Dernière modification par Gribouille (06 janvier 2016 à 02:38)
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Dernière modification par prescripteur (06 janvier 2016 à 09:31)
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guygeorges a écrit
Théorie du complot sur les méchants labos qui veulent faire monter la toxicomanie en flèche. J'appelle ça de la désinformation.
venant de moi ???
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prescripteur a écrit
Bonjour,
En général nous (la plupart des CSAPA, je pense) ne conseillons pas en première intention le sevrage hospitalier parce qu'il est necessairement relativement rapide et donc trop brutal. Par contre, j'ai plusieurs exemples de personnes ayant réussi à se sevrer en quelques mois, donc très progressivement. Et quand une hospitalisation est demandée nous la conseillons plutot en toute fin.
Bien sûr il peut y avoir des exceptions, notamment quand le sevrage est "urgent" pour certaines raisons. Mais il ne s'agit pas alors d'un sevrage "banal".
Sur la necessité de se faire aider et le risque de l'alcool, de la codéine etc.. d'accord bien sûr.
Reste, en cas de sevrage, la question du bien fondé. Nous voyons régulièrement des usagers qui ont réussi à se sevrer des TSO et qui ont récidivé dans les semaines ou les mois suivants. (avec d'ailleurs un risque élevé de surmortalité).
http://www.infos-psychotropes.fr/pdf/bmjTSO.pdf
C'est pourquoi nous mettons en garde les postulants au sevrage et, notamment, quand leur "désir" de sevrage vient plutot de pressions externes (parents, etc..). Raison de plus pour etre très progressif, même en fin de dose.
Ce n'est pas pour garder des clients, promis juré mais dans l'interet des mêmes clients.
Amicalement
je suis assez d'accord avec ton analyse qui tient la route, après comme je le disais je ne parlais que de mon expérience perso qui à fait que j'ai du prendre des mesures brutales pour arrêter au plus vitre le traitement en allant me faire hospitaliser, mais ce qui m'énerve c'est que cela fait presque 3 semaines que je suis sevré et je ne me sens toujours pas bien, est-ce que mon erreur d'avoir pris de la codéine dimanche y est pour quelque chose, car si ces symptômes persistes encore plusieurs jours je vais pas tenir indéfiniment comme ça et vais aller craquer chez mon médecin pour , tu sais quoi ... peux -tu m'aiguiller ?
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Dernière modification par prescripteur (06 janvier 2016 à 15:59)
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prescripteur a écrit
Bonjour,
en principe la codeine peut etre prise plusieurs fois puis stop mais en général c'est plutot plusieurs fois puis de + en + et dependance. Donc je pense qu'il est plus prudent de ne poas en prendre. A moins que tu ne sois vraiment sûr de toi.
Amicalement
ok compris, mais cette histoire de joint fumé et ses trois bières et se réveil très douloureux, j'ai du mal à croire qu'un petard de shit puisse déclencher de telles impatiences ... as-tu des pistes ?.
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prescripteur a écrit
Bonjour,
Non je n'ai pas vraiment de piste, sauf que, d'après ce que tu décris, les problèmes surviennent quand tu mélanges les produits, notamment alcool et shit. Donc je pense qu'il faut se contenter des BZD et éviter les autres produits.
Les douleurs de jambe, jambes sans repos etc.. sont souvent de diagnostic et de traitement incertains et pas clairs. C'est pourquoi tu risques de ne pas avoir de réponse claire mais en principe ça devrait s'améliorer.
Penses aussi aux "petits moyens" = massages avec huile de massage "crampes", bains chauds etc..
Amicalement
tous les conseils sont bon à prendre dons merci cher prescripteur.
et puis cette histoire c'était hier, je me sens toujours en état de manque au moment où j'écris ce post mais je suis revenu au manque d'hier avant d'aller chez mon pote, c'est un état que j'estimerais supportable, au bout de 22j sans sub
mais je dois bien avouer que sur le moment, hier ce DEMI 500mg et pas 1 entier comme je l'ai dit au dessus de dafal codé à quand permis d'éviter une catastrophe, après, je ne cherche aucune excuse pour reprendre de la codé . Mais perso je n'ai pas de remord à avoir fait ça hier, je trouve même que ça m'a aidé.
