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Dernière modification par anonyme778979897781 (30 août 2019 à 04:58)
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Dernière modification par Abracabrantesque (30 août 2019 à 10:50)
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Zazou2A a écrit
Yo !
Je pense que plutôt que le craving (envie psycho irrésistible et obsessionnel de reprendre le prod qui le déclenche) tu es surtout en train de connaître tes premiers moments de manque physique, manque qui existe aussi bien avec les opi qu’avec les benzo, même s’il est différent pour ces 2 classes de molécules
Le manque c’est un ensemble de symptômes physique (et psy qui vont avec) dont les douleurs, qui sont du, en gros, à un déficit en endorphine, une peptide opioide endogène (morphine naturelle produite par l corps) dont la sécrétion s’arrete Avec la prise régulière d’opi Qui ont les mêmes effets, l’apport extérieur finis par inhiber la production naturel; le temps qu’elle reprenne (5 à 7j en moyenne pour les opi à demi vie courte) on passe par cette phase de manque
Pour les benzo, c’est le gaba (sorte de frein du système nerveux) qui est concerné et engendre un mal être psy et physique
C’est quelques chose que les consommateurs d’opi connaissent à chaque fois qu’ils sont à court, et dont la puissance s’intensifie avec la quantité, la fréquence de prise, et la durée dans le temps
Encore une fois (je te l’ai dis dans ton autre thread « quels opi prenez vous) je te conseil de faire quelques recherches dans les sous forums qui t’intéressent, comme dans le wiki, et tu auras bcp d’infos sur ces thèmes qui sont souvent abordés
Malheureusement pour toi, contre le manque d’opi, il n’y a pas grand chose à faire, seul une prise d’opi peut le soulager presque instantanément
Tiens le lien d’un docu Arte qui est plutôt pas mal fait et reste très accessible
Par contre si tu veux avoir un suivis plus adapté au niveau de tes consos, tu devrais peut être te tourner vers un csapa, ou il te sera possible de consulter gratuitement et au même endroits, addicto, psychologue et psychiatre notamment; tous spécialisé dans le domaines des addictions, qui pourront t’aider; et peut être parler de TSO méthadone (ou autre) qui pourrait permettre une gestion de la douleur comme de ton mal-être psychique
Zaz
Bonjour Zaz, merci beaucoup pour les informations que tu m'a donné et le docu que je vais m'empresser de regarder ce soir pour mieux comprendre comment tout ce mécanisme fonctionne, pour ce qui est du CSAPA ce dont j'ai parlé dans mon post au début, la Source, c'est comme ça que cela s'appelle, est un entre d'addictologie donc je pense que s'en est un j'ai un suivi là bas psychologique sur mes consommations et éventuellement un médecin peut prescrire une nouvelle médication plus contrôlée, j'ai rendez vous dans une dizaine de jours là bas, je vous dirais ce qu'il en est :-)
Sinon ce matin j'ai prit 2 lexomils, après avoir dormi vers la fin de la nuit (il était presque 6h jusqu'à 9h j'ai dormi) et mon père a de l'Izalgi dont il ne se sert pas qui contient une poudre d'opium donc il a accepté de m'en donner pour soulager mes douleurs et mon mal être que je ressentais mal-grès la prise du benzo je lui suis vraiment reconnaissant j'ai de la chance de l'avoir comme père, du coup je suis sorti et j'ai fait 10km de marche, les courses et j'ai déposé mon dossier de demande de stage donc je suis satisfait et ce sans la codéine, c'était pas simple j'avais mal mais ça c'était soulager avec le lexomil et la poudre d'opium contenue dans l'izalgi un peu, je tiens également à te remercier pour ta lecture et je suis content que ce site existe dans lequel on peut raconter un peu ce qu'il ne va pas autour de l'aspect de l'usage des drogues, je trouve cela bien car chaque usager de drogue a une histoire qui lui est propre sur pourquoi il en utilise et tout.. bref ce site est super et encore merci pour tes conseils j'rais voir les wiki :-)
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Abracabrantesque a écrit
père
Bonjour Abracabrantesque, oui effectivement c'est la 1ère fois que je ressens ce phénomène, du moins à ce point là car avant je n'ai pas été à court durant les derniers mois de prises d'opiacés.
