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Sans connaître précisément le sujet je sais qu'il existe des produits qui permettent d'inhaler du tabac chauffé mais non transformé par une combustion, en particulier des produits vendus par les industriels du tabac. Il y a quelques mois je suis tombé sur des touristes américains qui cherchaient à acheter une recharge. Ce type de produit contenant du tabac, relève de la législation sur le tabac et est vendu en bureau de tabac. Cela pourrait valoir le coup que tu te renseignes dans un bureau de tabac. Cela pourrait s'apparenter un peu à l'idée de vaporisation d'herbe. Après est-ce qu'il est possible de faire la même chose avec un vaporisateur type, je n'en sais rien.
J'ai quand même envie de te demander si tu ne penses pas qu'il y ait moyen d'améliorer la qualité de la substitution que la cigarette électronique te procure.
Il est possible que ton profil de dépendance ne te permette pas de te détacher de la cigarette tout court, même au bout d'un an, mais pour moi qui aie vécu un premier échec de ce type il y a plusieurs années, quand j'ai de nouveau tenté ma chance avec une E-Cig de 3è génération il y a quelques mois, après l'avoir longuement sélectionnée, ça a pris très très vite et j'ai rapidement oublié -pas totalement, mais à 99% - la cigarette classique (que je fumais quotidiennement depuis 27 ans).
Aussi, à moins que tu aies déjà essayé d'optimiser ton système, sans davantage de succès, je te conseillerais d'essayer de nouveaux produits de vape, certains pouvant peut-être réussir à te faire oublier la cigarette.
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Chêne a écrit
Faut invoquer psychocrack, c'est lui la sommité sur le sujet si je dis pas de connerie.
non je ne suis pas une somité, juste j'ai tester au volcano, je doit dire qu'a 125 -150°c comme consseillé sur certain site commercial copier sur l'ancien site de storz et bickel, ou ailleur, ça ne donne rien à par un gout tabac chaud sympas je crois me rapeler, mais pas de nicotine, j'ai tester à 187 avec du shit là c'est effectif mais comme j'en met seulement un bout de clope...... pas beaucoup d'éffet.
je ne connais pas la temperatue idéal pour le tabac indus!
je crois qu'il se situe entre 150 et 180°c sans etre sur!
pour ce qui est de iquos , même si mon adicto me l'a consseillé, je n'utilise pas car c'est surement pièger (produit ou autres technique pour rendre accroc, car c'est fabriquer par des fabriquant de clope.
de plus ça chauffe trop le tabac d'apres au moins 1 retour je ne sais plus où.
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Morning Glory a écrit
A ma connaissance la température de combustion de la nicotine serait trop haute, plus haute que celle de la cellulose si je dis pas de conneries... je crois que j'avais vu un autre sujet sur ce forum qui en parlait, faudrait que je le retrouve...
Oui, ici : https://www.psychoactif.org/forum/t3023 … m=similard
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Ayant arrêté de fumer depuis un an, j'utilise depuis une cigarette électronique. Cependant, chaque jour reste une lutte épuisante psychiquement pour ne pas reprendre la clope
Alors perso j'avais arrêté 4ans avec la e-cig. Parfois en soirée je fumais quelques clopes, jusqu'au jours ou j'ai vraiment décidé d'arrêter complètement le tabac. Ça a duré un an environ et comme toi, même si la e-cigarette permettait de combler le manque, j'étais souvent frustré et je tirais dessus de façon machinal espérant une montée de nicotine qui n'était jamais satisfaisante.
Et bien ce qui m'en a libéré c'est d'arrêter la e-cig, et de me sevrer complètement de la nicotine.
Tu pourrais aussi essayer les sels de nicotine, ça monte plus vite et ça ressemble d'avantage à une montée de nicotine apparemment (jamais essayé non plus).
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Verou a écrit
Ayant arrêté de fumer depuis un an, j'utilise depuis une cigarette électronique. Cependant, chaque jour reste une lutte épuisante psychiquement pour ne pas reprendre la clope (qui vient de tuer mon frère à seulement 41 ans mais me servait aussi hélas d'anti depresseur. Bref. Situation compliquée)
Bonjour,
Mes condoléances pour ton frère,
Pour les vaporisateur d'herbe sèche , Portatif ou de Salon , je ne pourrais rien dire de plus...
