Salut,
alors, je ne sais pas si c'est parce que ça fait une quinzaine d'années que je touche aux drogues (et il y a quelques années, j'avais l'impression que c'était plus difficile pour moi d'accéder à des infos
rdr sur le net) ou pour d'autres raisons, mais je n'ai jamais fait autrement que du dosage au pif (sauf pour le
kratom, que j'ai découvert récemment et l'ingestion de
cannabis).
Pour le
cannabis (fumé), inutile de dire que les premiers joins que j'ai fumé c'était pas moi que je les roulais, alors la question de la quantité ne se posait pas dans un premier moment. Quand j'ai commencé à gérer mon produit, j'avoue que je ne me souviens pas avoir eu des doutes sur les quantités, je suivais ce que j'avais appris en regardant les autres faire...c'est juste vers la fin de ma carrière de fumeuse (j'ai arrêté) que je limitais grandement les doses (tellement que j'évitais de fumer sur les joins des autres, trop chargés à mon goût). Mais là aussi, j'y allais à l’œil...en général quand c'est devenue une habitude quotidienne je crois que j'avais complètement appris à bien quantifier et de toute façon, quand on fume dix joins par jours, trop la flemme de sortir la balance
. En plus pas cool de se trimballer avec une poucave sur soi en cas de contrôle dans la rue, donc pour moi c'était bien mon risqué de continuer à rouler à l’œil plutôt que de risquer des emmerdes pour pas grand chose...
Pour le
cannabis ingéré au contraire, comme pour la pâtisserie en général, j'ai fait plus attention, souvent en pesant pour ne pas avoir des mauvaises surprises. Le
cannabis mangé, ça m'a toujours portée loin, avec des trips vraiment psychédéliques (et quelques
bad trip aussi), du coup, si je pèse mon beurre et mon sucre, je pèse également ma
beuh ou mon teuch...
Pour le
speed, C, héroïne, kétamine (les produits que je consomme en trace quoi), j'ai commencé en divisant par deux les traces qu'on me proposait. Aucune idée du poids au début, mais j'étais adepte de la petite pointe, quitt'à y revenir. Un gramme ça me semblait énorme...mais au début, c'étaient les potes expérimentés à gérer, donc pas besoins de me prendre trop la tête sur les quantités (à part adapter à ma naïveté en matière). Encore aujourd'hui, je ne pense pas à peser et j’ajuste en fonction des effets que je recherche, de la force du produit (après test « humain »). Jusqu'à là, je n'ai pas eu trop de mauvaises surprises, même si des fois j'ai été surprise (mais c'était sur un arrivage que je n'avais pas encore testé et donc même en pesant ça aurait été pareil). Disons que toujours au pif, je distingue la quantité d'une trace avec différents noms : ça va d'une pointe, une petite, une trace, une poutre, à une poutrasse. La première ça ne doit pas peser bien lourd (j'estime à 50mg : 1g/par 20, même moins) et la dernière ça va de 250mg (1g/ par 4) à plus (selon la tolérance et le produit).
De toute façon je suis de l'avis que vu que ça dépend fortement de la qualité du produit (qu'on ne peut pas deviner sans analyse...et je n'ai malheureusement jamais fait analyser mes prods), c'est limite dangereux faire trop confiance à la balance.
À moins d'avoir pu tester le produit, le poids précis n'indiquera rien des effets potentiels et si on se dit « ah si je prends 100mg je suis à l'abri de l'OD » et puis on tombe sur un truc super fort 100mg peuvent être fatales. Donc le pesage systématique me fait un peu peur dans le sens que j'ai l'impression qui donne trop de sécurité et amène à oublier le principe phare de la
rdr pour lequel si on ne connaît pas le produit, il vaut toujours mieux commencer par une petite pointe/trace et puis aviser...mais bon c'est mon avis à moi.
Pour les
paras ou l'
MD en cristaux dans les boissons/eau, j'ai toujours essayer de calculer en partant du pochon présumé d'1g (possiblement pesé). En divisant en deux ça donne 500mg, en quatre 250mg et ainsi de suite. Logiquement ce n'est pas très précis comme façon de calculer, mais même si ça avait été pesé, j'ai remarqué pleins de fois que le contenu du pochon n'est pas forcement homogène...donc encore une fois pour moi je crois que ça été relativement
safe sortir le contenu du képa, mélanger pour diviser à l'oeil, plutôt que de prendre juste un peu de son contenu et de le peser (avec l'illusion que les effets seront pareil avec ce que j'ai pesé du debut du pochon et avec ce qui reste collé/reste sur le fond).
