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Viaflie a écrit
Viaflie
Bonjour,
Bon ok tu as fais un écart, c est pas la mort. Reste focus sur le plus important, ton objectif c était de te passer de prod et tu as réussi. Si tu as toujours envie de rester sobre d opiacé mets les choses en place qui avait fonctionné la première fois.
Peut être tu dois tout balancer aux WC, les donner à quelqu’un d’autre etc.
C est probablement plus l idée qui te paralyse que le prod en lui même.
Courage, je mets ma main a couper que tu sais ce que tu dois faire pour aller de l avant comment tu le souhaite.
Prend soins de toi.
Ocram
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Dernière modification par Arnaudnïmes (28 janvier 2020 à 15:43)
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Arnaudnïmes a écrit
Et même si tu replonges tu ne seras jamais heureuse avec , il n'y a que la drogue pour te faire croire ce genre de mensonges.
Une vie de mensonges envers toi même et tout le monde , c'est la seule chose qui t'attend .
plop, je ne partage pas ton avis,
je crois que la "drogue" n'est pas responsable de tout...
je pense que tu devrais d'ailleurs bien préciser que ce n'est que ton avis /expérience AMHA.... parce que ca etre peut différent pour d'autres que toi.
pour ma part, je ne veux pas du "bonheur abstinent" auquel tu pourrais me contraindre.
bien à toi
Dernière modification par Plotchiplocth (28 janvier 2020 à 16:27)
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Plotchiplocth a écrit
Arnaudnïmes a écrit
Et même si tu replonges tu ne seras jamais heureuse avec , il n'y a que la drogue pour te faire croire ce genre de mensonges.
Une vie de mensonges envers toi même et tout le monde , c'est la seule chose qui t'attend .plop, je ne partage pas ton avis,
je crois que la "drogue" n'est pas responsable de tout...
je pense que tu devrais d'ailleurs bien préciser que ce n'est que ton avis /expérience AMHA.... parce que ca etre peut différent pour d'autres que toi.
pour ma part, je ne veux pas du "bonheur abstinent" auquel tu pourrais me contraindre.
bien à toi
Bien entendu ce n'est que mon avis et vous n'êtes pas obligé de le partager.
Ça ne change rien au fait que c'est ce que je pense de ma vie et pourtant je suis très honnête mais je passe ma vie à cacher la réalité à moi même et à tout le monde au final.
Je me mens dès le matin jusqu' au soir depuis 15 ans ,15 ans que je me fais croire que ça ira mieux avec telle ou telle substance.
Désolé c'est la réalité, on passe nos vies à se mentir , minimiser nos addictions et les problèmes qu'elles engendre .
Je suis sûre que pleins de toxicos se reconnaîtront dans mes propos.
C'est stigmatisant ok si vous voulez , pour moi c'est ma réalité depuis 15 ans et ce n'est que ma réalité , mais vous n'êtes pas l'abris que cette réalité devienne rapidement la votre si vous jouez un peu trop avec les opiacés.
Dernière modification par Arnaudnïmes (28 janvier 2020 à 16:47)
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Dernière modification par prescripteur (28 janvier 2020 à 18:01)
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Arnaudnïmes a écrit
Désolé c'est la réalité, on passe nos vies à se mentir , minimiser nos addictions et les problèmes qu'elles engendre .
Je suis sûre que pleins de toxicos se reconnaîtront dans mes propos
si je suis d'accord que des personnes peuvent se retrouver dans tes paroles, mais je suis une fois encore en opposition avec ce "on passe nos vies".... la mienne est dans le lot?
si ca a ete le cas pour tes addictions, ce n'est pas le cas de tous ici, qui peuvent entretenir avec d'autres relations parfois
un usager chronique qui veut pas déranger la demande de soutien légitime....
Dernière modification par Plotchiplocth (28 janvier 2020 à 18:21)
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Arnaudnïmes a écrit
Vous ne devriez pas être sans savoir que le taux de suicide est très élevé chez nous autres et on a tous cru à un moment donné que notre vie serait meilleure avec telle ou telle substance.
Le réflexion que tu te fais en ce moment même on se l'est tous faite .
Ca dépend. Dans le cas de Viaflie, elle est heureuse sans drogue, et en avoir reprit lui créer effectivement des problèmes.
Mais ce n'est pas le cas de tout le monde, attention aux généralités, là je rejoins un peu Plotchiplotch: certain.e.s ne sont pas heureux.ses sans drogue. Le sont-ils plus avec que sans, je ne sais pas à mon avis c'est du cas par cas mais on peut comprendre que quelqu'un de malheureux de base tente de se tourner vers quoi que ce soit qui le soulagera et lui fera reprendre goût à la vie, même provisoirement. Et puis il y a aussi celleux qui réussissent à consommer juste récréativement, sans dépendre des produits.
