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Dernière modification par Byoko (26 juillet 2019 à 23:27)
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prescripteur a écrit
Oui son utilité dans l'addiction à la cocaine est souvent citée.
Amicalement
Ocram
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Dernière modification par prescripteur (28 juillet 2019 à 00:08)
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Dernière modification par Byoko (09 octobre 2019 à 13:56)
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Byoko a écrit
La NAC permettrait de supprimer cette pré-période de 10 semaines en permettant dès le début de la supplémentation une régénération de la densité de SERT, il est même probable que la NAC accélère la vitesse de regain de cette densité sur la durée.
Salut,
C est intéressant mais attention de pas aller trop vite en conclusion... sans études sérieuses c est casse gueule d avancer quelque chose comme ça.
Tu as les sources? Je suis très intéressé.
Merci pour ton retour en tout cas!
Ocram
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Transcription régulée par la cocaïne et l'amphétamine
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le transcrit régulé par la cocaïne et l'amphétamine, également appelé CART, est une protéine neuropeptidique codée par le gène CARTPT chez l'homme. [1] [2] CART semble jouer un rôle dans la récompense, l'alimentation et le stress [3], et possède les propriétés fonctionnelles d'un psychostimulant endogène [4].
Contenu
1 fonction
2 Distribution de tissus
3 Signification clinique
4 histoire
Récepteur
Une fonction
CART est un neuropeptide qui produit chez les animaux un comportement similaire à celui de la cocaïne et de l'amphétamine, mais bloque à l'inverse les effets de la cocaïne lorsqu'ils sont co-administrés. Le peptide se trouve dans plusieurs zones, parmi lesquelles la zone tegmentale ventrale (VTA) du cerveau. Lorsque CART est injecté dans la VTA de rat, on observe une activité locomotrice accrue, ce qui est l’un des signes de la "stimulation centrale" provoquée par des substances telles que la cocaïne et l’amphétamine. Les rats ont également tendance à retourner à l'endroit où ils ont été injectés. Ceci est appelé préférence de lieu conditionné et est vu après l'injection de cocaïne.
Les peptides CART, en particulier CART (55-102), semblent jouer un rôle important dans la régulation de l'homéostasie énergétique et interagir avec plusieurs circuits hypothalamiques d'appétit. L'expression de CART est régulée par plusieurs hormones peptidiques périphériques impliquées dans la régulation de l'appétit, notamment la leptine, la cholécystokinine [5] et la ghréline [6], le CART et la cholécystokinine ayant des effets synergiques sur la régulation de l'appétit [7].
CART est libéré en réponse à la libération répétée de dopamine dans le noyau accumbens et peut réguler l'activité des neurones dans cette zone. [8] La production de CART est régulée positivement par le CREB [9], une protéine supposée être impliquée dans le développement de la toxicomanie, et le CART pourrait être une cible thérapeutique importante dans le traitement de l'abus de stimulants. [10] [11] [12]
Distribution tissulaire
Le CART est un peptide anorexigène et est largement exprimé dans les systèmes nerveux central et périphérique, particulièrement concentré dans l'hypothalamus. [13] Le CART est également exprimé en dehors du système nerveux dans les cellules endocrines hypophysaires, les cellules adrénergiques, les cellules de somatostatine d'îlots et dans les cellules de la gastrine antrale de rat. [14] D'autres structures et voies associées à l'expression de CART comprennent la voie mésolimbique (reliant la région tégmentale ventrale au noyau accumbens) et l'amygdale.
Le CART est également présent dans un sous-ensemble de cellules ganglionnaires de la rétine (RGC), les neurones afférents primaires de la rétine. Spécifiquement, elle étiquette les cellules ganglionnaires sélectives dans la direction ON / OFF (ooDSGC), une sous-population de cellules RGC qui se stratifient à la fois dans les sous-couches ON et OFF de la couche plexiforme interne (IPL) de la rétine. On le trouve également dans un sous-ensemble de cellules amacrines de la couche nucléaire intérieure [15]. Aucun rôle n'a encore été proposé pour l'emplacement particulier de cette protéine dans ces types de cellules.
