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Dernière modification par joseph curwan (26 septembre 2011 à 16:37)
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Dernière modification par Bonnie D. (26 septembre 2011 à 13:09)
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Bonnie D. a écrit
Mad prof : Tu-tu-tu-si ?
Gné?
@joseph: j'étais parti dans l'idée de ne pas te donner le nom de ce médoc, vu ce que j'estimais être de la suffisance, voire du mépris de ta part, mais j'ai bien aimé ton laïus sur l'amour, ce truc à destination des midinettes, donc je vais te le donner:
Il s'agit du Tussipax, bien moins cher que le Néo, et aux même effets par boîte à peu près. Et en plus tu peux en prendre plusieurs boîtes. Que demande le peuple?
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Bonnie D. a écrit
Mad prof : Tu-tu-tu-si ?...
Mad prof a dit: "il s'agit du Tussipax
On pensait a la meme chose. J'ai tenté de le citer sans le nommer... Je suis une molasse du conseil...
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Mad Professor a écrit
mais j'ai bien aimé ton laïus sur l'amour, ce truc à destination des midinettes,
Ben voui, d'ailleurs ici, personne n'a jamais aimé la drogue... Pfff, quel truc de midinette !!!
L'amour, c'est pas juste des bluettes collantes...
Tu peux aimer (au sens fort, pas "j'aime bien") la musique, un parent, des amis... Avoir des "passions"...
C'est bien joli les postures morales, mais attention a ne pas tout mettre dans le meme sac... (je sens que tu vas m'adorer )
Je me trompe surement, mais ça me fait penser aux trips "trop rebelz, quoi" : "Ben ouais, jsuis pas un mouton moi. Nique la police, la vie, l'amour, tout quoi. Jsuis no futur, jvous emmerde, moi!"
Sur le fond, je suis pas vraiment en désaccord, mais la forme... Un peu de mesure et de réflexion...
J'exagère, je ne te prends pas pour un rebel de la life avec 15ans d'age mental. Mais quand j'entends ce genre de discours, je me demande tjrs si c'est pas juste pour la façade, l"accessoire final pour parfaire le "total look". Un peu comme une midinette... (ayé, la boucle est bouclée).
Parfois il suffit d'ouvrir les yeux pour s'apercevoir qu'on est pas si loin de ce (ou ceux) qu'on rejette...
En esperant que tu ne le prendra pas mal...
Dernière modification par Bonnie D. (26 septembre 2011 à 15:23)
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Paru dans Technikart n° 60
Alors que la France repousse la légalisation du cannabis, elle est le seul pays au monde où l´opium est en vente libre en pharmacie : le Néocodion défonce à tout-va et semble bien loin de son rôle originel d´antitussif.
Combien de temps cela va-t-il durer ?, se demande notre enquêteur.
« Ah, la France ! Ce pays formidable où la codéine est en vente libre.. ». C´est William Burroughs qui, dans les années 80, s´émerveillait ainsi de notre pays, le seul au monde où l´on peut se procurer un dérivé d´opium dans n´importe quelle pharmacie, sans ordonnance et pour quelques euros seulement. Le nom de ce produit miracle ? Le Néocodion. LA drogue old school, l´ancêtre des produits de substitution, le compagnon bas-seuil des grands frères toxicos, ceux du sirop Niver, de l´Eubispasme et de l´Elixir parégorique. La codéine, c´est « un alcaloïde extrait de l´opium » (in le Petit Robert). Thomas G., ex-toxico, se souvient : « J´avais une copine new-yorkaise qui, chaque fois qu´elle venait à Paris, repartait toujours avec une cinquantaine de boîtes dans ses valises. A Brooklyn, ça valait de l´or. »
Un autre usager se rappelle l´étonnement de ses compatriotes allemands quand ils débarquaient dans la capitale : « Les mecs n´en revenaient pas que ça puisse être aussi facile de se procurer du Néocodion. En Allemagne, la vente de codéine a toujours été fortement réglementée. »
On disait le Néocodion mort, tué par le Subutex, le produit officiel de substitution de l´héroïne, délivré pour une durée de vingt huit jours par tous les généralistes de France. Il n´en est rien. Paragon de la dope du pauvre, fleuron de notre beau pays aux deux millions d´alcooliques et aux 350 000 toxicomanes, « le Néo » bande encore.
PHARMACIENS OU DEALERS ?