Ce qui m'ammène au fait que tu sembles dire que les drogues plongent dans une dépression: c'est une corrélation. C'est peut-être vrai pour certains, mais pas forcément pour d'autres qui étaient déjà en mal-être au moment de débuter leur conso. Pour ces derniers ce ne sera pas la drogue qui les aura faits chuter mais leur chute qui les aura amenés vers la drogue.
Tout n'est pas tout blanc ou tout noir :)
Dernière modification par Morning Glory (28 janvier 2020 à 18:41)
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Plotchiplocth a écrit
Arnaudnïmes a écrit
Désolé c'est la réalité, on passe nos vies à se mentir , minimiser nos addictions et les problèmes qu'elles engendre .
Je suis sûre que pleins de toxicos se reconnaîtront dans mes propossi je suis d'accord que des personnes peuvent se retrouver dans tes paroles, mais je suis une fois encore en opposition avec ce "on passe nos vies".... la mienne est dans le lot?
si ca a ete le cas pour tes addictions, ce n'est pas le cas de tous ici, qui peuvent entretenir avec d'autres relations parfois
un usager chronique qui veut pas déranger la demande de soutien légitime....
Oui excuse pour la maladresse "on passe nos vies" , les gens dans ma situation quoi.
Mais voilà, la consommation ce n'est pas grave ,mais l'addiction il faut savoir dans quoi on met les pieds ça peut s'éterniser et dans ces cas là la notion de plaisir elle en prend en sacré coup.
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J'ai repris des études de psycho et je fais toutes mes recherches autour de ça, des cravings... Du coup je pensais connaître ça par cœur et ne plus y être vulnérable.
La connaissance peut aider à trouver des parades, mais elle ne protège pas du mécanisme lui-même
"je ne veux plus vivre sans, pendant un an je n'ai rien pris et le bonheur de ma vie quotidienne n'est pas comparable a ça".
La je rejoins Arnaudnïmes, selon moi plus tu utiliseras le tramadol moins tu obtiendras cet effet initial qui t'a tant plu, par simple effet de tolérance. Même en montant les doses, même si ça augmente les effets quantitatifs non seulement ça n'est pas toujours vrai pour le qualitatif (+ d'effets oui surement, mais pas forcément aussi agréables loin de là), mais en plus ta tolérance monte encore plus vite etc, cercle vicieux.
Donc à mon avis, cette première fois, je suis désolée mais vivre avec me semble être une chimère. Et c'est très dur à encaisser je sais bien, à la rigueur tu pourrais peut-être retrouver plus ou moins la même chose en faisant une pause sans en prendre le plus longtemps possible, puis recommencer une seule prise et ainsi de suite, mais vu ta situation c'est effectivemment jouer avec le feu concernant l'addiction.
J'assumerai une conso sans trop de soucis si mon copain n'y était pas formellement opposé (je pense qu'il me quitterait alors qu'actuellement on habite ensemble. Et non il n'est pas du tout compréhensif envers ces problématiques la, il n'y est pas sensible, il juge a fond, moi ou n'importe qui, je ne peux vraiment pas lui en parler, même pendant mon sevrage l'année dernière il s'énervait après moi de me voir comme ça)
Ca c'est encore autre chose, ça rend le problème plus complexe. Je serais tentée de te dire que s'il te juge comme ça c'est qu'il n'est pas bienveillant et que tu n'as pas à calibrer ta vie perso sur lui; mais à mon avis ce serait surement un peu simpliste et quand on parle de sentiments et de relations sociales je suis vite dépassée, donc j'ai peur de ne pas être de bons conseils sur ce sujet.
Dernière modification par Morning Glory (28 janvier 2020 à 20:22)
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Arnaudnïmes a écrit
Oui excuse pour la maladresse "on passe nos vies" , les gens dans ma situation quoi.
Mais voilà, la consommation ce n'est pas grave ,mais l'addiction il faut savoir dans quoi on met les pieds ça peut s'éterniser et dans ces cas là la notion de plaisir elle en prend en sacré coup
merci pour tes nuances apportées
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Viaflie a écrit
Coucou, y a eu de sacrés débats ! Merci a tous sans exception pour vos réponses.
Pour préciser un peu suite a une phase un peu addictive je me suis beaucoup intéressée aux effets des drogues sur le cerveau, des opiacés en particulier, et je pense savoir exactement comment ça marche. J'ai repris des études de psycho et je fais toutes mes recherches autour de ça, des cravings... Du coup je pensais connaître ça par cœur et ne plus y être vulnérable. En plus je n'avais plus rien envie de consommer. c'est revenu d'un coup, j'y ai cède avec un médicament que je ne connaissais pas (le tramadol c'est ma première fois en récréatif) et jai eu un bouleversement au plus fort des effets.
