un suivi, ça peut vraiment aider ! le premier médecin rencontré n'est pas forcément celui qui t'accompagnera, tu es libre de consulter quelqu'un d'autre.
Il est tout à fait possible, aussi, que tu sois déjà passé par ces phases et que le temps d'agir est arrivé, n'hésite pas à nous tenir au courant