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Souvent, la composante psychique est essentielle, comme le démontre l’efficacité antalgique d’un placebo, qui n’a, par définition, aucun effet pharmacologique. Ce qui compte, c’est le conditionnement du patient en attente d’un effet bénéfique et le lien empathique avec le soignant. Aussi les approches ciblées sur la composante psychique, comme la relaxation, l’hypnose, le yoga, la méditation zen, la sophrologie, ont-elles leur intérêt, en association avec le traitement médicamenteux, pour diminuer la «charge négative» de la douleur.
Alors il prend bien la peine de preciser "en association avec le traitement médicamenteux"... mais je trouve qd meme le ton terriblement condescendant. Bien envie de lui verser de l'acide sulfurique sur la main pour evaluer la composante psychique de sa douleur. (joke - pas incitation a la violence - 2eme degre - tout ca tout ca. Mais vous avez compris l'idee).
La surconsommation des opioïdes, au départ pour la recherche de leurs effets euphorisants, ensuite pour réduire l’état de souffrance créé par leur potentiel addictif (et la recherche de leurs effets «antidépresseurs», à la mode américaine)
Ah oui? Alors j'ai une idee, plutot que de remettre en cause les opioides, pourquoi ne pas remettre en cause plutot les AD et autres anxios (tout aussi addictif par ailleurs) et leur incapacite a prendre en charge les douleurs psychiques correctement. Incapacite qui est telle que les patients se tournent vers l'auto-medication par opioide essayer de s'en sortir ?? Cf les milliers les temoignages de la detresse des usagers de codeine rien que sur ce site lors de sa mise sous ordonnance. Il ne me semble pas que c'etait principalement des jeunes ados qui voulaient s'en mettre plein la vue en soiree. C'etait des adultes responsables en souffrance qui avaient trouve ca comme solution pour soulager leur charge emotionnelle, et qui ont ete rejetes a leur detresse, sans aucune consideration.
Alors pardon, je suis un peu enervee ce soir, c'est vrai. J'ai une poussee de ma maladie depuis 10 jours qui a atteint son pic cette nuit. J'ai pas dormi. J'ai tres mal malgre le tramadol. Mais finalement, etant atteinte d'une maladie chronique ultra-douloureuse et reconnue pour l'acuite de ses douleurs, est-ce que je ne suis pas parmi les premieres concernees par ce type d'article et la prise en charge de la douleur ?
Alors voila. Je n'ai nulle part a qui exprimer ca. Alors je le dis ici.
PS: je ne remets pas doute le fait que le psychisme entre en jeu dans la douleur. Mais quand la douleur est la, elle est la et elle est bien reelle. Oui, un soignant qui n'entend pas la douleur peut la decupler. Non, un soignant qui entend la douleur ne suffit pas a la soulager.
Portez-vous bien
PS2: j'espere que je ne me trouverai pas ridicule demain en relisant ce message.
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Dernière modification par prescripteur (19 novembre 2019 à 21:12)
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