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"Le collectif L’Orange Bleue lance une campagne de financement pour proposer des « testings », notamment en festival et teknival
Le collectif L’Orange Bleue, qui intervient en milieu festif, souhaiterait créer un laboratoire mobile d’analyse de drogue.
Grâce à un spectromètre, les associations pourraient connaître la concentration et la composition des drogues.
Ce dispositif permettrait de nouer le contact avec les consommateurs lors des teufs mais aussi en dehors.
Elle sait que sa demande ne fera pas l’unanimité, mais elle s’en moque. Persuadée de l’utilité de son projet, Mylène Guillaume espère convaincre le grand public et les collectivités de l’aider à financer un laboratoire itinérant d’analyse de drogue. Un défi de taille pour la coordinatrice de L’Orange Bleue. Ce collectif, qui intervient dans les milieux festifs de Bretagne depuis bien longtemps, exerce une mission essentielle de réduction des risques face aux consommateurs de drogue de plus en plus nombreux.
Le collectif aimerait investir dans un spectromètre. Cet appareil, d’une valeur de 40.000 euros, leur permettrait d’analyser la composition des drogues comme la cocaïne, l’héroïne et toutes les drogues de synthèse qui circulent habituellement en teuf ou en festival. Même si la question de la consommation de drogues dures est encore taboue pour le grand public. « Nous, on n’est ni pour, ni contre, on veut juste réduire les risques », justifie Mylène Guillaume.
La cocaïne et la MDMA de plus en plus concentrées
La coordinatrice s’inquiète notamment de l’augmentation récente de la concentration de certaines drogues. Sur le marché, la cocaïne est aujourd’hui beaucoup plus forte, tout comme la MDMA, amphétamine que l’on trouve sous forme de cristaux. « On ne peut pas connaître la composition d’un produit, ce n’est pas marqué sur l’emballage. C’est la roulette russe », rappelle la coordinatrice. Habilité à tester les produits, le collectif a récemment trouvé de la cocaïne pure à plus de 80 % vendue en Bretagne. Résultat : « Nous constatons de plus en plus de surdosages. On retrouve des gens en panique, on doit parfois en évacuer certains à l’hôpital. C’est inquiétant ».
Déjà utilisé à Bordeaux, Lyon, Paris ou Marseille, le laboratoire d’analyse de drogue pourrait également permettre aux associations de prévention « d’accrocher » des consommateurs qu’elles ne croisent jamais et de les informer. Un rôle essentiel dans l’une des régions françaises les plus consommatrices. « Depuis toujours, on nous explique que les drogues sont mauvaises. Ce que je constate, c’est que depuis cinquante ans, les chiffres de consommation ne font qu’augmenter et que la drogue est de plus en plus présente. Pour moi, il faut un autre discours. Il faut faire de la réduction des risques, pas de la répression », estime Côme.
«Personne ne veut consommer de la merde»
Agé de 24 ans, le jeune homme ne va plus beaucoup en teuf. « Je suis un peu vieux », glisse-t-il en toute franchise. Depuis cinq ans, il est bénévole pour l’Orange Bleue et intervient en marge des rassemblements pour informer et dialoguer avec les consommateurs. « Le premier risque, c’est que tu ne sais pas ce que tu prends. Et tu n’as aucun moyen de le savoir. Ce qui est sûr, c’est que personne ne veut consommer de la merde, ni prendre un truc surdosé ».
Dans les années 90, les associations pratiquaient du « testing » sur les cachets d’ecstasy afin de vérifier, ou non, la présence de MDMA. Une méthode jugée peu fiable et interdite depuis la loi de santé publique de 2004. Dans une enquête menée l’an dernier, le collectif L’Orange Bleue révélait que la première attente des habitués des teknivals portait sur l’analyse des produits"
source : 20 minutes
https://m.20minutes.fr/amp/a/2641443
J'espère beaucoup qu'il y aura des tests pour connaître les % mais ça me semble complètement futuriste pour l'instant?