de toutes manières le 28 prochain je n'aurai pas le choix que de prendre l'avion pour berlin, sevré ou pas, et j'ai rien là haut, ni médecin prescripteur sub (de toute façon en Allemagne c'est un calvaire d'être en traitement sub, trop de rigueur, c'est une fois par semaine dans un centre spécial, analyse d'urine etc etc complètement incompatible avec mes responsabilités pro donc ... hors de question) ni entourage toxique c'est tout le contraire même. Donc je vais pas jouer au sorcier, pour allez dans l'abus, si je ressens encore des manques comme hier soir, je préfère encore un demi dalfal codé que de me bourrer de benzo, valium seresta et compagnie qui me flingue le moral plus qu'autre chose, parce que moi ça ne m'a jamais mis bien les benzo, encore moins en sevrage, et ça aussi on pourrait en parler parce que du coup je suis accro aux benzo maintenant .. super l'hosto merci, je préfère encore une décro à la codé qu'au benzo .... voilà , c'est dit.
Voyons dans quelques jours si je regrette où pas ses paroles. Au moins c'est aussi un bon moyen pour moi de voir si je vais dans l'erreur ou pas
Dernière modification par Gribouille (11 janvier 2016 à 17:09)
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tomastop a écrit
Bonjour Gribouille ,
beaucoup de choses dans ton texte me parlent :
1°) Pour la théorie du complot des labos , j'y ai pensé , beaucoup de gens avant toi aussi .
Mais si on retourne le problème , on se demande alors : si il y avait un meilleur traitement
que la bupré ou la métha , comment a-t-on pu nous le cacher ? Tant de gens ici et ailleurs
et depuis que l'opium est utilisé , ont tenté toutes sortes de palliatifs sans succés réel.
En revanche beaucoup avouent avoir sauvé leur peau avec les TSO.
2°) Je viens moi -même de me sevrer à l'hôpital dans le sud-ouest ! Entré à l'hopital le 26 /10/15
. Je suis sorti trop tôt (au bout de 10j.) et sans post-cure , à part chez ma moooman durant
10 jours de plus . J'ai aussi fais une incartade au bout de 3 semaines et 1/2 en prenant 8 neocodion .
En effet , grave erreur , mais ça a eut l'avantage de me faire comprendre que ça serait pas le bon moyen .
J'ai repris le boulot au bout de 4 semaines : un véritable enfer . Incapable de me concentrer , et les symptômes de sevrage qui reviennent au grand galop . Je ne sais pas si c'est le contexte , mais au bout d'une ou deux heures de travail , systématiquement les baillements, froid dans le pieds , mal au dos, diarrhée rappliquaient .Et une totale incapacité à me concentrer plus de deux minutes.
Comme si j'étais à 1 semaine de sevrage. Bref , je n'ai eu aucune sensation de "mieux" avant... 51 jours !
C'est vraiment très long , d'autant que le temps à tendance à se dilater quand on est aussi mal. J'avais commencé à réduire mon dosage depuis Mai ( suis passé de 4mg à 1.2 entre mai et fin octobre) . J'en étais épuisé . Donc l'arrivée à l'hosto était comme une délivrance , enfin j'y étais , j'allais pouvoir m'en remettre à l'
hosto , plus de quotidien à gérer ... Ca aide beaucoup ... Ce 51 ième jour a été un grand moment , cela valait donc la peine ! C'était donc possible d'entrevoir une amélioration. Je l'avais tant attendu . Depuis, un peu plus de 3 semaines se sont écoulées , les progrés sont très lents , mais présents . Le problème c'est cet état dépressif quasi permanent , mais hors de question de faire machine arrière. je ne prends qu'un seresta 50 le soir pour dormir , mais cela fonctionne de moins en moins bien . Je vais passer à 1/2seresta + 1 atharax , on verra . J'ai oublié de dire qu'ayant peur des benzo (de remplacer une addiction par une autre) j'ai pris 1/3 de ce que l'hopital me donnait (1 seresta et 1/2 au lieu de 4 / jours). Par peur du complot ? à toi de voir ...
Donc je me suis donné une échelle de temps bien large , ayant compris que c'est une affaire de (très)longue haleine . J'attends les beaux jours , le moi de Mai , qui sera les un an du début de mon sevrage (dégressif d'abord) . Au début je me disais que se sevrer à l'entrée de l'hiver était une connerie , mais vu le temps que cela demande , je me dit que j'ai bien fait . Comme cela , après 7 mois (de fin octobre à début mai) sans cette bupré dans les tuyaux , je saurai ce que c'est que passer un bel été sans pneu crevé. Ou au moins ,
j'aurai mis toutes les chances de mon côté (pour une fois ! lol ) .
Donc vraiment , te décourage pas , le temps est ton seul allié et ton pire ennemi à la fois , bien plus que le labo "allemand" . ( Allemand , complot, rire sadique, sont des mots souvent associés tu as remarqué ?...)