Et pour le IQOS , c'est une vraie cochonnerie de mon avis perso ...
Mais sinon je me pose la question , si tu est sur la e-cig depuis 1 an , tu doit être sevré du tabac , mais pas de la nicotine normal ...je me demande si tu n'est pas simplement en sous dosage de nicotine
Je ne vois pas d'autres cause de tes cravings
Tu vapes sur quel genre de dispositif ?
Oui , cela pourrait être une solution ( conseiller pour les gros fumeurs , au début pour après passer sur des E-liquides classiques ) car avec juste quelques puffs ( 1 ou 2 ) tu as ta dose de nicotine, alors qu'il faudrait avec un e-liquide classique vapoter 15 min au minimum.... ( Jus + un booster au Sels de Nicotine : 10 ou 20mg/ml, ou un E-liquide au sels de nicotine )
Mais faut faire attention ,car c'est effectivement le "Hit" n'est pas irritant et je dirais qu'il est même doux , et donc risque de rush de nicotine ....
Pour info : j'ai était fumeur de 20 a 30 clopes pendant oui une 20ne d'années , mais j'avais réduit ces dernières années à 5 Cigarettes par jour (en moyenne - de 1 a 10)
Donc il ne m'auras fallu moins d'une semaine , pour être écœuré de mes Malbacs ,
et avec une E-cig de debutant ( Amnis ) que j'ai garder comme e-cig d'appoint ....
MM
Dernière modification par Meumeuh (05 août 2019 à 20:05)
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Verou a écrit
Comment font ils pour éviter la combustion ?
Si j'ai bien compris, ils jouent sur les mots, ils pyrolysent.
Après, ils ne vont pas tout dévoiler, ça relève du secret industriel j'imagine.
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Je reviens là-dessus, en quelque sorte la prémisse de départ, qui serait que les fumeurs ont une dépendance au tabac plutôt qu'à la nicotine, ou du moins que la dépendance au tabac serait supérieure à celle à la nicotine.
Je n'ai jamais lu cela.
Bien sûr il y a la théorie liée aux IMAO, mais ils se forment pendant la combustion du tabac qui n'en contient quasiment pas avant combustion (et/ou chauffage à très haute température peut-être?). Il pourrait aussi y avoir une addiction au CO, mais si c'était le cas il serait souhaitable de la corriger et non de la maintenir au vu de sa toxicité... (et puis en l'absence de combustion il ne s'en formerait pas).
On parle plutôt de dépendance psychologique y compris comportementale, et comparé aux autres TSN le vapotage ressemble le plus au fait de fumer, ce qui pourrait expliquer son efficacité nettement supérieure.
Du coup si la vaporisation / pyrolyse du tabac n'est pas supérieure à la vape de mélanges PG/VG selon le critère d'efficacité de la délivrance de la nicotine, tout ce qu'il reste c'est éventuellement la formation des IMAO... ainsi qu'un tas d'autres produits indésirables.
Ce que je souhaite souligner surtout c'est que, d'abord quand on parle de tabagisme en fait on parle essentiellement d'addiction au fait de fumer du tabac, concrètement d'addiction à la cigarette ou au fumage de cigarette, et non d'addiction au tabac (pas de snus chez nous), et ensuite lorsqu'on dit que la nicotine n'est pas seule responsable de l'addiction on pense à la puissance de l'adaptation comportementale, au geste, et éventuellement à l'effet des goudrons, mais pas au contenu non-transformé des feuilles de tabac séchées contenues dans les cigarettes.
Du coup je peine vraiment à voir pourquoi tu es convaincue que la vaporisation pourrait apporter quelque chose de plus que la vape?
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Hilde a écrit
Je reviens là-dessus, en quelque sorte la prémisse de départ, qui serait que les fumeurs ont une dépendance au tabac plutôt qu'à la nicotine, ou du moins que la dépendance au tabac serait supérieure à celle à la nicotine.
Je n'ai jamais lu cela.
Bien sûr il y a la théorie liée aux IMAO, mais ils se forment pendant la combustion du tabac qui n'en contient quasiment pas avant combustion (et/ou chauffage à très haute température peut-être?). Il pourrait aussi y avoir une addiction au CO, mais si c'était le cas il serait souhaitable de la corriger et non de la maintenir au vu de sa toxicité... (et puis en l'absence de combustion il ne s'en formerait pas).