Signification clinique
Des études sur l'action de CART (54-102) dans le ventricule latéral et l'amygdale du rat suggèrent que CART joue un rôle dans le comportement de type anxiété, induit par le sevrage à l'éthanol chez le rat. [16] Des études sur des souris knock-out de CART indiquent que CART module les effets locomoteurs, de préférence de lieu conditionnés et d'auto-administration de psychostimulants à la cocaïne. Ceci suggère une action neuromodulatoire positive de la CART sur les effets des psychostimulants chez le rat. [17] Le traitement par CART est modifié dans la région tegmentale ventrale des victimes d'une surdose de cocaïne et une mutation du gène CART est associée à l'alcoolisme. [18] En inhibant les effets bénéfiques de la cocaïne, le CART pourrait être utilisé pour traiter la dépendance à la cocaïne. [19]
Les peptides CART sont des inhibiteurs de la prise alimentaire (anorexigènes) et sont étroitement associés à la leptine et au neuropeptide Y, deux régulateurs de la prise alimentaire. L'hypoactivité CART dans l'hypothalamus d'animaux déprimés est associée à une hyperphagie et à un gain de poids. [20] [21] Les peptides CART sont également impliqués dans le comportement de peur et de sursaut. [22] On pense que CART joue un rôle clé dans le circuit de dopamine mésolimbique opioïde qui module les processus de récompense naturels. [23] Le CART semble également jouer un rôle important dans les fonctions cérébrales supérieures telles que la cognition [24].
Histoire
On a découvert CART en examinant les modifications cérébrales consécutives à l'administration de cocaïne ou d'amphétamine. L'ARNm de CART a augmenté avec l'administration de cocaïne. L'un des objectifs était de trouver une substance anorexigénique endogène. Le CART inhibe jusqu'à 30% la consommation de nourriture chez le rat. Lorsque les peptides CART d'origine naturelle ont été bloqués au moyen d'une injection d'anticorps anti-CART, l'alimentation a été augmentée. Cela a conduit à suggérer que CART puisse jouer un rôle - bien que n'étant pas le seul peptide - dans la satiété. À la fin des années 1980, les chercheurs ont commencé à synthétiser des substances analogues à la cocaïne et à l'action CART afin de trouver des médicaments pouvant aider à traiter les troubles de l'alimentation ainsi que l'abus de cocaïne. Ces substances s'apparentant à la cocaïne sont appelées phényltropanes. [25]
Récepteur CART
La cible potentielle de récepteurs pour CART n'avait pas encore été identifiée à partir de 2011 [26], cependant des études in vitro suggèrent fortement que CART se lie à un récepteur spécifique couplé à la protéine G couplé à Gi / Go, entraînant une libération accrue de ERK dans la cellule. [26] [27] [28] [29]
Plusieurs fragments de CART ont été testés pour tenter de découvrir le pharmacophore [30] [31], mais les produits naturels d’épissage CART 55-102 et CART 62-102 ont toujours une activité maximale, l’activité réduite de fragments plus petits semblant indiquer qu'une structure compacte conservant les trois liaisons disulfure de CART est préférable [32].
http://europepmc.org/articles/PMC3707292
http://europepmc.org/articles/PMC2729185
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3687776/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC15836/
http://europepmc.org/articles/PMC3602189
Le CART a aussi un effet immunomodulateur potentiellement protecteur du systeme nerveux. C'est probablement à cet effet que fait référence la citation plus haut (Byoko).
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20869431
Mais la NAC semble agir par d'autres mécanismes
NAC et cocaine
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2661026/
NAC et MDMA
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9210957
https://cshperspectives.cshlp.org/conte … 08722.full
sur les Effets de la cocaine au long cours
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3148451/
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (30 octobre 2019 à 10:45)
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Dernière modification par Byoko (30 octobre 2019 à 13:44)
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It has been demonstrated that nitric oxide (NO) can promote apoptosis in human cancer cells. To test the protective effects of antioxidants (N-acetyl-L-cysteine (LNAC) and free-radical spin traps (5,5-dimethyl-1-pyrroline N-oxide and 2,2,6,6,-tetramethyl-1-piperidinyloxy) against NO-induced apoptosis, a human colon cancer cell line (COLO 205) was treated with NO, and its survival rate was evaluated both with and without antioxidant therapy. LNAC arrested the development of progression of apoptosis in COLO 205 cells in a dose-dependent manner, promoted long-term survival, and prevented the internucleosomal DNA cleavage induced by NO. The intracellular level of glutathione (GSH) was found to be elevated in cells after exposure to LNAC. The bax protein levels were elevated by NO treatment, and this effect was blocked by LNAC. On the other hand, the bcl-2 oncoprotein level in the LNAC-pretreated cells was significantly elevated in a time-dependent manner compared to cells that received NO pretreatment. In summary, our results suggest that the protective effect of LNAC may be linked to its inducement of increases in cellular GSH and bcl-2 protein levels and to its suppression of cellular bax protein in treated cells.
