Initiative Francophone pour une Révolution Psychédélique

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Gaspich homme
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Bonjour à tous, j'ai créé une page facebook un peu particulière visant à publier des traduction françaises de textes et de conférences sur des thèmes scientifiques, philosophiques et spirituels, tenant compte de l'existence des phénomènes psychédéliques et de ce que nous pouvons en apprendre.

Vous pouvez trouvez cette page avec le titre du topic si cela vous intéresse.

Voici le texte d'introduction que j'ai rédigé pour l'occasion:

Le 3 mars 2019 marquait définitivement ma transition d'un monde vers un autre. Ce jour là je réalisai l'expérience de très loin la plus bouleversante de ma vie, comparable à ma naissance et sans doute à ma future mort en terme d'importance. Avant cette date mon existence était, je m'en rends compte dorénavant, relativement simple. J'avais une histoire, des souvenirs, des expériences qui avaient forgé mon identité au fil des années. Les choses n'étaient pas nécessairement simples mais elles suivaient une certaine logique. J'avais quelques certitudes, énormément de doutes et d'objections sceptiques à propos d'un tas de concepts encadrant ce qu'implique la condition humaine, que l'on apprend passivement au travers de la culture depuis notre naissance et qui régit en grande partie notre manière de réfléchir et d'agir. J'adhérais par défaut à une vision rationaliste du cosmos et de la vie, rejetant systématiquement toute forme d'idéologie déguisée en conscience, en croyance ou en spiritualité, car le ressentiment qui les animait m'apparaissait toujours comme beaucoup trop évident pour qu'il ne puisse être passé sous silence sans une insupportable hypocrisie. D'autant que les actes et comportements réels de celles et ceux qui les incarnaient reflétaient constamment les contradictions qu'imposaient leurs prises de positions tranchées sur la nature des choses. Pourtant je ne pouvais échapper moi même aux contradictions que le modèle rationaliste me poussait à adopter et à tolérer dans une forme de déni dépité. J'étais insatisfait au fond de moi par ce modèle car il excluait mon ressenti profond et ne laissait aucune place à un besoin latent mais toujours plus pesant de transcendance, besoin de transcendance qui s'alimentait de musique avec une avidité telle qu'il finissait par prendre plus de place que n'importe quel autre besoin dans ma vie. La musique n'entrait pas dans une conception rationaliste du monde. Plus j'approfondissais le sujet en long et en large, plus il était évident qu'il échappait à cet ordre cosmique pourtant si vraisemblable, si juste, si concordant avec la quasi totalité de l'expérience vécue. La musique était l'indice principal d'un autre pan de l'existence, immatériel et insaisissable. Sans entrer dans des détails personnels et sans importance, mon vécu ressenti se heurtait de manière parfois violente à la réalité telle que je la concevais par habitude, ce qui donnait au concept de bonheur un arrière goût d'arnaque, tout en nourrissant un sentiment de culpabilité et de faiblesse vis à vis de ce que devait être ma vie au regard de ce qu'elle était réellement, dans mon ressenti quotidien.

