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DROGUOPATHE .fr a écrit
Ma question est la suivante :par ou commencer?arreter la biere mais monter encore le valium ?
Salut,
Par où commencer pour aller où?
En filigrane je crois deviner que tu veux arrêter ou réduire une ou des consommations que tu trouves dangereuses, mais comme tu ne le dis pas explicitement...
Songes-tu à arrêter la bière d'un coup? Voudrais-tu plus tard te débarrasser du valium ou le conserver? Ou autres choses?
Si tu précises et contextualises ta question, sur PA on devrait pouvoir t'apporter des réponses, sinon un pro en addictologie, en CSAPA par exemple, pourrait te venir en aide.
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Plotchiplocth a écrit
Un petit mot bienveillant sans doute déjà connu de toi: pas de sevrage sec alcool et/ou benzo => risque vital.
Je te conseille de l aide de professionnels spécialisés pour voir comment procéder pour atteindre ton objectif de sevrage étant donné tes dépendances croisées
Bon j imagine que tu savais déjà tout ça...
Courage et prends bien soin de toi
salut les amis c'est quoi une dépendance croisées
merci
Hyrda
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hyrda a écrit
salut les amis c'est quoi une dépendance croisées
Hyrda,
Tu peux lire cet article: http://www.maad-digital.fr/decryptage/l … ciences-33
L’accoutumance à une drogue peut automatiquement déclencher l’accoutumance à une autre drogue, on parle alors de tolérance croisée, par exemple l’alcool et certains médicaments, ou l’alcool et les drogues hallucinogènes.
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chapichapo a écrit
Salut à tous,
y'a pas mal de temps que je suis pas venu sur le forum. Mais je viens d'entamer (3 jours) un sevrage alcoolique... et sa pique grave !!!!
Sous sub depuis plus de 25 ans, un peu de Xanax, je me suis laissé glisser dans l'alcool sans faire gaffe... (enfin j'me comprend).
Là, je n'arrive plus à partir au travail sans mon litre de blanc.... bref je bois toute la journée, depuis peu je lève la nuit pour me faire une ou deux rasades histoire de calmer les sueurs nocturne et essayer de me rendormir.
Mon doc, m'a juste laissé mon xanax 0,25mg pour me calmer... Mais je vois bien que cela ne suffit pas. Hier j'ai dut me faire un pastis car je devenais dingue, voir même en été de crise de panique.
J'ai RDV le 24 dans un csapa, mais la date loin.... Je flippe un peu !
Salut, prends vite un rendez vous chez ton généraliste, afin d'avoir des benzos pour les symptômes physique de sevrage, je suus pas médecin mais 0,25 c'est très léger pour un sevrage de plus un benzo à demie vie longue genre valium est plus approprié, besoin de moins prendre de cachetons et surtout vue que ça reste longtemps dans l'organisme c'est idéal pour "décrocher en douceur" et un "anti craving" parceque si tu te décides de te sevrer sans aide médicale c'est un peu voué à l'échec. Ça doit être encadré, il faut aussi que tu fasse le plein de vitamines (b1/b6) car l'alcool draine ses vitamines de notre cerveau et notre organisme à moyen et long terme. Également de bien dhydrater.
Retiens nous au jus
Dernière modification par Vivel (13 octobre 2019 à 09:55)
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chapichapo a écrit
Merci Vivel pour ta réponse.
Oui j'en prends bien conscience qu'un xanax à 0,25 c léger ! Hier j'ai failli appeler les urgences tellement j'ai flipper. Mais plus j'y pensais plus mon coeur partait en couille...
Bref je v essayer de tirer jusqu'un demain lundi pour revoir mon doc !!
Concernant le sommeil, as tu un conseil, parce que là c la 2/3 e nuit d'insomnie .
Chapichapo,
Tu sais un sevrage alcoolique ce n'est pas comme un sevrage opiacés, cela peut être extrêmement neurotoxique, première raison pour laquelle on prescrit un benzo, plutôt du valium ou du seresta, mais aussi une supplémentation vitaminique comme Vivel le dit!