Cette ref donne donc le renseignement sur le systeme Bax BCL..
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (30 octobre 2019 à 15:18)
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Lena a écrit
Au lever, à jeun, au moins 30 minutes avant de petit-déjeuner :
- 2 g de l-tyrosine en poudre diluée dans un verre d'eau avec un peu de sirop d'anis.
Au petit-déjeuner (9h00) :
- 1 g de vitamine C avec bioflavonoïdes + extrait de Cynorrhodon;
- 1 capsule de vitamine D3 (2500 UI ou 62 µg de cholécalciférol);
- 1 gélule de 120 mg d'extrait de Gingko Biloba.
Au déjeuner (15h00) :
- 1 g de vitamine C avec bioflavonoïdes + extrait de Cynorrhodon;
- 1 capsule de vitamine D3 (2500 UI ou 62 µg de cholécalciférol).
Au dîner (21h00) :
- 1 capsule de vitamine D3 (2500 UI ou 62 µg de cholécalciférol);
- 1 gélule de 120 mg d'extrait de Gingko Biloba;
- 3 gélules de ZMA (au total, 30 mg de zinc, 450 mg de magnésium et 10,5 mg de vitamine B6);
- 2 gélules de 5-hydroxy l-tryptophane ou 5-HTP (100 mg en tout).
Je précise aussi que j'ai ENFIN amorcé une assez longue (question de point de vue) VRAIE PAUSE depuis début octobre, et qui durera au minimum jusqu'à début janvier (3 mois en tout minimum) voire jusqu'à début février (4 mois en tout maximum). En toute honnêteté, c'est déjà beaucoup pour moi. Mais c'est faisable.
Ma question est la suivante : pensez-vous que j'arriverai à retrouver tous les effets - l'empathie, surtout - d'une autre substance aux effets relativement proches : la 3-mmc ?
Je pose la question ici en supposant qu'une extrapolation à partir des données scientifiques sur la MDMA (beaucoup plus nombreuses) soit possible, et pour ne pas ouvrir inutilement un nouveau sujet.
Note : celles et ceux qui me connaissent savent que j'ai développé sur un an une forte tolérance, à la 3-mmc principalement, tolérance qui semble s'étendre à d'autres molécules, ce qui est logique si il s'agit des mêmes neurotransmetteurs et "récepteurs neurologiques" (je ne sais pas si le terme est exact) qui sont concernés/touchés.
Franchement, j'ai bon espoir de me refaire une virginité sur 3-4 mois d'abstinence, rêve peut-être réalisable quand on sait que la MDMA est beaucoup plus puissante que la 3-mmc, et que la tolérance à la MDMA s'installe bien plus vite que celle à la 3-mmc qui m'a pris, je dirais 4-5 mois à raison de 300-500 mg de cathinone tous les week-end... Prions pour que la NAC me redonne la niaque.
Merci d'avance pour vos réponses et vos retours.
PS : autre détail secondaire, changement de régime hormonal avec doses optimales d’œstrogènes et de progestérone mais sans bloqueur de testostérone (antiandrogène); je ferai des analyses régulièrement et je mènerai une expérience sur l'action des stimulants par rapport aux taux de testostérone. Je suis à peu près certaine que la 3-mmc, et sans doute les amphétamines d'une manière générale, ont tendance à booster la production de testostérone, et ce par deux mécanismes conjoints : une action biochimique directe, et une autostimulation induite par l'activité sexuelle associée, chez moi en tous cas, à la consommation de ces drogues. Pour une trans MTF, cette masculinisation/virilisation est un problème de plus (celle-ci expliquerait aussi, cela dit en passant, toutes les conneries typiques de mec que j'ai pu faire, lol, je plaisante, à peine). Que voulez-vous, c'est ça la dure vie de rate de laboratoire !
Dernière modification par Anonyme Acculée (03 novembre 2019 à 15:50)
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Que voulez-vous, c'est ça la dure vie de rate de laboratoire !
Pour le moment, sur ce sujet, je ne connais que toi comme rat(e) de laboratoire. LOL
Mais je plaisante à peine car je ne pense pas qu'il y ait eu beaucoup d'expérimentation.