Il y a un peu plus de 5 ans j'étais amené à faire ma première expérience psychédélique induite par la prise d'une substance, en l’occurrence de la psilocybine, à une dose relativement faible. J'avais déjà essayé quelques « drogues » (ce concept n'a aujourd'hui plus le moindre sens pour moi) récréatives ou prescrites pour des raisons médicales, mais j'ai tout de suite compris que j'étais là en présence d'une chose radicalement nouvelle, bien que l'expérience fut assez légère. J'étais encore loin de saisir l'importance de cette expérience qui s'était déroulée dans un contexte récréatif, mais j'ai su intuitivement que je devais explorer cette voie plus sérieusement. Quelques mois plus tard je réalisais ma première vraie expérience psychédélique seul chez moi impliquant une première prise de contact avec un « autre » monde. Les visions étaient incompréhensible mais troublantes par leur intensité et leur profusion. Les sensations qui les accompagnaient étaient plus « vraies » que la réalité ordinaire, à un point qu'il était difficilement concevable de les considérer comme futiles et dénuées de légitimité à faire pleinement partie de l'expérience vécue de la réalité, bien qu'elles n'aient aucune manifestation matérielle. Les années qui suivirent, j'eus d'autres expériences de ce type, avec la psilocybine mais parfois sans, notamment lors de rêves ou d'expériences plus où moins méditatives dont le caractère psychédélique ne faisait aucun doute. A l'époque je voyais surtout le psychédélisme comme un échappatoire à la réalité, une sorte d'agrément de l'expérience vécue rendu possible par une altération de la conscience ou par des modifications des capacités cognitives. Pourtant il était clair et net que la psilocybine n'avait strictement rien à voir avec n'importe quelle autre substance qu'il m'avait été donné d'approcher. En novembre 2018 je prenais du LSD pour la première fois. Aucun doute permis sur la nature psychédélique de cette nouvelle substance incroyablement puissante, malgré une expérience assez différente de celles induites par la psilocybine. Le LSD m'a permis d'ouvrir des perspectives nouvelles dans ce qui était concevable pour mon esprit. Mais cela faisait un peu plus d'un an déjà que je m'intéressais à une autre molécule : la DMT.
Je ne savais pas encore grand chose de la DMT, si ce n'est qu'il n'existe pas de psychédélique plus puissant dans la nature. Qu'il n'est même, de part sa structure moléculaire, pas possible de concevoir un psychédélique plus puissant qui pourrait un jour être découvert. J'avais vu le film à propos des expérimentations de Rick Strassman « DMT : The Spirit Molecule », qui fait également l'objet d'un livre. Rick Strassman est le seul scientifique au monde à avoir pu mener des recherches expérimentales poussées sur la DMT et sur son rôle dans la physiologie humaine. Il a administré plus de 400 doses de DMT à une soixantaine de volontaires entre 1990 et 1995. Ses observations et les théories qui en découlent sont tellement incroyables et révolutionnaires qu'il n'est pas possible, dans l'état actuel des connaissances scientifiques, d'en saisir la portée réelle. Sans même aborder ces théorie, les faits avérés sont déjà plus que troublants. La DMT est un neurotransmetteur, c'est à dire qu'elle est impliquée dans la communication entre les neurones, qui est présent dans absolument tous les êtres vivants de cette planète en quantités infimes. C'est une molécule quasiment identique (à quelques atomes près) à la sérotonine, principal neurotransmetteur impliqué dans les fonctions cérébrales normales. Le cerveau est avide de DMT au point que certaines protéines spécifiques l'aident activement à passer la barrière hémato-encéphalique (sorte de système de défense empêchant des saloperies éventuellement présentes dans le sang de passer dans le ciboulot). Certaines plantes synthétisent de grandes quantités de DMT alors que la seule destination connue de cette molécule est le cerveau des animaux. La DMT est la substance psychoactive la plus puissante qui soit, tout en ayant une toxicité nulle car elle est parfaitement compatible avec la physiologie du cerveau. Et puis il y avait les témoignages des sujets auxquels avait été administrée cette fameuse molécule. Des récits très similaires à ceux des expériences de mort imminente, mais impliquant des choses absolument incroyable telles que des explorations de mondes et de dimensions inconnues, des rencontres avec des entités souvent qualifiées de divines ou extra-terrestres, des illuminations mystiques vertigineuses, des dissolutions de la conscience individuelle dans le tout collectif, des voyages temporels... Tout un lexique fascinant normalement réservé à la science fiction.