On parle plutôt de dépendance psychologique y compris comportementale, et comparé aux autres TSN le vapotage ressemble le plus au fait de fumer, ce qui pourrait expliquer son efficacité nettement supérieure.
Du coup si la vaporisation / pyrolyse du tabac n'est pas supérieure à la vape de mélanges PG/VG selon le critère d'efficacité de la délivrance de la nicotine, tout ce qu'il reste c'est éventuellement la formation des IMAO... ainsi qu'un tas d'autres produits indésirables.
Ce que je souhaite souligner surtout c'est que, d'abord quand on parle de tabagisme en fait on parle essentiellement d'addiction au fait de fumer du tabac, concrètement d'addiction à la cigarette ou au fumage de cigarette, et non d'addiction au tabac (pas de snus chez nous), et ensuite lorsqu'on dit que la nicotine n'est pas seule responsable de l'addiction on pense à la puissance de l'adaptation comportementale, au geste, et éventuellement à l'effet des goudrons, mais pas au contenu non-transformé des feuilles de tabac séchées contenues dans les cigarettes.
Du coup je peine vraiment à voir pourquoi tu es convaincue que la vaporisation pourrait apporter quelque chose de plus que la vape?
Bonjour
Je n'en sais trop rien à vrai dire.....Je ne sais pas si la vaporisation pourrait mieux me convenir que l'e-cig puisque je ne l'ai jamais essayée. Cependant, comme j'utilise une vape depuis plus d'un an avec le taux max de nicotine, sans jamais avoir rallumé une clope, et que je me sens pourtant toujours en manque (ce qui me manque à mon avis, c'est la satisfaction répétée vingt fois par jour de soulager mon addiction à la clope) , je me dis qu'il y a quelque chose (alcaloïde ?) dans le tabac que je ne trouve pas avec la vape. Peut être ne le trouverais je pas non plus d'ailleurs dans la vaporisation. Je n'en sais rien in fine. C'est pour cela que j'ai consulté les membres de ce forum. Bien à vous
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Verou a écrit
Cependant, comme j'utilise une vape depuis plus d'un an avec le taux max de nicotine, sans jamais avoir rallumé une clope, et que je me sens pourtant toujours en manque (ce qui me manque à mon avis, c'est la satisfaction répétée vingt fois par jour de soulager mon addiction à la clope)
La question est : en manque de quoi?
Serait-ce de l'effet d'une substance, alors qu'au bout d'un an tu devrais être totalement sevrée sur le plan physiologique?
Au bout d'un an tu ne peux plus être dépendante, hormis de la nicotine, tout ce qui peut subsister c'est un craving de clope ou de ses effets, mais ça pourrait très bien être lié au mode de délivrance de nicotine qui est différent, plus lent avec la vape, et émousse les pics. Parier sur les quelques autres alcaloïdes présents est surprenant.
Certains t'ont suggéré d'essayer les sels de nicotine ou de changer de matériel et tu n'as pas répondu. Il n'y a pas que le dosage en nicotine qui compte.
Verou a écrit
Oui, c'est ce que j'ai cru comprendre. C'est pour cela que je me demande ce qu'ils peuvent mettre en plus du tabac pour éviter que cela flambe ??
Ils retirent l'oxygène, ce qui empêche la combustion, mais pas le tabac de carboniser quand même.
Dernière modification par Hilde (08 août 2019 à 15:58)
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Hilde a écrit
Verou a écrit
Cependant, comme j'utilise une vape depuis plus d'un an avec le taux max de nicotine, sans jamais avoir rallumé une clope, et que je me sens pourtant toujours en manque (ce qui me manque à mon avis, c'est la satisfaction répétée vingt fois par jour de soulager mon addiction à la clope)
La question est : en manque de quoi?
Serait-ce de l'effet d'une substance, alors qu'au bout d'un an tu devrais être totalement sevrée sur le plan physiologique?
Au bout d'un an tu ne peux plus être dépendante, hormis de la nicotine, tout ce qui peut subsister c'est un craving de clope ou de ses effets, mais ça pourrait très bien être lié au mode de délivrance de nicotine qui est différent, plus lent avec la vape, et émousse les pics. Parier sur les quelques autres alcaloïdes présents est surprenant.