C´est un fait : on voit de moins en moins traîner dans les caniveaux les fameuses boîtes vertes et la plupart des intervenants en toxicomanie s´accordent sur le fait que la consommation de Néocodion est en nette régression. La Codéthyline Houdé, autre grande star codéinée, a d´ailleurs disparu. Mais la consommation en France du Néocodion, médicament antitussif « préconisé pour calmer les toux sèches » mais détourné de son usage dans son immense majorité (autour de 80 %, selon l´association Généralistes et Toxicomanie), est loin d´avoir été réduite à néant. Difficile, en fait, d´avoir des chiffres. Chez Bouchara, petit laboratoire français producteur du Néocodion depuis 1937, le directeur actuel affirme que les problématiques toxicomaniaques liées à ce produit « échappent à la stratégie de communication de l´entreprise ». Tu m´étonnes.
Pourtant, dans le n° 53 (mars 1996) du journal professionnel Interventions, le directeur général de l´époque, M. Khan, évaluait les ventes de son produit vedette à onze millions de boîtes par an : « Pour l´image, c´est très pénalisant car, pour bien des gens, Bouchara est synonyme de Néocodion. La plupart des pharmaciens sont de l´avis des spécialistes sur la nécessaire soupape de sécurité. D´autres estiment qu´on leur fait jouer un rôle qui n´est pas le leur et pour lequel ils ne sont pas formés. Et puis, il y en a certains qui nous disent : “Vous faites de nous des dealers.” (…) Il est vrai que le Néocodion constitue une part non négligeable de notre chiffre d´affaires. » Accordons tout de même ceci à Bouchara : le labo ne s´est jamais « engraissé » sur le dos des toxicos. La marge du produit est faible, il reste vignetté (remboursé par la Sécu) et donc soumis à un prix fixe peu élevé (2,61 € aujourd´hui). Mais si les chiffres ont nettement baissé depuis l´apparition du Subutex en 1996, M. Lamarche, pharmacien dans le VIIème arrondissement de Paris et président de l´association Croix Verte et Ruban Rouge, précise que « la consommation s´est stabilisée depuis deux ou trois ans. On est parvenus à un seuil correspondant à la moitié des “grandes années” du Néocodion : 500 000 à 600 000 boîtes par mois. » Ce qui reste énorme.
CONTRE L´INSTITUTION SUBUTEX
Question : si la plupart des toxicos qui se servaient de l´antitussif comme produit de substitution sauvage, en s´enfilant une ou deux boîtes à même le trottoir, sont aujourd´hui pris en charge par le Subutex, qui consomme encore des Néos ? Des nostalgiques du design de la petite boîte verte, des tubards asphyxiés par le dioxyde de carbone ? Non. Pour Fabrice Olivet, le Néo est le produit idéal pour tous ceux qui ne veulent pas entrer dans le système institutionnalisé du Subutex – massivement prescrit par la médecine générale et distribué par les laboratoires Schering-Plough depuis 1995 – et qui, surtout, refusent d´être catalogués comme des « drogués ».
Petit sondage à la pharmacie du Château-Landon, à Paris, où Mme S. remarque que « Le temps est révolu où je vendais autant de Néocodion que de Doliprane. Avant, je commandais cinquante boîtes pour la semaine, aujourd´hui, la moitié. Mais j´ai toujours des clients qui viennent depuis des années, deux ou trois fois par semaine, chercher leurs boîtes. Et je leur donne bien volontiers, parfois plusieurs en même temps, car je vois bien qu´ils en ont besoin et qu´ils ne font rien de mal. » Ainsi, Laurent J., aujourd´hui la trentaine et chargé de prod´ dans l´audiovisuel, tombé pour trafic de stupéfiants en 1990 et autosubstitué à la codéine depuis lors : « A l´époque, personne n´avait entendu parler du sida et encore moins de la substitution officielle. Je me suis mis au Néo pour ne pas retomber en taule et, depuis, ça me convient. Je vais toujours à la même pharmacie chercher mes deux boîtes de vingt comprimés par jour. Pas de problème. »
Il y a aussi ceux qui restent accros à leurs deux cachets quotidiens. Et puis d´autres qui tombent dans la compulsion morphinique classique. Bertrand Delcour écrit dans un petit opuscule intitulé Deux Cents Néocodion par jour : « C´est la fin. Je ne bouffe plus, je suis au bout du rouleau, je chie une fois par semaine, je dors quinze heures par jour. Je passe mon temps à avaler, avaler, avaler les petites pilules vertes comme une oie junk qu´on gave. Mon foi est dur comme un caillou. Je m´assoie sur un canapé, je m´endors. Je me cogne aux lampadaires dans les rues. J´ai failli me faire renverser cent fois par les voitures. Je sais plus du tout comment c´était AVANT. Je pourrais remplir un saladier avec tous les Néos que je m´enfile quotidiennement. » Autre catégorie friande des petites pilules vertes, les chauffeurs de poids lourds qui en consomment raisonnablement afin de rester éveillés. Enfin, à l´autre bout de la chaîne sociale, il y a certains exclus, plutôt des jeunes qui, parfois, améliorent l´ordinaire de l´alcool.