Face à cela je ne pouvais qu'être sceptique. Ces choses ne pouvaient pas être réelles, autrement cela impliquerait que toute ma vision du réel était à revoir, que l'humanité dans son ensemble était complètement à côté de la plaque. Pourtant j'avais les témoignages de personnes dont beaucoup étaient des scientifiques, des psychiatres, des mathématiciens, des physiciens... Et puis même si je n'avais jamais expérimenté de psychédéliques à haute dose moi même, les quelques expériences que j'avais mené personnellement allaient dans le sens de l'existence de pans entiers de la réalité immatérielle qui pouvaient malgré tout faire partie intégrante de l'expérience vécue, au même titre que n'importe quelle expérience. Et puis la DMT existait, elle était partout depuis la nuit des temps, bien avant l'homme et ses croyances, bien avant qu'une autorité prétendument rationaliste décide des directions vers lesquelles notre curiosité était légitime à se porter. Elle avait même fait partie intégrante de certaines pratiques culturelles et spirituelles depuis des milliers d'années sans que celle-ci ne menace la pérennité des cultures en question. Avais-je le droit de juger que cette molécule n'était là que par hasard, qu'elle n'avait aucune importance dans la compréhension du monde et de la vie, que ce n'était qu'une vulgaire drogue ? Est-il raisonnable de s'autoriser un tel orgueil, ou même d'avoir peur de la DMT et de sa puissance alors qu'elle est en chacun de nous et que tôt ou tard nous ressentons tous sa présence ? J'étais décidé à expérimenter la chose moi même, quel qu'en soit le prix, j'avais l'intuition que c'était plus important que tout. Je me suis donc documenté pendant plusieurs mois sur les effets, les risques, les modes d'administration, etc... La façon qui m'a semblé la plus accessible était la voie orale, au travers de l'ayahuasca, cette potion traditionnelle amazonienne contenant de la DMT ainsi qu'un autre composant sans lequel la DMT est dégradée dans l'estomac et donc inactive. J'avais lu et entendu beaucoup de mises en garde sur le fait que l'ayahuasca devait être prise dans un cadre spécifique de cérémonie chamanique traditionnelle. J'étais assez sceptique là dessus car d'après mes recherches personnelles et mes lectures de récits remontant aux années 70 bien avant qu'un tourisme spécifique ne se développe autour de cette boisson, notamment au Pérou, les chamans avaient une utilisation de l'ayahuasca très différente de celle qui est aujourd'hui présentée comme traditionnelle et millénaire aux touristes occidentaux en quête de sensations fortes. Si j'étais conscient du danger que représentait le fait de prendre cette potion seul chez moi, j'étais très sceptique quand à la nécessité d'une mise en scène spécifique et folklorique. Bien que ces cérémonies sont sûrement très intéressantes et beaucoup plus sures qu'un cadre solitaire, je trouve cela incohérent de voyager à l'autre bout du monde pour réaliser une expérience qui se déroule hors du corps, avec l'emprunte carbone et les conséquences culturelles désastreuses qu'un tel tourisme implique. L'idéal est de faire cette expérience accompagné d'une personne expérimentée qui ne soit pas un gourou et qui ne prétende pas « guider » spirituellement car, j'allais le découvrir, aucun humain ne peut prétendre cerner exactement ce qui se passe une fois de l'autre côté et il est facile pour un charlatan de détourner le pouvoir de cette substance à son profit. Il n'y avait pas d'accompagnateur potentiel dans mon entourage. Et puis l'histoire de l'humanité est faite d'explorateurs, de têtes brûlées prenant des risques inconsidérés « juste pour voir ». Je ne conseillerai à personne de reproduire cela chez lui, mais j'ai pris la responsabilité pour moi même de le faire malgré tout et je ne le regrette pas. Ma curiosité était irrésistible. Je me suis donc procuré les ingrédients pour brasser mon propre breuvage et ait commencé une préparation à base de diète drastique, d'abstinences en tous genre et d'exercices d'introspection pendant quinze jours. Une chose est sure avec les psychédéliques, c'est que le contexte et la préparation à l'expérience sont au moins aussi importants que la substance elle même. Prenez une dose équivalente de DMT dans un laboratoire pour une expérience scientifique ou au fin fond de la jungle lors d'une cérémonie collective, dans les deux cas vous ferez une expérience, mais il n'y a aucune chance qu'elles soient comparables. C'est ce que la littérature américaine défini comme le « set & setting ». Il n'y a pas de set & setting idéal, l'important étant qu'il y en ait un, qu'il soit soigné et respecté de manière à éviter que les choses ne nous échappent trop et ne virent au cauchemar. J'ai donc ritualisé l'expérience à ma manière, d'une façon qui me convenait personnellement. Je voulais que cette expérience soit d'une magnitude incomparable à tout ce que j'avais pu vivre avec la psilocybine. Je voulais atteindre ce que Rick Strassman appelle « the psychedelic treshold » ou le seuil de la dissolution de l'ego, cet état dans lequel « je », « moi » et « identité » deviennent des concepts absurdes. Le jour J j'ai soigneusement préparé ma potion pendant douze heures et le soir venu j'ai coupé le courant chez moi, me suis installé dans l'obscurité et ait bu une dose massive (bien supérieure à ce que je pensais sur le moment) d'ayahuasca.