Donc difficile de te répondre!
Amicalement
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Lena a écrit
Ma question est la suivante : pensez-vous que j'arriverai à retrouver tous les effets - l'empathie, surtout - d'une autre substance aux effets relativement proches : la 3-mmc ? EDIT : et ce en 3-4 mois ?
Je pose la question ici en supposant qu'une extrapolation à partir des données scientifiques sur la MDMA (beaucoup plus nombreuses) soit possible, et pour ne pas ouvrir inutilement un nouveau sujet.
Dernière modification par Anonyme Acculée (03 novembre 2019 à 20:20)
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Anonyme Acculée a écrit
Bonjour. Je m'intéresse aussi à cette NAC (trouvée chez mon fournisseur habituel de compléments alimentaires pour la musculation; ils suggèrent un dosage, dans le cadre d'une activité sportive, de 500 mg une à trois fois par jour dilués dans un verre d'eau; connaissant la prudence de ce site en matière d'informations sur les doses, je pense pouvoir avancer que 1000 mg de NAC par jour est envisageable; EDIT : après quelques recherches sur internet, il semblerait que ce soit plutôt 600 mg de NAC deux fois par jour comme dans cette étude ou dans celle-là, c'est-à-dire 1200 mg en tout comme posologie journalière réparatrice et protectrice).
Mon régime actuel est le suivant (déjà publié dans mon blog l'été dernier, sauf que je n'étais pas censée continuer à ingérer des produits illicites) :Lena a écrit
Au lever, à jeun, au moins 30 minutes avant de petit-déjeuner :
- 2 g de l-tyrosine en poudre diluée dans un verre d'eau avec un peu de sirop d'anis.
Au petit-déjeuner (9h00) :
- 1 g de vitamine C avec bioflavonoïdes + extrait de Cynorrhodon;
- 1 capsule de vitamine D3 (2500 UI ou 62 µg de cholécalciférol);
- 1 gélule de 120 mg d'extrait de Gingko Biloba.
Au déjeuner (15h00) :
- 1 g de vitamine C avec bioflavonoïdes + extrait de Cynorrhodon;
- 1 capsule de vitamine D3 (2500 UI ou 62 µg de cholécalciférol).
Au dîner (21h00) :
- 1 capsule de vitamine D3 (2500 UI ou 62 µg de cholécalciférol);
- 1 gélule de 120 mg d'extrait de Gingko Biloba;
- 3 gélules de ZMA (au total, 30 mg de zinc, 450 mg de magnésium et 10,5 mg de vitamine B6);
- 2 gélules de 5-hydroxy l-tryptophane ou 5-HTP (100 mg en tout).Je précise aussi que j'ai ENFIN amorcé une assez longue (question de point de vue) VRAIE PAUSE depuis début octobre, et qui durera au minimum jusqu'à début janvier (3 mois en tout minimum) voire jusqu'à début février (4 mois en tout maximum). En toute honnêteté, c'est déjà beaucoup pour moi. Mais c'est faisable.
Ma question est la suivante : pensez-vous que j'arriverai à retrouver tous les effets - l'empathie, surtout - d'une autre substance aux effets relativement proches : la 3-mmc ?
Je pose la question ici en supposant qu'une extrapolation à partir des données scientifiques sur la MDMA (beaucoup plus nombreuses) soit possible, et pour ne pas ouvrir inutilement un nouveau sujet.
Note : celles et ceux qui me connaissent savent que j'ai développé sur un an une forte tolérance, à la 3-mmc principalement, tolérance qui semble s'étendre à d'autres molécules, ce qui est logique si il s'agit des mêmes neurotransmetteurs et "récepteurs neurologiques" (je ne sais pas si le terme est exact) qui sont concernés/touchés.
Franchement, j'ai bon espoir de me refaire une virginité sur 3-4 mois d'abstinence, rêve peut-être réalisable quand on sait que la MDMA est beaucoup plus puissante que la 3-mmc, et que la tolérance à la MDMA s'installe bien plus vite que celle à la 3-mmc qui m'a pris, je dirais 4-5 mois à raison de 300-500 mg de cathinone tous les week-end... Prions pour que la NAC me redonne la niaque.
Merci d'avance pour vos réponses et vos retours.