DRUGSTORE COWBOY
Le Dr Clarisse Boisseau, qui défraya la chronique dans les années 80 pour avoir sciemment substitué des toxicos à l´époque où l´Etat ne s´était pas encore engagé dans la pratique, revendique avoir « toujours défendu la vente libre du Néocodion. Pendant des années, c´était le seul moyen qu´avaient de nombreux gueux pour ne pas faire n´importe quoi. A Emergence, un centre d´accueil pour toxicomanes où je travaille également, on voit toujours arriver des gens apparemment bien sous tous rapports – secrétaires médicales, instituteurs, mères de famille –, qui en ont marre de courir les pharmacies et qui sont à deux-trois boîtes par jour. Ceux-là , on essaie de les substituer au Subutex. C´est toujours mieux pour le foi. »
Car le Néocodion est tout de même une belle saloperie, et ce que Clarisse Boisseau sous-entend, c´est que son usage détourné reste un problème de santé publique. Au début des années 90, un débat a bien eu lieu en France à son propos. Certains intervenants se plaignaient alors qu´on sabote leur travail en permettant la vente libre du produit. Le Dr Olivenstein en personne défendit la codéine pour des raisons sanitaires. Ultime argument : en interdisant le Néocodion, on s´exposait à la multiplication des casses de pharmacie façon Drugstore Cowboy.
Depuis, c´est le blackout du côté des institutions. On pense que la substitution officielle (80 000 adeptes) a tout réglé : moins d´overdoses, moins de délinquance, moins de maladies. En fait, c´est l´arbre qui cache la forêt. L´Agence Française de Sécurité Sanitaire et du Médicament se montre peu soucieuse de livrer des informations sur le sujet. On aurait aimé savoir, par exemple, ce que cet organisme – qui vient d´interdire la vente libre de l´Humex ou de l´Actifed, officiellement pour des risques cardiovasculaires – pense de l´usage détourné du Néocodion… Au bout du quinzième coup de fil, on apprend que cette question « ne fait pas partie des informations qu´on s´apprête à vous transmettre et qui, d´ailleurs, sont en attente de validation sur le bureau du directeur. On vous rappellera. » Bref, tout le monde est au courant, mais personne ne dit mot.
ECHECS ET DÉRIVES
C´en est presque risible : malgré la dépénalisation du cannabis chez certains de nos voisins, la France reste ferme sur le sujet alors qu´avec le Néocodion, c´est carrément l´opium qui, depuis plus de cinquante ans, est en vente libre. Une nouvelle population s´est d´ailleurs réappropriée le produit. Les teufeurs, déjà rompus à la pratique du rachacha, ont très bien compris l´aide précieuse que pouvait leur fournir un opiacé en période de descente de speed ou d´ecstasy. Jean-Marc Eidel, médecin à l´association Charonne, les voit souvent débarquer : « Ce sont des cachetonneurs, des gobeurs : normal qu´ils prennent du Néocodion en fin d´after ou bien qu´ils s´envoient un petit rail d´héro. Parfois, ils mélangent la codéine avec l´Artane (un psychotrope hallucinatoire vendu sous ordonnance, NDLR). » Fabrice Olivet surenchérit : « Ils appellent ça le rabla (poudre, en arabe). Peu ou prou, ce sont tous des usagers potentiels d´opiacés, produits de descente par excellence. »
Faudra-t-il attendre le dernier moment pour se préoccuper de l´utilité réelle et des dérives de la substitution ? Sans le sida, on le sait, personne ne se serait intéressé à la question de l´usage des drogues. Les toxicos pouvaient bien crever d´overdose, devenir alcooliques ou bien bouffer quinze boîtes de Néo par jour : à l´époque, on nageait dans la prohibition pure et dure et les rares intervenants ou usagers qui osaient le débat étaient automatiquement classés dans la catégorie « pervers ». Puis la substitution est apparue. Aujourd´hui, on se rend compte de son échec. Avec le Subutex, hypocritement vendu comme un produit miraculeux qui « soigne le manque mais ne provoque pas d´euphorie », la plupart des utilisateurs sont insatisfaits. Pour essayer de se défoncer, ils le mélangent avec du crack ou certaines bières fortes, apparues sur le marché en même temps que le Subu… Certains préfèrent donc rester au Néo ou bien alimenter le marché noir du Subutex en revendant leurs boîtes à moindre prix. Un comble : le Subu revient donc moins cher dans la rue qu´en pharmacie où il est pourtant remboursé par la Sécurité Sociale !