Je ne raconterai pas ici ce qui s'est produit par la suite. Je dirais simplement que je n'aurais jamais pu y être préparé. C'était plus intense et bouleversant que la totalité de mes expériences vécues cumulées. J'ai été en contact avec un « Autre », j'ai expérimenté plusieurs niveaux de consciences plus ou moins étendus, je suis sorti de mon corps, du monde physique, j'ai été présent dans des dimensions peuplées de choses inconcevables, j'ai été entraîné dans des sortes de boucles métaphysiques infernales où le temps n'existe pas, j'ai connu l'Extase devant une énorme singularité géométrique d'énergie pure et d'une infinie complexité, j'ai été très au delà de ce que le langage et la cognition humaine sont capables de concevoir... J'ai vécu des siècles, des millénaires d’expérience en seulement trois heures dans notre temporalité habituelle au cours desquelles j'étais « ailleurs », parfois dans une béatitude absolue, parfois dans des états de terreur à côté desquels l'univers de H.P Lovecraft passe pour celui des bisounours. Puis je suis revenu d'un coup dans mon corps et ait retrouvé ma conscience normale avec le sentiment d'être revenu d'entre les morts. J'ai mis trois jours avant de pouvoir parler à nouveau sans bafouiller. Toute ma conception rationaliste du monde a volé en éclat, du moins son immense incomplétude m'apparaît désormais comme une évidence. Personne n'a conscience de ce qui se passe dans l'univers. Aucun des grands philosophes, prophètes, artistes, scientifiques, aucun personnage illustre n'a jamais été ne serait-ce qu'un tout petit peu conscient de ce qui se passe dans l'univers et beaucoup trop peu d'entre nous réalisent que nous ne savons rien, que nous sommes ridiculement à côté de la plaque avec toutes nos croyances et certitudes. Il y a des courants de pensée qui contiennent certainement une justesse à notre échelle et dans une certaine mesure, la science est une lanterne dont la lumière est certainement fiable, mais elle est très faible et n'éclaire à l'heure actuelle qu'une infime partie de ce qui existe. Il apparaît clair que l'humanité fait fausse route dans sa globalité, à un point gravissime qui nous menace à court terme. La dissolution de l'ego induite par les psychédéliques à haute dose permet de comprendre cela dans sa chair, pas seulement intellectuellement, ce qui est fait une énorme différence. J'ai compris que nous ne pouvions pas sortir de notre état de débilité collective mortifère sans ce coup de pouce que la nature nous supplie d'accepter et que nous dédaignons avec orgueil, préférant imaginer que nous avons chacun notre petit univers contenant en lui même les clés de la compréhension de tout (d'où cette tendance répandue à prétendre que la méditation permet les mêmes choses que les psychédéliques, juste parce qu'on est terrifiés à l'idée de renoncer au contrôle de soi et qu'on ne peut pas admettre notre incomplétude intrinsèque). C'est pourquoi j'ai compris qu'il était d'utilité publique de promouvoir cette voie, malgré le fait que notre modèle de société, le même qui porte la culpabilité de notre extinction en cours, soit très hostile aux psychédéliques. J'ai décidé de créer un portail sur lequel publier régulièrement des traductions françaises de textes qui ne sont généralement disponibles qu'en anglais ou dans des traductions partielles, traitant de l'état actuel des connaissances en matière de psychédéliques, mais également de philosophie et de spiritualité tenant compte de cette dimension du réel traditionnellement stigmatisée et diabolisée par le courant de la pensée dominante. Les textes publiés ne sont pas la vérité et peuvent être contradictoires, ils invitent simplement à la réflexion et aspirent à ouvrir l'horizon de nos pensées. Tous sont ouverts à la discussion. Je veillerai personnellement à ce que cette page ne serve de vitrine à aucun gourou ni idéologie quelle qu'elle soit. Certains de ces textes peuvent porter sur des sujets très abstraits pouvant prêter à sourire (et c'est tant mieux), certains seront également parfois reformulés dans leur forme pour que leur fond reste fidèle à l'idée de l'auteur en passant de l'anglais au français (certaines expressions et éléments de langage étant littéralement intraduisibles).

Aucun esprit rationnel et intellectuellement honnête ne peut ignorer que nous sommes à un moment charnière de notre histoire, que si nous ne changeons pas radicalement et rapidement, toute notre histoire et notre évolution aura été vaine. Les psychédéliques, malgré le caractère terrifiant de la perte de contrôle de soi qu'ils induisent (dans une société obsédée par le contrôle de soi) sont une manière simple et radicale de nous reconnecter à l'univers dans sa globalité, de nous réinsérer en son sein et de retrouver collectivement la voie d'une évolution dirigée vers la transcendance de l'esprit et de la matière. Ce n'est pas en faisant des efforts que nous y arriveront mais en changeant radicalement et ce n'est pas en persistant dans notre tendance à décider quel aspect du réel est légitime à faire ou non partie de notre expérience vécue que nous changerons radicalement. J'espère que vous comprendrez ma démarche, qu'elle suscitera votre intérêt et je vous invite à y participer et à l'aider à prendre de l'ampleur si vous le désirez.

A très bientôt pour débuter notre transition collective vers l'age adulte de l'espèce humaine (rien que ça ! Sérieusement vous avez raison de trouvez ça pompeux, mais je vous invite à vivre une dissolution de l'ego par vous même juste pour voir si vous avez toujours la même posture et les mêmes tentations à la condescendance ironique après cela).

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Rick
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C'est quoi le nom exact sur facebook? Psychedelic French Revolution (P.F.R)?q

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Gaspich homme
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c'est "Initiative Francophone pour une Révolution Psychédélique"

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Rick
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Il y a un truc qui cloche: aucun résultat, fait l'essai chez toi.

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Grp homme
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Gaspich a écrit

Bonjour à tous, j'ai créé une page facebook un peu particulière visant à publier des traduction françaises de textes et de conférences sur des thèmes scientifiques, philosophiques et spirituels, tenant compte de l'existence des phénomènes psychédéliques et de ce que nous pouvons en apprendre.

Vous pouvez trouvez cette page avec le titre du topic si cela vous intéresse.