PS : autre détail secondaire, changement de régime hormonal avec doses optimales d’œstrogènes et de progestérone mais sans bloqueur de testostérone (antiandrogène); je ferai des analyses régulièrement et je mènerai une expérience sur l'action des stimulants par rapport aux taux de testostérone. Je suis à peu près certaine que la 3-mmc, et sans doute les amphétamines d'une manière générale, ont tendance à booster la production de testostérone, et ce par deux mécanismes conjoints : une action biochimique directe, et une autostimulation induite par l'activité sexuelle associée, chez moi en tous cas, à la consommation de ces drogues. Pour une trans MTF, cette masculinisation/virilisation est un problème de plus (celle-ci expliquerait aussi, cela dit en passant, toutes les conneries typiques de mec que j'ai pu faire, lol, je plaisante, à peine). Que voulez-vous, c'est ça la dure vie de rate de laboratoire !
Hello ! Oui tu peux tout à fait ajouter la NAC à ton régime, c'est mieux si tu la prends sur estomac vide ( 2-3h minimum après repas ou 30 minutes minimum avant repas ), tu peux la prendre avec d'autres molécules mais préférablement pas avec un repas entier ou d'autres acides aminés car l'absorption ne sera pas optimale.
Quant à la dose, un dosage de 600 mg par jour en une fois apparaît suffisant dans le cadre de la restauration des effets de la MDMA.
Ensuite pour répondre à ta question et pour te raconter un peu ma situation :
Par rapport à la MDMA, le fait de savoir si tu retrouveras les effets au bout de 3-4 mois de cure dépendra peut-être de ta tolérance actuelle, si tu as une énorme tolérance ou une bonne tolérance.
Je suis moi-même en ce moment en cure car j'étais allé jusqu'à perdre la quasi totalité des effets positifs ( j'avais une montée mais presque rien après, le trip mourrait après la montée, je ressentais seulement une stimulation bien loin des effets attendus, même avec plusieurs semaines de pause, du coup c'était avant que je ne découvre la nac ), je pourrai donc à la fin de ma période de cure confirmer si ou non la NAC marche aussi pour ceux ayant franchi un seuil plus élevé de dégâts infligés à son système sérotoninergique, d'ailleurs je précise que j'ai jamais eu de descente ou de dépression suite à ça, c'est juste que la drogue "marchait plus" on va dire en raison d'une trop faible densité de sérotonine disponible dans mon cerveau.
Car oui pour les gens qui ont une tolérance de "faible à conséquente" sans être extrême, la NAC semble marcher pour quasi tout le monde au vu des témoignages, donc si il te manque seulement une partie des effets aujourd'hui mais que tu "trippes" toujours même de façon atténuée, j'aurais tendance à te dire que oui la NAC marchera forcément surtout après une telle durée de supplémentation.
Et pour la 3mmc ne t'inquiètes pas, même si la tolérance des cathinones est effectivement croisée à celle de la MDMA. Pour la 3 on parle davantage de restauration de système dopaminergique que sérotoninergique même si les deux jouent, déjà NAC ou pas NAC le système dopaminergique a moins de difficulté que le système sérotoninergique à se remettre d'aplomb, je pense donc bien sûr qu'en 4 mois de cure sans taper tu devrais normalement totalement récupérer les effets de la 3.
Mais du coup je te conseille vivement pendant cette période de cure de ne pas consommer d’amphétamines, de méthamphétamine et même d'autres stims comme la cocaïne et du coup les cathinones qui en plus sont chimiquement semblables aux amphets dans leur fonctionnement ( j'avais continué à prendre du speed et ça m'avait flingué une pause de MD de 5 mois que j'ai faite plus tôt dans l'année, à l'époque je n'avais pas autant fait de recherches qu'aujourd'hui et ce fut mon erreur car je ne savais pas pour le coup de l'immunoréactivité causée par la prise d'amphétamines qui empêche la densité de SERT et d'autres éléments du cerveau de se régénérer normalement avant un certain temps ).
Intéressant la partie sur la testostérone ! Ce serait cool que ce soit le cas en effet :)
Dernière modification par Byoko (04 novembre 2019 à 00:51)
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Dernière modification par Anonyme Acculée (04 novembre 2019 à 08:06)
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Psyché-D-LiK a écrit
Salut juste pour donner mon xp, j'etait un très gros consommateurs (tout les 3,4 jours pendant près de 6 mois et puis tout les week end pendant plus d'un an d'after à la md) puis j'ai arrêté et ai retente l'expérience 1 ans et demi après, résultat bon trip, bonne euphorie mais j'avais bon avalée pillule sur pillule que je ne retrouvais pas l'explosion des sens que j'ai eu les premières fois, c'était une perche comme une autre très forte mais pas assez satisfaisante.. La montée était courte. Ne vous attendez pas à retrouver les effet des première fois si vous avez abusé car moi même je ne l'ai ai jamais retrouvé et je finissais a avalée p sur p pour recherche un effet qui ne venais pas.
