synthèse sur les champôtes

Salut camarade champignonniste,

Un pote vous a donné des champignons et vous pensiez que c’était pour faire une omelette ? C’est déjà trop tard ? Il ne vous reste qu’une demie-heure à vivre ! Non, je plaisante… Voici tout ce qu’il faut savoir sur les champignons hallucinogènes au point de vue psychotrope, législatif et santé !

Carte d’identité du champignon hallucinogène
Espèces : amanitas muscarias, boletus manicus, boletus reayi, lycoperdons, stropharia, conocybe, psilocybe…

Les champignons psychotropes sont divisés en 3 groupes :

Les champignons à action psychotonique : modifications sensorielles
À action psycholeptique : état de relaxation qui favorise le sommeil
À action psychodysleptique : ce sont les fameux champignons hallucinogènes
Substances psychotropes : psilocybine, psilocine, baeocystine, norbaeocystine.
Historique :

Traditionnellement, on prête aux champignons hallucinogènes des propriétés mystiques. Cela leur a valu leur surnom de « champignons sacrés » ou de « chaire des dieux ». Ils ont longtemps été utilisés dans de nombreuses cultures lors de rituels religieux pour entrer en état de transe. Et ils le sont encore aujourd’hui dans certaines tribus chamaniques d’Amérique latine par exemple.

De nos jours, ces champignons sont cultivés clandestinement et sont consommés en tant que drogue. Les consommateurs sont souvent en quête de sensations, d’introspection ou d’harmonie. Comme la plupart des drogues, ils procurent un phénomène de désinhibition et d’euphorie chez leurs consommateurs. Et, comme la plupart des drogues, ils font partie des stupéfiants dont la possession et la consommation font l’objet de sanctions pénales (c'est une honte tout de même). En effet, en France, ce n’est qu’en 1990 que la consommation de champignons hallucinogènes est devenue illégale.

Les 2 bienfaits santé des champignons hallucinogènes
Alors, bien sûr, je ne vous conseille pas de consommer des champignons hallucinogènes pour voir des éléphants roses. Mais si on veut être tout à fait honnête au sujet de ces champignons, il s’avère qu’ils ont des vertus santé que l’on n’aurait pas soupçonné.

Sevrage tabagique
Une récente étude menée à l’Université Johns Hopkins de Baltimore a révélé que la psilocybine, une substance naturellement présente dans les champignons hallucinogènes, peut aider à arrêter de fumer. Sur 15 personnes fumant en moyenne 19 cigarettes par jour depuis plus de 30 ans, 12 personnes ont arrêté la cigarette en 6 mois. Et cela après avoir consommé des pilules de psilocybine sur une période de 8 semaines. Il y eut toutefois quelques effets secondaires, tels qu’une augmentation de la pression sanguine, des maux de tête ou de l’anxiété.

Antidépresseur naturel
Cette fois c’est une étude réalisée par l’Imperial College de Londres qui a mis en évidence le rôle de la psilocybine dans la lutte contre la dépression chronique, même lorsqu’elle résiste à plusieurs formes de traitements. L’administration de psilocybine synthétisée a permis à 12 volontaires de constater une nette amélioration de leurs symptômes dépressifs en seulement 3 mois. Suite à cela, 5 d’entre eux étaient même en rémission complète.

Traitement contre les TOC
Une consommation régulière et modérée de psilocybine permet de réduire les symptômes liés aux troubles obsessionnels compulsifs. Lors d’une expérience, les chercheurs ont constaté une amélioration de ces symptômes à hauteur de 25 % sur certains sujets. Ils en ont donc conclu que cette substance agissait sur les comportements obsessionnels.

Traitement de l'algie vasculaire de la face
L’algie vasculaire de la face (AVF) est une céphalée extrême qui se caractérise par des crises atrocement douloureuses de la région orbitaire jusqu’à l’épaule qui durent entre 15 et 180 minutes, suivies d’un état végétatif. La psilocybine est le premier et unique traitement apparemment efficace connu à ce jour.

Les dangers des champignons hallucinogènes
En tant de psychotiques, les champignons à psilocybine peuvent être responsables de divers problèmes psychiatriques graves et durables, et ce même dès la première prise. On parle ici d'angoisses, de confusion, de phobies, de dépression, de crises délirantes… Même si dans plusieurs des cas constatés, la psychose proviendrait de prédispositions latentes chez les patients.

En cas de surdosage les conséquences psychiques sont passagères et non-létales. Un effet de « retour d’acide » peut toutefois survenir plusieurs mois après la consommation de champignon hallucinogène et reproduire exactement les mêmes effets.

voilà une tite synthèse que je viens de lire et que je voulais partager avec vous. Vu que j'ai pompé d'un site commercial, je ne met pas le lien.

Bises,
Daane-El