Bon courage .
T.
waouh purée 51j !!! j'en suis qu'au 22ème
comme je l'ai écris tout à l’heure je t'invite d'ailleurs à aller voir mes derniers post, car ton témoignage est vraiment super intéressant et terrifiant à la fois, mais ton avis serait le bienvenu car je vois qu'on est dans le même bateau mais qu’on ne voit pas la même direction à prendre pour arriver à bon port.
Cdlt
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Dernière modification par majama (18 janvier 2016 à 18:39)
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majama a écrit
Quand le sport reprend ses droits !!
Un clin d'oeil pour te dire merci ..
Ton post m'a aidé à franchir le cap,je suis allée nager ce midi (1800) mètres,bon certes tranquille mais j'ai trouvé ça bien pour une reprise !!
J'ai repris conscience de chaque centimètre de mon corps j'étais vraiment trop trop bien dans cette foutu piscine !
Pour le coup j'ai repris contact avec ma sale de boxe ce soir tellement ça m'a motivé j'y vais demain !!
Les yeux (de chinois) en sortant de la piscine plein d'endorphine,j'ai pensé à toi ..
A moi de me comporter en Jedi maintenant,de la rigueur ...
au top Majama,
ça m'fait grave plaiz de voir que ça a redonné l'envie à quelqu'un de .. tenter l'coup, je n'ai pas la prétention d'avoir LA solution miracle, mais celle là marche quand même bien mieux que tout ce que j'ai pu lire comme témoignages sur le site, où tous au bout d'un moment reviennent pour dire "non ça ne marche pas, je ne trouve pas non plus LA solution qui empêcherais une rechute"
et moi, ç'me fait mal de lire ça, car je me vois il y a quelques années, complètement paumé à essayer tout et n'importe quoi pour tenter un sevrage (soi-disant) en douceur, et je n'ai fait qu'enchainer échec sur échec ... à chaque fois.
Aujourd'hui est mon 30ème jour de décro hier salle fermé, sale temps pour sortir dehors, j'ai cru devenir fou car en plus les anxiétés reviennent, mais là !!! je comprends un truc direct .... CQFD il manque quelque chose pour arrêter ça que j'ai pas eu aujourd'hui, bien entendu nous savons à quoi je fais allusion, mais c'est dimanche je dois faire avec...bref passons
aujourd'hui réveille bizarre, gorges serré, sensation de poitrine comprimé, je reprends souvent mon souffle car il est court et niveau gastrique c'est toujours la cata, bref je comprends que je suis toujours en mode sevrage et en pleine anxiété...
mais rien à foutre à 15h je me mets une motiv de ouf, me met sous la douche, m'habille prends mes affaires et je fonce, je retourne dans cette salle, sauf que là , je vais faire une bonne grosse séance comme je les aimes : 10mn elliptique (échauffement), 45mn musculation, triceps, biceps, développé couché (60kg pas plus) et finir par 60mn d'elliptique ... résultat ... encore une fois magique, plus de symptômes, même au moment où j'écris ce com je me sens super détendu ...
je continuerais quoiqu'il arrive, un message d'asud disait ceci à ceux qui stoppent de 8mg à 0
"nous ne connaissons personne à avoir réussi un sevrage brutal de 8 a 0 sans rechute c'est beaucoup trop haut, vos chances sont de une sur milles, surtout ne le faites pas, faite un sevrage progressif"
alors je suis tout à fait d'accord là dessus, ce que j'ai fait est vraiment à ne pas essayer, pour ça il faut être préparé mentalement, psychiquement et physiquement, que j'ai fait pendant un an avant de sauter le pas, de plus, je l'ai fait pour des raisons personnelles extrêmement importantes qui concerne mon avenir à Berlin, sinon j'aurai surement choisi cette méthode d'arrêt progressif je ne suis surtout pas un exemple à suivre. Mais je suis tout de même un fier de leur avoir dit que j'avais surement tiré le bon numéro sur 1000 car je commençais à en voir le bout, mais que surtout pour moi le mot "rechute" n'était pas du tout une option, surtout pas après 30j d'enfer sur terre, mais que j'étais d'accord sur le principe.