Bah encore une fois... si, il apparaît possible de retrouver les effets des premières fois. Ça a déjà été rapporté même sans Piracétam et sans NAC pour des gens ayant au préalable perdu une partie des effets, et il apparaît par dessus tout ça que la NAC joue encore plus en faveur de ce phénomène si ce n'est joue un rôle clé pour retrouver les effets des premières fois. On a largement assez de données empiriques pour faire cette affirmation, faute de pouvoir expliquer comment cela marche précisément pour le moment.
Alors, regain des effets possible pour tout le monde ? Au bout de combien de temps de supplémentation ? Impossible de le dire avec précision pour l'heure, mais le fait que ça marche selon les témoignages pour la grande majorité des gens au bout d'un certain temps de supplémentation est avéré.
Psychotropeur a écrit
Tous comme beaucoup d'autres usagers, je t'invite a respecter les pauses de 6 a 8 semaines minimum entre les prises! Car sans parler des effets amoindris, c'est aussi de neurotoxicité que l'on parle. Ayant moi même abusé de la MD sur 4/5 mois, a hauteurs de 1 a 2 soirée D par semaine, je t'assures que tu mettras beaucoup de temps a te rétablir totalement d'une importance fréquence de prises de MD (symptômes dépressifs persistant, difficulté de concentration, fatigue chronique...) et notre cerveau, on en a qu'un. Donc essayons de le préserver au mieux
Effectivement, la NAC ne doit pas devenir automatiquement un "feu vert" pour consommer de la MDMA de manière trop rapprochée, en revanche, j'ai envie de faire un petit aparté qui mine de rien reste lié au sujet.
Depuis quelques années, selon certaines études ainsi que selon les témoignages rapportés, il apparaît que les surdoses de MD et la quantité / dose des redrops sont très largement plus responsables de la perte des effets à terme prolongé que la fréquence des prises ( même si cela joue également bien sûr ).
Je vous cite une source qui figure parmi les principales :
https://rollsafe.org/mdma-magic/
These things correlatate with losing more MDMA magic, or needing higher dosages
All of the following were statistically significant.
Roughly ordered with most negative at the top.
The strongest negative correlations were:
-highest number of tablets in one session, highest number of capsules in one session, average number of capsules in one session, highest crystal dose in mg, highest tablet dose where the weight of the tablets was known. Yes, this isn’t causation and there are confounding factors. However, it’s still very interesting.
Sessions per year. Pretty strong negative correlations with everything. Good evidence for MDMA breaks.
-Average number of booster doses.
-Total number of MDMA sessions.
-Being in a hot environment while using MDMA.
-Combining MDMA with other drugs.
Ça confirme ce que je me disais déjà à l'époque par rapport à ma propre expérience. Alors certes dans ce cas de figure : "Prises très rapprochées mais doses "safe" à chaque fois", il est évident que la fréquence redevient indéniablement et rapidement la principale cause de perte des effets à terme prolongé.
En somme, nous n'avons aucun moyen de savoir si la NAC permet par exemple de se régénérer totalement en 3 semaines plutôt qu'en 6 ou 8, je prends l'exemple du sujet sain qui a un système sérotoninergique non endommagé bien sûr car sinon les valeurs diffèrent, mais une fois qu'on a disons "réparé" son cerveau totalement, il faut bien évidemment rester prudent malgré le fait qu'on continue à se supplémenter en NAC, pour l'instant on manque de données scientifiques appuyées et on se base principalement sur de l'empirique, on sait juste que c'est la meilleure protection connue et le meilleur allié pour récupérer de la meilleure manière à terme, alors oui ce n'est bien évidemment pas une raison pour pisser sur la RDR quoi qu'il arrive.
Je reviens là-dessus également :
(symptômes dépressifs persistant, difficulté de concentration, fatigue chronique...)
