[ Addiction ]

Je n'ai plus de sérotonine.

Ce message fait peu référence à ma situation actuelle mais plutôt à mon parcours avec la mdma. Ce que j'ai endurer pendant des mois. Je suis consommateur régulier depuis 2 ans, à titre de 2g minimum par mois cette année. Parfois 3 ou 4. Je ne vois pas de psychiatre ni d'addictologue. Je suis seul pour traverser ça depuis 2 ans, mais cette année j'ai rencontré quelqu'un de merveilleux, qui endure mes peines afin qu'elles soient plus tolérables à deux.. Je consomme seul, car à mes yeux Molly est à des années lumière d'être une drogue festive. Malgré que la plupart d'entre vous pensent le contraire. Sachez que je trouve ça inapproprié de consommer cette substance en groupe. C'est un avis purement subjectif et personnel. Merci de me respecter car c'est déjà un gros effort que je fais en venant ici. Bref ~

*Croyez vous au hasard ? Le monde entier vous accepte à première vue mais fini par vous rejeter par peur des reflets de votre passé, de votre différence. L'alcool, le bedo, tout ça est anodin. Mélangez les trop souvent aux drogues dures et vous devenez un cauchemar au quotidien. Le reste du monde vous méprise, vous ignore quand dans le feu de l'action vous partez un peu trop loin. Quand vos mots perçoivent un peu trop ce qui se passera demain. Certains n'aiment pas se poser trop de question, votre sincérité porte à confusion, éffraie. Les filles que vous affectionnez vous rejète car soyons honnête, vous êtes si facilement remplaçable de nos jours. Vos maux ont peu d'importance, pourquoi rajouter un problème de plus aux gens qui n'en veulent pas ? Vous n'aimez plus la vie malgré que la vie vous aime. Votre entourage devient inconnu, les personnes autrefois importantes à vos yeux vous insupporte. À trop jouer avec le feu, d'un nouveau monde lumineux menant vers les cieux, vous tombez dans l'oublie. Plus rien ne vous rattache à cette vie. Vos neurotransmetteurs essentiels ont désertés, votre mode de penser est abstraite et déconnectée de ce monde progressiste en activité. Vous restez dans une chambre, seul. Dans l'indifférence générale. Les substances deviennent votre refuge, l'alcool votre bras droit. Sans songer un seul instant que c'est chaque seconde, chaque minute de cette vie que tu bois. Vous devenez irritable, votre quotidien se résume à vous miner devant une série qui vous éloigne chaque jour un peu plus de cette realité. Cette série télévisée devient votre famille, votre but. Chaque réveil est insipide, vous êtes devenu agoraphobe. Le simple fait d'aller travailler vous effraie. Trop de cerveaux en activitée autour de vous, trop d'ondes à intercepter, trop d'yeux pour vous regarder. Vous qui n'aimez que la solitude, qui ne respectez personne à part vous même. Un employé commercial masqué mais très vite débusqué, qui fini par tout laisser couler car soyons honnête, personne ne peut le mériter. Lui seul sait ce qu'il vaut. Trop d'introspections, trop de solitude, trop de souffrances silencieuses, tant de folies refoulées, d'humeurs saccadées et de mauvais côtés à cacher. Votre propre famille vient à vous fuir, vous n'avez plus votre place nul part. Vous êtes différent, vous avez peur des gens. Quand quelqu'un ouvre la bouche, vous avez juste envie de le jeter par la fenêtre. Les mois passent, les années défilent. Vous regardez derrière vous, il ne reste rien. Peut être quelques centaines de cadavres de bouteilles/canettes en tout genre. Des crystaux de 1g enfilés par trentaines, un cerveau mit en quarantaine. Des soirées dans d'autres réalités parallèles. Les délires commencent, vos visions vous rongent. Votre univers change, il faut s'adapter aux mauvais côtés de cette nouvelle personnalité difficile à dompter. L'insécurité, le sentiment d'être observé par quelque chose de plus grand que vous, la sensation constante d'un danger imminent. Réaliser qu'en fin de compte, vous n'êtes rien.