Quand vous parlez de TSO c'est la méthadone et du subutex? j'ai cru comprendre que c'est beaucoup plus puissant que la morphine (quelque chose comme 30 fois) j'ai touché juste une fois à de l'oxycodone et ça m'avait fait vachement de bien mais la descente était brutale, sachant que l'oxy est 2x plus puissante je pense que c'est une mauvaise idée de prendre un truc 30x plus puissant que la morphine après je sais pas je ne m'y connais pas trop mais
je préfère rester sur des opiacés de palier II tel que la codéine, DHC ou Tramadol, après comme tu dis la codéine reste sûrement la plus sûre avec la DHC peut être aussi
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Dernière modification par anonyme778979897781 (30 août 2019 à 15:57)
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anonyme778979897781 a écrit
Image : https://www.psychoactif.org/forum/uploa … g-1069.jpg
Dernière modification par Sufenta (02 septembre 2019 à 17:52)
Mdma
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Dernière modification par MéthylèneDioxyMéthamph (30 août 2019 à 16:07)
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Dernière modification par anonyme778979897781 (30 août 2019 à 16:23)
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anonyme778979897781 a écrit
J'avais essayé l'oxy 1 seule fois par le biais du DW
Et je prend de la codéine sous forme de Dafalgan codeiné jusu'alors, mais là je vais probablement demander soit du DHC soit du Tramadol je verrais.. dans tout les cas je les testés tout les 3 si c'est ce que tu veux dire
Ouai mais ta pas l'air très renseigné sur la DHC par exemple alors que t'en a pris
Ni l'oxy
Tu demandes des avis sur ce qui est le plus récréatif mais apart la morphine et le trama ta déjà essayé le reste
Donc tu dois savoir
Vu que tu le dis toi même l'oxy c'est top mais la descente est dur lol
Je cherche la petite bête
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anonyme778979897781 a écrit
Est-ce que d'autres personnes en sont là aussi? Aujourd'hui j'ai été à court de codéine/DHC et il me reste environ 25 comprimés de Lexomil (qui n'est pas un opiacé mais ça soulage "un peu" quand même) et le prochain rdv est le 3 septembre prochain, mais qu'est ce que c'est long.. je me sens pas bien du tout, j'ai repris rdv à la Source (le nom d'un centre d'addictologie) en discutant avec cette femme que je vois permet de m'aider psychologiquement chose que je n'ai pas avec mes proches..
Mais c'est dingue, j'en suis au stade ou j'ai commencé les benzos il y a de ça 1 an "seulement" (je dis seulement comparé à d'autres ou ça fait plusieurs années voir 10/20 ans) mais 1 an reste énorme ; mais par contre en ce qui concerne les opiacés cela ne fait que 3 mois que j'ai commencé à en prendre mon premier (c'était la codéine et j'ai direct senti que ça me servirait pas que pour la douleur, étant d'humeur dépressive et anxieuse cela m'aide en parallèle du benzo qu'on me prescrit (Xanax/Lexomil principalement) à garder le cap et à avancer dans ma jeune vie (j'ai 20 ans)*
*Je précise que je vie chez mon père qui tolère cette médication (qui est devenue une drogue pour moi au point de faire du craving, un terme anglais que je ne connaissais pas encore il y a quelques semaines), il tolère mais que si je les utilise bien-sûr aux doses prescrites.. ce qui était le cas au début, mais ensuite dès que je ressens un petit mal-être je prend : d'abord un benzo que j'ai sous la main et si ça ne suffit pas j'ajoute un comprimé de codéine ou de DHC, et ce 'traitement" dont j'ai pu bénéficier légalement prescrit par mon médecin officiellement pour une scoliose du rachis dorso-lombaire, m'a beaucoup aidé sur le plan psychologique ;
Je m'explique, avant tout ça, le début des traitements officiels que je vous ai cités ci-dessus, je suivais des psychothérapie avec différent thérapeutes, j'ai même essayer l'hypnose et la sophrologie à un moment pour aller au delà de mon trouble mental m'handicapant pour vivre en société (le diagnostic n'est pas sûr à 100% mais la plupart des psy que j'ai pu voir s'accorde à dire que j'ai une forme d'agoraphobie et de trouble anxio-dépressif avec une personnalité schizothypique, bref leur jargon pour dire que y'a un truc qui va pas bien et qui fait que j'ai du mal, beaucoup de mal, ce que je veux dire c'est que ça me demande beaucoup plus d'énergie mentalement qu'une personne normale pour faire les choses de la vie courante.