En ce qui me concerne, malgré un passé de consommation abusive de la substance, je n'ai jamais éprouvé un seul de ces symptômes après coup, certes cela n'a pas été le cas de tout le monde parmi ceux ayant abusé ( ce qui est bien la preuve que, oui, la MDMA peut causer ces symtômes ), bien que je ne sois certainement pas une exception, mais c'est simplement pour souligner le fait que la corrélation entre "dommages infligés par la MDMA au cerveau" et "symptômes X" n'est pas automatique, déjà il faut voir quels types de dommage et dûs à quels types de consommation.
Dans mon cas c'est plutôt plusieurs surdoses qui ont, grossièrement dit, causé un affaiblissement sévère de la densité de la sérotonine dans mon cerveau, requérant une longue période de régénération. Donc le fait de forcer avec la MD d'une certaine façon n'implique pas forcément de subir quelconques symptômes par la suite, il faut le noter.
Dernière modification par Byoko (09 novembre 2019 à 21:11)
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Byoko a écrit
Psyché-D-LiK a écrit
Salut juste pour donner mon xp, j'etait un très gros consommateurs (tout les 3,4 jours pendant près de 6 mois et puis tout les week end pendant plus d'un an d'after à la md) puis j'ai arrêté et ai retente l'expérience 1 ans et demi après, résultat bon trip, bonne euphorie mais j'avais bon avalée pillule sur pillule que je ne retrouvais pas l'explosion des sens que j'ai eu les premières fois, c'était une perche comme une autre très forte mais pas assez satisfaisante.. La montée était courte. Ne vous attendez pas à retrouver les effet des première fois si vous avez abusé car moi même je ne l'ai ai jamais retrouvé et je finissais a avalée p sur p pour recherche un effet qui ne venais pas.
Bah encore une fois... si, il apparaît possible de retrouver les effets des premières fois. Ça a déjà été rapporté même sans Piracétam et sans NAC pour des gens ayant au préalable perdu une partie des effets, et il apparaît par dessus tout ça que la NAC joue encore plus en faveur de ce phénomène si ce n'est joue un rôle clé pour retrouver les effets des premières fois. On a largement assez de données empiriques pour faire cette affirmation, faute de pouvoir expliquer comment cela marche précisément pour le moment.
Alors, regain des effets possible pour tout le monde ? Au bout de combien de temps de supplémentation ? Impossible de le dire avec précision pour l'heure, mais le fait que ça marche selon les témoignages pour la grande majorité des gens au bout d'un certain temps de supplémentation est avéré.Psychotropeur a écrit
Tous comme beaucoup d'autres usagers, je t'invite a respecter les pauses de 6 a 8 semaines minimum entre les prises! Car sans parler des effets amoindris, c'est aussi de neurotoxicité que l'on parle. Ayant moi même abusé de la MD sur 4/5 mois, a hauteurs de 1 a 2 soirée D par semaine, je t'assures que tu mettras beaucoup de temps a te rétablir totalement d'une importance fréquence de prises de MD (symptômes dépressifs persistant, difficulté de concentration, fatigue chronique...) et notre cerveau, on en a qu'un. Donc essayons de le préserver au mieux
Effectivement, la NAC ne doit pas devenir automatiquement un "feu vert" pour consommer de la MDMA de manière trop rapprochée, en revanche, j'ai envie de faire un petit aparté qui mine de rien reste lié au sujet.
Depuis quelques années, selon certaines études ainsi que selon les témoignages rapportés, il apparaît que les surdoses de MD et la quantité / dose des redrops sont très largement plus responsables de la perte des effets à terme prolongé que la fréquence des prises ( même si cela joue également bien sûr ).
Je vous cite une source qui figure parmi les principales :
https://rollsafe.org/mdma-magic/These things correlatate with losing more MDMA magic, or needing higher dosages
All of the following were statistically significant.
Roughly ordered with most negative at the top.
The strongest negative correlations were:
-highest number of tablets in one session, highest number of capsules in one session, average number of capsules in one session, highest crystal dose in mg, highest tablet dose where the weight of the tablets was known. Yes, this isn’t causation and there are confounding factors. However, it’s still very interesting.
Sessions per year. Pretty strong negative correlations with everything. Good evidence for MDMA breaks.
-Average number of booster doses.
-Total number of MDMA sessions.
-Being in a hot environment while using MDMA.
