Bonjour à tous !
Je me suis permise de m'inscrire ici pour demander votre opinion. Tout d'abord, je vais expliquer un peu le topo car le contexte me semble important :
Depuis le 10 mai 2019, je suis sous
Sertraline 50mg / jour (antidépresseur) et
Seresta 3 x 10 mg par jour suite à une rupture amoureuse extrêmement violente dont j'avais du mal à relever la tête. Je précise que je n'ai jamais usé de ce type de substance auparavant, que je ne me drogue pas, que je bois très rarement de l'
alcool et que ma seule Némésis est la clope (1 paquet par jour quand je vais très mal, sinon entre 5 et 10 clopes journalières).
Le mois de mai s'est donc passé tranquillou, toujours la déprime, sauf que j'ai eu pour la première fois de ma vie une attaque de panique (sur l'autoroute...
). Puis début juin les
AD ont striké d'un coup : euphorie totale pendant 5 jours, insomnies sévères, libido montée en flèche (mais avec retenue tout de même, j'ai mis un gros vent à un gars qui voulait m'embrasser
)... Jusqu'à ce que je fasse une attaque de panique dans le métro, en sortant de mon RDV hebdo chez ma psychiatre, qui m'avait posé 36 000 questions car elle avait peur que je fasse un virage maniaque. Je précise que j'ai jamais été diagnostiquée pour un trouble bipolaire et jamais été dépressive avant.
Le lendemain de cette attaque, j'ai à nouveau dormi très peu car j'avais l'impression que mon cerveau était encore bloqué en mode euphorie, ça me faisait sacrément angoisser et BAM, attaque de panique carabinée au réveil après 3h de sommeil. Je me rendais bien compte que quelque chose clochait et que c'était pas normal. Donc, transport en ambulance aux urgences psy dans un état lamentable. Verdict : j'ai sur-réagis à l'
AD. On m'a du coup passée sous
Sertraline 25 mg / jour le 8 juin 2019.
En revanche, et c'est l'objet de mon topic, on m'a demandé de
doubler la dose de Seresta pour me casser en deux et me faire dormir. Du coup j'ai pris deux cachets de 10 mg aux urgences et j'ai du appeler un uber pour rentrer tellement j'étais stone.
J'ai continué ce rythme pendant 5 jours avant de basculer à 20 mg le matin, 10 le midi et 20 le soir car ça me transformait vraiment en zombie. J'ai jamais eu de montée d'angoisse ou d'attaque de panique avant de prendre ces médicaments (je sais pas lequel des deux générait ça), mais là j'ai vraiment dégusté.
Au fur et à mesure du temps, j'ai réduis tranquillement la posologie, et en 3 semaines suis passée à
20 mg de Seresta par jour, depuis vendredi dernier (1 demi le matin, un demi le midi, et un entier le soir).
Concernant l'antidépresseur, ce médicament ne m'a apporté que des emmerdes. Je ne le supportait pas du tout (j'ai même commencé à faire un bingo des effets secondaires avec mes amis pour essayer d'en rire) et en plus j'ai fini par guérir de ma rupture, le moral est bon maintenant et je suis ultra contente de ma nouvelle situation de célibataire
. Le psychologue qui me suit m'a dit que j'avais a priori fait une dépression réactionnelle (face à un individu atteint de trouble de la personnalité narcissique qui a essayé de me détruire) et il était très mécontent que la psychiatre ne m'ait pas envoyée d'ABORD chez un psychologue car j'avais surtout besoin d'une psychothérapie pour faire mon deuil, et éventuellement des anxiolytiques quelques jours / semaines pour dormir un peu mieux.
Comme je suis têtue et vraiment trouillarde de ces médicaments (je ne juge pas ceux qui en prennent, j'ai juste toujours évité de prendre des médicaments depuis que je suis petite, même quand je suis enrhumée je préfère utiliser mon baume du tigre), de mon côté j'avais refusé d'écouter ma psychiatre adepte du risque 0 et j'ai stoppé net la prise d'antidépresseurs le lundi 24 juin après 6 semaines et demi de traitement (au tout début de la canicule, trop bonne idée
mais bon au moins je pouvais accuser la chaleur et ça allégeait le stress XD). Ça a été un peu compliqué pendant quelques jours, surtout à cause des insomnies et vertiges, mais c'était déjà mieux que les effets secondaires lorsque je prenais le traitement, qui sont partis très rapidement.
Depuis vendredi dernier donc, ça va de mieux en mieux chaque jour et bizarrement je n'ai plus de pic d'anxiété comme j'en ai eu tout le mois de juin. Et si toutefois j'en ai, bah c'est pas grave parce que j'ai appris à les matter rapidement et ils ne dégénèrent pas (méditation, yoga + ma mère est sophrologue, ça aide !). J'ai des vertiges tout au plus, mais je mets ça sur le compte du manque de sommeil que j'ai un peu de mal à rattraper car les anxio m'empêchaient de m'endormir normalement : en juin, je dormais tout le temps en fait, donc j'étais complètement déphasée dans mon cycle circadien.
Bon excusez-moi, j'ai du mal à synthétiser mais ça me fait du bien de parler de tout ça car j'ai peu de soutien dans le corps médical hormis le psychologue vu hier. Du coup le cœur du problème est que je pars en
festival métal avec mes amis pendant 10 jours dans 2 semaines
, et que c'est le seul moment de l'année où je m'autorise à boire pas mal de Cuba Libre (je tolère bien le rhum) et des Jäger-Bomb et rien d'autre sauf de l'eau car j'aime pas la bière, le vin, la vodka... Bref, j'suis chiante quoi XD
Mon objectif est de pouvoir me sevrer de l'anxiolytique d'ici le
festival mais j'ai peur que ce soit irréaliste à cause de mon accident de parcours qui m'a conduite à en prendre 2 fois plus de prévu. Pour l'instant je me stabilise à 20 mg / jour mais il me reste 2 petites semaines, je trouve ça peu pour tout arrêter car j'ai très peur des effets du
sevrage (y'a rien de pire pour moi que de pas être en possession de toute ma tête, d'où mon aversion pour les drogues, médicaments etc.).
Donc, au cas où je n'arrive pas à diminuer en dessous de 10mg de
Seresta / jour par exemple, est-ce qu'il y a vraiment un risque à boire de l'
alcool en même temps ? Sachant que je ne finis jamais morte bourrée (l'intérêt est juste de me mettre joyeuse), je sais quand je dois m'arrêter et j'ai un métabolisme hyper rapide, mais tout cela sera sûrement bousculé par le
Seresta. J'arrive pas à trouver d'infos sur la question hormi des "il ne faut pas cumuler les deux". Oui mais pourquoi ? A cette dose de
Seresta c'est vraiment problématique ?
Et si toutefois j'arrive à stopper les anxiolytiques en 2 semaines, est-ce que ça craint de boire de l'
alcool alors que le
sevrage est toujours en court ?
Je vous remercie d'avoir lu mon très long pavé, tout ça pour pouvoir me dire si oui ou non je peux profiter de mon
festival qui est mon sas de décompression annuel (et dont j'ai bien besoin après une période aussi éprouvante !).
Merci d'avance