Voici le texte d'introduction que j'ai rédigé pour l'occasion:

Le 3 mars 2019 marquait définitivement ma transition d'un monde vers un autre. Ce jour là je réalisai l'expérience de très loin la plus bouleversante de ma vie, comparable à ma naissance et sans doute à ma future mort en terme d'importance. Avant cette date mon existence était, je m'en rends compte dorénavant, relativement simple. J'avais une histoire, des souvenirs, des expériences qui avaient forgé mon identité au fil des années. Les choses n'étaient pas nécessairement simples mais elles suivaient une certaine logique. J'avais quelques certitudes, énormément de doutes et d'objections sceptiques à propos d'un tas de concepts encadrant ce qu'implique la condition humaine, que l'on apprend passivement au travers de la culture depuis notre naissance et qui régit en grande partie notre manière de réfléchir et d'agir. J'adhérais par défaut à une vision rationaliste du cosmos et de la vie, rejetant systématiquement toute forme d'idéologie déguisée en conscience, en croyance ou en spiritualité, car le ressentiment qui les animait m'apparaissait toujours comme beaucoup trop évident pour qu'il ne puisse être passé sous silence sans une insupportable hypocrisie. D'autant que les actes et comportements réels de celles et ceux qui les incarnaient reflétaient constamment les contradictions qu'imposaient leurs prises de positions tranchées sur la nature des choses. Pourtant je ne pouvais échapper moi même aux contradictions que le modèle rationaliste me poussait à adopter et à tolérer dans une forme de déni dépité. J'étais insatisfait au fond de moi par ce modèle car il excluait mon ressenti profond et ne laissait aucune place à un besoin latent mais toujours plus pesant de transcendance, besoin de transcendance qui s'alimentait de musique avec une avidité telle qu'il finissait par prendre plus de place que n'importe quel autre besoin dans ma vie. La musique n'entrait pas dans une conception rationaliste du monde. Plus j'approfondissais le sujet en long et en large, plus il était évident qu'il échappait à cet ordre cosmique pourtant si vraisemblable, si juste, si concordant avec la quasi totalité de l'expérience vécue. La musique était l'indice principal d'un autre pan de l'existence, immatériel et insaisissable. Sans entrer dans des détails personnels et sans importance, mon vécu ressenti se heurtait de manière parfois violente à la réalité telle que je la concevais par habitude, ce qui donnait au concept de bonheur un arrière goût d'arnaque, tout en nourrissant un sentiment de culpabilité et de faiblesse vis à vis de ce que devait être ma vie au regard de ce qu'elle était réellement, dans mon ressenti quotidien.