L´EXEMPLE HOLLANDAIS
Pour le toxicomane qui refuse l´abstinence de drogues, la distribution médicalisée d´héroïne est peut-être la meilleure solution. Déjà en vigueur aux Pays-Bas et en Suisse, elle n´est en France qu´à l´état de projet. On imagine le tollé qu´elle provoquerait si seulement elle venait à être développée. La preuve : Nicole Maestracci, présidente de la MILDT (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie), reconnaît l´utilisation toujours massive du Néocodion comme substitut. Elle trouve même cela « très bien » et annonce être favorable à une ou deux expérimentations de distribution médicalisée d´héroïne. Quatre projets seraient en cours mais « Dites bien dans votre article que ce ne sont que des expériences. »
Pas besoin de cette précision pour comprendre que la France est déjà en retard d´une bonne décennie sur ses voisins. Si le Néocodion est à la toxicomanie ce que l´huile de foie de morue est à la gastronomie, dans le domaine de la prise en charge des toxicos, la France est à l´Europe ce que le lactose est à l´héroïne. Une carotte.
par Vincent Bernière, le Vendredi 01 Mars 2002
Dernière modification par musher (26 septembre 2011 à 14:04)
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Bonnie D. a écrit
En esperant que tu ne le prendra pas mal...
Bof. Tu sais, j'ai 41 ans, alors les djeuns rebelz, j'ai passé l'âge, merci.
C'est juste que je trouve la citation qu'à mise Bicicle en signature particulièrement bidon, Whitman ou pas Whitman.
Moi, l'amour que j'ai pu éprouver m'a toujours fait plus de mal que de bien. Et je suis sûr que les quelques filles qui sont tombées amoureuses de moi l'on été pour leur plus grand malheur. Alors...
Et puis là on est en gros HS, alors stop. Merci.
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Mad Professor a écrit
Moi, l'amour que j'ai pu éprouver m'a toujours fait plus de mal que de bien. Et je suis sûr que les quelques filles qui sont tombées amoureuses de moi l'on été pour leur plus grand malheur. Alors...
Ok, je comprends bien... Mais dans ce cas pourquoi exprimer cette blessure en étant cynique, voir méprisant?
Je vois bien que t'es pas le genre de mec à s'épancher sur ses sentiments. Pas de prblm la dessus. Mais c'est dommage d'etre jugeant, alors qu'en fait t'as mal digéré telle ou telle chose. Des fois tu rentre dans le lard, alors qu'il n'y a pas lieu d'etre. Mais bon... on va dire que ça fait le piquant de ta personnalité. :)
Et puis je crois qu'il y a aussi quelque chose avec Bibicle... Ça a du mal a passer, tu lui envoie des piques, on dirait... Mais on est plusieurs a lire, du coup on sait pas trop pkoi ya de la "tension". (et n'y vois pas une quelconque solidarité féminine, rien a foutre de ca, c'est jusque que ca transpire dans tes écrits que ca bloque).
Voila, fin du HS, Mr Mad Prof. Sache que j'aime bien te lire, parce que tu le vaux bien. La midinette masquée
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Dernière modification par Bonnie D. (26 septembre 2011 à 18:21)
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Dernière modification par Mammon (27 septembre 2011 à 07:14)
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joseph curwan a écrit
je ne pense pas être "au dessus du lot",
Ah, mais je ne disais pas ça pour toi...
C'est juste que quand un alcoolique (ou autre) viens me les briser menu, à me faire la morale sur le shit, la coke (ou autre)... J'ai légèrement envie de l'envoyer paître... Vois tu?
A ma connaissance tu n'as pas agit de la sorte... Ou alors j'ai de la peau de saucisson sur les yeux!?
Et pour le Néo, c'était pas l'extase, alors. A mon avis ton pote doit s'envoyer des quantités industrielles, ou bien il est plus sensible à la molécule que toi.
Si ça ne t'as pas plu, tant mieux si je puis dire. Tu seras la preuve qu'en en prenant une fois, on est pas dépendant. Comme ça a déjà été dit, avant d'etre accro faut déjà aimer l'effet.
Dernière modification par Bonnie D. (28 septembre 2011 à 23:14)
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Dernière modification par Bonnie D. (29 septembre 2011 à 12:23)
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