-Combining MDMA with other drugs.Ça confirme ce que je me disais déjà à l'époque par rapport à ma propre expérience. Alors certes dans ce cas de figure : "Prises très rapprochées mais doses "safe" à chaque fois", il est évident que la fréquence redevient indéniablement et rapidement la principale cause de perte des effets à terme prolongé.
En somme, nous n'avons aucun moyen de savoir si la NAC permet par exemple de se régénérer totalement en 3 semaines plutôt qu'en 6 ou 8, je prends l'exemple du sujet sain qui a un système sérotoninergique non endommagé bien sûr car sinon les valeurs diffèrent, mais une fois qu'on a disons "réparé" son cerveau totalement, il faut bien évidemment rester prudent malgré le fait qu'on continue à se supplémenter en NAC, pour l'instant on manque de données scientifiques appuyées et on se base principalement sur de l'empirique, on sait juste que c'est la meilleure protection connue et le meilleur allié pour récupérer de la meilleure manière à terme, alors oui ce n'est bien évidemment pas une raison pour pisser sur la RDR quoi qu'il arrive.
Je reviens là-dessus également :(symptômes dépressifs persistant, difficulté de concentration, fatigue chronique...)
En ce qui me concerne, malgré un passé de consommation abusive de la substance, je n'ai jamais éprouvé un seul de ces symptômes après coup, certes cela n'a pas été le cas de tout le monde parmi ceux ayant abusé ( ce qui est bien la preuve que, oui, la MDMA peut causer ces symtômes ), bien que je ne sois certainement pas une exception, mais c'est simplement pour souligner le fait que la corrélation entre "dommages infligés par la MDMA au cerveau" et "symptômes X" n'est pas automatique, déjà il faut voir quels types de dommage et dûs à quels types de consommation.
Dans mon cas c'est plutôt plusieurs surdoses qui ont, grossièrement dit, causé un affaiblissement sévère de la densité de la sérotonine dans mon cerveau, requérant une longue période de régénération. Donc le fait de forcer avec la MD d'une certaine façon n'implique pas forcément de subir quelconques symptômes par la suite, il faut le noter.
Je suis d'accord nous ne sommes pas égaux faces aux produits. Certains, ayant un système sérotoninergique naturellement plus résistant et développer, s'en sortiront mieux, comme avec presque tous les prods d'ailleurs. Mais, même si pour certains les problemes arriveront après 1 ou 2 mois d'excès, d'autres 2 ans, et d'autres... Sans prods, les dépressifs quoi, bha, il n'empêche que les excès de MDMA finissent toujours par devenir nuisibles sur le long terme. Après chacun est libre, je suis le premier a avoir exagéré, et j'ai des amis qui continuent à tapper tous les weekends et se portent encore très bien pour l'instant. Mais c'est un jeu risqué, et il est important de savoir que c'est une sorte de course contre la montre, sans trop savoir quand cette dernière frappera. D'où l'intérêt des pauses et respect de doses, évitant ce problème.
La MDMA, c'est beaucoup de plaisir et très peu d'effets secondaires si on l'a respecte. Mais quand on ne la respecte pas, elle peut provoquer, non seulement une forte neurotoxicité sérotoninergique, mais aussi amaigrissement, abimmage voir cassage de dents (en règle générale en surdose vraiment sévère, quand on les a déjà plusieurs fois abîmé a cause de la D ou d'autres prods), addiction psychologique possible mais en règle générale intermittente (en groupe, plus rarement seul), tolérance aux produits poussant a consommer plus, risques de syndrome sérotoninergique, de coup de chaud (parfois mortelle)....
Franchement, cette drogue est beaucoup trop banalisé en France aujourd'hui. Quand on regarde chez les jeunes, en boîtes, dans les clubs, ou même en petites soirées étudiantes, elle est partout, et les gens font globalement n'importe quoi avec. Sauf que en règle générale, ces même personne qui tappe des taz feront super gaffe avec toutes les autres drogues, voir jugeront (ketamine, cocaïne...) Alors que la MD est, bien que d'une manière différente (addiction beaucoup plus soft), largement aussi dangereuse (excès parfois payés très chère)
Voilà, c'est mon avis, ça n'engage que moi, mais c'est mon ressentis d'usager de drogues, en ayant beaucoup consommé et traînant principalement avec des amateurs de MD.
Amicalement,
Psychotropeur
Dernière modification par Psychotropeur (10 novembre 2019 à 14:13)
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Dernière modification par Sarendas (21 mai 2021 à 20:50)
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