Certains t'ont suggéré d'essayer les sels de nicotine ou de changer de matériel et tu n'as pas répondu. Il n'y a pas que le dosage en nicotine qui compte.Verou a écrit
Oui, c'est ce que j'ai cru comprendre. C'est pour cela que je me demande ce qu'ils peuvent mettre en plus du tabac pour éviter que cela flambe ??
Ils retirent l'oxygène, ce qui empêche la combustion, mais pas le tabac de carboniser quand même.
Oui, excusez moi. Je n'ai effectivement pas répondu sur mon matériel et les sels de nicotine. Alors, selon un groupe d’entraide d'anciens fumeurs dont je fais partie, on me dit que mon matériel est bien (iKuu I80 d'Eleaf). Pour les sels de nicotine, je m'en suis servi mais sans sans y trouver grand chose de plus que les liquides classiques. Je me dis bien que au bout d'un an, je suis sevrée physiquement du tabac mais, à mon avis , il me manque justement la satisfaction qu'a le fumeur à soulager sa dépendance en allumant une clope. Je ne sais pas si je m'explique bien en disant cela. Étant dépressive depuis des années (dépression qui s'est révélée brusquement lors d'un premier arrêt du tabac d'une semaine il y a six ans), je trouvais une sorte de réconfort et de béquille morale dans le fait de me sentir bien plusieurs fois par jour avec mes clopes. Bref. Pardon pour le pavé et merci pour votre sollicitude
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Verou a écrit
Je me dis bien que au bout d'un an, je suis sevrée physiquement du tabac mais, à mon avis , il me manque justement la satisfaction qu'a le fumeur à soulager sa dépendance en allumant une clope. Je ne sais pas si je m'explique bien en disant cela. Étant dépressive depuis des années (dépression qui s'est révélée brusquement lors d'un premier arrêt du tabac d'une semaine il y a six ans), je trouvais une sorte de réconfort et de béquille morale dans le fait de me sentir bien plusieurs fois par jour avec mes clopes. Bref. Pardon pour le pavé et merci pour votre sollicitude
Oui, je pense que c'est clair, du moins je comprends bien cette frustration.
Franchement, ce qu'en particulier j'ai trouvé dans la vape c'est justement une substitution à ce qu'apportait l'allumage d'une cigarette, qu'il s'agisse de réconfort, soulagement, soutien, intermède, bref une quelconque récompense.
Après si je suis honnête je ne peux pas non plus idéaliser la cigarette : parfois elle ne suffisait pas, il en fallait une autre, ou encore il fallait qu'autre chose lui succède, ou encore ce que l'on appelle le setting était affreux et gâchait l'essentiel du plaisir.
Une clope n'était pas une clôture du besoin, c'était un high suivi d'une mise en suspens, et dès lors que la vape atteint ce même résultat de suspension, même sans le high, ça me permet d'avancer et ça me va.
Cela aide de ne pas idéaliser la cigarette. Si je me remémore les effets indésirables immédiats (respiratoires et cardiovasculaires) ou quasi immédiats (divers, ne serait-ce que la fumée passive...) de la cigarette et que je les mets en balance de la supériorité du hit par rapport à la vape, ça penche du mauvais côté et la vape l'emporte largement. Donc si j'ai un peu perdu, j'ai aussi beaucoup gagné, la vraie difficulté c'était de passer le cap de la transition où il faut réussir à sauter la barrière de potentiel du manque.
La cigarette l'emporte avec sa dimension ultra-low tech, mais c'est une considération tout autre.
Je pense qu'au bout d'un an si le besoin se fait toujours ressentir, ce n'est plus le (manque de) tabac qui est en cause (le tabac est devenu une madeleine de Proust), c'est le besoin d'autre chose que le tabac paraissait combler, et il n'est pas certain qu'un cigarette (t')apporterait la satisfaction attendue.
Je ne veux pas du tout t'imposer mes propres considérations pour les calquer sur ta réalité, mais mon avis est que cela vaut le coup de réfléchir le plus objectivement possible à ce que tu ressens avoir perdu, sans omettre tous les effets indésirables que le temps a peut-être effacés de ta mémoire pour te faire croire que la cigarette c'était tout rose, une euphorie / anxiolyse garantie suffisante et sans frustration associée à chaque clope, et que ça ne tenait qu'au produit et non au contexte, etc.
