Bonjour,
Avec un bon psychiatre, on peut raisonner et composer si on parvient à argumenter de façon sérieuse. C'est peut être ce psy qui t'as prescrits autant de
valium mais maintenant il a l'air de penser qu'il est temps de bouger. Je serai étonnée qu'il t'ait dit d'arrêter vite, il a du te proposer de réduire pour commencer.
Tu as essayé de retirer 10mg et tu as échoué mais c'était peut être trop.
Moi je suis adepte du
sevrage dégressif façon pépère et je me fous de l'avis d'autrui du moment que le praticien qui me suis est OK avec ma stratégie. J'ai fait un
sevrage dégressif de la
codéine toute seule dans mon coin en retirant un cachet une fois de temps en temps et quand elle n'a plus été en vente libre, j'ai eu la chance de tomber sur une super addicto en
CSAPA qui m'a fait confiance et m'a laissée gérer la fin du
sevrage à mon rythme. J'aurai même pu réduire d'un demi cachet à la fin ou prendre plus de temps.
J'ai souffert de problèmes physiques importants, invalidants quand on travaille alors depuis que j'ai totalement arrêté la
codéine, je prends 10mg de
valium le soir. Ca fait 16 mois, je suis donc accoutumée. J'estime que là, mon syndrome de post
sevrage a l'air d'avoir disparu car le
valium me fait désormais dormir, alors qu'avant il me détendait les muscles et les nerfs.
Je vais donc réduire le
valium à ma sauce avec un médecin qui est d'accord. Tu vois j'ai expliqué que mes symptômes physique avaient disparu, j'ai exprimé ma volonté de réduire, mais j'ai refusé de retirer 3 Mg d'un coup comme on me l'a proposé. Je veux commencer en douceur et mon psy a dit banco, elle me laisser gérer car c'est une relation basée sur la confiance. Bref, je vais réduire d'un mg pour voir et aviser au fur et à mesure.
Pourquoi ne pas dialoguer avec ton psy et proposer une réduction en douceur, par 2mg ou pourquoi pas 1. Peu importe la dose que tu prends, l'important c'est de proposer quelque chose qui n'ira peut être pas à la suppression mais à une réduction progressive et une stabilisation à un dosage moins massif. Tu peux aussi trouver un autre psy qui soutiendra ta consommation actuelle qui est peut être parfaitement justifiée au regard de ta pathologie.
Pour ta question, tu connais toi même la réponse, si tu es maitre de ta santé, tu ne peux pas forcer un psy à te prescrire des médocs qu'il considère comme néfastes pour toi dorénavant.