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Ocram a écrit
Merci Mister No,
J'avais pas vu que tu nous avais posté cet article. C est vraiment les infos qui me font kiffer... Les Indianas Jones de la défonce
Ocram
Tu m as fait rires avec " les Indiana Jones de la défonce "
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Traditionnellement, les feuilles de coca séchées sont chiquées en mélange avec de la chaux ce qui atténue l'amertume du goût et augmente l'effet stimulant en facilitant la solubilisation de la cocaïne (l'addition de chaux augmente de dix fois la concentration plasmatique en cocaïne chez l'usager). Dans les tribus indiennes des Andes qui en font usage traditionnellement, les hommes reçoivent, lors des rites marquant la puberté, une sorte de gourde contenant de la chaux dont ils ne se sépareront plus. La chaux est prélevée avec un bâtonnet humidifié de salive puis placée dans la bouche avec des feuilles de coca débarrassées au préalable de leur nervure principale. L'opération est répétée jusqu'à former une boule placée entre la joue et la mâchoire. La boule n'est pas mastiquée mais chiquée comme du tabac pendant trois quarts d'heure pour en extraire le jus.
Joue déformée par la boule de coca
En général, un coquero (mâcheur de feuilles de coca) prend cinq à six chiques par jour représentant 50 à 100 g de feuilles. L'ecgonine (80 fois moins puissante que la cocaïne qui est la benzoyl-ecgonine) et la cocaïne, en faible quantité, passent dans la circulation en traversant les muqueuses de la bouche, de l'estomac et de l'intestin. La cocaïne y est rapidement détruite. À côté de leur effet stimulant, particulièrement utile pour des montagnards vivant le plus souvent dans des conditions difficiles à haute altitude, les feuilles constituent aussi un complément alimentaire non négligeable en raison de leur richesse en protéines, en sels minéraux (calcium, phosphore) et en vitamines (A et B2).
https://www.didier-pol.net/8his-coc.htm
Dernière modification par Mister No (24 mai 2019 à 21:18)
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attention avec la chaux, c'est de la chaux éteinte bien entendue, ce qui n'est pas dit c'est que ça brule quand mème la bouche
Je vais aller le dire aux mayas qui devaient aussi utliser des coquillages un peu comme on met des paillettes d'or dans le champagne mais en moins bling bling.
Si les archéologues n’ont jamais eu de doutes sur la nature de l’usage de ces accessoires, ils ne les avaient pas encore scrupuleusement analysés. Dix ans plus tard, José Capriles les a ressortis pour effectuer des recherches plus poussées, aidé par Melanie Miller, bio-archéologue à l’université d’Otago à Dunedin, en Nouvelle-Zélande. Les résultats de l’étude* indiquent qu’il s’agit en réalité du plus grand assemblage archéologique de substances psychoactives jamais trouvé en Amérique du Sud.
Datés d’il y a mille ans environ, les artéfacts, qui auraient appartenu à un chamane, ont révélé des traces d’un moins cinq substances : la cocaïne, la benzoylecgonine, la bufoténine, l'harmine et la diméthyltryptamine (DMT). L’harmine et la DMT sont les principaux ingrédients de l'ayahuasca. Pour les chercheurs, leur présence sur les tablettes à broyer et les tubes de tabac à priser montre que l’ayahuasca n’était pas seulement consommé comme on le pensait sous forme de breuvage, il était aussi inhalé. La pluralité des drogues décelées serait la preuve que l’on effectuait déjà des mélanges de psychotropes : « Il est possible que le propriétaire de ce sac ait combiné plusieurs plantes différentes simultanément afin de démultiplier leurs effets », explique Melanie Miller dans un communiqué.
Dernière modification par Mister No (24 mai 2019 à 21:26)
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Mister No a écrit
Des indiana jones du journalisme à sensation.
Ils extrayaient la coke avec de la chaux, pas avec du ker rozen breton.
Tout de suite de la drogue...Traditionnellement, les feuilles de coca séchées sont chiquées en mélange avec de la chaux ce qui atténue l'amertume du goût et augmente l'effet stimulant en facilitant la solubilisation de la cocaïne (l'addition de chaux augmente de dix fois la concentration plasmatique en cocaïne chez l'usager). Dans les tribus indiennes des Andes qui en font usage traditionnellement, les hommes reçoivent, lors des rites marquant la puberté, une sorte de gourde contenant de la chaux dont ils ne se sépareront plus. La chaux est prélevée avec un bâtonnet humidifié de salive puis placée dans la bouche avec des feuilles de coca débarrassées au préalable de leur nervure principale. L'opération est répétée jusqu'à former une boule placée entre la joue et la mâchoire. La boule n'est pas mastiquée mais chiquée comme du tabac pendant trois quarts d'heure pour en extraire le jus.
Joue déformée par la boule de coca
En général, un coquero (mâcheur de feuilles de coca) prend cinq à six chiques par jour représentant 50 à 100 g de feuilles. L'ecgonine (80 fois moins puissante que la cocaïne qui est la benzoyl-ecgonine) et la cocaïne, en faible quantité, passent dans la circulation en traversant les muqueuses de la bouche, de l'estomac et de l'intestin. La cocaïne y est rapidement détruite. À côté de leur effet stimulant, particulièrement utile pour des montagnards vivant le plus souvent dans des conditions difficiles à haute altitude, les feuilles constituent aussi un complément alimentaire non négligeable en raison de leur richesse en protéines, en sels minéraux (calcium, phosphore) et en vitamines (A et B2).
Mais bien sûr, c etait simplement une blague. Pendant plusieurs mois en Bolivie j'ai chiqué la hoja de coca avec l'alcale qui te fait saliver pour activer la feuille...
Ocram
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