En 3 mois je suis devenue accro à la vape, et donc a priori pas du côté de ceux qui l'abandonnent aussi vite qu'ils l'ont adoptée, et je continue de me demander comment substituer d'autres stratégies au besoin d'inhaler, ponctuellement ou compulsivement.
J'ai expérimenté une privation de vape qui s'est bien passée au début, et mal à partir du moment où j'ai compris que je n'allais pas pouvoir vaper dès que je l'escomptais, où là j'ai réagi comme un lion en cage, exactement de la même façon que je l'aurais fait sous dépendance tabagique. La différence avec la clope c'est qu'il m'a semblé clair que ma dépendance était essentiellement psy et non physique : c'était dans ma tête. Et pour autant ce n'était pas rien, la tension était palpable.
Au sujet d'IQOS: ce dispositif est vraisemblablement dangereux, et il est tout aussi vraisemblable que tu n'y trouveras pas ce que tu y cherches. S'il s'agit de gérer une dépression, d'autres voies plus efficaces que le tabac sont à explorer, mais ce n'est pas mon domaine...
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Hilde a écrit
Verou a écrit
Je me dis bien que au bout d'un an, je suis sevrée physiquement du tabac mais, à mon avis , il me manque justement la satisfaction qu'a le fumeur à soulager sa dépendance en allumant une clope. Je ne sais pas si je m'explique bien en disant cela. Étant dépressive depuis des années (dépression qui s'est révélée brusquement lors d'un premier arrêt du tabac d'une semaine il y a six ans), je trouvais une sorte de réconfort et de béquille morale dans le fait de me sentir bien plusieurs fois par jour avec mes clopes. Bref. Pardon pour le pavé et merci pour votre sollicitude
Oui, je pense que c'est clair, du moins je comprends bien cette frustration.
Franchement, ce qu'en particulier j'ai trouvé dans la vape c'est justement une substitution à ce qu'apportait l'allumage d'une cigarette, qu'il s'agisse de réconfort, soulagement, soutien, intermède, bref une quelconque récompense.
Après si je suis honnête je ne peux pas non plus idéaliser la cigarette : parfois elle ne suffisait pas, il en fallait une autre, ou encore il fallait qu'autre chose lui succède, ou encore ce que l'on appelle le setting était affreux et gâchait l'essentiel du plaisir.
Une clope n'était pas une clôture du besoin, c'était un high suivi d'une mise en suspens, et dès lors que la vape atteint ce même résultat de suspension, même sans le high, ça me permet d'avancer et ça me va.
Cela aide de ne pas idéaliser la cigarette. Si je me remémore les effets indésirables immédiats (respiratoires et cardiovasculaires) ou quasi immédiats (divers, ne serait-ce que la fumée passive...) de la cigarette et que je les mets en balance de la supériorité du hit par rapport à la vape, ça penche du mauvais côté et la vape l'emporte largement. Donc si j'ai un peu perdu, j'ai aussi beaucoup gagné, la vraie difficulté c'était de passer le cap de la transition où il faut réussir à sauter la barrière de potentiel du manque.
La cigarette l'emporte avec sa dimension ultra-low tech, mais c'est une considération tout autre.
Je pense qu'au bout d'un an si le besoin se fait toujours ressentir, ce n'est plus le (manque de) tabac qui est en cause (le tabac est devenu une madeleine de Proust), c'est le besoin d'autre chose que le tabac paraissait combler, et il n'est pas certain qu'un cigarette (t')apporterait la satisfaction attendue.
Je ne veux pas du tout t'imposer mes propres considérations pour les calquer sur ta réalité, mais mon avis est que cela vaut le coup de réfléchir le plus objectivement possible à ce que tu ressens avoir perdu, sans omettre tous les effets indésirables que le temps a peut-être effacés de ta mémoire pour te faire croire que la cigarette c'était tout rose, une euphorie / anxiolyse garantie suffisante et sans frustration associée à chaque clope, et que ça ne tenait qu'au produit et non au contexte, etc.
En 3 mois je suis devenue accro à la vape, et donc a priori pas du côté de ceux qui l'abandonnent aussi vite qu'ils l'ont adoptée, et je continue de me demander comment substituer d'autres stratégies au besoin d'inhaler, ponctuellement ou compulsivement.