Je suis sortie me ballader dans la rue et c'était incroyable... Comme un soleil chaud, le pur bonheur, je sais que c'est normal mais sur le coup je me dis "je ne veux plus vivre sans, pendant un an je n'ai rien pris et le bonheur de ma vie quotidienne n'est pas comparable a ça". J'essayais d'y réfléchir par rapport à ce que j'ai lu dans mes bouquins mais je me disais que "c'est tout ou rien, soit j'oublie cette sensation, soit je ne veux pas vivre sans". C'était ultime, tout était parfait. Quand ça a commencé a redescendre j'ai paniqué et j'en ai repris mais fini cette sensation géniale que j'ai eu dans l'aprem. Du coup là je me sens bien mais plus "enfermée" c'est plus soit tout soit rien. Je ne sais pas encore ce que je vais faire, je profite de me sentir bien.
J'assumerai une conso sans trop de soucis si mon copain n'y était pas formellement opposé (je pense qu'il me quitterait alors qu'actuellement on habite ensemble. Et non il n'est pas du tout compréhensif envers ces problématiques la, il n'y est pas sensible, il juge a fond, moi ou n'importe qui, je ne peux vraiment pas lui en parler, même pendant mon sevrage l'année dernière il s'énervait après moi de me voir comme ça)
Si tu aimes cet effet à ce point soit réellement vigilante.
Je peux t'assurer que tu ne pourras passer outre les problèmes liés aux opiacés si tu tombes vraiment dedans .
Le tramadol est indulgent y a moyen d'en profiter sans tomber accro direct , mais si tu fais tout les jours , tu finiras par vivre les complications propres aux opiacés.
Je ne vais pas te faire la liste sauf si ça t'intéresse vraiment, mais c'est pas de la rigolade et c'est tout un travail de reconstruction derrière .
Dernière modification par Arnaudnïmes (28 janvier 2020 à 23:30)
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Dernière modification par Arnaudnïmes (29 janvier 2020 à 11:00)
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Arnaudnïmes a écrit
Je viens de voir ce post ce matin sur le sevrage de la codéine il est bourré de témoignages très représentatifs sur ce qui finit par arriver tôt ou tard à une importante partie de ceux qui décident de vivre quotidiennement avec les opiacés.
https://www.psychoactif.org/forum/2020/ … .html#divx
Lit ça, et garde à l'esprit que tramadol est réputé pour être plus dur que la codéine sur le plan de l'irritabilité de l' anxiété et de tout les autres symptômes qui caractérisent l'état dépressif .
Après entre une ordonnance de codoliprane et une de tramadol, en tant que membre de la famille, je préfère que mon père tape du tramadol.
Ok il dort. Mais il est tellement zen.
Une boîte de codoliprane par jour, 8g de paracetamol pendant 20ans, on lui donnait moins d’un an à vivre.
On lui faisait QUAND MÊME des ordonnances de codoliprane à 4800 de gama GT.
Aucun médecin ne voulait se charger du sevrage.
Heureusement à l’a-t-on de la vésicule et enfin une gastro enterologue competente. Le tramadol a parfaitement substituer la codéine.
Je le trouve carrément moins à la ramasse qu’avant. Mais de toute façon, on est tous conscient dans la famille qu’il a un problème d’addiction. Le sevrage, même la diminution progressive franchement on n’y croit pas.
Pour constater son anxiété, sa dépression, retrouver son côté violent et irritable, j’en sais rien vraiment.
Cette sensation de bonheur sous opiacés, en tant qu’anxieuse chronique je la ressens aussi. Au début pareil, j’allais à la plage. Le kiff d’écouter les vagues.
Puis un comprimé tous les jours. Puis deux comprimés tous les jours. Et puis la vie ne semble plus avoir aucun intérêt le jour où ta boîte est vide.
Tu te connectes à doctolib pour avoir trois rdv et espérer que sur les trois médecins tu ressortiras avec une ordonnance !
Franchement on tombe tellement vite dedans. Plus ça nous soulage et plus on risque de tomber dans l’addiction.
Je me lève le matin, j’ai juste hâte de prendre mon codoliprane.
Au début c’était la prise sympa le soir pour planer après une bonne journée. Aujourd’hui il n’y a pas de bonne journée sans une prise.
J’ai peur de tout, une douleur qui me tord le ventre jusqu’à ce que je puisse avaler mon cachet.
Dernière modification par Mauddamier (29 janvier 2020 à 11:51)
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[ Forum ] Arrêt & Sevrage - 23 ans d opioides et je pense être sevré.
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