Pour les cachets, comprimés et gelules (
MD, codéine, dxm, benzo, tramadol, skenan) là aussi c'est à l'oeil. À part les
taz, dont le contenu en
MD est incertain sans test, pour les autres produits, vu que c'est du pharmaceutique, je fais des calculs en partant du dosage. Le sken c'est un peu galère avec ses petites billes qui se faufilent partout si on fait pas gaffe, mais pour les autres souvent il ne s'agit pas de diviser mais de multiplier (je veux dire, sur un cachet de 19,5mg de codé, malheureusement je ne vais pas le diviser, mais plutôt compter combien je vais en prendre...).
Les
taz c'est souvent chiant à fractionner parce que ça s'effrite un peu, alors je prends ce qui reste en trace (histoire aussi d’accélérer la montée).
Pour ce qui est liquide (
métha, sirops contre la toux), eh bah, pas très
safe non plus (surtout avec la métha), mais je divise à l'oeil le contenu. Pour les sirops antitussif c'est moins risqué qu'avec la métha, mais je fais des traits sur le flacon pour calculer le contenu (la moitié d'une bouteille de 300ml à 1mg/ml ça va faire 150mg par exemple), mais j'avoue c'est complitly à l'oeil.
Pour les
cartons, eh bah, là aussi j'essaye de les diviser (mais sans les peser, jamais j'y aurais pensé, j'avoue). Souvent c'est la cata parce que je n'ai pas de ciseaux et ça m'arrive d'en prendre rarement mais souvent quand je suis déjà un peu éméchée, alors je fais carnage à essayer de diviser en deux avec les doigts. Mais bon, jamais pensé de peser ça (c'est utile ?).
Pour la
rachacha et l'opium en général j'estime à l'oeil (en hésitant souvent), mais ça m'arrive aussi de peser si j'en ai l'occase. En gobant, habituellement j'arrive à estimer les effets par rapport à la dimension de la boulette, mais ça reste un peu vague et des fois c'est vrai que c'est frustrant/surprenant (mais, ça de toute façon, ça dépend aussi du fait qu'il s'agit d'un produit végétal, alors extremement difficile d'avoir des certitudes sur la composition et l'homogénéité). Cependant, avec l'habitude, j'arrive à viser assez juste...Pour fumer, pas besoin de se prendre la tête, j'en prends un bout fumable, mais pas trop grand pour ne pas en gaspiller encore, mais pas trop petit pour qu'il fasse assez de fumée, je le depose sur mon assiette et voilà.
Pour le
kratom, alors là, c'est probablement parce que j'ai commencé en pesant, mais j'en bois que après l'avoir pesé (sauf situations extraordinaires, souvent j'essaye de préparer des bouteilles dont le contenu a été pesé, mais c'est pas forcement évident à doser). Je trouve qu'entre 4.8 et 5g je n'ai pas les mêmes effets, alors j’apprécie vraiment pouvoir gérer ça précisément.
Voilà, voilà, je pense avoir fait un peu le tour de mes pratiques.
Après il faut dire que je ne commande pas sur le
DW ni des
RC (là ça me donnerait envie et de tester systématiquement et de peser précisément je crois !!) et les commandes sont souvent "groupés" avec des gens qui ont essayé avant moi et peuvent me donner un retour avant que j'en prenne (je veux dire, pas que la parole du dealeur qui affirme que « c'est de la bombe/ c'est au top/ etc »).
Donc si je devais faire la balance des pour et contre du pesage dans mes consommations, je crois qu'elle pencherait plutôt pour le contre (risques légaux encourus à l'avoir sur soi, incertitude de la composition du produit et dangerosité de se fier exclusivement au poids, non homogénéité des pochons, habitudes et gestions des quantités à l’œil satisfaisante par rapport aux attentes) sauf pour le
kratom.
Tchao
Pesez bien
Dernière modification par cependant (25 avril 2019 à 15:44)