J'ai expérimenté une privation de vape qui s'est bien passée au début, et mal à partir du moment où j'ai compris que je n'allais pas pouvoir vaper dès que je l'escomptais, où là j'ai réagi comme un lion en cage, exactement de la même façon que je l'aurais fait sous dépendance tabagique. La différence avec la clope c'est qu'il m'a semblé clair que ma dépendance était essentiellement psy et non physique : c'était dans ma tête. Et pour autant ce n'était pas rien, la tension était palpable.
Au sujet d'IQOS: ce dispositif est vraisemblablement dangereux, et il est tout aussi vraisemblable que tu n'y trouveras pas ce que tu y cherches. S'il s'agit de gérer une dépression, d'autres voies plus efficaces que le tabac sont à explorer, mais ce n'est pas mon domaine...
Vous avez certainement raison. Si la clope m’aidait un peu à me sentit moins mal, elle n'a en revanche jamais soigné de dépression....Et je pense comme vous que je fais une fixette très excessive sur le tabac. Le problème est ailleurs. mais j'ai beau le savoir, la fixette reste là... Comme vous, je me suis déjà retrouvée en ayant paumé ma vape quelques heures (à un mariage ) et...grosse grosse tension également ..alors que la nictotine est réputée n'être pas bcp plus addictive que la cafeine. Bref, les liens les plus forts avec ces substances me semblent très psys. Je vous remercie du temps que vous avez pris pour me répondre.
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Verou a écrit
Comme vous, je me suis déjà retrouvée en ayant paumé ma vape quelques heures (à un mariage ) et...grosse grosse tension également ..alors que la nictotine est réputée n'être pas bcp plus addictive que la cafeine.
Oui, mais il me semble, à moi, que dans ce genre de situation la tension n'est pas liée à un manque d'une substance, ou peu, mais à l'impossibilité de vaper, que l'addiction est essentiellement comportementale et qu'une E-Cig avec un liquide sans nicotine aurait très certainement fait l'affaire et permis de profiter à fond des festivités.
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Hilde a écrit
Ils retirent l'oxygène, ce qui empêche la combustion, mais pas le tabac de carboniser quand même.
what???ta un lien???
Anonyme3894 a écrit
what???ta un lien???
Bonne question.
Ici https://www.bmj.com/company/newsroom/he … s-claimed/
The tobacco plug charred as a result of pyrolysis–thermal decomposition in the absence of oxygen. Charring was more extensive when thorough cleaning was not carried out after use of each heat stick, suggesting that build-up of debris and fluid increases pyrolytic temperatures, say the researchers.
qui fait référence à l'article suivant: https://tobaccocontrol.bmj.com/content/28/1/34
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Verou a écrit
Cependant, comme j'utilise une vape depuis plus d'un an avec le taux max de nicotine, sans jamais avoir rallumé une clope, et que je me sens pourtant toujours en manque (ce qui me manque à mon avis, c'est la satisfaction répétée vingt fois par jour de soulager mon addiction à la clope) , je me dis qu'il y a quelque chose (alcaloïde ?) dans le tabac que je ne trouve pas avec la vape.
La grosse différence entre vape et clope c'est le flash, avec la clope ça met 7secondes a monter (aussi rapide qu'en IV !! ), avec la vape c'est plus du domaine de la transmission via les muqueuses de la bouches et des poumons 10-15mn.
Verou a écrit
[b]il me manque[/qb] justement la satisfaction qu'a le fumeur à soulager sa dépendance en allumant une clope
Pour moi c'est une construction personnelle, c'est à dire que tu as associé la clope à une satisfaction et il faut "reprogrammer" ton cerveau pour penser autrement à son sujet.
Verou a écrit
je trouvais une sorte de réconfort et de béquille morale dans le fait de me sentir bien plusieurs fois par jour avec mes clopes
Verou a écrit
la clope m’aidait un peu à me sentit moins mal,
En fait quand t'es en manque ça fait du bien de se soulager avec l'objet du manque, d’où une image biaisé que la clope soulage. Mais non (enfin si, si tu le dit ça devient ta réalité comme là on est dans le subjectif), pour moi la clope te remet juste à ton état normal. Il faudrait que tu acceptes qu'étant sevré tu es dans ton état normal et plus en manque (et j'ai le même cheminement à faire).