Tu tiens le bon bout Majama, tu as compris la mécanique, ça va te faire sortir la tête de l'eau te faire gagner ton combat (et d'autres) et te rendre fier comme jamais tu aurais pu imaginé re sentir un jour
par contre maintenant ... un seul conseille pour toi ... surtout ne lâche rien, même quant l'envie n'y est pas, mets toi la motiv' de ta vie, chaque jours et rappelle toi encore et encore du résultat final ... endorphines, dopamine = fierté, bien être et ... émotion (oui moi aussi j'ai eu envie de chialer à la sortie tellement c'était tout ce que je demandais pour tenir le coup)
on se tient au jus, si tu veux.
Musicalement.
Dernière modification par Gribouille (18 janvier 2016 à 22:28)
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majama a écrit
J'en suis pas encore comme toi à ne rien prendre," 8mg de méthadone" par jour ce qui correspond à approximatif à 0.4 de buprénorphine je pense...
Après être descendu assez vite à ce dosage,je vais m'accorder une pause à ce pallier et amorcer une descente en douceur ...
J'ai lu et relus sur beaucoup de sevrage et même si je pensais stopper à 5 mg je revois mon jugement et je pense que je vais baisser de 1 mg en mg jusqu'à la fin ...
J'ai des responsabilités et cette méthode même si c'est vrai qu'elle est longue c'est celle qui correspond le mieux à ma vie(enfants boulot animaux ectect)..
Sinon j'optais pour un sevrage à 5mg à l’hôpital,T'as beaucoup de courage d'avoir stopper a un aussi haut dosages,perso j'aurais pas pu ..
30 jours c'est énorme !!! Reste l'aspect psycho du sevrage qu'il ne faudra pas négliger mais avec le sport je pense qu'effectivement pour compenser il n'y a pas mieux et que c'est en effet un très bon moyen pour s'en sortir ..
Quand je faisais beaucoup de sport (10 heures par semaine) j'étais aussi dans un comportement addictif mais la différence c'est la satisfaction et le bien être ..
Je pense que tout ça c'est étroitement lié de toute façon ..
Là ou tu sens que c'est addictif c'est le jour ou tu px pas y aller,comme toi dimanche et que ça rend fou !!
Moi les quelques fois ou je pouvais pas aller à la salle de boxe parce-que je bossais,le matin j'étais obliger de courir sinon ça n'allait pas,c'est là qu'un truc cloche chez moi ..
Je suis une thérapie et mes comportements addictif je travail dessus parce-que l'air de rien y a du boulot !!
Mais je reste aussi convaincu que le sport est un super moyen !!!
Bonne continuation sportive ..
On se tiens au courant !!
Bye
Putain ben c'est déjà pas mal cette affaire même si passé de 8 mg de sub à 0.4 mg en 5 jours semble quand meme etre de l'ordre de la folie - car le problème est de tenir le cap sur le long, et tres long terme. Or le mieux pour ça reste encore de ne pas se savonner la planche avec une décro trop brutale, qui sera épuisante et dont le retour de baton pourrait survenir méchamment dans les semaines qui suivent...
Bien sur j'applaudis le succès et les efforts investis tel que raconté ici - et j'encourage la série d'efforts à continuer - mais il faut etre franc - 1 mois sans opiacés à l'échelle d'une vie d'addiction c'est à la fois énorme et finalement si peu dans l'absolu, surtout quand on sait comment le jeu de l'oie fonctionne et comment un rien, le moindre faux pas, a la possibilité de te ramener à la case départ (ou sinon pire). Alors oui : pour le sport, mille fois oui, car "subsituez" d'une maniere ou d'une autre semble vital pour tenir ca au long cours...
sur l'expérience du sport, il y avait eu une expérience intéressante aux pays bas sur des détenus qui voulaient décrocher d'un substitut, qui avait été accompagnés par un programme sportif (vélo de salle) et avait obtenu un tres bon résultat... il semble qu'il y ait une carte à jouer de ce coté la pour se remettre bien;
mais en réalité et tout ceux qui ont traversé ces épreuves plusieurs fois le savent bien, l'épreuve la plus difficile est celle qui suit, une fois que le corps s'est rétabli pleinement, c'esst à dire ce point d'inacessbilité ou l'on revait d'aller, et voila que nous y voila enfin mais que ca ne ressemble pas tant que ça à l'image que l'on s'en faisait... et cette sensation de vide sidéral si particuliere à la fin de la décroche - ou plus rien ne bouge - qui donne meme la nostalgie du manque physique circonscrit dans le corps et quantifiable;....
un long chemin a suivre merci pour le partage a+
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majama a écrit
Yep Ziggy,
Je sais bien de quoi tu parles pour avoir lu tes posts de long en large,en particulier sur le Blog de Ricosson ..