Dernière modification par Rick (05 novembre 2019 à 18:49)
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Rick a écrit
J'espère beaucoup qu'il y aura des tests pour connaître les %
rhââââ oui
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Plotchiplocth a écrit
rhââââ oui
Yes absolument, comme en suisse d ailleurs!
En parlant de ça, il me semble que c est avec toi plotch qu on parlait des filtres toupies à Genève non?
Je suis passé ce soir au Drug Check pour analyse de mon 2C-e... et j ai posé la question.
Au quai 9 (salle de conso à Genève) il y a quelques années ils en distribuaient mais ils ne le font plus. Les prix sont semble t il trop élevés. Donc pas de filtre toupies sur Genève malheureusement, hors commande sur le net évidemment...
Ocram
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Quand on ne sait pas où on va il faut y aller.... et le plus vite possible
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (04 novembre 2019 à 22:40)
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Ocram a écrit
En parlant de ça, il me semble que c est avec toi plotch qu on parlait des filtres toupies à Genève non?
oui!
Ocram a écrit
Au quai 9 (salle de conso à Genève) il y a quelques années ils en distribuaient mais ils ne le font plus. Les prix sont semble t il trop élevés. Donc pas de filtre toupies sur Genève malheureusement, hors commande sur le net évidemment...
je vais retrouver le topic pour compléter
merci beaucoup pour t'etre renseigné et en avoir fait retour ici
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Plotchiplocth a écrit
plotchiplocth
Oui désolé, j ai pas réussi à le retrouver!
Merci.
Ocram
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Equipe de PsychoACTIF a écrit
https://www.facebook.com/PBLN2.0/videos/2440463126003652/
Analyse de drogues @Walking Bass / Plus Belle la Nuit / Bus 31/32
Plus Belle la Nuit
Pas de vidéo youtube, donc page publique facebook.
On y voit une fête à marseille et quelques associations qui font de la prévention en soirées
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Rick a écrit
Grâce à un spectromètre, les associations pourraient connaître la concentration et la composition des drogues.
Apparement il y aura la pureté... Mais ca reste à confirmer...
Dernière modification par pierre (05 novembre 2019 à 17:59)
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pierre a écrit
Mais ca reste à confirmer...
Espérons alors en attendant la confirmation :)
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Pour une association de consommateurs non-professionnelle et auto-gérée faut laisser tomber.
je crois qu'il n'y a aucune association d'ud qui intervient la nuit, c'est des associations avec des ud comme toute structure de plus de 20personnes oserai je dire...
Dernière modification par Rick (05 novembre 2019 à 18:44)
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Rick a écrit
Vous croyez VRAIMENT que la police va PERQUISITIONNER du matériel d'analyse qui est utilisé par une ASSOCIATION dans le but de faire de la REDUCTION DES RISQUES (une politique de santé publique).
Si le matériel d'analyse est utilisé pour des stupefiants et que des membres de l'association en ont dans les mains, crois-moi que y a des flics qui vont se faire plaisir...
C'est pas pour rien qu'on (Nuit-Blanche) galère depuis plusieurs années à dialoguer avec l'état pour le drug-checking. On doit avoir l'autorisation de manipuler des stupéfiants et c'est pas le genre de truc qui est facilement donné à tout le monde.
Rick a écrit
La seule chose que les poulets font au matériel c'est de prendre le matos pour le son et c'est dans les raves, mais ça a une logiqure (pour eux). Couper le son, arrêter la fête.
Ben si ils voient des stups c'est leur devoir de les saisir et d'appliquer les sanctions nécessaires, c'est un peu leur taf en fait, et sans décret gouvernemental je vois pas ce qui les retiendrait législativement de sanctionner une association qui possède des stupéfiants (même provisoirement).
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Dernière modification par Rick (05 novembre 2019 à 22:19)
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Snap2 a écrit
C'est pas pour rien qu'on (Nuit-Blanche) galère depuis plusieurs années à dialoguer avec l'état pour le drug-checking. On doit avoir l'autorisation de manipuler des stupéfiants et c'est pas le genre de truc qui est facilement donné à tout le monde.
