Salut,
" Suis-je foutu " ?... Rhooo, bien sûr que non, voyons !!!
C'est un phénomène de tolérance des plus classiques, je dirais.
Pour ressentir les mêmes effets, les doses augmentent au fur et à mesure que le temps passe... Et l'organisme est de plus en plus résistant aux médicaments de la famille que celui que tu consommes.
J'ai eu une période benzos, qui s'est accentué à un moment de ma vie... Lorsque les prescriptions " pleuvaient " lors du décès de ma mère ( il y a plus de 20 ans ).
Je n'avais qu'à prononcer le mot tristesse dans la meme phrase que " décès de ma mère " pour qu'une ordonnance soit rédigé dans la minute.
Et je fréquentais un cabinet avec 2 toubibs... Qui ne partageaient apparemment pas leurs dossiers
Un me prescrivait du
Xanax, pendant que le confrère " me gavait " de
Lexomil... J'avais du stock pour me vider le cerveau...
Lorsque la reprise du travail se profilait, j'ai fait le point et je me suis aperçu qu'il allait être plus compliqué de continuer à consommer autant ( je faisais pas mal de route et j'avais surtout peur de causer un accident en m'étant endormi au volant ).
J'ai donc commencer à réduire l'
Alprazolam, avant de m'attaquer au
Lexomil.
Je t'engage à suivre la même procédure... À savoir
une réduction progressive des doses ...
Une fois que tu te seras stabilisé !!!
C'est à dire que dans un premier temps, il serait bien de trouver la dose la plus basse avec laquelle ton quotidien n'est pas affecté.
Puis d'entreprendre ( 2 semaines plus tard, une fois cette dose déterminée ) une
descente progressive des doses
à ton rythme mais dans tous les cas
en laissant 2 semaines entre chaque baisse de pallier, afin que le quotidien ne soit pas bouleversé, et que ton organisme puisse " encaisser " une baisse de dosage avant de lui en imposer une autre.
Si cette méthode ne fonctionnait pas, je t'engage à pousser la porte d'un
CSAPA, afin d'être pris en charge par des spécialistes ( voir d'être suivi par ton généraliste, s'il souhaite te prendre en charge ).
Généralement, il est question de consommer une
benzodiazépine à demie-vie longue comme le
Valium ou le
Lysanxia, de se stabiliser à une dose puis d'entamer une baisse progressive par pallier de 2 semaines ( mais il est possible de rester à un dosage de confort plus longtemps, voir de revenir à l'ancien pallier si l'organisme souffre ).
JE conseille de passer
sous le forme goutte !!!
Cette forme permet de baisser la dose au plus juste, par rapport aux comprimés.
Je me permets de signaler que
le Lysanxia goutte est en rupture de stock depuis novembre 2018, et toujours pas de retour à l'heure où j'écris ce mot.
Si cette solution est privilégiée, le
Valium serait donc la molécule à privilégiée ( merci les labos ).
Je déconseille la consommation d'un autre
psychotrope ( comme le
cannabis, par exemple ) car le risque est de cumuler les addictions au final, plutôt que de se " libérer " de l'addiction ( ou de la probabilité importante qu'elle s'installe ).
Vu que le but de l'usager dans ce cas est de supprimer une molécule, ou tout du moins
de consommer la dose la moins importante pour fonctionner au quotidien !!!
Car supprimer un produit n'est pas l'action la plus difficile...
Le but reste de conserver une vie agréable, sur le long terme !!!!
Bref, trouver
son propre équilibre , qui ne passera pas forcément par un
sevrage total.
Il est tout à fait admis de penser qu'une dose ( si minime soit-elle ) reste nécessaire pour que la personne ne subisse pas son quotidien.
Dans le cas où tu souhaiterais switcher sur le
cannabis, le mieux serait surement de pouvoir choisir la variété que tu comptes consommer ( les variétés du marché noir ne sont pas forcément adaptés à un usage thérapeutique ).
Mais ne serait-il pas utile de prendre son envol ( dans de " bonnes " conditions ) au préalable, dans ce cas ?
Prends soin de toi,
Reck.