La pertinence de tes récits à fait se calmer mes ardeurs de vouloir tout balancer par la fenêtre ..
Je prend de la métha que depuis 3 mois après une année de copinage avec le Sub(défonce) sans jamais avoir été accro à l'héro donc c'est effectivement dans l'absolu seulement 18 mois de substitution .
Je m’interroge effectivement sur mon côté "Maso"(je suis passée de20 mg de métha à 8mg en 20 jours) et sur ce qui va se passer après,surtout que c'est vrai que j'en fait une sorte de combat ..
Une fois descendu du ring souvent tu rêves d'une chose c'est d'y remonter..
C'est la première fois pour moi cette decro et je tire mon chapeau vraiment à ceux qui ont entrepris plusieurs fois un truc pareil !!
J'ai vraiment l'impression et peut-être seulement l’impression que la boucle est bouclée,c'est peut-être qu'une impression mais si je m'accroche pas à elle aujourd'hui,si je pense déjà que j'ai perdu impossible de trouver l’énergie pour continuer ..
Alors même si ça reste dans un coin de ma tête je suis obligée en quelques sortes d'occulter l'idée d'un éventuel échec .. Une envie irrépressible de rêver Rhhhhaaaaaaa ...
En mode guerrière cet état me ferais déplacer des montagnes..Alors oui je vais devoirs trouver les ressources pour gérer l'après et honnêtement j'y pense dans sa globalité depuis le début ..
Merci pour les encouragements et pour la richesse de ce que j'ai pu apprendre à travers tes connaissances en matières de sevrage..
Bye
avec le temps, j'ai découvert que le meilleur sevrage c'est celui qui n'est pas dans le combat et se vit de maniere la plus transparente possible, sans dérèglements. Plus long certes puisqu'il faut respecter les palliers mais de cet investissement dans le temps, j'ai pu m'apercevoir que mon corps et esprit me le rendait au centuple par rapport à la violence LT des sevrages brutaux que l'on mesure souvent assez mal en début d'aventure et qui deux mois - nous revient comme un boomerang... et c'est la qu'on redémarre comme en 14 apres avoir souffert des milliers d'heures pour rien avec un double sentiment de culpabilité et de fatalité etc... bref le cercle vicieux du surinvestissement de la décroche seche et de son terrible pronostic de 99% de rechutes à moyen terme... moi j'ai vite compris que meme malgré les plus grands efforts, je ne faisais pas parti de ce 1% de héros capable de tenir apres une décro. Décro et souffrir en mordant les draps, j'ai appris à traverser ca tant bien que mal, mais ensuite par contre...
tiens nous au courant de comment ca se passe, Zigg
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Caïn a écrit
Dans l'idée, c'est évidemment incontestable. Il faut des activités qui soient des sources de plaisir et de bien-être pour décrocher. Le problème pour moi, c'est que ces activités (sexe, sport, moments de convivialité) je les apprécie surtout avec un opiacé (en dosage bas) qui circule dans mon corps.
et en quoi est ce un probleme en fait ? rien n'oblige a devoir forcément s'abstenir. des milliers de personnes témoignent dans le monde de leur mieux etre au long cours à vivre sous méthadone ou subutex - confort de vie amélioré , et c'est pas du luxe vu les conditions dans lesquelles se déroule la vie sur terre :)
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Caïn a écrit
Chacun sa complexité Ziggy,
ça t'est sûrement arrivé dans ta vie en général et dans ta vie d'ud en particulier, d'avoir eux tendances qui s'affrontent. Celle qui te donne toutes les bonnes raisons de te défoncer (on a qu'une vie, profite, vas-y à fond, il sera trop tard sur ton lit de mort pour regretter). Et celle qui correspond à ce que l'on acoutume d'appeler la voix de la raison (vas-y mollo, essaie d'être clean, tu verras il y a aussi des bons moments possible sans dope etc.). Donc oui c'est un problème par rapport à cette deuxième voix mais pas par rapport à la première.
la voix de la raison comme tu l'appelles, est aussi et surtout il me semble la voix de la culpabilité. Si elle est valable et nous permet de trouver des limites quand on prend des risques, le probleme est quand cette voix continue de façon paranoiaque quand quelqu'un se soigne, notemment avec un substitut. Ca n'a rien à voir et le plus grand travail d'un début de TSO est justement d'apprendre à faire taire cette voix morale qui pousse certains UDs a vouloir absolument baisser leur traitement n'importe comment, et c'est ceux la meme qui s'éternisent contre leur désir dans un traitement pendant des années qu'ils souhaiteraient arreter sans y parvenir...
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