Il y a un peu plus de 5 ans j'étais amené à faire ma première expérience psychédélique induite par la prise d'une substance, en l’occurrence de la psilocybine, à une dose relativement faible. J'avais déjà essayé quelques « drogues » (ce concept n'a aujourd'hui plus le moindre sens pour moi) récréatives ou prescrites pour des raisons médicales, mais j'ai tout de suite compris que j'étais là en présence d'une chose radicalement nouvelle, bien que l'expérience fut assez légère. J'étais encore loin de saisir l'importance de cette expérience qui s'était déroulée dans un contexte récréatif, mais j'ai su intuitivement que je devais explorer cette voie plus sérieusement. Quelques mois plus tard je réalisais ma première vraie expérience psychédélique seul chez moi impliquant une première prise de contact avec un « autre » monde. Les visions étaient incompréhensible mais troublantes par leur intensité et leur profusion. Les sensations qui les accompagnaient étaient plus « vraies » que la réalité ordinaire, à un point qu'il était difficilement concevable de les considérer comme futiles et dénuées de légitimité à faire pleinement partie de l'expérience vécue de la réalité, bien qu'elles n'aient aucune manifestation matérielle. Les années qui suivirent, j'eus d'autres expériences de ce type, avec la psilocybine mais parfois sans, notamment lors de rêves ou d'expériences plus où moins méditatives dont le caractère psychédélique ne faisait aucun doute. A l'époque je voyais surtout le psychédélisme comme un échappatoire à la réalité, une sorte d'agrément de l'expérience vécue rendu possible par une altération de la conscience ou par des modifications des capacités cognitives. Pourtant il était clair et net que la psilocybine n'avait strictement rien à voir avec n'importe quelle autre substance qu'il m'avait été donné d'approcher. En novembre 2018 je prenais du LSD pour la première fois. Aucun doute permis sur la nature psychédélique de cette nouvelle substance incroyablement puissante, malgré une expérience assez différente de celles induites par la psilocybine. Le LSD m'a permis d'ouvrir des perspectives nouvelles dans ce qui était concevable pour mon esprit. Mais cela faisait un peu plus d'un an déjà que je m'intéressais à une autre molécule : la DMT.
Je ne savais pas encore grand chose de la DMT, si ce n'est qu'il n'existe pas de psychédélique plus puissant dans la nature. Qu'il n'est même, de part sa structure moléculaire, pas possible de concevoir un psychédélique plus puissant qui pourrait un jour être découvert. J'avais vu le film à propos des expérimentations de Rick Strassman « DMT : The Spirit Molecule », qui fait également l'objet d'un livre. Rick Strassman est le seul scientifique au monde à avoir pu mener des recherches expérimentales poussées sur la DMT et sur son rôle dans la physiologie humaine. Il a administré plus de 400 doses de DMT à une soixantaine de volontaires entre 1990 et 1995. Ses observations et les théories qui en découlent sont tellement incroyables et révolutionnaires qu'il n'est pas possible, dans l'état actuel des connaissances scientifiques, d'en saisir la portée réelle. Sans même aborder ces théorie, les faits avérés sont déjà plus que troublants. La DMT est un neurotransmetteur, c'est à dire qu'elle est impliquée dans la communication entre les neurones, qui est présent dans absolument tous les êtres vivants de cette planète en quantités infimes. C'est une molécule quasiment identique (à quelques atomes près) à la sérotonine, principal neurotransmetteur impliqué dans les fonctions cérébrales normales. Le cerveau est avide de DMT au point que certaines protéines spécifiques l'aident activement à passer la barrière hémato-encéphalique (sorte de système de défense empêchant des saloperies éventuellement présentes dans le sang de passer dans le ciboulot). Certaines plantes synthétisent de grandes quantités de DMT alors que la seule destination connue de cette molécule est le cerveau des animaux. La DMT est la substance psychoactive la plus puissante qui soit, tout en ayant une toxicité nulle car elle est parfaitement compatible avec la physiologie du cerveau. Et puis il y avait les témoignages des sujets auxquels avait été administrée cette fameuse molécule. Des récits très similaires à ceux des expériences de mort imminente, mais impliquant des choses absolument incroyable telles que des explorations de mondes et de dimensions inconnues, des rencontres avec des entités souvent qualifiées de divines ou extra-terrestres, des illuminations mystiques vertigineuses, des dissolutions de la conscience individuelle dans le tout collectif, des voyages temporels... Tout un lexique fascinant normalement réservé à la science fiction.