Voir doc ci-joint: Protocole de sevrage en ambulatoire
Vu ce que tu nous rapportes ton corps / ton cerveau ne supportent pas le sevrage donc la meilleure chose à faire pour te préserver, si tu ne peux pas avoir accès à une prescription de benzos adéquate, c'est triste à dire mais c'est de consommer de l'alcool, idéalement en quantité juste suffisante pour faire partir les signes de sevrage.
Autrement tu peux essayer de voir un médecin de garde en urgence ou te déplacer en pharmacie (on pourra t'y délivrer des vitamines, mais du valium je ne sais pas).
Le mieux sinon c'est de consommer de l'alcool jusqu'à ce que tu aies pu établir avec un médecin un protocole sérieux de sevrage en ambulatoire.
Prends soin de toi,
Hilde
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chapichapo a écrit
Oui merci,
j'ai les vitamines B1/B6. Pour ce qui du conseil de prendre de l'alcool, c ce que j'ai fait hier soir.... et cela m'a complètement mit en panique, (je suis sujet à ces conneries), en plus seul à la maison, vraiment pas bien le gars ;o)
Tu n'y peux rien si tu es seul à la maison.
Ce qui me trouble c'est que tu sembles dire que ton médecin t'a donné le feu vert pour un sevrage brutal à peine médicalisé...
Le sevrage alcoolique est très risqué mais la neurotoxicité n'est l'histoire que de quelques jours. Idéalement il faudrait réduire sa consommation jour par jour sur une dizaine de jours au maximum pour arriver à zéro.
Comme c'est très difficile à tenir (i.e., de ne pas "redroper" jusqu'aux doses habituelles) on arrête brutalement du jour au lendemain avec les risques que cela comporte. Par ignorance c'est ce que j'ai fait dans le passé et je le regrette...
Pas de panique si tu reconsommes pour atténuer les signes de sevrage inquiétants. Si cela dérape et que tu ne veux pas reporter le sevrage il faut voir quelqu'un.
Tu peux passer un coup de téléphone à ton médecin pour voir ce qu'elle pense de ce qui t'arrive.
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Oui, et puis effectivement ce ne doit pas être simple pour lui si tu es déjà sous TSO + prescription régulière d'une benzodiazépine d'en rajouter une couche avec les risques de dépression respiratoire et/ou dépendance associés pour un sevrage alcoolique en ambulatoire, donc pour lequel il lui est impossible de contrôler que l'abstinence alcoolique sera respectée... surtout si tu as des antécédents en montagnes russes.
En dehors de ceux recommandés pour le sevrage alcoolique et autres qui te sont indispensables, je pense qu'il vaut mieux éviter tout médicament pendant quelques jours...
chapichapo a écrit
Aujourd'hui j'ai un peu plus forcé sur le xanax et je me sens mieux, même si j'ai dormi 4/h.
Le truc, c qu'on a un peu tout virer en alcool de la maison, même si ma femme m'encourage et est super compréhensible, Je/on pensait que de faire le vide en bouteille je ne serait pas tenté, mais ct sans compté la force du sevrage physique et psy...
Effectivement ce n'est pas simple et évidemment en rester aux benzos serait idéal.
chapichapo a écrit
Je pense qu'il s'imagine que au vu de mon passé de toxico, j'ai un stock de médoc qui pourvois à tous les maux. Mais c vraiment pas le cas, je suis dans une dynamique de sevrage de tout toxique. C'est pour cela que j'ai RDV au Csapa le 24.
Mais moi même je l'avoue ne m'attendais pas à cette réaction fulgurante de mon corps.
Oui le truc c'est que ta réaction au sevrage appelle une contre-réaction rapide, et le RDV au CSAPA est trop lointain.
Au minimum appeler ton doc demain ou en voir un autre.
Tu peux aussi appeler le 15 pour essayer de parler à un médecin et demander des conseils sur ce que tu devrais faire...
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Bonne chance et tiens-nous au courant!
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J espère que ca t apportera le soutien recherché et t aidera a réguler tes consos
Bien a toi
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[ PsychoWIKI ] PAWS, le syndrome prolongé de sevrage |