Si ça a mis autant de temps à Genève c est pas à cause de la police, c est bcp plus à cause de la politique générale et de la forme que ça devait prendre. (Supervision des hug ou pas etc etc) de plus la suisse c est quand même un truc particulier car ça change de canton en canton. Berne et Zürich on le Drug check depuis une 15aines d années. Avec même un dispositif mobiles.
Ocram
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Dernière modification par Snap2 (05 novembre 2019 à 22:43)
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Snap2 a écrit
La politique concerne aussi la police hein, si ce n'était pas autorisé par l'Etat on pourrait très bien avoir des policiers qui débarqueraient dans nos locaux et feraient des saisies.
On est d’accord, donc la police n est qu un outil utilisé à plus ou moins bon escient...
La plus part des flics cantonaux que je connais personnellement en on strictement rien à foutre de ce genre d histoires, si on pouvait leur enlever tout ce qui a attrait au petit deal et autre truc qui gravite autour a ils en seraient ravis...
Concernant la France, je ne me prononce pas je connais pas assez les tissus socio politique du pays...
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Contrairement à ce que l’on pense, la consommation de stupéfiants n’ est pas un mal réservé aux toxicomanes notoires ou aux requérants d’asile.
Vous avez toutes et tous des jeunes de votre famille — enfants et petits-enfants, neveux et nièces — qui peuvent être amenés à consommer ponctuellement, le vendredi ou le samedi soir. La pression de la semaine, le stress, la nécessité de se dépasser toujours plus, les incertitudes, tout cela incite fortement à décompresser en soirée, y compris chez nos cadres en col blanc.
De nouvelles drogues envahissent le marché et le phénomène des ventes directes est de plus en plus observé dans l’espace festif alternatif. Les reventes ne sont pas le fait de réseaux organisés, mais plutôt d’ usagers ou de dealers isolés ayant obtenu le produit via internet et se livrant à de petits trafics. En effet, avec les Pays-Bas et le Royaume Uni, la Suisse fait partie des pays qui comptent le plus de dealers sur le darknet par rapport à leur population. Il s’agit principalement de substances psychotropes synthétisées artificiellement, par opposition aux drogues d’origine végétale comme le cannabis ou la cocaïne, ou semi-synthétiques comme l’héroïne ou le LSD.
Certains de ces produits de synthèse sont avalés, mais peuvent être aussi sniffés, plus rarement fumés ou injectés. Ces substances peuvent avoir des effets comparables aux stupéfiants classiques, mais elles sont souvent plus puissantes et donc très dangereuses. Souvent, les gens ne savent pas réellement ce qu’ils consomment. Les dealers disent qu’il s’agit d’ecstasy ou de speed, mais il peut s’agir d’un nouveau produit de synthèse (NPS) inconnu sur le marché.
Dès lors, il serait très utile, pour un consommateur occasionnel, de faire analyser le comprimé qu’il vient d’ acheter, sans risque pour sa consommation et sans jugement. Cette possibilité participerait à une réduction des risques pragmatique, effective et sélective de la consommation de stupéfiants. De plus, pour les intervenants, c’est un bon moyen d’entrer en contact avec les consommateurs et de s’employer à la prévention.
Pouvoir leur dire que le produit entre leurs mains est particulièrement pur peut éviter des accidents. Grâce à un entretien individuel dispensé pendant le temps dévolu à l’analyse, soit environ 20 minutes, des conseils sont donnés aux consommateurs par des travailleurs sociaux.
En cas de produit frelaté, un laboratoire mobile permet aux intervenants de déclencher une alerte et ainsi de permettre une information préventive collective relative aux drogues en circulation.
A Zurich et à Berne, un panel de mesures de réduction des risques, dont le drug checking, est bien implanté. Force est de constater que le canton de Vaud ne dispose, à l’heure actuelle, d’aucun dispositif de réduction des risques en milieu festif. C’est pour cette raison que nous demandons au Conseil d’Etat d’ étudier l’opportunité d’organiser un dispositif de type laboratoire mobile, en s’inspirant des modèles existants, qui pourrait être mis à disposition lors de manifestations festives, sur tout l’ensemble du territoire vaudois
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (08 novembre 2019 à 16:44)
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