Face à cela je ne pouvais qu'être sceptique. Ces choses ne pouvaient pas être réelles, autrement cela impliquerait que toute ma vision du réel était à revoir, que l'humanité dans son ensemble était complètement à côté de la plaque. Pourtant j'avais les témoignages de personnes dont beaucoup étaient des scientifiques, des psychiatres, des mathématiciens, des physiciens... Et puis même si je n'avais jamais expérimenté de psychédéliques à haute dose moi même, les quelques expériences que j'avais mené personnellement allaient dans le sens de l'existence de pans entiers de la réalité immatérielle qui pouvaient malgré tout faire partie intégrante de l'expérience vécue, au même titre que n'importe quelle expérience. Et puis la DMT existait, elle était partout depuis la nuit des temps, bien avant l'homme et ses croyances, bien avant qu'une autorité prétendument rationaliste décide des directions vers lesquelles notre curiosité était légitime à se porter. Elle avait même fait partie intégrante de certaines pratiques culturelles et spirituelles depuis des milliers d'années sans que celle-ci ne menace la pérennité des cultures en question. Avais-je le droit de juger que cette molécule n'était là que par hasard, qu'elle n'avait aucune importance dans la compréhension du monde et de la vie, que ce n'était qu'une vulgaire drogue ? Est-il raisonnable de s'autoriser un tel orgueil, ou même d'avoir peur de la DMT et de sa puissance alors qu'elle est en chacun de nous et que tôt ou tard nous ressentons tous sa présence ? J'étais décidé à expérimenter la chose moi même, quel qu'en soit le prix, j'avais l'intuition que c'était plus important que tout. Je me suis donc documenté pendant plusieurs mois sur les effets, les risques, les modes d'administration, etc... La façon qui m'a semblé la plus accessible était la voie orale, au travers de l'ayahuasca, cette potion traditionnelle amazonienne contenant de la DMT ainsi qu'un autre composant sans lequel la DMT est dégradée dans l'estomac et donc inactive. J'avais lu et entendu beaucoup de mises en garde sur le fait que l'ayahuasca devait être prise dans un cadre spécifique de cérémonie chamanique traditionnelle. J'étais assez sceptique là dessus car d'après mes recherches personnelles et mes lectures de récits remontant aux années 70 bien avant qu'un tourisme spécifique ne se développe autour de cette boisson, notamment au Pérou, les chamans avaient une utilisation de l'ayahuasca très différente de celle qui est aujourd'hui présentée comme traditionnelle et millénaire aux touristes occidentaux en quête de sensations fortes. Si j'étais conscient du danger que représentait le fait de prendre cette potion seul chez moi, j'étais très sceptique quand à la nécessité d'une mise en scène spécifique et folklorique. Bien que ces cérémonies sont sûrement très intéressantes et beaucoup plus sures qu'un cadre solitaire, je trouve cela incohérent de voyager à l'autre bout du monde pour réaliser une expérience qui se déroule hors du corps, avec l'emprunte carbone et les conséquences culturelles désastreuses qu'un tel tourisme implique. L'idéal est de faire cette expérience accompagné d'une personne expérimentée qui ne soit pas un gourou et qui ne prétende pas « guider » spirituellement car, j'allais le découvrir, aucun humain ne peut prétendre cerner exactement ce qui se passe une fois de l'autre côté et il est facile pour un charlatan de détourner le pouvoir de cette substance à son profit. Il n'y avait pas d'accompagnateur potentiel dans mon entourage. Et puis l'histoire de l'humanité est faite d'explorateurs, de têtes brûlées prenant des risques inconsidérés « juste pour voir ». Je ne conseillerai à personne de reproduire cela chez lui, mais j'ai pris la responsabilité pour moi même de le faire malgré tout et je ne le regrette pas. Ma curiosité était irrésistible. Je me suis donc procuré les ingrédients pour brasser mon propre breuvage et ait commencé une préparation à base de diète drastique, d'abstinences en tous genre et d'exercices d'introspection pendant quinze jours. Une chose est sure avec les psychédéliques, c'est que le contexte et la préparation à l'expérience sont au moins aussi importants que la substance elle même. Prenez une dose équivalente de DMT dans un laboratoire pour une expérience scientifique ou au fin fond de la jungle lors d'une cérémonie collective, dans les deux cas vous ferez une expérience, mais il n'y a aucune chance qu'elles soient comparables. C'est ce que la littérature américaine défini comme le « set & setting ». Il n'y a pas de set & setting idéal, l'important étant qu'il y en ait un, qu'il soit soigné et respecté de manière à éviter que les choses ne nous échappent trop et ne virent au cauchemar. J'ai donc ritualisé l'expérience à ma manière, d'une façon qui me convenait personnellement. Je voulais que cette expérience soit d'une magnitude incomparable à tout ce que j'avais pu vivre avec la psilocybine. Je voulais atteindre ce que Rick Strassman appelle « the psychedelic treshold » ou le seuil de la dissolution de l'ego, cet état dans lequel « je », « moi » et « identité » deviennent des concepts absurdes. Le jour J j'ai soigneusement préparé ma potion pendant douze heures et le soir venu j'ai coupé le courant chez moi, me suis installé dans l'obscurité et ait bu une dose massive (bien supérieure à ce que je pensais sur le moment) d'ayahuasca.