Hilde a écrit
Je pense qu'au bout d'un an si le besoin se fait toujours ressentir, ce n'est plus le (manque de) tabac qui est en cause (le tabac est devenu une madeleine de Proust), c'est le besoin d'autre chose que le tabac paraissait combler, et il n'est pas certain qu'un cigarette (t')apporterait la satisfaction attendue.
Pour moi le manque peut-être auto entretenu pendant loooonnnngtemps par le mental. Si tu ne fais pas le deuil d'un produit en te disant régulièrement, qu'est-ce que je suis mieux sans et que tu ne passes jamais vraiment à autre chose et c'est un peu le problème de la e-cifg. Alors oui peut-être que ça comble autre chose et tout et tout mais ça peut aussi combler que le manque. Mais peut-être tout simplement que la clope sans combler apporte quelque chose, elle est une fin en soi. Elle remplit la vie. C’est comme une relation amoureuse.
Perso 4 ans avec la e-cig et depuis mars plus de nicotine (quand même des cigares crapotés et des bonbons nicotine) mais donc plus de flash et plus de geste quotidiens. Et bien j'ai cette angoisse que j’apprends à chasser et qui plus je chasse plus ça me réconforte : je n'ai besoin de rien pour être bien (ou mal ça dépend des moments ^^).
Et l'angoisse de la dépression et de l'état bougon/en descente je l'ai, mais avec la nicotine en bonbons ou en cigare, je n'ai pas de descente ni de manque, donc je me permets un cigare ou deux par semaine et en ce moments les bonbons parce que les cigares ça coute chère. Par contre j'ai encore parfois cette mélancolie de la clope, le geste simple qui fait du bien, mais que je chasse très vite avec tout une bardée de pensées qui sont presque automatique. La meilleur étant je n'ai besoin de rien (presque plus). Et surtout je suis déjà dans le même état que si je venais de fumer une clope sans le côté cassant du monoxyde de carbone. Pour me casser j'ai la weed au besoin.
Ce qui m’empêche pas de boire un coup, de fumer un vapo de weed ou que sais-je à l'occasion.
En 3 mois je suis devenue accro à la vape, et donc a priori pas du côté de ceux qui l'abandonnent aussi vite qu'ils l'ont adoptée, et je continue de me demander comment substituer d'autres stratégies au besoin d'inhaler, ponctuellement ou compulsivement.
Je trouve que la vape permet de faire un transfert d'addiction de la clope vers elle. Et je trouve que c'est moins addictif pas a cause d'autre chose que la durée avec laquelle agit la substance.
Pour preuve en soirée en joint j'étais complètement éclaté (je vous passe les détails mais en gros coke, weed, LSD MDMA...) et bien j'ai fumé sur un joint tabac et en deux lattes j'ai senti ce flash. Il était noyé dans tout le reste mais je l'ai clairement senti. La saturation de mes recepteur. Pas petit à petit comme avec la e-cig ou avec un bonbon mais d'un coup tout les récepteurs saturés. J'ai eu peur de retombé mais ça va.
Tout ça pour dire que la e-cig pour moi c'est un outil qui permet de se passer du tabac mais comme tout transfert il ne résous pas l'addiction. Il faut encore se convaincre ensuite qu'on peut faire sans, se dire une fois ou on part de chez soi "allez sans e-cig". C'est dur mais petit à petit on se rend compte qu’on n’a pas besoin de biberonner sa e-cig h24.
Le plus important étant de faire le deuil de la clope.
Hilde a écrit
Oui, mais il me semble, à moi, que dans ce genre de situation la tension n'est pas liée à un manque d'une substance, ou peu, mais à l'impossibilité de vaper, que l'addiction est essentiellement comportementale et qu'une E-Cig avec un liquide sans nicotine aurait très certainement fait l'affaire et permis de profiter à fond des festivités.
C'est l'angoisse du manque. La peur de manquer je pense. Comme moi avec la weed c’est la peur de pas bien dormir et au final c’est cette angoisse qui m’empêchait de dormir.
Pour finir le plus important je pense que c’est faire le deuil et la e-cig c’est la nicotine en perfusion, elle permet pas de vraiment oublier la clope. Par contre pendant longtemps elle peut permettre de se déshabituer du flash de la clope.
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Pour la pyrolyse du tabac c'est (relativement) simple, chauffé à 300° sans oxygène, il n'y a pas de combustion. C'est comme ça qu'on fabrique du charbon de bois.
ok, je comprend mieux!
merci!
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