J'en viens à la situation actuelle, ces dernières semaines mon père, avec qui je vie (j''ai oublié de précisé que mes parents sont divorcés mais ma mère ne veut pas m'accueillir chez elle tant que j'aurais cette médication [elle est anti-médoc & pro naturopathie, d'ailleurs j'en ai soupé à la fois de ses discours là dessus, c'était elle qui m'a incité a voir un sophrologue et un hypnothérapeute qui n'a rien donné a part vider le porte-feuille, et également tester diverses plantes y comprit la célèbre "Euphytose" qui a autant d'effets sur moi qu'un placebo sur ma pathologie) bref voilà pour la parenthèse de ma mère ;
Revenant-on à la situation que je vie depuis ces dernières semaines et jours, je suis avec mon père, je ne travail pas, et ça me pèse de vivre avec lui bien que je l'aime et c'est réciproque, et lui aussi aimerait pouvoir se dégager de cette situation de dépendance financière à mon égard,
Donc grâce à la médication que j'ai depuis quelques mois maintenant (qui est un mélange de benzos et d'opiacés diverse, je sais vous pouvez vous dire mais pourquoi est ce que j'ai pas testé les antidépresseur, les antipsychotique et bien si je les ai testé et c'est niet ça m'a ramollit pour le neuroleptique (Seroquel) et la ribambelle d'AD que j'ai testé ne m'a rien fait non plus (Effexor, Prozac, Deroxat, Athymil, Norset etc j'en passe et des meilleurs..)
Donc je disais grâce à cette médication, avant cela je passais mes journées enfermées à la fois stressé pour un rien et emplie de tristesse, et depuis que j'ai cette médication je pète le feu, je suis joyeux, j'ai certes quelques trous de mémoires mais ça m'empêche pas de réviser et de retenir ce que j'ai fait dans la journée et même les jours d'avant et d'avoir des propos cohérents, et surtout d'avoir repris la cherche du boulot qui était littéralement IMPOSSIBLE avant que j'ai cette médication ça a durer des mois et des mois d'état végétatif anxio-dépressif.. mais là maintenant pour en revenir une énième fois (désolé pour ceux qui ont lu jusqu'ici je raconte ma vie pour bien situer le contexte ne m'en voulez pas à l'heure ou j'écris il est presque 5h du matin j'ai quasiment pas dormis) je pense avoir le craving et être vraiment dépendant de cette médication tant des benzos que des opiacés (je pense + les opiacés quoique,les benzos ont un pouvoir d'accoutumance et d'addiction très fort aussi) et là
pour vous décrire ce que je ressens sachant que le dernier comprimé (ou plutôt les deux derniers) comprimés de codéine que j'ai prit étaient il y a 7h je me sens déjà mal, j'ai prit un Lexomil pour calmer un peu ça mais me fait mal physiquement en fait, évidement à cause de ma scoliose du rachis dorso-lombaire mais pas que j'ai un peu mal aux jambes/bras les articulations.. je me sens a la fois fatigué et excité/tendu et je pense tout le long de la journée (et de la nuit du coup puisque je dors pas cette nuit alors qu'avant quand j'avais la médication je dormais très bien) je pense à ça à la prochaine ordonnance de codéine/DHC, ou Tramadol au choix, (c'est lui qui me demande ce qui est le mieux pour moi donc on alterne et j'avoue que j'aime les 3)
Voilà.. je sais pas si vous avez tout lu, désolé pour le pavé et les fautes mais même si je n'ai pas de réponses ou d'avis, je voulais l'écrire pour m'occuper l'esprit et vider mon sac comme on dit.. sur ce je vais continuer de penser à autre chose et essayer de m'occuper, je sais que je vais pas pouvoir me rendormir avec les douleurs que je ressens, mon état psychique déplorable qui revient et le fait que je sois tendu.. je vais voir.. merci pour celles et ceux qui auront lu en tout cas..
Il faut faire d'autre activités voyage avec des amis par exemple car le manque c’est un ensemble de symptômes psychic dont les douleurs.
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