Salut.
Bonne question.
A mon avis cela dépend de la dose que tu injectés. Si tu injectes dans la journée une dose qui ne crée pas de dépression respiratoire majeure, peu de risque que la même dose crée une dépression respiratoire grave si tu dors... Mais, d'une chuis pas médecin, de deux le sommeil agit aussi sur le rythme respiratoire.
Normalement les opis sont très euphorisants pour moi, une petite dose de
morphine peut me faire veiller mieux que du café, mais je n'ai pas de tolérance et étrangement ce week-end j'ai testé une très petite quantité d'
héro et j'ai dormi très vite, trois quatre heures après, mais j'étais claqué, j'ai eu envie de dormir avant.
Je prends tellement peu d'opis que c'est souvent un moment d'euphorie intense. Normalement je dors bien et me repose en sortie de cession qui dure plusieurs jours. J'ai pas de manque mais une fatigue physique et un petit manque de sommeil.
Je m'égare, mieux vaut attendre Prescripteur par exemple pour les risques liés au sommeil.
Le sommeil ou la somnolence sont des signes d'OD, c'est certain, il faut savoir si la dose t'a fait comater ou si tu es tombé de sommeil, à mon avis, pour évaluer les risques.
Quelqu'un qui fait une OD, on le maintient éveillé pour que ses mécanismes de défense du conscient (stress, adrénaline ou que sais-je) lui permettent d'éviter le coma.
J'en sais rien, si ça se trouve j'ai trop fumé en fait.
J'ai un pote qui tapait tellement fort quand il était cold turkey qu'il comatait parfois sévèrement n'importe où et n'importe quand.
Quand il faut baffer les photos pour pas les laisser croupir, qu'ils reprennent leurs esprits et ne replongent pas, qu'ils trouvent ensuite la force de se lever c'est pas du sommeil et c'est forcément risqué.
Le poto fallait le surveiller comme le lait sur le feu, il envoyait tellement fort qu'il piquait du nez des fois en laissant la seringue dans le bras.
Fallait qu'on le réveille pour la retirer, il avait toujours le temps d'envoyer la dernière tirette, mais pas de retirer la seringue.
Ya piquer du nez et piquer du nez, mon pote, il envoyait du velu à en perdre connaissance, pas à kiffer les yeux fermés, c'est pas pareil. On peut kiffer les yeux fermés en étant loin du sommeil et même en luttant contre le sommeil pour profiter des effets.
A l'ancienne on gifflait les gars pour savoir si on appelait le SAMU ou pas quand ils ne réagissaient plus. C'était déjà limite.
Dernière modification par Mister No (05 février 2020 à 22:22)