Je ne raconterai pas ici ce qui s'est produit par la suite. Je dirais simplement que je n'aurais jamais pu y être préparé. C'était plus intense et bouleversant que la totalité de mes expériences vécues cumulées. J'ai été en contact avec un « Autre », j'ai expérimenté plusieurs niveaux de consciences plus ou moins étendus, je suis sorti de mon corps, du monde physique, j'ai été présent dans des dimensions peuplées de choses inconcevables, j'ai été entraîné dans des sortes de boucles métaphysiques infernales où le temps n'existe pas, j'ai connu l'Extase devant une énorme singularité géométrique d'énergie pure et d'une infinie complexité, j'ai été très au delà de ce que le langage et la cognition humaine sont capables de concevoir... J'ai vécu des siècles, des millénaires d’expérience en seulement trois heures dans notre temporalité habituelle au cours desquelles j'étais « ailleurs », parfois dans une béatitude absolue, parfois dans des états de terreur à côté desquels l'univers de H.P Lovecraft passe pour celui des bisounours. Puis je suis revenu d'un coup dans mon corps et ait retrouvé ma conscience normale avec le sentiment d'être revenu d'entre les morts. J'ai mis trois jours avant de pouvoir parler à nouveau sans bafouiller. Toute ma conception rationaliste du monde a volé en éclat, du moins son immense incomplétude m'apparaît désormais comme une évidence. Personne n'a conscience de ce qui se passe dans l'univers. Aucun des grands philosophes, prophètes, artistes, scientifiques, aucun personnage illustre n'a jamais été ne serait-ce qu'un tout petit peu conscient de ce qui se passe dans l'univers et beaucoup trop peu d'entre nous réalisent que nous ne savons rien, que nous sommes ridiculement à côté de la plaque avec toutes nos croyances et certitudes. Il y a des courants de pensée qui contiennent certainement une justesse à notre échelle et dans une certaine mesure, la science est une lanterne dont la lumière est certainement fiable, mais elle est très faible et n'éclaire à l'heure actuelle qu'une infime partie de ce qui existe. Il apparaît clair que l'humanité fait fausse route dans sa globalité, à un point gravissime qui nous menace à court terme. La dissolution de l'ego induite par les psychédéliques à haute dose permet de comprendre cela dans sa chair, pas seulement intellectuellement, ce qui est fait une énorme différence. J'ai compris que nous ne pouvions pas sortir de notre état de débilité collective mortifère sans ce coup de pouce que la nature nous supplie d'accepter et que nous dédaignons avec orgueil, préférant imaginer que nous avons chacun notre petit univers contenant en lui même les clés de la compréhension de tout (d'où cette tendance répandue à prétendre que la méditation permet les mêmes choses que les psychédéliques, juste parce qu'on est terrifiés à l'idée de renoncer au contrôle de soi et qu'on ne peut pas admettre notre incomplétude intrinsèque). C'est pourquoi j'ai compris qu'il était d'utilité publique de promouvoir cette voie, malgré le fait que notre modèle de société, le même qui porte la culpabilité de notre extinction en cours, soit très hostile aux psychédéliques. J'ai décidé de créer un portail sur lequel publier régulièrement des traductions françaises de textes qui ne sont généralement disponibles qu'en anglais ou dans des traductions partielles, traitant de l'état actuel des connaissances en matière de psychédéliques, mais également de philosophie et de spiritualité tenant compte de cette dimension du réel traditionnellement stigmatisée et diabolisée par le courant de la pensée dominante. Les textes publiés ne sont pas la vérité et peuvent être contradictoires, ils invitent simplement à la réflexion et aspirent à ouvrir l'horizon de nos pensées. Tous sont ouverts à la discussion. Je veillerai personnellement à ce que cette page ne serve de vitrine à aucun gourou ni idéologie quelle qu'elle soit. Certains de ces textes peuvent porter sur des sujets très abstraits pouvant prêter à sourire (et c'est tant mieux), certains seront également parfois reformulés dans leur forme pour que leur fond reste fidèle à l'idée de l'auteur en passant de l'anglais au français (certaines expressions et éléments de langage étant littéralement intraduisibles).

Aucun esprit rationnel et intellectuellement honnête ne peut ignorer que nous sommes à un moment charnière de notre histoire, que si nous ne changeons pas radicalement et rapidement, toute notre histoire et notre évolution aura été vaine. Les psychédéliques, malgré le caractère terrifiant de la perte de contrôle de soi qu'ils induisent (dans une société obsédée par le contrôle de soi) sont une manière simple et radicale de nous reconnecter à l'univers dans sa globalité, de nous réinsérer en son sein et de retrouver collectivement la voie d'une évolution dirigée vers la transcendance de l'esprit et de la matière. Ce n'est pas en faisant des efforts que nous y arriveront mais en changeant radicalement et ce n'est pas en persistant dans notre tendance à décider quel aspect du réel est légitime à faire ou non partie de notre expérience vécue que nous changerons radicalement. J'espère que vous comprendrez ma démarche, qu'elle suscitera votre intérêt et je vous invite à y participer et à l'aider à prendre de l'ampleur si vous le désirez.

A très bientôt pour débuter notre transition collective vers l'age adulte de l'espèce humaine (rien que ça ! Sérieusement vous avez raison de trouvez ça pompeux, mais je vous invite à vivre une dissolution de l'ego par vous même juste pour voir si vous avez toujours la même posture et les mêmes tentations à la condescendance ironique après cela).

Bien mais wesh c une these ou quoi mdr

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Gaspich homme
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Rick
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C'est bon! autant pour moi . je te conseil de mettre le titre de ton groupe dans l'image de couverture.

Sinon je ne me retrouve pas trop dans ton texte, j'imagine qu'avoir consommé des psychédéliques en étant gamin ça fait que je n'ai pas un parcours très similaire au tient.

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Gaspich homme
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Mon texte explique juste la raison personnelle pour laquelle je me lance dans ce projet, mais l'essentiel c'est surtout les textes qui ne sont pas les miens et que je vais publier régulièrement.

Prendre des psychédéliques en étant gamin ça doit faire drôle en effet. D'après des recherches dont j'ai eu vent, les psychédéliques auraient entre autre le pouvoir de réactiver la plasticité neuronale existant pendant l'enfance mais beaucoup moins chez l'adulte. Comme si l'enfance était en elle même déjà un état pseudo-psychédélique. Et c'est vrai que lors de mes premières expériences avec la psilocybine j'avais un peu l'impression de retrouver un état d'esprit similaire à mon état normal quand j'avais 5 ans.

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