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GaryCooper a écrit
- J'ai replongé dans l'alcool, j'en suis en moyenne à 3 voir 4 litre de bière à 5° depuis 1 mois.
Deuxième question, si je stop net l'alcool du jour au lendemain je vais morflé combien de temps? Je sais que c'est vague et que ça diffère d'une personne à l'autre, je suis actuellement en arrêt de travail jusqu'as lundi et j'aimerais bien remettre les conteurs à zéro niveau alcool.Mais il me semble qu'avec les benzo et l'alcool ça se cumule, que le diazépam à une durée de vie à long terme.
Du coup je ne sais pas trop comment ça vas se passé...
Je voulais arrêté la binouze aujourd'hui, j'ai tenu jusqu'à midi. Essoufflé, nerveux et tremblant j'ai foncé au supermarché.
Et là je vous écrit, entament mon 5em litres de bière.
Je ne sais plus trop quoi faire, ni quelle question posé pour m'aider. Je sais bien que moi seul peut faire les démarche pour m'en sortir. Mais là je suis paumé et j'ai personne à qui en parler.
Bonjour GaryCooper,
Je comprends ta détresse mais maintenant que tu as repris l'alcool depuis un mois cela peut être dangereux d'arrêter brutalement du jour au lendemain tout seul dans ton coin.
Je n'ai pas la compétence pour répondre à ta question sur le diazepam... Il me semble que ton problème actuel n'est ni ce traitement ni le Klipal, mais d'avoir replongé dans l'alcool...
N'y-a-t-il pas moyen de prendre contact avec les soignants qui se sont occupés de toi avant ou pendant ton sevrage, ou éventuellement d'autres professionnels? Étais-tu suivi dans un CSAPA?
C'est compliqué de réussir un sevrage psychologique (puisque tu avais réussi le sevrage physiologique) et de tenir suffisamment longtemps dans la durée jusqu'à se retrouver dans la situation où l'on ne risque plus de perdre contrôle vis-à-vis du produit... Les benzos étaient certainement là pour t'aider dans cette étape, mais il y a aussi tout un (long) travail psy à faire...
Tu as raison de ne pas vouloir rester seul; si ce PA peut t'apporter un certain niveau de soutien, je pense que tu as besoin d'un soutien et accompagnement IRL structuré, certainement plus serré que celui que tu as eu après ton séjour à l'hôpital.
Je ne peux que te conseiller de contacter des professionnels.
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GaryCooper a écrit
Enfin bref, je te remercie pour ton attention et tes conseils mais les toubib ne me serons pas d'un grand secours d'après moi. Tout ce qu'il me manque pour m'en sortir c'est de l'affection quelqu'un qui tienne à moi mais c'est pas gagné pour attiré l'attention quand on voit un zombie qui se torche 1 bouteille de Jim Beam en l'espace de 2h en soirée qui finit par s'endormir le verre à la main avant de se le renversé sur son futal...super
Je m'y connais très mal en alcoologie, n'ayant jamais consulté de spécialiste (autre que médecin traitant) je n'ai pas de connaissance particulière ou d'expérience personnelle de la façon dont la problématique est abordée lorsqu'un usager va consulter un spécialiste.
On a déjà discuté sur la plateforme de différentes approches qui sont mises en œuvre par les soignants et autres professionnels avec plus ou moins de bonheur et de résultats selon les méthodes. Ce qui est certain c'est qu'il en existe différentes.
En ce qui te concerne il est possible qu'une mauvaise approche ait été choisie. Ta demande de contrôle d'alcool est très claire, ainsi que ta demande d'attention / affection. Si la seconde te semble un prérequis indispensable - ce que je peux comprendre - ce peut être parce que - quelles qu'en soient les raisons - tu ne sais pas bien faire les choses pour toi-même, uniquement pour toi-même.
C'est ce que l'on a en tête lorsqu'on enjoint quelqu'un de "prendre soin" de lui ou d'elle-même. C'est hyper important de savoir à réussir à se motiver suffisamment pour faire les choses soi-même sans motivation extérieure, et si on ne sait pas le faire, à mon sens il faut faire appel à une aide extérieure, comme à un psychologue par exemple, pour entamer une forme de reconstruction. Apprendre à avoir suffisamment de valeur à ses propres yeux pour trouver la motivation et la volonté de réaliser certaines choses qui réclament des efforts importants.
Parce qu'on dit aussi: "aide-toi le ciel t'aidera". Si tu es toi-même convaincu que tu en vaux la peine et que tu en témoignes par ton comportement, alors tu réussiras à en convaincre les autres sans difficulté. Et c'est là que viendront attention, affection, etc...
Mais on ne change pas du jour au lendemain, il faut du temps pour acquérir certaines aptitudes et dispositions d'esprit, et se défaire de tout ce qui a pu conduire à une forme d'auto-négligence passée.
Je peux juste te suggérer de ne pas poser comme condition de départ au changement l'attention/affection extérieure ; accepte que l'envie puisse ne venir que de toi, accepte d'entreprendre le travail pour que l'envie vienne de toi, que tu aies ou acquières beaucoup de valeur à tes propres yeux, et le changement deviendra possible.
Si tu n'as pas trouvé chez tes médecins le bon interlocuteur, il peut exister ailleurs. Reste positif.
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